77 resultados para Demography
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La prsente tude a comme objectif danalyser lintgration linguistique des immigrants au march du travail au Qubec et les facteurs qui y sont associs. Nous le ralisons en examinant la place du franais dans les pratiques linguistiques de la main-duvre immigre au travail. Nous constatons quau Qubec, en 2007, environ la moiti des immigrants travaillent uniquement ou gnralement en franais, un quart a rgulirement recours cette langue dans le cadre de son travail, alors que lautre quart lutilise occasionnellement ou ne lutilise jamais au travail. Nos analyses permettent galement destimer les effets bruts et nets des nombreux facteurs de lusage du franais au travail par les immigrants. Nous montrons que ce sont les facteurs linguistiques de lentreprise, de lentourage et du rpondant lui-mme qui se manifestent comme des dterminants importants de la langue de travail de celui-ci. Parmi les caractristiques de lentreprise, cest la langue de sa haute direction qui, travers des politiques dembauche et des politiques internes, dtermine en partie les pratiques linguistiques des travailleurs. La composition linguistique de lentourage de limmigrant au travail qui comprend son suprieur immdiat et ses collgues a, elle aussi, un impact important sur la langue employe au travail par celui-ci. Plus cet entourage est compos des personnes de langue maternelle franaise, plus le travailleur immigr utilisera cette langue au travail. Parmi les caractristiques individuelles du rpondant, sa langue dtudes et ses comptences linguistiques ressortent. Les immigrants ayant une bonne connaissance du franais lemploient plus au travail que ceux en ayant une faible connaissance. En revanche, la connaissance de langlais a un impact ngatif sur lusage du franais au travail. Selon nos analyses, parmi les facteurs non linguistiques qui sont associs significativement la langue de travail des immigrants, il y a la localisation gographique de lentreprise, lorigine des travailleurs immigrs, leur profession et lge leur arrive au Qubec.
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Isral est lun des pays dvelopps les plus fconds dans le monde et maintient un taux de fcondit stable depuis 1995. Il a chapp la chute spectaculaire de la fcondit qui a t observe dans la plupart des pays occidentaux. Le taux de fcondit tait de 2,96 enfants par femme en 2009 (Statistical Abstract of Israel, 2010, tableau 3.14). Le maintien dune si forte fcondit pourrait tre d limmigration et la guerre dmographique qui svit entre les diffrentes communauts vivant dans le pays (Sardon, 2006). Toutefois, on observe une diffrence significative entre les niveaux de fcondit des juifs dIsral et de Cisjordanie depuis plusieurs annes. Les tudes qui portent sur la fcondit en Isral sont faites au niveau national, ce qui ne fournit aucune explication sur cette diffrence. Pour ces raisons, ltude de la fcondit en Isral mrite une attention particulire. Ce projet vise identifier les diffrents facteurs qui ont une incidence sur la fcondit des femmes juives vivant en Isral et en Cisjordanie. Il contribuera une meilleure comprhension des comportements lis la fcondit de la population juive de la Cisjordanie et peut fournir des indices sur les mcanismes complexes qui rgissent les relations entre Juifs et Arabes dans les territoires occups. Grce aux donnes recueillies dans lEnqute sociale gnrale de 2004 dIsral,des analyses descriptives et explicatives ont t produites. Dans un premier temps, les facteurs qui ont un impact sur la fcondit dans chaque rgion ont t dtermins et par la suite, une analyse de limportance de ces facteur sur la fcondit a t produite. Le nombre denfants ns de femmes ges de 20 55 ans constitue la variable dintrt et les variables explicatives retenues sont les suivantes: religiosit, ducation, revenu familial mensuel, statut demploi, pays dorigine, ge et tat matrimonial. Cette tude a montr que les femmes juives qui rsident en Cisjordanie ont un nombre prvu denfants de 13% suprieur celui des femmes juives qui rsident en Isral lorsque lon contrle toutes les variables. Il est notamment montr que la religion joue un rle important dans lexplication de la forte fcondit des femmes juives dans les deux rgions, mais son impact est plus important en Isral. Lducation joue galement un rle important dans la rduction du nombre prvu denfants, en particulier en Cisjordanie. Tous ces facteurs contribuent expliquer les diffrents niveaux de fcondit dans les deux rgions, mais ltude montre que ces facteurs ne permettent pas une explication exhaustive de la forte fcondit en Isral et en Cisjordanie. Dautres forces qui ne sont pas mesurables doivent avoir une incidence sur la fcondit telles que le nationalisme ou la lacisation, par exemple.
