102 resultados para FILIGRANES. Fleur de lis sur écu polonais et contremarque D.
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Depuis 20 ans, certains patients porteurs dune carcinose pritonale sont traits par une chirurgie de cytorduction combine avec une chimiohyperthermie intrapritonale (CHIP). Bien que loxaliplatine (OX) soit couramment utilise lors de CHIP, une telle utilisation chez lhumain nest supporte que par des tudes de phase II et il ny a pas dtudes prcliniques caractrisant les proprits de lOX dans le contexte dadministration intrapritonale. Lobjectif de ce projet de matrise est dtudier leffet de la temprature sur labsorption tissulaire et systmique de lOX administre par voie intrapritonale chez le rat. Nous avons procd une perfusion intrapritonale de 3 diffrentes doses dOX 3 diffrentes tempratures pendant 25 minutes chez une total 35 rats Sprague-Dawley, puis effectu le dosage des concentrations dOX dans diffrents compartiments. Nous avons observ une augmentation linaire (p<0,05) entre la dose dOX administre et sa concentration dans tous les compartiments (pritoine, msentre, sang portal et systmique). De plus, avec laugmentation de la temprature de perfusion, nous avons observ une augmentation de la concentration dOX dans le pritoine mais une diminution de sa concentration dans les compartiments systmique et portal (p<0,05). Ces rsultats dmontrent donc que la dose et lhyperthermie augmentent indpendamment la pntration tissulaire de lOX et que lhyperthermie limite son absorption systmique. Ces observations suggrent que lhyperthermie pourrait rduire la toxicit systmique de lOX. Pour connatre la cintique de lOX, des tudes subsquentes doivent tre faites.
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Cette thse porte sur lamlioration des techniques dimagerie haut-contraste permettant la dtection directe de compagnons de faibles sparations de leur toile hte. Plus prcisment, elle sinscrit dans le dveloppement du Gemini Planet Imager (GPI) qui est un instrument de deuxime gnration pour les tlescopes Gemini. Cette camra utilisera un spectromtre champ intgral (SCI) pour caractriser les compagnons dtects et pour rduire le bruit de tavelure limitant leur dtection et corrigera la turbulence atmosphrique un niveau encore jamais atteint en utilisant deux miroirs dformables dans son systme doptique adaptative (OA) : le woofer et le tweeter. Le woofer corrigera les aberrations de basses frquences spatiales et de grandes amplitudes alors que le tweeter compensera les aberrations de plus hautes frquences ayant une plus faible amplitude. Dans un premier temps, les performances pouvant tre atteintes laide des SCIs prsentement en fonction sur les tlescopes de 8-10 m sont investigues en observant le compagnon de ltoile GQ Lup laide du SCI NIFS et du systme OA ALTAIR installs sur le tlescope Gemini Nord. La technique de limagerie diffrentielle angulaire (IDA) est utilise pour attnuer le bruit de tavelure dun facteur 2 6. Les spectres obtenus en bandes JHK ont t utiliss pour contraindre la masse du compagnon par comparaison avec les prdictions des modles atmosphriques et volutifs 860 MJup, o MJup reprsente la masse de Jupiter. Ainsi, il est dtermin quil sagit plus probablement dune naine brune que dune plante. Comme les SCIs prsentement en fonction sont des camras polyvalentes pouvant tre utilises pour plusieurs domaines de lastrophysique, leur conception na pas t optimise pour limagerie haut-contraste. Ainsi, la deuxime tape de cette thse a consist concevoir et tester en laboratoire un prototype de SCI optimis pour cette tche. Quatre algorithmes de suppression du bruit de tavelure ont t tests sur les donnes obtenues : la simple diffrence, la double diffrence, la dconvolution spectrale ainsi quun nouvel algorithme dvelopp au sein de cette thse baptis lalgorithme des spectres jumeaux. Nous trouvons que lalgorithme des spectres jumeaux est le plus performant pour les deux types de compagnons tests : les compagnons mthaniques et non-mthaniques. Le rapport signal-sur-bruit de la dtection a t amlior dun facteur allant jusqu 14 pour un compagnon mthanique et dun facteur 2 pour un compagnon non-mthanique. Dernirement, nous nous intressons certains problmes lis la sparation de la commande entre deux miroirs dformables dans le systme OA de GPI. Nous prsentons tout dabord une mthode utilisant des calculs analytiques et des simulations Monte Carlo pour dterminer les paramtres cls du woofer tels que son diamtre, son nombre dlments actifs et leur course qui ont ensuite eu des rpercussions sur le design gnral de linstrument. Ensuite, le systme tudi utilisant un reconstructeur de Fourier, nous proposons de sparer la commande entre les deux miroirs dans lespace de Fourier et de limiter les modes transfrs au woofer ceux quil peut prcisment reproduire. Dans le contexte de GPI, ceci permet de remplacer deux matrices de 160069 lments ncessaires pour une sparation classique de la commande par une seule de 4569 composantes et ainsi dutiliser un processeur prt tre utilis plutt quune architecture informatique plus complexe.
