393 resultados para gestion du risque
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Cette recherche value si lintgration du programme dagrment MIRE (Mesures implantes pour le renouveau de lvaluation) dAgrment Canada, anciennement Conseil canadien dagrment des services de sant, engendre du changement et de lapprentissage organisationnel. Elle tudie le cas de deux organismes de sant, la Health Authority of Anguilla (HAA) et la Ca Foncella Opetale de Treviso (CFOT). La recherche comporte trois niveaux danalyse pour lesquels des donnes qualitatives et quantitatives ont t recueillies : 1) les membres des quipes dagrment; 2) les quipes dagrment; 3) lorganisme dans son ensemble. Des questionnaires individuels administrs aux membres des quipes, des entretiens semi-structurs avec les chefs des quipes et les coordonnateurs de la qualit, une revue de documentation et plusieurs mesures priodiques du niveau de compliance aux normes MIRE ont t les techniques de collecte de donnes utilises. Les rsultats indiquent que les organismes ont opr des transformations : 1) stratgiques; 2) de lorganisation; 3) des relations avec son environnement. Ils ont amlior leurs systmes et leurs pratiques de gestion de mme que leurs communications internes et externes. Il y a eu aussi des apprentissages utiles par les individus, les quipes et les organismes. Les apprentissages individuels concernaient les programmes qualit, lapproche centre sur la clientle, la gestion des risques, lthique professionnelle, la gestion participative et lvaluation des services. Les tapes autovaluation et apporter des amliorations et donner suite aux recommandations du cycle dagrment ont contribu le plus au changement et lapprentissage organisationnel. Les quipes interdisciplinaires dagrment ont t le vhicule privilgi pour raliser ces changements et ces apprentissages. La HAA et la CFOT ont amlior progressivement leur niveau de compliance aux normes dans toutes les dimensions de la qualit, au niveau des quipes dagrment et pour lensemble de lorganisation. Nanmoins, lamlioration du niveau global de compliance tait en de de la limite minimum des exigences du programme pour lobtention dun statut dagrment sans restrictions importantes. Lenvergure des changements et des apprentissages raliss soulve la question de la capacit des organismes dinstitutionnaliser ces nouvelles connaissances. La CFOT pourrait y arriver tant donn les ressources et les comptences sa disposition.
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Plusieurs expriences et tudes cliniques ont dmontr que lactivation du systme rnine-angiotensine (RAS) peut induire lhypertension, un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires et rnales. Langiotensinogne (Agt) est lunique substrat du RAS. Cependant, il na pas encore t dmontr si lactivation du RAS intrarnal peut elle seule induire des dommages rnaux, indpendamment de lhypertension systmique, et ainsi jouer un rle prpondrant dans la progression de la nphropathie diabtique. Afin dexplorer le rle du RAS intrarnal dans les dommages rnaux, un diabte a t induit par linjection de streptozotocin chez des souris transgniques (Tg) surexprimant lAgt de rat dans les cellules des tubules proximaux du rein (RPTC). Les souris Tg diabtiques ont t traites soit avec des inhibiteurs du RAS (perindopril et losartan), de linsuline ou une combinaison des deux pour 4 semaines avant dtre euthanasies. Pour une autre tude, des souris Tg non-diabtiques ont t traites soit avec des inhibiteurs du RAS, lhydralazine (vasodilatateur) ou lapocynine (inhibiteur de la NADPH oxydase) pour une priode de 8 semaines avant leuthanasie. Des souris non-Tg ont t utilises comme contrles. Des cellules immortalises de tubule proximal de rat (IRPTC) transfectes de manire stable avec un plasmide contenant lAgt ou un plasmide contrle ont t employes comme modle in vitro. Nos rsultats ont dmontr que les souris Tg prsentaient une augmentation significative de la pression systolique, lalbuminurie, lapoptose des RPTC et lexpression de gnes