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Tous mes travaux ont t raliss l'aide du logiciel stata 11.
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Le sujet principal de ce texte est une forme trs cible de sgrgation dmographique : la sgrgation selon le type de famille. Cependant, puisque la rpartition spatiale des familles maries, des familles en union libre, des familles monoparentales chef fminin et de celles chef masculin ne dpend pas uniquement de leur structure, il faut aussi considrer d'autres facettes de leur identit, notamment leurs caractristiques socio-conomiques et ethnoculturelles. La combinaison de ces facteurs engendre une sgrgation croise que nous explorons avec les donnes du recensement de 2006 pour la rgion mtropolitaine de Montral. Nous utilisons d'abord des indices de sgrgation pour mettre en vidence une sgrgation familiale "brute", puis nous avons recours des modles de locational attainment pour dterminer l'effet "net" du type de famille sur le revenu mdian du quartier de rsidence et sur la distance qui spare ce quartier du centre-ville. Nous trouvons qu'il existe une interaction importante entre l'appartenance ethnoculturelle, le revenu familial et le type de famille ce qui nous conduit relativiser les rsultats de recherches qui ne prennent pas en compte l'htrognit interne des types de famille.
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Le prsent mmoire sinscrit dans un projet, financ par le CRSH, visant ltude des conditions de vie dans lenfance et la survie aux grands ges Laugmentation de la longvit et de la mortalit observe dans les pays industrialiss depuis plus dun sicle ont men lmergence dun courant de recherche visant identifier les causes de ces progrs. Il a t soulev que les conditions de vie dans lenfance pourraient y jouer un rle. Lobjectif de ce mmoire est donc de mettre en lumire les dterminants qui sont en cause en tudiant la mortalit au-del de 40 ans dune population urbaine canadienne-franaise en phase dindustrialisation, soit, celle de la ville de Qubec au dbut du 20me sicle. Plus spcifiquement, une analyse descriptive de la population tudie sera effectue et suivra une analyse statistique laide de modles de risques proportionnels de Cox qui prendront en compte diffrentes facettes des conditions de vie. Au coeur de ce mmoire a t llaboration dune base de donnes se basant sur le Canadian Families Project et cre partir du recensement canadien de 1901. Cette dernire nous a permis de dresser un portrait des conditions de vie dans lenfance, telles quelles taient au tournant du 20me sicle, de la population tudie. Nous avons complt cette base de donnes en recueillant des informations sur les mariages laide des fichiers de du projet BALSAC ainsi que les ges au dcs des individus de lchantillon en consultant les fiches de ltat civil. Nous avons pu mettre en lumire que les individus ayant pass leur enfance dans un mnage de type complexe affichent une mortalit moins leve (de prs de 35%) que pour les structures familiales simples. De plus, les individus qui ont grandi dans un mnage dont le chef tait bilingue ou occupait un emploi qualifi ont des risques de mortalit infrieurs de prs du tiers par rapport aux autres. Nous avons aussi trouv que les rsidents de la Basse-Ville courraient un risque de mortalit jusqu 50% plus lev que celui de ceux provenant dautres districts de la ville.
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Le vieillissement de la population canadienne prvisible dans les prochaines annes entrainera dimportants changements au point de vue social. Lun deux est laugmentation fulgurante du nombre dans en tat dincapacit. Utilisant le modle de microsimulation LifePaths, cette recherche compare deux projections, ayant des mthodologies diffrentes, du nombre dindividus en incapacit de 65 ans et plus vivant en mnage priv en 2031. La premire mthode utilise le module dincapacit de LifePaths pour gnrer les individus en incapacit tandis que la seconde mthode utilise plutt une rgression logistique ordonne pour les obtenir. Les projections du nombre dindividus en tat dincapacit des deux mthodes nous permettent une comparaison entre ces rsultats. Suite llaboration de tableaux et de graphiques permettant de tracer un portait de la situation, cette recherche essaie de dmystifier les sources possibles lorigine de ces diffrences. Les rsultats montrent dimportantes diffrences entre les projections, spcifiquement pour les individus en tat dincapacit svre. De plus, lorsquon sintresse aux variables dintrts, on remarque que les diffrences de projections deffectifs sont importantes chez les hommes et les gens maris. Par contre, lorsque les proportions sont analyses, cest plutt le groupe dges 80 ans et plus ainsi que les projections pour la province du Qubec qui crent problme. Ces diffrences sont attribuables aux caractristiques dun modle de microsimulation, aux populations de dpart ainsi quaux paramtres dfinis. Les rsultats dmontrs dans cette recherche mettent en garde sur les travaux tudiant le nombre dindividus en incapacit dans le futur. Nos deux mthodes ayant des rsultats diffrents, nous ne pouvons pas conclure avec certitude quelle sera la situation dans le futur.
