790 resultados para signalisation cellulaire
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La tumeur des cellules de la granulosa (GCT) reprsente 5% des cas de cancers ovariens chez la femme. Bien que considres comme peu malignes, la mort survient dans 80% des cas suite une recrudescence de la maladie. En dpit de ces statistiques sinistres, peu dtudes ont t portes sur ce type de cancer. Le premier objectif de cette tude consistait lucider les mcanismes molculaires causant les GCT en dmontrant limplication de la voie de signalisation PI3K/AKT dans leur tiologie. Pour ce faire, nous avons employ la technologie Cre-Lox afin de cibler le gne Pten (antagoniste de cette voie) spcifiquement dans les cellules de la granulosa chez la souris. Ces souris (Ptenflox/flox;Amhr2cre/+) ont occasionnellement dvelopp des GCT, soutenant notre hypothse de limportance de la voie PI3K/AKT dans leur tiologie. La voie WNT/CTNNB1 est une autre voie de signalisation qui a rcemment t implique dans le dveloppement des GCT. Dans le cadre de ce projet, nous avons galement test lexistence possible dune synergie fonctionnelle entre les voies WNT/CTNNB1 et PI3K/AKT dans le dveloppement de la maladie. Pour ce faire, nous avons cr le modle transgnique Ptenflox/flox;Ctnnb1flox(ex3)/+;Amhr2cre/+, chez lequel les cellules de la granulosa prsentant non seulement une dsinhibition de la voie PI3K/AKT, mais aussi une suractivation de la voie WNT/CTNNB1. Tel que prdit, les souris Ptenflox/flox;Ctnnb1flox(ex3)/+;Amhr2cre/+ ont dvelopp une forme de GCT beaucoup plus agressive que celle observe chez les femelles Ptenflox/flox;Amhr2cre/+. Spcifiquement, le dveloppement des tumeurs se dclenchait plus tt, leur croissance tait beaucoup plus rapide, nous avons pu observer des mtastases pulmonaires et la dissmination des cellules tumorales dans la cavit pritonale, et la maladie tait invariablement fatale avant lge de 8 semaines. Le modle Ptenflox/flox;Ctnnb1flox (ex3)/+;Amhr2cre/+ a donc servi dmontrer l'existence d'une synergie entre les voies WNT/CTNNB1 et PI3K/AKT dans le dveloppement de la GCT. De faon inattendue, les souris Ptenflox/flox;Amhr2cre/+ ont aussi prsent un phnotype de sous-fertilit qui ntait pas dorigine ovarienne. Il a rcemment t dmontr que la souche Amhr2cre dirige lexpression de Cre non seulement aux cellules de la granulosa, mais aussi au stroma utrin et au myomtre. Le second objectif de ce travail tait donc de dmontrer si et comment le phnotype dinfertilit chez les souris Ptenflox/flox;Amhr2cre/+ pouvait dcouler dun dfaut utrin. Lors de l'implantation, les cellules du stroma utrin se diffrencient en cellules dciduelles pour former la dcidua maternelle (DM), qui se rgresse ensuite par apoptose afin de faciliter linvasion des cellules trophoblastiques. De plus, la DM, en collaboration avec le tissu foetal, recrute des uNKs dont le rle est de remodeler les artres spirales pour augmenter lapport sanguin maternel vers le foetus en dveloppement. Nous avons pu dmontrer que l'utrus des femelles gestantes Ptenflox/flox;Amhr2cre/+ prsentait une DM anormalement rsistante l'apoptose, moins de uNKs et des artres spirales non-remodeles. Par consquent, linvasion des cellules du trophoblaste tait restreinte, compromettant le dveloppement et la survie de l'embryon. Nous avons donc tabli pour la premire fois limportance de Pten lors de la dcidualisation et de linvasion du trophoblaste.
