51 resultados para Lymphocytes CD4 and CD8


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La thérapie antirétrovirale prévient la transmission mère-enfant du VIH dans plus de 98% des cas lorsquâadministrée pendant la grossesse, le travail et au nouveau-né. Lâaccessibilité à la thérapie antirétrovirale dans près de 70% des 1,5 millions cas de grossesses VIH+ dans le monde mène à la naissance de plus dâun million dâenfants exposés non infectés chaque année. Le nombre dâenfants exposés non infectés est à la hausse ainsi que les préoccupations concernant leur santé. En effet, plusieurs groupes ont signalé une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants exposés non infectés. Lâanalyse des données rétrospectives de 705 enfants exposés non infectés de la cohorte mère-enfant du CMIS a révélé quâà 2 mois dââge, les enfants nés de mères ayant une charge virale supérieure à 1,000 copies dâARN / ml avaient une fréquence de lymphocytes B significativement plus élevés par rapport aux enfants exposés non infectés nés de mères ayant une charge virale indétectable. Lâobjectif de cette étude est de caractériser ces anomalies. Les lymphocytes, provenant du sang de cordon ombilical et de sang veineux obtenu à 6 et 12 mois dââge, ont été phénotypés par cytométrie en flux à lâaide des marqueurs CD3 / CD10 / CD14 / CD16 / CD19 / CD20 / CD21 / CD27 / IgM pour les lymphocytes B et CD4 / CD8 / CD3 / CCR7 / CD45RA pour les lymphocytes T. De plus, afin dâétudier les capacités fonctionnelles des lymphocytes B CD19+, la réponse antigène-spécifique au vaccin antitétanique a été mesurée par marquage avec des tétramères fluorescents de fragment C du toxoïde tétanique. Nos travaux ont mis en évidence des différences statistiquement significatives entre les enfants exposés non-infectés (ENI) nés de mères avec une charge virale détectable comparativement à ceux nés de mères avec une charge virale indétectable. à la naissance, les enfants ENI nés de mères avec une charge virale détectable avaient significativement moins de lymphocytes B totaux, plus de lymphocytes B mémoires classiques, activés, plasmablastes et lymphocytes T CD8+ mémoires centrales. à 6 mois, ils avaient significativement plus de lymphocytes B naïfs et significativement moins de lymphocytes T CD8+ effecteurs mémoires. à 12 mois dââge, ils avaient significativement plus de lymphocytes B et T CD8+ totaux; significativement moins de lymphocytes T CD4+ totaux et leurs lymphocytes T affichaient un profil significativement plus activé (plus de cellules mémoires). Lâanalyse de la réponse antigène-spécifique a révélé une fréquence plus élevé de lymphocytes B mémoires IgM+ suggérant que les enfants nés de mères avec une virémie détectable ont plus de mal à établir une mémoire immunitaire efficace face au vaccin antitétanique. Nos données suggèrent quâil y a exposition durant le premier trimestre de grossesse à la virémie maternelle et que cette exposition impacte le système immunitaire en développement du fÅtus. Les mécanismes sous-jacents causant ces anomalies doivent encore être élucidés et lâépuisement du compartiment T à la naissance et à 6 mois reste à être investigué. Dans un pays industrialisé où lâaccès aux soins est facilité, ces anomalies ont des conséquences modérées mais dans des pays à faible et moyen revenu, les conséquences peuvent être beaucoup plus tragiques voir fatales.

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Affiliation: Faculté de médecine, Université de Montréal & CANVAC