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On saccorde dire que les adolescents constituent lavenir quel que soit le temps et lespace considr. Il est galement reconnu que le dveloppement de leur capital humain et social, ncessaire pour une vie adulte de qualit, dpend des conditions dans lesquelles ils vivent et de lenvironnement dans lequel soprera la transition vers cette vie adulte. Plus que dans toute autre partie du monde, ce constat est encore plus dactualit en Afrique sub-Saharienne o, la situation socio-conomique dj prcaire, sajoutent dimportants problmes de sant sexuelle et reproductive auxquels font face les adolescents en particulier le VIH. Conscients de lenjeu majeur que reprsente la sant des adolescents, les gouvernements en Afrique sub-Saharienne, aids en cela par les organismes non-gouvernementaux et toute la communaut internationale, ont inscrit la promotion de stratgies efficientes en sant sexuelle et reproductive des adolescents comme haute priorit dans leurs agendas. Mais force est de constater que llaboration et la mise en uvre de telles stratgies supposent la production de connaissances sans cesse actualises ainsi que la formulation de politiques innovatrices bases sur des donnes probantes et prouves en matire de sant sexuelle et reproductive, ce qui nest pas toujours le cas. De plus, le fait que ce segment particulier de la population ne constitue pas un groupe homogne pose un dfi supplmentaire quant llaboration de stratgies gnralisables. Fort de ce qui prcde, le prsent travail, qui porte sur le Burkina Faso, le Ghana, le Malawi et lOuganda, fait dabord le point sur les problmes majeurs de sant sexuelle et reproductive auxquels fait face cette frange spcifique de la population, tout en jetant un regard critique sur les efforts dploys par les sciences sociales pour les analyser. Il apporte ensuite des rponses des questions spcifiques de recherche que nous nous sommes poses travers les trois articles qui constituent lossature de cette thse et dont lessentiel de lanalyse empirique peut tre rsum comme suit : Dans le premier article, nous sommes partis du constat suivant : dans les quatre pays tudis, une importante proportion des adolescents qui se dclarent non encore sexuellement actifs pensent paradoxalement que leurs chances de contracter le VIH sont trs grandes. Face un tel constat, la question que lon est en droit de se poser est celle de savoir pourquoi sont-ils si proccups? Quels sont les facteurs qui dterminent cette perception du risque? Les rsultats confirment ce que certaines tudes ont dj dmontr savoir que les individus laborent leur propre dfinition du risque qui peut ne pas se rsumer ncessairement une opposition binaire risque/aucun risque, mais est plutt fonction des caractristiques individuelles mais aussi du contexte social et pidmiologique dans lesquels ils vivent. Le deuxime article de la thse analyse le contexte dans lequel sopre la transition vers le premier rapport sexuel chez les adolescentes des quatre pays tudis. Il part du constat selon lequel les recherches ont trs souvent abord les comportements sexuels des adolescents sous un angle marqu par la dichotomie entre les sexuellement actifs et les non encore sexuellement actifs. Or le calendrier de lentre en sexualit et le contexte dans lequel elle a lieu (dans lunion ou hors union) sont non seulement des marqueurs des comportements sexuels risque vis--vis du VIH, mais ils conditionnent aussi et surtout la qualit de la transition vers lentre dans la vie adulte. Les rsultats montrent ici galement que le contrle parental est significativement associ une faible probabilit pour les adolescents dinitier la sexualit hors de lunion. Quant au troisime article, il se penche sur un cas prcis de comportement risques chez les adolescents: le multipartenariat sexuel aggrav par la non utilisation systmatique du condom, pourtant le seul moyen pour linstant (en dehors de labstinence) de se protger contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. Les rsultats montrent entre autres que le contrle parental est significativement associ une faible probabilit de comportement sexuel risque, dfini ici comme tant la co-occurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et la non-utilisation systmatique du condom avec chacun des partenaires. Sur un plan programmatique, ce rsultat est plutt encourageant car il prouve que lautorit parentale jadis considre comme rode, demeure une pierre angulaire dans les stratgies de prvention du VIH chez les adolescents.