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Les virus du papillome humain (VPH) sont de petits virus ADN double brin infectant les pithliums de la peau et des muqueuses. La rplication ncessaire au maintien de leur gnome dans les cellules infectes dpend des protines virales E1 et E2. Au cours de la rplication, E1 est recrute lorigine de rplication par E2 afin dtre assemble en doubles hexamres capables de drouler lADN. E1 contient un domaine C-terminal responsable de lactivit ATPase/hlicase, un domaine central de liaison lorigine et une rgion N-terminale rgulant la rplication in vivo. Cette rgion contient des signaux de localisation et dexport nuclaire qui modulent le transport intracellulaire de E1. Chez le virus du papillome bovin (VPB), il a t propos que ce transport est rgul par la sumoylation de E1. Finalement, la rgion N-terminale de E1 contient un motif de liaison aux cyclines permettant son interaction avec la cycline E/A-Cdk2. La phosphorylation de E1 par cette dernire rgule diffremment lexport nuclaire des protines E1 du VPB et du VPH. Dans la premire partie de cette tude, nous avons dmontr que bien que la protine E1 des VPH interagit avec Ubc9, lenzyme de conjugaison de la voie de sumoylation, cette voie nest pas requise pour son accumulation au noyau. Dans la seconde partie, nous avons dtermin que laccumulation nuclaire de E1 est plutt rgule pas sa phosphorylation. En fait, nous avons dmontr que lexport nuclaire de E1 est inhib par la phosphorylation de srines conserves de la rgion N-terminale de E1 par Cdk2. Puis, nous avons tabli que lexport nuclaire de E1 nest pas ncessaire lamplification du gnome dans les kratinocytes diffrencis mais quil est requis pour le maintien du gnome dans les kratinocytes non diffrencis. En particulier, nous avons dcouvert que laccumulation nuclaire de E1 inhibe la prolifration cellulaire en induisant un arrt du cycle cellulaire en phase S et que cet effet anti-prolifratif est contrecarre par lexport de E1 au cytoplasme. Dans la troisime partie de cette tude, nous avons dmontr que larrt cellulaire induit par E1 dpend de sa liaison lADN et lATP, et quil est accompagn par lactivation de la voie de rponse aux dommages lADN dpendante de ATM (Ataxia Telangiectasia Mutated). Ces deux vnements semblent toutefois distincts puisque la formation dun complexe E1-E2 rduit lactivation de la voie de rponse aux dommages par E1 sans toutefois prvenir larrt de cycle cellulaire. Finalement, nous avons dmontr que la rplication transitoire de lADN viral peut avoir lieu dans des cellules arrtes en phase S, indpendamment de lactivation de la voie de rponse aux dommages lADN et de la kinase ATM. Globalement, nos rsultats dmontrent que lexport nuclaire de E1 est rgul par sa phosphorylation et non par sa sumoylation. Ils dmontrent galement que lexport nuclaire de E1 est essentiel au maintien du gnome dans les kratinocytes, possiblement parce quil prvient linhibition de la prolifration cellulaire et lactivation de la voie de rponse aux dommages lADN en limitant laccumulation de E1 au noyau.
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Lautophagie est un processus cellulaire catabolique qui a t conserv durant lvolution de la levure lhomme. Cet important mcanisme consiste en une dgradation des composants cytoplasmiques dans une structure lytique, le lysosome. Il existe trois types de lautophagie : la microautophagie, lautophagie mdie par les chaperones et la macroautophagie nomme autophagie . Il a t dmontr que lors de lautophagie, le matriel cytoplasmique (protines cytosoliques et organites) est squestr dans lautophagosome qui finit par fusionner avec le lysosome, formant ainsi lautophagolysosome. Le matriel squestr et la membrane interne de lautophagosome seront dgrads par les hydrolases lysosomales. Plusieurs tudes se sont focalises sur la dtermination de la machinerie molculaire et les mcanismes de lautophagie. Il a t dmontr limplication de 31 molcules Atg essentielles dans le processus de lautophagie. Lidentification de ces protines a permis de dceler le rle de lautophagie non seulement dans le maintien de lhomostasie cellulaire mais aussi dans la dfense contre les agents pathognes. En effet, lautophagie joue un rle important dans limmunit inne conduisant contrler lvasion des pathognes dont les bactries et les virus. galement, lautophagie est implique dans limmunit adaptative en favorisant la prsentation des antignes viraux par le CMH de classe II aux cellules T CD4+. De plus, une tude rcente suggre que lautophagie contribue la prsentation antignique par le CMH de classe I aux cellules T CD8+ durant une infection virale par le virus HSV-1 (Herpes simplex type 1). Toutefois, certains virus y compris HSV-1 ont pu dvelopper des mcanismes pour contourner et inhiber en partie le rle protecteur de lautophagie. Rcemment, une tude dans notre laboratoire a mis en vidence, lors dune infection virale par HSV-1 des cellules macrophages BMA, la prsence dune nouvelle structure autophagique dans une phase tardive de linfection. Cette nouvelle structure est diffrente des autophagosomes classiques double membrane et est caractrise morphologiquement par quatre membranes drives de lenveloppe nuclaire interne et externe. Peu de choses ont t rapportes sur cette nouvelle voie autophagique qui peut tre un mcanisme de dfense cellulaire quand lautophagie classique dans le cytosol est inhibe par HSV-1. Il devient donc intressant de caractriser les molcules impliques dans la formation de ces autophagosomes issus du noyau par spectromtrie de masse. Pour ce faire, il tait impratif dtablir un outil disolation des noyaux partir de macrophages infects par HSV-1 dans lesquels les autophagosomes issus des noyaux seront forms. La validation de cette mthode disolation a t effectue en dterminant la puret et lintgrit des noyaux isols partir des cellules non infectes (contrle) et infectes par HSV-1. La puret des prparations de noyaux isols a t caractrise par labsence de contaminants cellulaires et un enrichissement en noyaux. galement, il a fallu dterminer la cintique de formation des autophagosomes issus des noyaux pour les deux lignes cellulaires de macrophages utilises dans ce projet. Dans une perspective future, lanalyse protomique partir des chantillons purs des noyaux isols (non infects et infects) mnera identifier les protines impliques dans la formation des autophagosomes drivs des noyaux, ce qui permettra ultrieurement deffectuer des tudes sur les mcanismes molculaires et les fonctions de cette nouvelle voie autophagique.