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La barrière hémato-encéphalique (BHE) protège le système nerveux central (SNC) en contrôlant le passage des substances sanguines et des cellules immunitaires. La BHE est formée de cellules endothéliales liées ensemble par des jonctions serrées et ses fonctions sont maintenues par des astrocytes, celles ci sécrétant un nombre de facteurs essentiels. Une analyse protéomique de radeaux lipidiques de cellules endothéliales de la BHE humaine a identifié la présence de la voie de signalisation Hedgehog (Hh), une voie souvent liées à des processus de développement embryologique ainsi quâau niveau des tissus adultes. Suite à nos expériences, jâai déterminé que les astrocytes produisent et secrètent le ligand Sonic Hh (Shh) et que les cellules endothéliales humaines en cultures primaires expriment le récepteur Patched (Ptch)-1, le co-récepteur Smoothened (Smo) et le facteur de transcription Gli-1. De plus, lâactivation de la voie Hh augmente lâétanchéité des cellules endothéliales de la BHE in vitro. Le blocage de lâactivation de la voie Hh en utilisant lâantagoniste cyclopamine ainsi quâen utilisant des souris Shh déficientes (-/-) diminue lâexpression des protéines de jonctions serrées, claudin-5, occcludin, et ZO-1. La voie de signalisation sâest aussi montrée comme étant immunomodulatoire, puisque lâactivation de la voie dans les cellules endothéliales de la BHE diminue lâexpression de surface des molécules dâadhésion ICAM-1 et VCAM-1, ainsi que la sécrétion des chimiokines pro-inflammatoires IL-8/CXCL8 et MCP-1/CCL2, créant une diminution de la migration des lymphocytes CD4+ à travers une monocouche de cellules endothéliales de la BHE. Des traitements avec des cytokines pro-inflammatoires TNF-α and IFN-γ in vitro, augmente la production de Shh par les astrocytes ainsi que lâexpression de surface de Ptch-1 et de Smo. Dans des lésions actives de la sclérose en plaques (SEP), où la BHE est plus perméable, les astrocytes hypertrophiques augmentent leur expression de Shh. Par contre, les cellules endothéliales de la BHE nâaugmentent pas leur expression de Ptch-1 ou Smo, suggérant une dysfonction dans la voie de signalisation Hh. Ces résultats montrent que la voie de signalisation Hh promeut les propriétés de la BHE, et quâun environnement dâinflammation pourrait potentiellement dérégler la BHE en affectant la voie de signalisation Hh des cellules endothéliales.

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Le VIH-1 a développé plusieurs mécanismes menant à la dégradation de son récepteur cellulaire, la molécule CD4, dans le but dâaugmenter la relâche de particules virales infectieuses et dâéviter que la cellule soit surinfectée. Lâun de ces mécanismes est la dégradation, induite par la protéine virale Vpu, du CD4 nouvellement synthétisé au niveau du réticulum endoplasmique (RE). Vpu doit lier CD4 et recruter lâubiquitine ligase cellulaire SCFβ-TrCP, via sa liaison à β-TrCP, afin de dégrader CD4. Puisque CD4 doit être retenu au RE pour permettre à Vpu dâinduire sa dégradation via le système ubiquitine-protéasome, il a été suggéré que ce processus implique un mécanisme semblable à une voie cellulaire de dégradation des protéines mal-repliées appelée ERAD (« endoplasmic reticulum-associated degradation »). La dégradation par ERAD implique généralement la dislocation des protéines du RE vers le cytoplasme afin de permettre leur poly-ubiquitination et leur dégradation par le protéasome. Nous avons démontré que Vpu induit la poly-ubiquitination de CD4 dans des cellules humaines. Nos résultats suggèrent aussi que CD4 doit subir une dislocation afin dâêtre dégradé par le protéasome en présence de Vpu. De plus, un mutant transdominant négatif de lâATPase p97, qui est impliquée dans la dislocation des substrats ERAD, inhibe complètement la dégradation de CD4 par Vpu. Enfin, nos résultats ont montré que lâubiquitination sur des résidus accepteurs de lâubiquitine (lysines) de la queue cytoplasmique de CD4 nâétait pas essentielle, mais que la mutation des lysines ralentit le processus de dégradation de CD4. Ce résultat suggère que lâubiquitination de la queue cytosolique de CD4 pourrait représenter un événement important dans le processus de dégradation induit par Vpu. Lâattachement de lâubiquitine a généralement lieu sur les lysines de la protéine ciblée. Toutefois, lâubiquitination sur des résidus non-lysine (sérine, thréonine et cystéine) a aussi été démontrée. Nous avons démontré que la mutation de tous les sites potentiels dâubiquitination cytoplasmiques de CD4 (K, C, S et T) inhibe la dégradation par Vpu. De plus, la présence de cystéines dans la queue cytoplasmique apparaît suffisante pour rendre CD4 sensible à Vpu en absence de lysine, sérine et thréonine. Afin dâexpliquer ces résultats, nous proposons un modèle dans lequel lâubiquitination de la queue cytosolique de CD4 serait nécessaire à sa dégradation et où les sites dâubiquitination de CD4 seraient sélectionnés de façon non spécifique par lâubiquitine ligase recrutée par Vpu. Enfin, nous avons observé que la co-expression dâune protéine Vpu incapable de recruter β-TrCP (Vpu S52,56/D) semble stabiliser le CD4 qui est retenu au RE. De plus, dâautres mutants de Vpu qui semblent capables de recruter β-TrCP et CD4 sont toutefois incapables dâinduire sa dégradation. Ces résultats suggèrent que lâassociation de Vpu à CD4 et β-TrCP est essentielle mais pas suffisante pour induire la dégradation de CD4. Par conséquent, ces résultats soulèvent la possibilité que Vpu puisse recruter dâautres facteurs cellulaires pour induire la dégradation de CD4. Les résultats présentés ont permis de mieux définir le mécanisme de dégradation de CD4 par Vpu dans des cellules humaines. De plus, ces résultats nous ont permis dâélaborer un modèle dans lequel lâubiquitine ligase cellulaire SCFβ-TrCP démontre de la flexibilité dans le choix des résidus à ubiquitiner afin dâinduire la dégradation de CD4. Enfin, ces études jettent un oeil nouveau sur le rôle de Vpu dans ce processus puisque nos résultats suggèrent que Vpu doive recruter dâautres partenaires cellulaires, mis à part β-TrCP, pour induire la dégradation de CD4.