pro-apoptotiques par rapport aux souris non-Tg. Les mmes changements ont t observs chez les souris Tg diabtiques par rapport aux souris non-Tg diabtiques. Linsuline et/ou les inhibiteurs du RAS ont permis dattnuer ces changements, sauf lhypertension qui ntait rduite que par les inhibiteurs du RAS. Chez les IRPTC transfectes avec lAgt in vitro, les hautes concentrations de glucose augmentent lapoptose et lactivit de la caspase-3 par rapport aux cellules contrles et linsuline et/ou les inhibiteurs du RAS empchent ces augmentations. En plus des changements physiologiques, les RPTC des souris Tg prsentent aussi une augmentation significative de la production des espces ractive de loxygne (ROS) et de lactivit de la NADPH oxydase, ainsi quune augmentation de lexpression du facteur de croissance transformant-beta 1 (TGF-1), de linhibiteur activateur du plasminogne de type 1 (PAI-1), des protines de la matrice extracellulaire, du collagne de type IV et de la sousunit p47 de la NADPH oxydase. Le traitement des souris Tg avec lapocynine et le perindopril a permis damliorer tous ces changements, sauf lhypertension qui ntait pas corrige par lapocynine. Dautre part, lhydralazine a prvenu lhypertension, sans modifier lalbuminurie, lapoptose des RPTC ou lexpression des gnes pro-apoptotiques. Ces rsultats montrent bien que lactivation du RAS intrarnal et lhyperglycmie agissent de concert pour induire lalbuminurie et lapoptose des RPTC, indpendamment de lhypertension systmique. La gnration des ROS via lactivation de la NADPH oxydase induit en partie laction du RAS intrarnal sur lapoptose des RPTC, la fibrose tubulo-interstitielle et lalbuminurie chez les souris Tg. Dautre part, une exprience en cours a tent dencore mieux dlimiter les effets de lactivation du RAS intrarnal, tout en liminant la nphrotoxicit du STZ. Pour cette tude, les souris Tg surexprimant lAgt de rat dans leurs RPTC ont t croises aux souris Ins2Akita, un modle spontan de diabte de type I, afin de gnrer des souris Akita-rAgt-Tg. Les rsultats prliminaires indiquent que le RAS intrarnal est activ dans les souris Akita et que la combinaison avec lhyperglycmie induit du stress du rticulum endoplasmique (ER) dans les RPTC in vivo. Le stress du ER contribue lapoptose des RPTC observe dans le diabte, tout le moins dans le modle Akita. Le traitement avec des inhibiteurs du RAS permet dattnuer certains des dommanges rnaux observs dans les souris Akita-rAgt-Tg.
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Le cancer du sein (CS) est la deuxime cause de dcs lis au cancer parmi les femmes dans la plupart des pays industrialiss. Les personnes qui ont le CS peuvent ne pas hriter des mutations causant le cancer de leurs parents. Ainsi, certaines cellules subissent des mutations qui mnent au cancer. Dans le cas de cancer hrditaire, les cellules tumorales contiennent gnralement des mutations qui ne sont pas trouves ailleurs dans l'organisme, mais peuvent maintenir des mutations qui vont rpartir dans toutes les cellules. La gense du CS est le rsultat des mutations de gnes qui assurent la rgulation de la prolifration cellulaire et la rparation de lADN. Deux gnes semblent particulirement concerns par les mutations. Les gnes Breast Cancer 1 (BRCA1) et Breast Cancer 2 (BRCA2), sont impliqus dans la prdisposition gntique de CS. On estime que 5-10% des cas de cancer du sein sont attribuables une prdisposition gntique. La plupart de ces cancers sont lis une anomalie du gne BRCA1 ou BRCA2. Plusieurs tudes ont t menes chez les femmes atteintes de CS sporadique et quelques tudes se sont concentres sur celles qui sont porteuses de mutations de BRCA. Alors, notre recherche a t entreprise afin de vrifier lhypothse dune association entre le CS, le mode vie et les habitudes alimentaires chez les Canadiennes-franaises non porteuses des 6 mutations de BRCA les plus frquentes parmi cette population. Nous avons men une tude cas-tmoins dans cette population. Quelque 280 femmes atteintes du cancer du sein et non-porteuses de mutations de