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Les facteurs dADP-ribosylation (ARFs) sont des petites GTPases impliques dans le transport vsiculaire, la synthse des lipides membranaires et la rorganisation du cytosquelette dactine. Les isoformes 1 (ARF1) et 6 (ARF6) sont les plus tudies. ARF1 est connue pour tre distribue lappareil de Golgi, alors quARF6 est confine principalement la membrane plasmique. Rcemment, il a t dmontr quARF6 est hautement exprime et active dans plusieurs cellules de cancer du sein invasif et que celle-ci contrle les processus de migration et dinvasion. Cependant, le rle dARF1 dans ces processus biologiques impliqus dans la formation de mtastases du cancer du sein demeure mconnu. Dans la prsente tude, nous avons utilis comme modle dtude pour ARF1 les MDA-MB-231, une ligne de cellules invasives du cancer du sein exprimant de haut niveau de rcepteurs au facteur de croissance pidermique (EGFR). Afin dvaluer le rle dARF1 dans la migration, dans la transition pithliale msenchymateuse (EMT) et dans la prolifration cellulaire, nous avons procd deux types dapproches exprimentales, soit linhibition de lexpression endogne dARF1 par linterfrence lARN de mme que la surexpression de formes mutantes dominante ngative (ARF1T31N) et constitutivement active dARF1 (ARF1Q71L), qui miment les formes inactive et active de la GTPase, respectivement. De manire intressante, la suppression dARF1 et la surexpression de la forme inactive dARF1 induisent larrt de la migration et de la prolifration des MDA-MB-231 de manire dpendante lactivation de lEGFR et ce, en bloquant lactivation de la voie PI3Kinase. De plus, nous dmontrons quARF1, de mme que les ARF GEFs Cytohsine-1 et Cytohsine-2, contribuent au phnotype invasif des cellules tumorales de cancer du sein. Dans les mmes approches exprimentales, nous montrons que linactivation dARF1 dans les MDA-MB-231 dclenche un arrt de croissance irrversible associ linduction de la snescence et ce, en rgulant la fonction de la protine du rtinoblastome pRb. Enfin, cette tude a permis de mettre en vidence le rle physiologique dARF1 dans les processus de migration et de prolifration cellulaire, deux vnements biologiques responsables de la progression du cancer du sein.
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L'assemblage des nuclosomes est troitement couple la synthse des histones ainsi qu la rplication et la rparation de lADN durant la phase S. Ce processus implique un mcanisme de contrle qui contribue soigneusement et de manire rgule lassemblage de lADN en chromatine. L'assemblage des nuclosomes durant la synthse de lADN est crucial et contribue ainsi au maintien de la stabilit gnomique. Cette thse dcrit la caractrisation par spectromtrie de masse(SM) des protines jouant un rle critique dans lassemblage et le maintien de la structure chromatinienne. Plus prcisment, la phosphorylation de deux facteurs dassemblage des nuclosome, le facteur CAF-1, une chaperone dhistone qui participe l'assemblage de la chromatine spcifiquement couple la rplication de l'ADN, ainsi que le complexe protique Hir, jouant de plus un rle important dans la rgulation transcriptionelle des gnes dhistones lors de la progression normale du cycle cellulaire et en rponse aux dommages de l'ADN, a t examin. La caractrisation des sites de phosphorylation par SM ncssite la sparation des protines par lctrophorse suivi dune coloration a largent. Dans le chapitre 2, nous demontrons que la coloration largent induit un artfact de sulfatation. Plus prcisment, cet artfact est caus par un ractif spcifiquement utilis lors de la coloration. La sulfatation prsente de fortes similitudes avec la phosphorylation. Ainsi, lincrment de masse observ sur les peptides sulfats et phosphoryls (+80 Da) ncssite des instruments offrant une haute rsolution et haute prcision de masse pour diffrencier ces deux modifications. Dans les chapitres 3 et 4, nous avons dabord dmontr par SM que Cac1, la plus grande sous-unit du facteur CAF-1, est cible de plusieurs sites de phosphorylation. Fait intrssant, certains de ces sites contiennent des squences consensus pour les kinases Cdc7-Dbf4 et CDKs. Ainsi, ces rsultats fournissent les premires vidences que CAF-1 est potentiellement rgul par ces deux kinases in vivo. La fonction de tous les sites de phosphorylation identifis a ensuite t value. Nous avons dmontr que la phosphorylation de la