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La transplantation dlots chez des sujets diabtiques permet la normalisation de leur glycmie mais ncessite lutilisation dimmunosuppresseurs. Afin dliminer lutilisation de ceux-ci, une capsule dalginate capable dimmunoprotger llot a t propose. Cependant, un problme persiste : la survie de limplant est limite. Deux moyens afin damliorer ce facteur seront prsents dans ce mmoire: lutilisation dalginate purifi et la co-encapsulation des lots avec des cellules canaliculaires pancratiques. La premire tude rapporte un aspect nouveau : les effets directs de lalginate non-purifi, versus purifi, sur la survie dlots encapsuls. Ceci est dmontr in vitro sur la viabilit long terme des lots, leur fonction et lincidence de leur mort cellulaire par apoptose et ncrose. Ces investigations ont permis de conclure que lalginate purifi permet de maintenir long terme une meilleure survie et fonction des lots. De plus, cette tude ajoute un autre rle aux contaminants de lalginate en plus de celui dinitier la raction immunitaire de lhte; celle-ci tant indirectement relie la mort des lots encapsuls. La deuxime tude consiste dterminer les impacts possibles dune co-encapsulation dlots de Langerhans avec des cellules canaliculaires pancra-tiques. Les rsultats obtenus dmontrent que cette co-encapsulation namliore pas la survie des lots microencapsuls, par des tests de viabilit et de morts cellulaires, ni leur fonction in vivo teste par des implantations chez un modle murin immmunodficient. Pour conclure, la survie des lots encapsuls peut tre amliore par la purification de lalginate mais reste inchange lors dune co-encapsulation avec des cellules canaliculaires pancratiques.
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Essai cinique randomis
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En dpit de nombreuses interventions en sant reproductive en Afrique subsaharienne, la trilogie IST/VIH/SIDA - grossesses prcoces - avortements persiste des niveaux trs levs par rapport aux autres parties du monde. Cela indique que les nombreuses interventions en sant reproductive auprs des adolescents et des jeunes ont enregistr peu de succs en ce qui concerne le changement des comportements sexuels. Ces interventions se focalisent souvent sur lindividu, et ngligent les environnements sociaux et culturels dans lesquels se forge le vécu de la sexualit chez les jeunes. Un de ces agents de socialisation est la famille, o les individus naissent, grandissent, et sont socialiss selon les valeurs et normes en vigueur. Fort de ce constat, lobjectif principal de la prsente thse est de resituer lenvironnement familial au cur des dbats en sant reproductive chez les adolescents et les jeunes en Afrique subsaharienne. Trois questions spcifiques sont examines dans cette thse. Premirement, elle aborde les associations entre les structures familiales et lentre en sexualit. Deuximement, elle analyse leurs influences sur les connaissances des modes de transmission et des moyens de prvention du VIH/SIDA. Troisimement, elle cherche dterminer les forces potentielles dans les familles dites risque (ayant au plus un parent biologique) partir de la thorie de rsilience selon laquelle des facteurs familiaux et contextuels peuvent attnuer les comportements sexuels risque chez les adolescents et jeunes. Cette thse dmontre substantiellement que vivre avec ses deux parents biologiques, la nature des relations entre parents/tuteurs et le jeune et un niveau lev du contrle parental sont significativement associs de faibles risques des rapports sexuels prmaritaux. Par contre, les unions polygamiques, un statut