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Lâhistoire naturelle de lâinfection anale par le virus du papillome de type 16 (VPH-16) est mal définie pour les hommes ayant des relations sexuelles avec dâautres hommes (HARSAHs) VIH-séropositifs. Le but de cette étude était dâévaluer lâassociation entre la charge épisomale et intégrée du VPH-16 et la progression de la néoplasie intraépithéliale anale (AIN). Les charges épisomales et intégrées du VPH-16 furent mesurées par PCR quantitatif en temps réel sur 665 spécimens anaux obtenus de 135 hommes VPH-16-positifs participant à lâétude prospective HIPVIRG (Human Immunodeficiency and Papilloma VIrus Research Group). Le grade de lâAIN fut déterminé sur des biopsies obtenues lors des anuscopies à haute résolution périodiques. Lâintégration du VPH-16 fut confirmée par DIPS-PCR pour démontrer la présence de jonctions virales-cellulaires. La charge épisomale du VPH-16 [ratio de cote (OR) 1.5, intervalle de confiance (IC) à 95%=1.1â2.1], le nombre de types de VPH [OR 1.4 (IC 95%=1.1â1.8)] et le tabagisme actuel [OR 4.8 (IC 95%=1.3â18.6)], mais non la charge intégrée, furent associés aux lésions de haut-grade (AIN-2,3) après ajustement pour lââge et le décompte des lymphocytes CD4. La charge épisomale du VPH-16 était le seul facteur prédictif de progression de lâAIN de bas-grade (AIN-1) vers lâAIN-2,3 [OR 8.0 (IC 95%=1.2â55.4)]. Les spécimens avec une charge épisomale du VPH-16 élevée étaient moins susceptibles de contenir de lâintégration [OR 0.5 (IC 95%=0.3â0.8)]. Lâintégration du VPH-16 fut détectée en absence dâAIN, dans lâAIN-1 et dans lâAIN-2,3. Lâanalyse des jonctions virales-cellulaires ne permit pas dâidentifier un site dâintégration spécifique.