BRCA, ont t recrutes en tant que cas. Les tmoins taient recruts parmi les membres de la famille des cas (n=15) ou partir d'autres familles atteintes de CS (n=265). Les participantes taient de tous ges, recrutes partir dune tude de cohorte qui est actuellement en cours, mene par une quipe de chercheurs au Centre Hospitalier Universitaire de Montral (CHUM) Htel-Dieu Montral. Les apports alimentaires ont t recueillis par un questionnaire de frquence semi-quantitatif valid et administr par une nutritionniste, qui portait sur la priode avant les deux ans prcdant le premier diagnostic de CS pour les cas et la priode avant les deux ans prcdant lentrevue tlphonique pour les tmoins. Un questionnaire de base tait administr par linfirmire de recherche aux participantes afin de colliger des renseignements sociodmographiques et sur les facteurs de risque du CS. Une association positive et significative a t dtecte entre lge (plus de 50 ans) auquel les sujets avaient atteint leur Indice de Masse Corporel (IMC) le plus lev et le CS rapport de cotes (OR) =2,83; intervalle de confiance 95% (IC95%) (2,34-2,91). De plus, une association positive a t dtecte entre un gain de poids de >34 lbs comparativement un gain de poids de 15 lbs, ds lge de 20 ans OR=1,68; IC95% (1,10-2,58). Un gain de poids de >24 lbs comparativement un gain de poids de 9 lbs, ds lge de 30 ans a aussi montr une augmentation de risque de CS OR=1,96; IC95% (1,46-3,06). Une association positive a aussi t dtect entre, un gain de poids de >12 lbs comparativement un gain de poids de 1 lb, ds lge de 40 ans OR=1,91; IC95% (1,53-2,66). Concernant le tabagisme, nous avons observ une association positive et significative relie la consommation de plus de 9 paquets-annes OR = 1,59; IC95% (1,57-2,87). Il fut suggr que lactivit physique modr confre une protection contre le CS: une pratique de > 24,8 (metabolic equivalent) MET-hrs par semaine par rapport 10,7 MET-hrs par semaine, diminue le risque du CS de 52% OR = 0,48 ; IC95% (0,31-0,74). Lactivit physique totale (entre 16,2 et 33,2 MET-hrs par semaine), a aussi montr une rduction de risque de CS de 43% OR = 0,57 ; IC95% (0,37-0,87). Toutefois, il n'y avait aucune association entre une activit physique vigoureuse et le risque de CS. Lanalyse portant sur les macro- et micro-nutriments et les groupes alimentaires a montr quun apport en nergie totale de plus de 2057 Kcal par jour augmentait le risque de CS de 2,5 fois OR = 2,54; IC95% (1,67-3,84). En ce qui concerne la consommation de caf, les participantes qui buvaient plus de 8 tasses de caf par jour avaient un risque de CS augment de 40% OR = 1,40; IC95% (1,09-2,24). Les sujets ayant une consommation dpassant 9 g dalcool (thanol) par jour avaient galement un risque lev de 55% OR = 1,55; IC95% (1,02-2,37). De plus, une association positive et significative a t dtecte entre le CS et la consommation de plus de deux bouteilles de bire par semaine OR = 1,34; IC95% (1,28-2,11), 10 onces de vin par semaine OR = 1,16; IC95% (1,08-2,58) ou 6 onces de spiritueux par semaine OR = 1,09; IC95% (1,02-2,08), respectivement. En rsum, les rsultats de cette recherche supportent lhypothse selon laquelle le mode de vie et les habitudes alimentaires jouent un rle important dans ltiologie de CS chez les Canadiennes-franaises non porteuses de mutations de BRCA. Les rsultats nous permettent de constater que le gain de poids et le tabagisme sont lis des risques levs de CS, tandis que l'activit physique modre aide rduire ce risque. De plus, nos rsultats suggrent quun apport nergtique total relativement lev et une consommation leve de caf et d'alcool peuvent accrotre le risque de ce cancer. Ce travail a permis de mettre laccent sur une nouvelle direction de recherche, jusqu' prsent non investigue. Les rsultats de ce travail de recherche pourraient contribuer recueillir de nouvelles informations et des conseils pouvant influencer et aider la population modifier son mode de vie et ses habitudes alimentaires afin de diminuer le risque de cancer du sein.