Ser-503, un site consensus de la DDK, est essentielle la rprssion transcriptionelle des gnes au niveau des tlomres. Cependant, cette phosphorylation ne semble pas tre ncssaire pour dautres fonctions connues de CAF-1, indiquant que le blocage de la phsophorylation de Cac1 Ser-503 affecte spcifiquement la fonction de CAF-1 aux structures htrochromatiques des tlomres. Ensuite, nous avons identifis une intraction physique entre CAF-1 et Cdc7-Dbf4. Des tudes in vitro ont galement demontr que cette kinase phosphoryle spcifiquement Cac1 Ser-503, suggrant un rle potential pour la kinase Cdc7-Dbf4 dans lassemblage et la stabilit de la structure htrochromatique aux tlomres. Finalement, les analyses par SM nous ont galement permi de montrer que la sous-unit Hpc2 du complexe Hir est phosphoryle sur plusieurs sites consensus des CDKs et de Cdc7-Dbf4. De plus, la quantification par SM dun site spcifique de phosphorylation de Hpc2, la Ser-330, sest rvle tre fortement induite suite lactivation du point de contrle de rplication (le checkpoint) suite au dommage a lADN. Nous montrons que la Ser-330 de Hpc2 est phopshoryle par les kinases de point de contrle de manire Mec1/Tel1- et Rad53-dpendante. Nos donnes prliminaires suggrent ainsi que la capacit du complex Hir de rguler la rprssion transcriptionelle des gnes d'histones lors de la progression du cycle cellulaire normal et en rponse au dommage de l'ADN est mdie par la phosphorylation de Hpc2 par ces deux kinases. Enfin, ces deux tudes mettent en vidence l'importance de la spectromtrie de masse dans la caractrisation des sites de phosphorylation des protines, nous permettant ainsi de comprendre plus prcisement les mcanismes de rgulation de l'assemblage de la chromatine et de la synthse des histones.
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Le cancer pithlial de lovaire (CO) est le cancer gyncologique le plus ltal. Le CO de type sreux, la forme la plus commune avec plus de 50% des cas, est souvent diagnostiqu tardivement et associ un mauvais pronostic. Le CO avanc, surtout trait par chimiothrapie, va devenir chimiorsistant chez la majorit des patientes traites. Bien que des lignes cellulaires du CO aient t drives partir de tumeurs solides et dascites de patientes ayant ou non subi une chimiothrapie, aucune des lignes cellulaires du CO provenant dune mme patiente avant et aprs ses traitements de chimiothrapie nont t tablies prcdemment. Notre laboratoire est le premier dvelopper de telles lignes cellulaires. Nos nouvelles lignes cellulaires sont drives de trois patientes diffrentes (1369, 2295 et 3133) et classes selon leur provenance, soit la tumeur solide (TOV) ou lascite (OV). Nous avons donc caractris ces nouvelles lignes de cellules pr-chimiothrapie (TOV1369TR, OV2295, TOV3133D et TOV3133G) et post-chimiothrapie (OV1369(2), OV2295(2), TOV2295, OV3133 et OV3133(2)) par diverses approches. Par immunohistochimie et immunobuvardage de type Western, nous avons caractris les niveaux dexpression de marqueurs pithliaux typiques de kratines (KRT7, KRT8, KRT18, KRT19, KRT20) pour confirmer lorigine pithliale et ovarienne des cellules. Nous avons galement analys le niveau dexpression de HER2 et p53, deux marqueurs importants dans le CO. Cependant, il ne semble pas y avoir dexpression diffrentielle vidente de ces marqueurs entre les lignes pr-chimiothrapie et post-chimiothrapie. Plus encore, nous avons tudi plusieurs caractristiques tumorigniques des lignes cellulaires, dont la prolifration cellulaire (par compte cellulaire), la migration cellulaire (par recouvrement de plaie), la capacit former des sphrodes en 3D (par la mthode des gouttelettes inverses), et la formation de tumeurs in vivo dans des souris SCID (xnogreffes sous-cutanes). En gnral, il ne semble pas y avoir de diffrences claires entre les cellules pr-chimiothrapie et post-chimiothrapie au niveau du comportement cellulaire, lexception du fait quaucune des lignes post-chimiothrapie semblent tre en mesure de former des structures tridimensionnelles compactes, contrairement certaines lignes post-chimiothrapie. Nos rsultats pourront servir mieux comprendre les diffrents mcanismes rgissant les tumeurs malignes du CO de type sreux et mieux comprendre la progression de la maladie travers les diffrents traitements, ce qui nous permettra dacqurir des informations essentielles pour mieux valuer et traiter diffrentes patientes.