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Le virus de lâhépatite C (VHC) est un virus à ARN simple brin positif (ssARN) qui se replique dans le foie. Deux cents millions de personnes sont infectées par le virus dans le monde et environ 80% dâentre elles progresseront vers un stade chronique de lâinfection. Les thérapies anti-virales actuelles comme lâinterféron (IFN) ou la ribavirin sont de plus en plus utilisées mais ne sont efficaces que dans la moitié des individus traités et sont souvent accompagnées dâune toxicité ou dâeffets secondaires indésirables. Le système immunitaire inné est essentiel au contrôle des infections virales. Les réponses immunitaires innées sont activées suite à la reconnaissance par les Pathogen Recognition Receptors (PRRs), de motifs macromoléculaires dérivés du virus appelés Pathogen-Associated Molecular Patterns (PAMPs). Bien que l'activation du système immunitaire par l'ARN ou les protéines du VHC ait été largement étudiée, très peu de choses sont actuellement connues concernant la détection du virus par le système immunitaire inné. Et même si lâon peut très rapidement déceler des réponses immunes in vivo après infection par le VHC, lâaugmentation progressive et continue de la charge virale met en évidence une incapacité du système immunitaire à contrôler lâinfection virale. Une meilleure compréhension des mécanismes dâactivation du système immunitaire par le VHC semble, par conséquent, essentielle au développement de stratégies antivirales plus efficaces. Dans le présent travail nous montrons, dans un modèle de cellule primaire, que le génome ARN du VHC contient des séquences riches en GU capables de stimuler spécifiquement les récepteurs de type Toll (TLR) 7 et 8. Cette stimulation a pour conséquence la maturation des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs), le production dâinterféron de type I (IFN) ainsi que lâinduction de chémokines et cytokines inflammatoires par les différentes types de cellules présentatrices dâantigènes (APCs). Les cytokines produites après stimulation de monocytes ou de pDCs par ces séquences ssARN virales, inhibent la production du virus de façon dépendante de lâIFN. En revanche, les cytokines produites après stimulation de cellules dendritiques myéloïdes (mDCs) ou de macrophages par ces mêmes séquences nâont pas dâeffet inhibiteur sur la production virale car les séquences ssARN virales nâinduisent pas la production dâIFN par ces cellules. Les cytokines produites après stimulation des TLR 7/8 ont également pour effet de diminuer, de façon indépendante de lâIFN, lâexpression du récepteur au VHC (CD81) sur la lignée cellulaire Huh7.5, ce qui pourrait avoir pour conséquence de restreindre lâinfection par le VHC. Quoiquâil en soit, même si les récepteurs au VHC comme le CD81 sont largement exprimés à la surface de différentes sous populations lymphocytaires, les DCs et les monocytes ne répondent pas aux VHC, Nos résultats indiquent que seuls les macrophages sont capables de reconnaître le VHC et de produire des cytokines inflammatoires en réponse à ce dernier. La reconnaissance du VHC par les macrophages est liée à lâexpression membranaire de DC-SIGN et lâengagement des TLR 7/8 qui en résulte. Comme dâautres agonistes du TLR 7/8, le VHC stimule la production de cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-8, IL-6 et IL-1b) mais nâinduit pas la production dâinterféron-beta par les macrophages. De manière attendue, la production de cytokines par des macrophages stimulés par les ligands du TLR 7/8 ou les séquences ssARN virales nâinhibent pas la réplication virale. Nos résultats mettent en évidence la capacité des séquences ssARN dérivées du VHC à stimuler les TLR 7/8 dans différentes populations de DC et à initier une réponse immunitaire innée qui aboutit à la suppression de la réplication virale de façon dépendante de lâIFN. Quoiquâil en soit, le VHC est capable dâéchapper à sa reconnaissance par les monocytes et les DCs qui ont le potentiel pour produire de lâIFN et inhiber la réplication virale après engagement des TLR 7/8. Les macrophages possèdent quant à eux la capacité de reconnaître le VHC grâce en partie à lâexpression de DC-SIGN à leur surface, mais nâinhibent pas la réplication du virus car ils ne produisent pas dâIFN. Lâéchappement du VHC aux défenses antivirales pourrait ainsi expliquer lâéchec du système immunitaire inné à contrôler lâinfection par le VHC. De plus, la production de cytokines inflammatoires observée après stimulation in vitro des macrophages par le VHC suggère leur potentielle contribution dans lâinflammation que lâon retrouve chez les individus infectés par le VHC.