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Introduction : Les personnes ges vivant domicile font des chutes qui peuvent entraner des consquences graves. La possibilit de les dtecter et dintervenir rapidement grce la vidosurveillance intelligente constitue une avenue prometteuse. Objectif : Ltude vise explorer la perception et la rcep-tivit des acteurs du systme de sant face lutilisation de cette technologie sous trois aspects : la transmission des images, laccessibilit de leur clientle cette technologie et son introduction dans leur pratique. Mthodologie : Sept groupes de discussion focalise ont permis de recueillir le point de vue de 31 participants. Une analyse de contenu avec le logiciel NVivo a t ralise. Rsultats : Les participants estiment que les images de chute pourraient parve-nir au CLSC, au proche aidant, au 911 ou une centrale de surveillance. Ils considrent que des critres dadmissibilit seraient ncessaires pour favoriser laccessibilit la vidosurveillance intelligente qui, croient-ils, pourrait amliorer les interventions en termes de gestion des urgences lors de chutes et de dter-mination de leurs causes. Conclusion : Les participants sont favorables la technologie propose, mais ils requerraient une priode dadaptation afin dajuster leur pratique. Ils suggrent la ralisation dun projet pilote qui validerait cette technologie.
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Franais : Partant de la question du renouvellement de la main-duvre qubcoise, ce mmoire sintresse aux salaris professionnels des organisations syndicales qubcoises. Ces dernires se sont dotes dun important salariat professionnel dont le renouvellement en cours ou prvoir suppose des dfis importants, notamment propos de la transmission de la culture organisationnelle. Ainsi, ce mmoire portera sur la socialisation des salaris professionnels des organisations syndicales qubcoises partir de quatre tudes de cas (FTQ, Syndicat des Mtallos, CSN et FIQ). Il sera notamment question des pratiques de gestion de personnel de ces organisations lies au transfert de la culture, soit les pratiques de socialisation et de recrutement, de la formalisation de ces pratiques et de leur contrle. Les rsultats permettent de mettre en vidence les rapports entre la structure administrative des organisations syndicales et le modle de socialisation des salaris professionnels nouvellement embauchs y ayant cours. De plus, bien que la tendance va en samplifiant, les pratiques de socialisation, linstar des autres pratiques de gestion de personnel en milieu syndical, demeurent peu formalises. Enfin, les rsultats permettent galement de constater que le contrle des dirigeants syndicaux sur la transmission de la culture aux professionnels est relativement faible comparativement celui des pairs.
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Confrence prsente dans le cadre de la Journe NST CREPUQ l'Universit Laval Qubec, le 4 mai 2009 par Alexandre H. Albert, titre d'analyste au Bureau des systmes de la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de lobtention du grade de matre s sciences (M.Sc.) en sociologie
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Dans le contexte durbanisation fulgurante de lAsie du sud-est, les zones priurbaines agricoles vietnamiennes subissent des pressions environnementales croissantes et sont loin dtre quipes en infrastructures. Lassainissement prsente un important manque dinvestissement. La thse sest intresse aux stratgies et aux mcanismes de financement qui aideront rduire lcart entre loffre et la demande dassainissement. Deux hypothses principales ont t poses. Dabord, des fonds supplmentaires doivent provenir des ressources nationales, locales et celles des utilisateurs. La seconde hypothse pose quil faudra investir avantage dans des activits qui augmenteront la durabilit des services dassainissement, comme lducation et la promotion, qui en plus favorisent les contributions locales. La thse a tent de rpondre la question suivante : Dans le contexte priurbain dHanoi, comment mettre contribution les ressources locales pour amliorer laccs et la durabilit de lassainissement? Ltude de cas est un projet communautaire pilote de gestion des eaux uses en banlieue dHanoi. Les facteurs de demande pour de lassainissement et leurs effets sur la durabilit du projet ont t analyss auprs des mnages, des acteurs du village et des acteurs nationaux lis lassainissement. La thse a dabord permis dactualiser les connaissances sur deux aspects importants : le cadre institutionnel qui encadre le financement de lassainissement et les cots et bnfices de lassainissement alternatif au Vietnam. Ces deux sujets prsentaient une lacune srieuse au niveau de la documentation. Puis, malgr de faibles capacits au niveau local, la demande relle pour de lassainissement tait beaucoup plus importante que celle releve dans la littrature. La recherche a permis de conclure que les institutions gouvernementales pourraient compter sur une plus grande contribution du milieu local si la planification ciblait ces facteurs : lducation et promotion, une grande part de dcision et de gestion au niveau local et des technologies plus simples.