socioconomique lev du mnage, et le fait dtre orphelin augmentent significativement le risque de rapports sexuels prmaritaux. Ltude dmontre aussi que lenvironnement familial et la communication sur la sexualit, aussi bien avec les parents/tuteurs quavec les pairs, jouent un rle fondamental dans lacquisition des connaissances correctes des modes de transmission et de prvention du VIH/SIDA. Nanmoins, le rle des parents/tuteurs sur lacquisition des connaissances sur le VIH/SIDA savre indirect puisquelle repose sur une hypothse implicite. Seule une mesure directe des connaissances des parents sur les modes de transmission et les moyens de prvention peut mieux rendre compte de cette association. Les rsultats obtenus partir de la thorie de rsilience indiquent, dans chaque type de familles, que la qualit des relations entre les parents/tuteurs et le jeune est significativement associe une faible probabilit de comportement sexuel risque, dfini comme tant la cooccurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et de non-utilisation du condom. Par contre, le contrle parental est associ une faible probabilit de comportement sexuel risque seulement dans les familles deux parents biologiques. Ce rsultat suggre que linfluence du contrle parental baisse une fois que les jeunes ont eu une exprience sexuelle. Les interventions en sant reproductive devraient promouvoir chez les parents/tuteurs les facteurs familiaux susceptibles de rduire les comportements sexuels risque.
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La prsence dun rcepteur de type RXR a rcemment t rapport chez la pense de mer, Renilla koellikeri, de mme que chez dautres anthozoaires, et le NO semble jouer des diffrents rles physiologiques, chez plusieurs cnidaires. Lacide rtinoque (AR) et le monoxyde dazote (NO) sont connus pour leur implication dans linduction de la croissance des neurites chez les vertbrs ainsi que chez les invertbrs. Mais jusqu prsent, aucun rle de ces agents na encore t identifi chez ce phylum ancien des invertbrs. Dans le but de montrer que ces agents morphogntiques ont un rle dans le dveloppement neuronal chez ces anctres des mtazoaires bilatraux, nous avons utilis des cultures primaires de cellules du cnidaire anthozoaire Renilla koellikeri (pense de mer), dot dun systme nerveux des plus primitif. Nous avons trouv que les deux types dacide rtinoque, 9-cis et 11-trans, induisent une prolifration cellulaire dose-dpendante en fonction du temps dans les botes de ptri enduites de polylysine. Les cultures cellulaires exposes lacide rtinoque dans les botes sans polylysine montrent une diffrenciation en des cellules pithliales. Dautre part, le NO induit exclusivement une diffrenciation neuronale dans les botes enduites de polylysine. Aucun autre type de cellules subit un diffrenciation en prsence de NO et la densit des cellules ddiffrencies a diminu. Les prolongements des neurones diffrencis semblent senchevtrer et former un rseau neuronal assez dense. Lensemble de ces observations suggre que lacide rtinoque, contrairement NO, est associ lactivit mitotique, et que lacide rtinoque et le NO sont impliqus diffremment dans la spcification cellulaire, respectivement pithliale et neuronale, chez la pense de mer. Le type daction dclenche, quil soit la mitognse ou la diffrenciation (pithliale ou neuronale), varie alors selon ltat dadhsion des cellules au substrat. Comme les donnes moléculaires et palontologiques rapprochent les cnidaires, telle la pense de mer, des anctres des eumtazoaires, nos rsultats suggrent que le rle morphogntique de lacide rtinoque et du NO est enracin dans lanctre commun de tous les mtazoaires.