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Les rtinodes sont utiliss dans le traitement dune varit de tumeurs malignes et lsions prcancreuses. Leurs effets dans des lignes cellulaires drives de tumeurs solides tel que le cancer du sein ont t tudis extensivement. Cependant, les bnfices dans le cancer du sein restent date peu clairs. Ceci est probablement du lhtrognit des tumeurs mammaires et la rponse trs variable aux effets antiprolifratifs de lacide rtinoque. Dans les lignes cellulaires cancreuses mammaires, la rponse lAR est fortement corrle au niveau dexpression du rcepteur aux estrognes alpha (ER), qui rgule lexpression du gne qui encode le rcepteur lacide rtinoque alpha, RARA. Malgr cela, certaines lignes cellulaires ER-ngatives, comme la ligne HER2-positive SK-BR-3, ont t dcrites comme tant sensibles lAR. Dans le Chapter 2: de cette thse, nous avons tudi les mcanismes de la signalisation ER-dpendante et ER-indpendante dans les cellules cancreuses mammaires. Nous avons utilis des lignes ER-ngatives et ER-positives pour dmontrer quune partie de la rponse lAR est indpendante de la signalisation par ER. Nous avons identifi plusieurs gnes cibles primaires de lAR qui ont des effets similaires lAR quand ils sont surexprims dans des cellules mammaires cancreuses. Cette tude apporte une meilleure comprhension des mcanismes complexes qui mnent larrt de croissance induit par lAR dans les cellules cancreuses mammaires. Dans le Chapitre 3, nous avons regard plus en dtails la signalisation ER-indpendante par lAR dans des cellules ayant une amplification des gnes HER2 et RARA et nous avons identifi une synergie entre lAR et le Herceptin dans ces cellules. Nous proposons que les gnes FOXO jouent une rle dans cette synergie. Les cellules SK BR 3, ayant une coamplification HER2/RARA, pourraient reprsenter une classe de tumeurs qui pourraient bnficier dun traitement avec des rtinodes, en augmentent la rponse au Herceptin et potentiellement en rduisant la rsistance au Herceptin. En conclusion, les donnes prsentes dans cette thse aident mieux comprendre les mcanismes menant larrt de croissance induit par lAR dans les cellules cancreuses mammaires et fournissent une application potentielle pour lutilisation de lAR dans le traitement du cancer du sein.
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Le rcepteur de l'acide rtinoque RAR est une protine de la superfamille des rcepteurs nuclaires liant le ligand acide rtinoque (AR). En prsence de son ligand, RAR induit la transcription de ses gnes cibles alors qu'en son absence la transcription est inhibe. Le mcanisme de rgulation de RAR est altr dans les lignes cellulaires humaines de carcinome mammaire d une baisse de capacit de synthse de l'AR. Aussi, l'expression des microARN (miR) est perturbe dans le cancer du sein et un grand nombre de gnes ont t identifis, aprs une analyse in-silico, comme des cibles prdites des miRs. Ces derniers peuvent tre rguls pas des facteurs de transcription et ils sont capables d'inhiber la prolifration cellulaire et d'induire l'apoptose via la rgulation de leurs cibles. Ainsi, les miRs peuvent jouer un rle dans le mcanisme de rgulation de RAR et tre impliqus dans des boucles de rgulation avec ce rcepteur. Dans le cadre de ce travail, nous dcrivons une approche dveloppe pour prdire et caractriser des circuits de rgulation au niveau transcriptionnel et post-transcriptionnel dans le cancer du sein. Nous nous sommes intresss aux boucles de rgulation de type feed-forward o RAR rgule un miR et en commun ils rgulent un ensemble de gnes codants pour des protines dans les cellules tumorales mammaires MCF7 et SKBR3. Ces circuits ont t construits en combinant des donnes de ChIP-chip de RAR et des donnes de micro-puces d'ADN tout en utilisant des outils in-silico de prdiction des gnes cibles de miRs. Afin de proposer le modle appropri de rgulation, une analyse in-silico des lments de rponse de l'AR (RARE) dans les promoteurs des miRs est ralise. Cette tape permet de prdire si la rgulation par RAR est directe ou indirecte. Les boucles ainsi prdites sont filtres en se basant sur des donnes d'expression de miR existantes dans des bases de donnes et dans diffrentes lignes cellulaires, en vue d'liminer les faux positifs. De plus, seuls les circuits pertinents sur le plan biologique et trouvs enrichis dans Gene Ontology sont retenus. Nous proposons galement d'infrer l'activit des miRs afin d'orienter leur rgulation par RAR. L'approche a russi identifier des boucles valides exprimentalement. Plusieurs circuits de rgulation prdits semblent tre impliqus dans divers aspects du dveloppement de l'organisme, de la prolifration et de la diffrenciation cellulaire. De plus, nous avons pu valider que let-7a peut tre induit par l'AR dans les MCF7.