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Le cancer pithlial de lovaire est le cancer gyncologique le plus agressif avec le plus haut taux de mortalit. La croissance des cellules cancreuses de lovaire est limite par les nutriments de lenvironnement, le fer tant un des lments indispensables leur prolifration. Lhmochromatose hrditaire est une maladie associe une accumulation corporelle de fer. Cette maladie est lie deux mutations majeures du gne HFE soit H63D et C282Y. tant donne linfluence de la protine HFE sur lentre du fer dans la cellule, des mutations du gne HFE pourraient tre associes une croissance rapide des cellules cancreuses. Des tudes de gnotypage du gne HFE effectues chez 526 patientes avec cancer pithlial de lovaire, ont rvles une frquence alllique de la mutation C282Y significativement plus leves chez les patientes avec tumeur ovarienne comparativement aux patientes du groupe contrle (5.9% versus 1.3%, p = 0.02). De plus, le taux de survie des patientes avec mutations C282Y et tumeur ovarienne de G3, aprs 2 ans, est faible (20%) lorsque compar celui des patientes sans mutations (60%, p = 0.005). Une analyse de rgression multivarie de Cox a dmontre un risque relatif de 3.1, suggrant que les patientes avec mutations C282Y ont 3 fois plus de chance davoir une faible survie (p=0.001). galement, des tudes de corrlation ont dmontres que les niveaux de ferritine du srum taient plus levs chez les patientes avec grade avanc du cancer pithlial de lovaire (r = 0.445 et p= 0.00001), suggrant que ce paramtre pourrait servir comme marqueur tumoral. Afin de comprendre ces rsultats, nous avons tout dabord tudis linfluence des mutations HFE sur les cellules cancreuses. Pour ce faire, la ligne du cancer de lovaire TOV-112D, homozygote pour la mutation C282Y, a t transfecte avec les vecteurs HFEwt et HFEC282Y. Bien quaucune diffrence significative nait t trouve en termes de TfR totaux, des analyses par FACS ont dmontres un phnotype de dficience de fer pour les clones stables HFEwt. In vitro, la restauration de la protine HFE, dans la ligne TOV-112D du cancer de lovaire, ninfluence pas la croissance cellulaire. Ensuite, nous avons tudis linfluence des niveaux de fer sur la progression tumorale. Une exprience in vivo prliminaire a dmontr une tendance un volume tumoral suprieur dans un modle de souris de surcharge de fer,HfeRag1-/-. De plus, les souris HfeRag1-/-, injectes avec la ligne du cancer de lovaire TOV-21G, ont montres des niveaux significativement plus faibles de fer srique comparativement leur contrle (fer srique 407M versus 276M, p = 0.001). En conclusion, des tudes supplmentaires sont ncessaires afin de comprendre davantage le rle des mutations HFE sur la progression tumorale. Notamment, les niveaux levs de fer pourraient rendre les cellules tumorales rsistantes aux traitements ou encore, augmenter la toxicit et ainsi, contribuer un mauvais prognostique.