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Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation
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Les R-loops gnrs durant la transcription sont impliqus dans de nombreuse fonctions incluant la rplication, la recombinaison et lexpression gnique tant chez les procaryotes que chez les eucaryotes. Plusieurs tudes ont montr quun excs de supertours ngatifs et des squences riches en bases G induisent la formation de R-loops. Jusqu maintenant, nos rsultats nous ont permis dtablir un lien direct entre les topoisomrases, le niveau de surenroulement et la formation de R-loops. Cependant, le rle physiologique des R-loops est encore largement inconnu. Dans le premier article, une tude dtaille du double mutant topA rnhA a montr quune dpltion de RNase HI induit une rponse cellulaire qui empche la gyrase dintroduire des supertours. Il sagit ici, de la plus forte vidence supportant les rles majeurs de la RNase HI dans la rgulation du surenroulement de lADN. Nos rsultats ont galement montr que les R-loops pouvaient inhiber lexpression gnique. Cependant, les mcanismes exacts sont encore mal connus. Laccumulation dARNs courts au dtriment dARNs pleine longueur peut tre cause soit par des blocages durant llongation de la transcription soit par la dgradation des ARNs pleine longueur. Dans le deuxime article, nous montrons que lhypersurenroulement ngatif peut mener la formation de R-loops non-spcifiques (indpendants de la squence nuclotidique). La prsence de ces derniers, engendre une dgradation massive des ARNs et ultimement la formation de protines tronques. En conclusion, ces tudes montrent lvidence dun lien troit entre la RNase HI, la formation des R-loops, la topologie de lADN et lexpression gnique. De plus, elles attestent de la prsence dun nouvel inhibiteur de gyrase ou dun mcanisme encore inconnu capable de rguler son activit. Cette surprenante dcouverte est lmentaire sachant que de nombreux antibiotiques ciblent la gyrase. Finalement, ces tudes pourront servir galement de base des recherches similaires chez les cellules eucaryotes.
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Avec la globalisation de lconomie, lentreprise traditionnelle est devenue un rseau global de producteurs lis par des contrats. la suite de certains abus commis par les entreprises multinationales, notamment en ce qui concerne les droits fondamentaux des travailleurs, les entreprises et la socit civile ont dvelopp des mcanismes de rgulation privs dont les codes de conduite privs. La prsente tude cherche dterminer quels pouvaient tre les vritables destinataires des codes de conduite : les travailleurs du pays dorigine de lentreprise (gnralement situs dans un pays dvelopp) ou les travailleurs des pays de production (gnralement situs dans des pays en dveloppement). cette fin, le mmoire compare le contenu des codes de conduite de Nike, de Gap et de Levi-Strauss sur ce sujet avec les observations de lOrganisation internationale du travail pour les travailleurs des tats-Unis, de lInde et du Bangladesh. Certains carts entre les protections accordes par les codes et les besoins des travailleurs sont ainsi identifis. Dans la dernire partie du mmoire, la question dtude est largie afin dexaminer si les codes ne seraient pas destins des personnes autres que les travailleurs, soient les consommateurs, les actionnaires ou lentreprise elle-mme.
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Rapport danalyse de pratiques prsent la Facult des tudes suprieures en vue de lobtention du grade de Matrise s sciences (M.Sc.) en service social
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Lintroduction du dveloppement durable apporte de nouvelles proccupations environnementales au niveau de la construction et de la rnovation rsidentielles, une industrie qui reprsente un march conomique important au Canada. En plus dengendrer plusieurs impacts sur lenvironnement, la conception actuelle ne permet pas daccommoder le changement initi par lvolution des pratiques, les avances technologiques, mais galement par lvolution des patrons de vie des occupants. Dans un premier temps, la revue de littrature dresse le portrait de lindustrie de la construction, rnovation et dmolition (CRD) au Canada, ainsi que le profil de gestion des dbris de CRD. Ensuite, une analyse documentaire traite de diffrents outils de conception dvelopps pour amliorer la performance du secteur : 3RV-E, coconception, coconstruction et LEED. De plus, la recension des crits permet galement de cerner les concepts dadaptabilit et de flexibilit au niveau du btiment et dans les approches et mouvements mergents en architecture. Cette dmarche nous amne tablir lhypothse que lintgration des critres dadaptabilit et de flexibilit au niveau du logement aurait pour effet damliorer ladquation entre les besoins volutifs des occupants et les nouvelles considrations environnementales. Au niveau mthodologique, lanalyse du cycle de vie simplifie par lEco-indicator99 encadre lanalyse environnementale de lossature de trois types de construction de cloison. De cette valuation, on conclut que cest la construction traditionnelle ossature de bois qui produit le moins dimpacts. Dans lordre suivant la proposition de construction de cloison ossature daluminium, plus adaptable et flexible, et finalement la construction ossature dacier qui est le systme le plus dommageable. Par contre, en intgrant le facteur temporel, cette analyse dmontre que lintgration de ladaptabilit et de la flexibilit procure plusieurs cycles de vie et de rnovation au produit et ses composantes. Finalement, ces concepts offrent galement le potentiel de diminuer les impacts gnrs par la construction et la rnovation, un constat qui mriterait dtre abord dans une approche plus systmique.