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Il existe plusieurs défis au développement dâune thérapie visant à stimuler lâimmunité cellulaire. Dans la prévention contre certains virus et en immunothérapie du cancer, lâinduction de lymphocytes T spécifiques est cependant primordiale. Dans la première partie de lâétude, nous avons porté notre attention sur la compréhension de la présentation croisée par le complexe majeur dâhistocompatibilité de classe I (CMH I) médiée par des particules pseudo-virales (VLP) composées de la protéine de surface de potexvirus à laquelle nous avons ajouté un épitope de la protéine M1 du virus de lâinfluenza ou un épitope de la protéine gp100 du mélanome. Cette VLP se caractérise par sa capacité à stimuler, sans lâaide dâadjuvant, le système immunitaire et de présenter de façon croisée lâépitope inséré dans sa protéine de surface et ce, indépendamment de lâactivité du protéasome. Nous avons, tout dâabord, comparé les propriétés de présentation antigénique croisée des VLP formées du virus de la mosaïque de la malva (MaMV) à celles des VLP du virus de la mosaïque de la papaye (PapMV). Les résultats confirment que ces propriétés sont partagées par plusieurs membres de la famille des potexvirus malgré des divergences de séquences (Hanafi et al. Vaccine 2010). De plus, nous avons procédé à des expériences pour préciser le mécanisme menant à la présentation de lâépitope inséré dans les VLP de PapMV. Les résultats nous confirment une voie vacuolaire dépendante de lâactivité de la cathepsine S et de lâacidification des lysosomes pour lâapprêtement antigénique. Lâinduction de lâautophagie par les VLP semble également nécessaire à la présentation croisée par les VLP de PapMV. Nous avons donc établi un nouveau mécanisme de présentation croisée vacuolaire dépendant de lâautophagie (Hanafi et al. soumis Autophagy). En second lieu, en immunothérapie du cancer, il est aussi important de contrôler les mécanismes dâévasion immunitaire mis en branle par la tumeur. Nous avons spécifiquement étudié lâenzyme immunosuppressive indoleamine 2,3-dioxygénase (IDO) (revue de la littérature dans les tumeurs humaines; Hanafi et al. Clin. Can. Res 2011) et son inhibition dans les cellules tumorales. Pour ce faire, nous avons tenté dâinhiber son expression par la fludarabine, agent chimiothérapeutique précédemment étudié pour son activité inhibitrice de lâactivation de STAT1 (signal transducers and activators of transcription 1). Ãtonnamment, nos résultats ont montré lâinhibition dâIDO dans les cellules tumorales par la fludarabine, indépendamment de lâinhibition de la phosphorylation de STAT1. Nous avons démontré que le mécanisme dâaction dépendait plutôt de lâinduction de la dégradation dâIDO par le protéasome (Hanafi et al. PlosOne 2014). Les travaux présentés dans cette thèse ont donc portés autant sur la compréhension dâune nouvelle plateforme de vaccination pouvant médier lâactivation de lymphocytes T CD8+ cytotoxiques et sur le contrôle dâune immunosuppression établie par les cellules tumorales pour évader au système immunitaire. Ces deux grandes stratégies sont à considérer en immunothérapie du cancer et la combinaison avec dâautres thérapies déjà existantes pourra permettre une meilleure réponse clinique.

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Les cellules myéloïdes incluant les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs, dendritic cells) contribuent à la pathogénèse de lâinfection à VIH-1 en participant à la dissémination du virus, mais également en représentant des réservoirs viraux potentiels. Leurs fonctions sont exploitées par le VIH-1 afin dâassurer sa propagation à travers lâorganisme. Notamment, une infection à VIH-1 est associée à une altération de la présentation antigénique et la perte de lymphocytes T CD4+ spécifiques à des antigènes. Lâautophagie est un processus catabolique universel impliqué dans la régulation de la présentation antigénique subséquente à la neutralisation/destruction du pathogène. Des études récentes suggèrent que le VIH-1 altère le mécanisme dâautophagie afin dâassurer sa survie. Le premier volet de ce projet de maîtrise a visé la caractérisation des effets du VIH-1 sur lâautophagie dans les DCs dérivées de monocytes circulants (MDDC, monocyte-derived dendritic cells) et lâidentification des stratégies thérapeutiques pour contrecarrer ces effets. Les objectifs spécifiques ont été de : (i) caractériser lâexpression de marqueurs de maturation sur des MDDC exposées au VIH-1 in vitro, (ii) quantifier lâexpression des protéines liées à la régulation positive (i.e., ATG5, LC3, p62) et négative (i.e., mTOR) de lâautophagie dans les MDDC exposées au VIH, (iii) déterminer le rôle de lâautophagie dans la trans infection du VIH-1 aux lymphocytes T CD4+ et (iv) explorer lâimpact de lâautophagie sur la présentation antigénique par les MDDC infectées à VIH-1 in vitro. Nos résultats démontrent quâune exposition des MDDC au VIH-1 in vitro altère dramatiquement leur maturation et leur habileté à induire la prolifération des cellules T autologues en réponse à Staphylococcus aureus et Cytomegalovirus (CMV) mais pas la réponse induite par Staphylococcal enterotoxin B (SEB). Nous démontrons que lâexposition des MDDC au VIH sâassocie à une augmentation de lâexpression de la protéine mTOR totale et de sa forme phosphorylée (phospho-mTOR) et de la protéine p62. Le traitement des MDDC à la rapamycine diminue lâexpression de mTOR et réduit la capacité de trans infection du VIH-1 par les MDDC, sans toutefois restaurer leur potentiel immunogène. En effet, nous observons que la rapamycine réduit lâexpression de CD83 par les MDDC et augmente lâexpression de CCR7, indiquant ainsi que lâeffet immunosuppresseur documenté de la rapamycine est associé à une défaillance de maturation des MDDC. Le second volet de ce projet de recherche sâest intéressé à la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale chez les sujets infectés par le VIH-1 sous thérapie antirétrovirale. Les objectifs spécifiques ont été : (i) dâévaluer la présence de différentes formes dâADN viral dans les monocytes circulants de patients infectés par le VIH-1 et (ii) de mesurer lâintégration et la réplication virale dans des macrophages dérivés de monocytes (MDM) de patients infectés sous ART. Nos résultats indiquent que les monocytes portent des formes précoces de transcription virale inverse (ADN du VIH RU5) et que, malgré une charge virale plasmatique indétectable sous ART, les MDM supportent la réplication virale. Ces données très préliminaires apportent des évidences en faveur de la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale sous ART et représentent une ouverture pour un projet de recherche plus complexe dans le futur. En somme, nos résultats démontrent que le VIH-1 altère le potentiel immunogène des MDDC et que la rapamycine peut être employée pour limiter la trans infection des lymphocytes T CD4+ par les MDDC. Néanmoins, lâincapacité de la rapamycine à rétablir le potentiel immunogène des MDDC incite à identifier de nouvelles stratégies manipulant lâautophagie pour une restauration optimale de la compétence immunitaire chez les sujets infectés à VIH-1. Les cellules myéloïdes jouent un rôle primordial dans la dissémination et la persistance virale et doivent donc être ciblées par les stratégies actuelles dâéradication des réservoirs du VIH sous ART.