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HHV-6 is a ubiquitous human herpesvirus. Most individuals become infected at the age of 2 years. Primary infection by the virus causes a self-limiting febrile illness called exanthem subitum or roseola. In adults, primary infection may cause mononucleosis-like illnesses. The infection usually remains latent in healthy individuals, but often reactivates in immunocompromised individuals, for example, transplant patients and AIDS patients. The virus has also been associated with cancers and lymphoproliferative disorders. The virus encodes two proteins that interact with p53. However, little is known concerning the impact of the virus on cell cycle progression in human cells. The investigations reported in the thesis were focused on this issue. We show here that that HHV-6 infection delays the cell cycle progression in human T cell line HSB-2, as well as in primary human T cells and causes their accumulation in S and G2/M phase. By degrading the viral DNA in the virus-infected cells, we show that the infected cells accumulate in the G2/M and not in the S phase. We observed an increase in the kinase activity of cdc2 in virus-infected cells despite lower levels of its catalytic partners, cyclin A and cyclin B. We show here that the viral early antigen p41 associates with, and increases the kinase activity of, CDK1. Our studies have shown that there is a drastic reduction of p21 protein, despite the virus-induced stabilization and activation of p53 suggesting that p53 may be transcriptionally inactivated in the virus-infected cells. This decrease of p21 in infected cells was partially restored by proteasome inhibitors. These results suggest that HHV-6 causes perturbations in the normal progression of cell cycle in human T cells. Autophagy is a physiological cell process during which old cellular constituents and long-lived proteins in cells are degraded. This process is regulated in a cell cycle-dependent manner. We show here that infection with HHV-6 induces autophagy in HSB-2 cells. This was shown by the induction of LC-3 II as well as by the appearance of autophagic vacuoles in the virus-infected cells. However, we found that the virus inhibits fusion between autophagic vacuoles and lysosomes formed in infected cells, thus evading the autophagic response of infected host cells. Finally we tried to investigate replication of the virus in human cells in the absence of P53; a tumor suppressor gene which is also known as "the guardian of the genome ". During these investigations, we found that that inhibition of p53 gene expression mediated by siRNA as well as its inhibition by pharmacological inhibitors leads to massive cell death in human T cell line HSB-2 that carries a wild-type p53. We show that this death also occurs in another cell line CEM, which carries a transcriptionally mutated p53. Interestingly, the cell death could be prevented by pharmacological inhibitors of autophagy and necroptosis. Taken together, our results provide important novel insights concerning the impact of HHV-6 on cell cycle regulation and autophagy as well as of basal level p53 in cell survival.
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Ralis en cotutelle avec le Dr James G Martin de l'Universit McGill (Meakins-Christie laboratories)
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Au Canada, nous remarquons une prdominance du diabte de type 2 au sein des communauts autochtones. Une approche ethnobotanique est utilise en collaboration avec la Nation Crie de Eeyou Istchee afin de dterminer quels traitements base de plantes peuvent tre utiliss pour contrer les diffrentes conditions qui, collectivement, forment le diabte. Les pharmacopes de deux communauts cries, soit celles de Waskaganish et de Nemaska, ont t tablies puis compares celles de tudies antrieurement : communauts Whapmagoostui et Mistissini. Malgr les diffrences gographiques de ces groupes, leurs utilisations sont majoritairement semblables, avec pour seule exception le contraste entre les communauts de Nemaska et de Whapmagoostui. De plus, nous avons complt lvaluation du taux cytoprotecteur des aiguilles, de lcorce et des cnes de lpinette noire (Picea mariana). Les extraits provenant de tous les organes des plantes dmontrent une protection qui dpend de la concentration. La rponse spcifique dorganes peut varier selon lhabitat; ainsi, les plantes poussant dans les tourbires ou dans les forts, sur le littoral ou des terres lintrieur dmontrent des diffrences quant leur efficacit. Bref, lcorce dmontre une relation dose-effet plus forte dans la fort littorale, tandis que les aiguilles nindiquent pas de changements significatifs selon leur environnement de croissance. La bioactivit observe dmontre une corrlation avec le contenu phnolique et non avec lactivit de lagent antioxydant. Ces rsultats contribuent pciser les activits antidiabtiques des plantes de la fort borale canadienne, telles quidentifies au niveau cellulaire par les gurisseurs Cries.