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Ralis en cotutellle avec Gatan Bourgeois et avec la participation de Guy Boivin, d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, du Centre de Recherche et Dveloppement en Horticulture Saint-Jean-sur-Richelieu, QC J3B 3E6, Canada
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Ce mmoire porte sur lavortement en Allemagne depuis les vingt dernires annes. La premire partie sattardera dune part, aux diffrentes lois en matire davortement des deux tats allemands avant les vnements de 1989 et dautre part, lanalyse du discours tenu par le mouvement fministe ouest-allemand et est-allemand face lavortement. La deuxime partie examinera le dbat qui entoura lavortement lors du processus de la Runification. En effet, la loi sur lavortement de la Rpublique dmocratique allemande tait beaucoup plus librale que celle de la Rpublique fdrale dAllemagne et la majorit des citoyens et politiciens dex-RDA refusrent que la loi restrictive ouest-allemande soit tout simplement tendue lAllemagne runifie. Il sensuivit un dbat qui devint rapidement une sorte de symbole du clivage prsent entre les Allemands de lEst et ceux de lOuest, mais aussi entre les fministes des nouveaux et des anciens Lnder. Cest finalement en 1995 quune nouvelle loi fut vote par le Parlement, loi qui, encore aujourdhui, rgit lavortement. Vingt ans aprs la chute du Mur, le dbat sur lavortement reprit sa place dans lactualit avec un nouveau projet de loi visant restreindre laccs aux avortements pratiqus aprs la 12e semaine de grossesse. La troisime partie portera donc sur ce dbat plus actuel et examinera si le clivage Est-Ouest face lavortement lpoque de la Runification, est toujours prsent aujourdhui en Allemagne, ce qui, selon les conclusions de ce mmoire, semble bien tre le cas.
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Depuis quelques dcennies, l'intrt pour ltude de la fonction dvaluation sest diversifi pour approfondir les principes thoriques (Jenkinson, 1922; Schellenberg, 1956; Samuels, 1992; Cook, 1992b; Eastwood, 1992b; Duranti, 1994; Couture, 1999), les stratgies (Booms, 1972; Samuels, 1986; Cook, 1992b; Eastwood, 1992b; Couture, 1999) et les dispositifs de leur processus dapplication (Ham, 1984; Boles & Young, 1991; Cook, 2001a, 2001b). Mais, toutes ces contributions n'ont pas encore tudi la nature des rsultats de l'valuation que sont les archives dfinitives. Du point de vue patrimonial, labsence dtudes sur la dfinition et la mesure des qualits des archives dfinitives ne permet pas de vrifier si ces archives constituent un patrimoine documentaire significatif. Sur le plan administratif, ltat actuel de la pratique de l'valuation n'a pas encore investi dans l'examen mticuleux de la nature de ses rsultats. Au plan conomique, le manque de mthodes et d'outils pour la mesure des qualits des archives ne permet pas de juger si ces archives valent linvestissement matriel, technique, financier et humain que leur conservation implique. Du point de vue professionnel, labsence de mthodes et dinstruments dvaluation des qualits des archives ne permet pas aux professionnels dappuyer leur dcision en matire dvaluation des archives. Afin de remdier cette situation, notre recherche vise dfinir et mesurer les qualits des archives dfinitives issues de lvaluation. Pour ce faire, nous privilgions une mthodologie quantitative de nature descriptive, approprie lorsquil sagit dtudier un sujet peu abord (Fortin, 2006) tel que l'oprationnalisation des qualits des archives dfinitives. La stratgie de la recherche a comport deux phases. La phase conceptuelle a permis didentifier et de dfinir quatre qualits soit l Unicit , la Preuve