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La maladie du greffon contre lâhôte (GvHD) est un effet secondaire sérieux de la transplantation de cellules souches hématopoïétiques (HSCT). Cette maladie entraine une haute mortalité et ses symptômes sont dévastateurs. Les traitements actuels de la GvHD comportent plusieurs produits, tels les corticostéroïdes, mais ces derniers sont immunosuppresseurs et leurs effets secondaires sont aussi très dommageables pour les patients et leur guérison. Les cellules stromales mésenchymateuses (MSC) représentent une alternative ou une addition potentielle de traitement pour la GvHD et ces cellules ne semblent pas posséder les effets secondaires des traitements classiques. Un nombre important dâétudes cliniques faisant lâobjet des MSC ont été enregistrées. Malgré cet engouement, le mécanisme de leur immunomodulation reste encore à élucider. Notre objectif est donc de mieux définir ce mécanisme. Nous avons utilisé un modèle simplifié pour simuler la GvHD in vitro. Ce modèle se base sur la stimulation de lymphocytes CD4+ par des cellules dendritiques allogéniques. La mesure de la prolifération de ces cellules stimulées sert dâindicateur de leur réactivité. Selon les résultats obtenus par la technologie CRISPR de génie génétique, les MSC exerceraient leur immunosuppression sur les cellules T CD4+ principalement par la sécrétion de lâenzyme IDO1. Les MSC seraient également capables dâinduire certaines cellules CD4+ en cellules régulatrices, un processus indépendant de la sécrétion dâIDO1. Toutefois, ces cellules ne semblent pas correspondre aux cellules Treg conventionnelles.

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Affiliation: Mark Daniel: Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université de Montréal et Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal

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Le béryllium (Be) est un métal dont les propriétés physiques et mécaniques sont très recherchées, notamment dans les secteurs spatial, énergétique et électronique. Les principaux effets associés à lâexposition au Be sont la sensibilisation et la bérylliose chronique. La prévalence des effets associés au Be suggère que les risques sont, entre autres, fonction de sa spéciation. Par ailleurs, il semble que les particules fines constituent la fraction dâintérêt pour lâoccurrence de tels effets. Dans cette étude nous avons vérifié lâhypothèse que la forme chimique et la taille des particules du Be jouent un rôle majeur au niveau de la toxicité et de lâapparition dâeffets spécifiques à une exposition au Be. Les effets spécifiques se traduisent, entre autres, par la formation de granulomes inflammatoires pulmonaire, par la prolifération de lymphocytes TCD4+ et la production de cytokines de type Th1. Pour chacune des trois formes chimiques visées par la présente étude (le Be métallique ou Be, lâoxyde de Be ou BeO et lâalliage Be aluminium ou BeAl), la toxicité a été évaluée à la suite dâune exposition subchronique par inhalation oro-nasale à des particules fines (F) et totales (T). à cette fin, un modèle animal (souris) a été utilisé. Au total, 245 souris ont été utilisées. Elles ont été subdivisées en sept groupes de 35 souris. Un groupe a servi de contrôle, alors que chacun des six autres a été exposé soit à des particules fines soit à des particules totales, pour chacune des trois formes chimiques de Be (Be-F, Be-T, BeO-F, BeO-T, BeAl-F, BeAl-T). La durée dâexposition pour chacun des groupes sâest étendue sur 3 semaines, 5 jours par semaine, 6 heures par jour. Le niveau dâexposition des souris était de 250 µg/m3. Lâ˜urine des souris a été recueillie avant et durant lâexposition. Au moment du sacrifice, plusieurs tissus (poumon, rate, foie et reins) ainsi que des échantillons de sang ont été prélevés puis immédiatement congelés jusquâà leur analyse pour la détermination de leur teneur en Be. De plus, certains poumons et rates ont été analysés pour lâévaluation de la sensibilité immunologique et de l'inflammation pulmonaire. Cette étude dâexposition subchronique est la première étude murine qui étudie les effets toxiques de différentes tailles particulaires sur les changements pathologique et immunologique similaires à ceux observés chez lâhumain. Cette étude a permis de constater quâil existait des différences importantes au niveau de la toxicité du Be dâaprès les différentes tailles particulaires à lâétude. Ces différences seraient reliées au dépôt des particules de Be dans les voies respiratoires et également à la capacité des voies respiratoires à les éliminer totalement ou partiellement. La clairance respiratoire est fonction, notamment, du site de déposition et du caractère soluble ou non des particules. Cette recherche aura également permis de démontrer que les souris C3H/HeJ représentent un bon modèle pour lâétude des effets toxicologiques et immunologiques dâune exposition au Be. De plus, nos résultats démontrent que la sévérité des lésions pulmonaires causées par le Be, tel que lâinfiltration interstitielle de lymphocytes et la formation de granulomes non-caséeux, augmente avec le temps de résidence pulmonaire des particules de Be. Combinés à dâautres résultats, nos résultats contribueront à guider les actions de prévention relativement à lâexposition au Be, incluant éventuellement la révision de la valeur limite de lâexposition et possiblement lâétablissement de valeurs limites en fonction de la forme chimique et de la taille des particules.

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Le VIH infecte les cellules par fusion de sa membrane avec la membrane de la cellule cible. Cette fusion est effectuée par les glycoprotéines de l'enveloppe (Env) qui sont synthétisées en tant que précurseur, gp160, qui est ensuite clivé en gp120 et gp41. La protéine gp41 est la partie transmembranaire du complexe de l'enveloppe et lâancre à la particule virale alors que la gp120 assure la liaison au récepteur cellulaire CD4 et corécepteur CCR5 ou CXCR4. Ces interactions successives induisent des changements de conformation dâEnv qui alimentent le processus d'entrée du virus conduisant finalement à l'insertion du peptide de fusion de la gp41 dans la membrane de la cellule cible. La sous-unité extérieure gp120 contient cinq régions variables (V1 à V5), dont trois (V1, V2 et V3) étant capables dâempêcher lâadoption spontanée de la conformation liée à CD4. Cependant, le rôle de régions variables V4 et V5 vis-à-vis de ces changements de conformation reste inconnu. Pour étudier leur effet, des mutants de l'isolat primaire de clade B YU2, comprenant une délétion de la V5 ou une mutation au niveau de tous les sites potentiels de N-glycosylation de la V4 (PNGS), ont été générés. L'effet des mutations sur la conformation des glycoprotéines d'enveloppe a été analysé par immunoprécipitation et résonance de plasmon de surface avec des anticorps dont la liaison dépend de la conformation adopté par la gp120. Ni le retrait des PNGS de la V4 ni la délétion de V5 nâa affecté les changements conformationnels dâEnv tels que mesurés par ces techniques, ce qui suggère que les régions variables V1, V2 et V3 sont les principaux acteurs dans la prévention de lâadoption de la conformation lié de CD4 dâEnv.