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Lostoarthrose (OA) est une maladie articulaire dont lincidence augmente avec le vieillissement de la population. Elle se caractrise par une dtrioration progressive du cartilage articulaire accompagne du remodelage de los sous-chondral et du changement des tissus mous de larticulation. La douleur et le dysfonctionnement de larticulation affecte sont gnralement attribus linflammation et lpanchement de la synovie. Plusieurs vidences indiquent que linflammation de la membrane synoviale contribue grandement la pathogense de lOA. En effet, la synthse et lexpression des enzymes protolytiques qui dgradent la matrice cartilagineuse sont rgules par de nombreuses cytokines retrouves au sein de ce foyer inflammatoire. Deux dentre elles, linterleukine-1 beta (IL-1) et le tumor necrosis factor alpha (TNF-), jouent un rle majeur dans le dclenchement de linflammation associe lOA. Ces cytokines pro-inflammatoires agissent notamment sur les synoviocytes et les chondrocytes en activant NF-B qui, son tour, active les gnes de cytokines. Cette boucle de rgulation positive amplifie et perptue la rponse inflammatoire. Rcemment, il a t rapport que lactivation de NF-B par TNF- peut tre potentialise par EXTL3, un rcepteur transmembranaire ; mais le mcanisme sous-jacent de cet effet demeure inconnu. Toutefois, les niveaux important dEXTL3 et de son ligand Reg1B chez les patients arthrosiques, laissent croire que ces protines jouent un rle dans le dveloppement de lOA. Notre objectif tait dtudier le mcanisme par lequel EXTL3 amplifie lactivation de NF-B par TNF- et dexaminer si ce phnomne se produit aussi avec lIL-1. Nous avons utilis les cellules C28/I2, une ligne cellulaire de chondrocytes, comme modle dtude. Les transfections transitoires avec un vecteur dexpression, les techniques dimmunofluorescence (IF), dimmunoprcipitation (IP) et dimmunobuvardage de type Western (IB); ont t utilises dans le cadre de diverses approches exprimentales. Les rsultats obtenus par transfection ont rvl que la protine EXTL3 potentialisait lactivation de NF-B aussi bien par IL-1 que par TNF-. Ce rsultat signifie que la potentialisation de lactivit NF-B par EXTL3 nest pas spcifique TNF-. Dautre part, lIP avec TNFRI et TRAF2 a rvl la prsence dEXTL3 dans le complexe TNF-/TNFRI/TRAF2 qui se forme au niveau de la membrane plasmique. De plus, ceci a t confirm in vivo par microscopie confocale montrant la co-localisation de TNFRI-TRAF2-EXTL3 dans la membrane nuclaire, suggrant ainsi la formation dun complexe identique au niveau des membranes plasmique et nuclaires. Toutefois, la prsence du ligand Reg1B et/ou de la glucosamine inhibait la formation de ce complexe au niveau de la membrane plasmique, tout comme ils abolissaient la potentialisation de lactivit NF-B par EXTL3. Ces rsultats suggrent non seulement que le recrutement dEXTL3 libre dans le complexe TNF-/TNFR1 est requis pour amplifier lactivation de NF-B par TNF-, mais aussi la capacit du ligand Reg1B et de la glucosamine moduler cette activation travers la baisse ou linhibition de linteraction EXTL3-TNFR1. Les donnes de cette tude constituent une avance majeure dans la comprhension des vnements molculaires qui contrlent lactivation de NF-B par les cytokines pro-inflammatoires. Ces rsultats pourraient conduire au dveloppement de nouvelles approches thrapeutiques pour le traitement de linflammation associe lOA et impliquant une activation incessante de NF-B.
Les effets dun traitement chronique aux antipsychotiques sur la poursuite dune rcompense conditionne
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Les problmes de toxicomanie sont trs communs chez les schizophrnes. Ladministration chronique dantipsychotiques pourrait tre implique dans cette cooccurrence en induisant une hypersensibilisation du systme dopaminergique. Prcdemment, nous avons dmontr chez le rat quun traitement continu (via une mini-pompe osmotique sous-cutane), et non pas intermittent (via des injections journalires sous-cutanes), avec lhalopridol a augment la capacit de lamphtamine potentialiser un comportement de recherche de rcompense. Dans cette tude, nous avons tudi les effets dun antipsychotique atypique soit lolanzapine compar lhalopridol. Un traitement continu avec lhalopridol, et non pas lolanzapine, a augment la capacit de lamphtamine de potentialiser la poursuite dune rcompense conditionne (lumire/son pralablement associs leau). De plus, un traitement continu avec lhalopridol a augment linduction par lamphtamine de lactivit locomotrice et lexpression dARNm pour le c-fos (marqueur fonctionnel dactivit cellulaire) dans le caud-putamen. Donc, un traitement continu avec un antipsychotique typique, et non pas atypique, a augment les caractristiques motivationnelles attribues un stimulus neutre. Ceci est potentiellement li au dveloppement dun tat de sensibilisation comportementale aux effets de lamphtamine et une augmentation de la capacit de lamphtamine de susciter la modulation de lactivit du caud-putamen. Ainsi, un antipsychotique typique tel que lhalopridol semble modifier les circuits de la rcompense de faon contribuer des comportements caractriss par une recherche et une consommation de drogues dabus alors quun antipsychotique atypique tel que lolanzapine aurait moins tendance le faire. Nous suggrons que les antipsychotiques atypiques pourraient tre une meilleure option chez les patients schizophrnes risque davoir un trouble de consommation de drogues dabus ou de toxicomanie.