crdible , l Exploitabilit et la Reprsentativit . La phase empirique consistait vrifier la mesurabilit, titre dexemple, des variables dcoulant de deux des quatre dimensions de qualit dans le contexte des archives dfinitives, soit la Preuve crdible et l Exploitabilit . Le mode de collecte des donnes rside dans lapplication dune grille de mesure conue spcialement aux fins de cette tude. La ralisation de la collecte de donnes qui sest droule Bibliothque et Archives nationales du Qubec a permis loprationnalisation de 10 indicateurs spcifiques sur 13 appartenant deux dimensions de qualit : la Preuve crdible et l Exploitabilit des archives dfinitives. Ainsi, trois indicateurs spcifiques sur lensemble de 13 sont rests sans mesures cause dune certaine faiblesse lie leur mesure que nous avons pu identifier et vrifier lors des pr-tests de la recherche. Ces trois indicateurs spcifiques sont le Crateur dans le cadre de la dimension de la Preuve crdible , ainsi que la Comprhensibilit et la Reprabilit dans le cadre de la dimension de l Exploitabilit . Les mesures obtenues pour les 10 indicateurs ont men lidentification des avantages et des points amliorer concernant diffrentes variables lies au crateur, au service de conservation ou encore ltat et la nature du support. Cibler lamlioration dun produit ou dun service reprsente, comme dmontr dans la revue de la littrature, le but ultime dune tude sur les dimensions de qualit. Trois types de contributions dcoulent de cette recherche. Au plan thorique, cette recherche offre un cadre conceptuel qui permet de dfinir le concept de qualit des archives dfinitives dans une perspective dvaluation archivistique. Au plan mthodologique, elle propose une mthode de mesure des qualits applicables aux archives dfinitives ainsi que les instruments et le guide qui expliquent sa ralisation. Au plan professionnel, d'une part, elle permet dvaluer les rsultats de lexercice de lvaluation archivistique; d'autre part, elle offre aux professionnels non seulement une grille de mesure des qualits des archives dfinitives dj teste, mais aussi le guide de son application.
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Au cours des dernires dcennies, la popularit des plantes mdicinales sest accrue auprs des civilisations occidentales de sorte que la quantit de plantes rcoltes, la plupart provenant de populations sauvages, a grandement augment. Dans ce contexte, lobjectif principal de mon mmoire est dvaluer limpact de la rcolte de deux plantes mdicinales (Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum) utilises par la Nation Crie du Nord du Qubec. Pour y parvenir, des parcelles exprimentales, simulant diffrentes intensits de rcolte (S. purpurea) et diffrentes mthodes de rcolte (R. groenlandicum), ont t mises en place, puis des suivis annuels de la reprise ont t raliss. Les rsultats obtenus suggrent que les techniques de rcolte chez R. groenlandicum devraient exclure les nouvelles pousses, leur exploitation causant une forte mortalit. Par ailleurs, chez S. purpurea, la rcolte de 20 % des individus semble peu dommageable, mais critique lorsque plus de 50 % des plants sont rcolts. Un modle dmographique pour S. purpurea a aussi t construit partir des observations de terrain. Ce modle a permis de raliser des projections temporelles en variant les taux de rcoltes ainsi que les intervalles entre les rcoltes. Les rsultats indiquent quune rcolte de 20 % des individus est acceptable une fois tous les 20 ans. Pour une rcolte plus rgulire, 5 % tous les trois ans serait soutenable. Mon projet permettra dassurer une exploitation soutenable de deux plantes mdicinales ayant un grand potentiel pour le traitement du diabte de type II.