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CD4+ T lymphocytes play an important role in CD8+ T cell-mediated responses against tumors. Considering that about 20% of melanomas express major histocompatibility complex (MHC) class II, it is plausible that concomitant antigenic presentation by MHC class I and class II complexes shapes positive (helper T cells) or negative (regulatory T cells) anti-tumor responses. Interestingly, gp100, a melanoma antigen, can be presented by both MHC class I and class II when expressed endogenously, suggesting that it can reach endosomal/MHC class II compartments (MIIC). Here, we demonstrated that the gp100 putative amino-terminal signal sequence and the last 70 residues in carboxy-terminus, are essential for MIIC localization and MHC class II presentation. Confocal microscopy analyses confirmed that gp100 was localized in LAMP-1+ endosomal/MIIC. Gp100-targeting sequences were characterized by deleting different sections in the carboxy-terminus (residues 590 to 661). Transfection in 293T cells, expressing MHC class I and class II molecules, revealed that specific deletions in carboxy-terminus resulted in decreased MHC class II presentation, without effects on MHC class I presentation, suggesting a role in MIIC trafficking for these deleted sections. Then, we used these gp100-targeting sequences to mobilize the green fluorescent protein (GFP) to endosomal compartments, and to allow MHC class II and class I presentation of minimal endogenous epitopes. Thus, we concluded that these specific sequences are MIIC targeting motifs. Consequently, these sequences could be included in expression cassettes for endogenously expressed tumor or viral antigens to promote MHC class II and class I presentation and optimize in vivo T cell responses, or as an in vitro tool for characterization of new MHC class II epitopes.

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Affiliation: Département de microbiologie et immunologie, Faculté de médecine, Université de Montréal & Institut de Recherches Cliniques de Montréal

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Suite à la rencontre dâun antigène (Ag) présenté à la surface des cellules présentatrice de lâAg (CPA), les lymphocytes T naïfs, ayant un récepteur des cellules T (RCT) spécifique de lâAg, vont proliférer et se différencier en LT effecteurs (1). Suite à lâélimination de lâAg la majorité des LTe vont mourir par apoptose alors que les restants vont se différencier en LT mémoire (LTm) protégeant lâorganisme à long terme. Les mécanismes qui permettent la différenciation des LTe en LTm sont encore inconnus. Pour comprendre comment les LTm CD8+ sont générés à partir des LTe, nous avons émis lâhypothèse que la densité de lâAg présenté par les CPA peut avoir un impact sur la sélection des LT CD8+ répondant lâAg à se différencier en LTm. De manière intéressante, nos résultats montrent quâune immunisation avec des cellules dendritiques (DCs) exprimant un haut niveau de complexe CMH/peptide à sa surface permet le développement de LTm. à lâinverse, le développement des LTm est fortement réduit (10-20X) lorsque les souris sont immunisées avec des DCs exprimant un niveau faible de complexes CMH/peptide à leur surface. De plus, la quantité dâAg nâa aucune influence ni sur lâexpansion des LT CD8+ ni sur lâacquisition de leurs fonctions effectrices, mais affecte de manière critique la génération des LTm. Nos résultats suggèrent que le nombre de RCT engagé lors de la reconnaissance de lâAg est important pour la formation des LTm. Pour cela nous avons observé par vidéo-microscopie le temps dâinteraction entre des LTn et des DCs. Nos résultats montrent que le temps et la qualité de lâinteraction sont dépendants de la densité dâAg présenté par les DCs. Effectivement, nous observons une diminution dans le pourcentage de LT faisant une interaction prolongée avec les DCs quand le niveau dâAg est faible. De plus, nous observons des variations de lâexpression des facteurs de transcription clefs impliqués dans la différenciation des LTm tels quâEomes, Bcl-6 et Blimp-1. Par ailleurs, la densité dâAg fait varier lâexpression du Neuron-derived orphan nuclear receptor 1 (Nor-1). Nor-1 est impliqué dans la conversion de Bcl-2 en molécule pro-apoptotique et contribue à la mort par apoptose des LTe pendant la phase de contraction. Notre modèle propose que la densité de lâépitope contrôle la génération des CD8+ LTm. Une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la génération des LTm permettra le développement de meilleures stratégies pour la génération de vaccin. Dans un second temps, nous avons évalué le rôle du signal RCT dans lâhoméostasie des LTm. Pour ce faire, nous avons utilisé un modèle de souris transgénique pour le RCT dont son expression peut être modulée par un traitement à la tétracycline. Ce système nous a permis dâabolir lâexpression du RCT à la surface des LTm. De manière intéressante, en absence de RCT exprimé, les LTm CD8+ peuvent survivre à long terme dans lâorganisme et rester fonctionnels. De plus, une sous population des LTm CD4+ a la capacité de survivre sans RCT exprimé dans un hôte lymphopénique alors que lâautre sous population nécessite lâexpression du RCT.