Resumo:
Les processus mitochondriaux tels que la rplication et la traduction sont effectus par des complexes multiprotiques. Par contre, le mtabolisme et la voie de maturation des ARN mitochondriaux (p. ex prcurseurs des ARNt et des ARNr) sont habituellement traits comme une suite de ractions catalyses par des protines spares. Lexcution fidle et optimale de ces processus mitochondriaux, exige un couplage troit ncessaire pour la canalisation des intermdiaires mtaboliques. Or, les vidences en faveur de l'interconnexion postule de ces processus cellulaires sont peu nombreuses et proviennent en grande partie des interactions protine-protine. Contrairement la perception classique, nos rsultats rvlent lorganisation des fonctions cellulaires telles que la transcription, la traduction, le mtabolisme et la rgulation en supercomplexes multifonctionnels stables, dans les mitochondries des champignons (ex Saccharomyces cerevisiae, Aspergillus nidulans et Neurospora crassa), des animaux (ex Bos taurus), des plantes (B. oleracea et Arabidopsis thaliana) et chez les bactries (ex E. coli) partir desquelles les mitochondries descendent. La composition de ces supercomplexes chez les champignons et les animaux est comparable celle de levure, toutefois, chez les plantes et E. coli ils comportent des diffrences notables (ex, prsence des enzymes spcifiques la voie de biosynthse des sucres et les lctines chez B. oleracea). Chez la levure, en accord avec les changements ds la rpression catabolique du glucose, nos rsultats rvlent que les supercomplexes sont dynamiques et que leur composition en protines dpend des stimulis et de la rgulation cellulaire. De plus, nous montrons que linactivation de la voie de biosynthse des lipides de type II (FASII) perturbe lassemblage et/ou la biogense du supercomplexe de la RNase P (responsable de la maturation en 5 des prcurseurs des ARNt), ce qui suggre que de multiples effets pliotropiques peuvent tre de nature structurale entre les protines. Chez la levure et chez E. coli, nos tudes de la maturation in vitro des prcurseurs des ARNt et de la protomique rvlent lassociation de la RNase P avec les enzymes de la maturation dARNt en 3. En effet, la voie de maturation des pr-ARNt et des ARNr, et la dgradation des ARN mitochondriaux semblent tres associes avec la machinerie de la traduction au sein dun mme supercomplexe multifonctionnel dans la mitochondrie de la levure. Chez E. coli, nous avons caractris un supercomplexe similaire qui inclut en plus de la RNase P: la PNPase, le complexe du RNA degradosome, lARN polymrase, quatre facteurs de transcription, neuf aminoacyl-tRNA synthtases, onze protines ribosomiques, des chaperons et certaines protines mtaboliques. Ces rsultats supposent lassociation physique de la transcription, la voie de maturation et daminoacylation des ARNt, la dgradation des ARN. Le nombre de cas o les activits cellulaires sont fonctionnellement et structurellement associes est certainement la hausse (ex, lditosome et le complexe de la glycolyse). En effet, lorganisation en supercomplexe multifonctionnel reprsente probablement lunit fonctionnelle dans les cellules et les analyses de ces super-structures peuvent devenir la prochaine cible de la biologie structurale.
Resumo:
Les maladies cardio-vasculaires (MCV), telles que lhypertension et lathrosclrose, saccompagnent de modifications structurales et fonctionnelles au niveau vasculaire. Un fonctionnement aberrant de la migration, lhypertrophie et la prolifration des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV) sont des vnements cellulaires lorigine de ces changements. Lendothline-1 (ET-1) contribue la pathognse des anomalies vasculaires, notamment via lactivation des protines MAPK et PI3-K/PKB, des composantes cls impliques dans les voies prolifratives et de croissance cellulaires. Il a t suggr que le stress oxydant jouerait un rle intermdiaire dans les effets pathophysiologiques vasculaires de lET-1. En consquence, une modulation de la signalisation induite par lET-1 peut servir comme ventuelle stratgie thrapeutique contre le dveloppement des MCV. Il apparat de nos jours un regain dintrt dans lutilisation des agents phyto-chimiques pour traiter plusieurs maladies. La curcumine, constituant essentiel de lpice curcuma, est dote de plusieurs proprits biologiques parmi lesquelles des proprits anti-oxydantes, anti-prolifratrices et cardio-protectrices. Cependant, les mcanismes molculaires de son effet cardio-protecteur demeurent obscurs. Dans cette optique, lobjectif de cette tude a t dexaminer lefficacit de la curcumine inhiber la signalisation induite par lET-1 dans les CMLV. La curcumine a inhib la phosphorylation des protines IGF-1R, PKB, c-Raf et ERK1/2, induite par lET-1 et lIGF-1. De plus, la curcumine a inhib lexpression du facteur de transcription Egr-1 induite par lET-1 et lIGF-1, dans les CMLV. Ces rsultats suggrent que la capacit de la curcumine attnuer ces voies de signalisation serait un mcanisme daction potentiel de ses effets protecteurs au niveau cardiovasculaire.