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Thse diffuse initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Universit de Montral/Centre d'dition numrique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Les tudes effectues sur lintgration conomique des migrants au Canada ont jusquici t rserves aux migrants internationaux. Le prsent document fait tat des rsultats et des caractristiques des migrants ayant effectu une migration lintrieur de leur propre province entre 1996 et 2007. En opposition aux difficults dintgration conomique des migrants internationaux, notre recherche dmontre que les migrants intraprovinciaux sintgrent dans leur nouvel environnement un niveau conomique lgrement suprieur la population daccueil. Les rsultats obtenus laide du volet longitudinal de lEnqute sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) dvoilent que les migrants intraprovinciaux ont un revenu annuel mdian de 38 017$, soit un revenu lgrement suprieur celui des non-migrants. Notre tude permet toutefois de constater que les caractristiques personnelles des migrants sont des dterminants bien plus importants du revenu. Les hommes gagnent en moyenne un peu plus de 10 000$ de plus par anne que les femmes, et ce, autant chez les migrants que chez les non-migrants. Le niveau dducation est aussi une variable significative du revenu. Lcart entre le revenu mdian des migrants ayant complt le secondaire et ceux ayant un niveau universitaire est de prs de 12 000$. Finalement, on remarque que le groupe dge des 46-55 ans est celui qui affiche les plus hauts revenus alors que le groupe de 16-25 ans est celui qui prsente les plus bas revenus. Cette recherche dmontre que l'exprience de la migration peut tre trs diffrente selon les points d'origine et de destination. Toutefois, les caractristiques personnelles telles que le sexe, lge et le niveau dducation ont un impact significatif sur le revenu.
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La plupart des travaux portant sur lusage du franais en milieu de travail tendent adopter une perspective mtrologique qui vise cerner les dterminants de lutilisation du franais en milieu de travail. Dans ce mmoire, nous cherchons changer doptique en envisageant non pas dexpliquer les dterminants de lusage principal du franais en milieu de travail, mais connaitre les principaux contextes auxquels les personnes se rfrent pour dclarer le franais comme langue principale de travail. Nous faisons en effet lhypothse que le fait de dclarer le franais comme langue principale de travail est le rsultat dune synthse de pratiques linguistiques contextuelles distinctes. Pour rpondre cet objectif de recherche, nous mobilisons les donnes dune enqute de lOffice qubcois de la langue franaise ralise en 2007. Au sein de lensemble des contextes de travail pris en compte dans cette enqute, nous avons choisi cinq contextes : la runion de travail, la lecture de documents produits par lentreprise, le fait de communiquer avec lextrieur, le fait de communiquer avec le ou les suprieurs immdiats et lutilisation des technologies de linformation. Ainsi, nous nous sommes limits dabord ltude dun certain nombre de contextes qui touchent presqu lensemble des travailleurs particulirement ceux qui ont communiquer avec des suprieurs, lire des documents produits par leur entreprise, participer rgulirement des runions de travail, puis nous abordons des contextes plus spcifiques et qui touchent un nombre plus faible de travailleurs tels : ceux qui ont utiliser des logiciels et enfin communiquer avec lextrieur. Notre analyse rvle que, au-del des caractristiques individuelles et du contexte gnral du milieu de travail, ces usages contextuels des langues en milieu de travail prdisent mieux la dclaration de la langue de travail des travailleurs. Quand il sagit de dclarer la langue principale de travail, les travailleurs semblent principalement faire rfrence la langue quils utilisent dans les runions de travail, dans la langue de lecture des documents produits par lentreprise, dans les communications avec les suprieurs immdiats ainsi quaux versions linguistiques des logiciels utiliss et des communications avec des clients et fournisseurs de lextrieur du Qubec.