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La prsente thse a pour objectif dtudier le rle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mmoire lexicale orthographique) dans lacquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin dexaminer les liens entre les diffrents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une tude longitudinale a t ralise laide dun chantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans la fin de la deuxime anne du primaire. la fin de la maternelle, les enfants ont t valus laide dune preuve dorthographe approche et dpreuves valuant les facteurs cognitifs en jeu dans lapprentissage du langage crit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mmoire court et long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mmes enfants ont t values en fin de premire et de deuxime annes. Le premier article de cette thse rapporte les donnes dune tude ralise auprs des enfants scolariss en maternelle 5 ans. Cette tude vise ltablissement dun lien entre, dune part, la capacit de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mmoire lexicale orthographique et, dautre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui nont pas encore eu denseignement formel de lcriture. Les rsultats indiquent que, contrairement ce qui a t longtemps avanc, la capacit de traitement phonologique nest pas le seul facteur cognitif intervenir, puisque la capacit de mmoire lexicale orthographique long terme ainsi que la capacit visuoattentionnelle contribuent de faon importante et indpendante lacquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mmoire lexicale orthographique est mme le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxime tude de cette thse vise dterminer, parmi les facteurs cognitifs valus en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prdire les connaissances orthographiques explicites ultrieures, c'est--dire celles de premire et de deuxime annes du primaire. Les rsultats de cette deuxime tude indiquent que les pralables ncessaires lacquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacits de traitement phonologique ainsi que les capacits de la mmoire court et long terme. La troisime tude de cette thse a pour but de mettre en lumire le rle prdictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultrieur de leurs connaissances orthographiques en premire et deuxime annes, en lien avec les capacits cognitives qui sous-tendent lapprentissage du langage crit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mmoire lexicale orthographique. Les rsultats de cette dernire tude permettent de montrer que, parmi les facteurs valus en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique lensemble du niveau des connaissances orthographiques ultrieures. Linfluence des connaissances orthographiques prcoces sur lacquisition ultrieure nest pas surprenante. En effet, la premire tude avait montr que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacit de mmoire orthographique lexicale mais galement de la capacit de traitement phonologique et visuottentionnel. Les rsultats issus de ces trois tudes prsentent un intrt non ngligeable dans la comprhension de lacquisition du langage crit. En effet, ces recherches ont permis de montrer quavant mme lapprentissage formel de lcrit, lenfant tmoigne de connaissances implicites non ngligeables sur la langue crite et que cest partir de ces connaissances que slaboreront ses connaissances explicites ultrieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacit de mmoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution navait pas t dmontre jusqu prsent. Les rsultats de cette recherche montrent quil est possible denvisager des outils de dpistage prcoce qui permettront didentifier les enfants risque de prsenter des difficults spcifiques dapprentissage du langage crit. Ce dpistage permettrait de mettre en place des interventions mieux cibles et prcoces, ce qui rduirait ainsi limpact des difficults sur les apprentissages scolaires.
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En 2004, le gouvernement qubcois sest engag dans une importante rorganisation de son systme de sant en crant les Centres de sant et des services sociaux (CSSS). Conjugu leur mandat de production de soins et services, les CSSS se sont vus attribuer un nouveau mandat de responsabilit populationnelle . Les gestionnaires se voient donc attribuer le mandat damliorer la sant et le bien-tre dune population dfinie gographiquement, en plus de rpondre aux besoins des utilisateurs de soins et services. Cette double responsabilit demande aux gestionnaires darticuler plus formellement au sein dune gouverne locale, deux secteurs de prestations de services qui ont longtemps volu avec peu dinteractions, la sant publique et le systme de soins . Ainsi, lincorporation de la responsabilit populationnelle amne dvelopper une plus grande synergie entre ces deux secteurs dans une organisation productrice de soins et services. Elle appelle des changements importants au niveau des domaines dactivits investis et demande des transformations dans certains rles de gestion. Lobjectif gnral de ce projet de recherche est de mieux comprendre comment le travail des gestionnaires des CSSS se transforme en situation de changement mandat afin dincorporer la responsabilit populationnelle dans leurs actions et leurs pratiques de gestion. Le devis de recherche sappuie sur deux tudes de cas. Nous avons ralis une tude de deux CSSS de la rgion de Montral. Ces cas ont t choisis selon la variabilit des contextes socio-conomiques et sanitaires ainsi que le nombre et la varit dtablissements sous la gouverne des CSSS. Lun des cas avait au sein de sa gouverne un Centre hospitalier de courte dure et lautre non. La collecte de donnes se base sur trois sources principales; 1) lanalyse documentaire, 2) des entrevues semi-structures (N=46) et 3) des observations non-participantes sur une priode de prs de deux ans (2005-2007). Nous avons adopt une dmarche itrative, base sur un raisonnement inductif. Pour analyser la transformation des CSSS, nous nous appuyons sur la thorie institutionnelle en thorie des organisations. Cette perspective est intressante car elle permet de lier lanalyse du champ organisationnel, soit les diffrentes pressions issues des acteurs gravitant dans le systme de sant qubcois et le rle des acteurs dans le processus de changement. Elle propose danalyser la fois les pressions environnementales qui expliquent les contraintes et les opportunits des acteurs gravitant dans le champ organisationnel de mme que les pressions exerces par les CSSS et les stratgies dactions locales que ceux-ci dveloppent. Nous discutons de lvolution des CSSS en prsentant trois phases temporelles caractrises par des dynamiques dinteraction entre les pressions exerces par les CSSS et celles exerces par les autres acteurs du champ organisationnel; la phase 1 porte sur lappropriation des politiques dictes par ltat, la phase 2 rfre ladaptation aux orientations proposes par diffrents acteurs du champ organisationnel et la phase 3 correspond au dveloppement de certains projets initis localement. Nous montrons travers le processus dincorporation de la responsabilit populationnelle que les gestionnaires modifient certaines pratiques de gestion. Certains de ces rles sont plus en lien avec la notion dentrepreneur institutionnel, notamment, le rle de leader, de ngociateur et dentrepreneur. travers le processus de transformation de ces rles, dimportants changements au niveau des actions entreprises par les CSSS se ralisent, notamment, lorganisation des services de premire ligne, le dveloppement dinterventions de prvention et de promotion de la sant de mme quun rle plus actif au sein de leur communaut. En conclusion, nous discutons des leons tires de lincorporation de la responsabilit populationnelle au niveau dune organisation productrice de soins et services. Nous changeons sur les enjeux lis au dveloppement dune plus grande synergie entre la sant publique et le systme de soins au sein dune gouverne locale. galement, nous prsentons un modle synthse dun processus de mise en uvre dun changement mandat dans un champ organisationnel fortement institutionnalis en approfondissant les rles des entrepreneurs institutionnels dans ce processus. Cette situation a t peu analyse dans la littrature jusqu maintenant.
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La lgitimit dune organisation est fonde sur sa mission, cest--dire sur sa raison dtre. Des responsables des bibliothques et de nombreux chercheurs craignent que la lgitimit des bibliothques publiques soit conteste dans la socit de linformation. De plus, les textes officiels prsentant les missions des bibliothques publiques sont divers et les missions y sont dlibrment non dfinies. Au Qubec, o une grande majorit des bibliothques publiques autonomes sont places directement sous la tutelle des municipalits, les bibliothques publiques doivent dfinir et lgitimer leurs missions avec les lus municipaux. Lobjectif principal de cette recherche est de comprendre, via les discours, le point de vue des lus municipaux qubcois sur les missions des bibliothques publiques autonomes, en comparaison avec les pratiques et les ressources des bibliothques au plan local. Bas sur la thorie de la construction sociale de la ralit, un cadre conceptuel est propos de manire tudier non seulement les discours dans leur dimension textuelle, mais aussi contextualiser ces discours et analyser lcart entre ces discours et les pratiques des bibliothques.La stratgie de recherche adopte est une tude de cas multiples. Lobjectif est de dvelopper une analyse en profondeur de chaque cas et une analyse inter cas. Les douze cas (municipalits) ont t slectionns en fonction de deux critres de variation (la taille de la municipalit et le budget annuel allou par la municipalit la bibliothque) et un critre discriminant (la distance par rapport lUniversit de Montral). Des entrevues ont t menes auprs des lus municipaux prsidant la commission ou le comit dont dpendent les bibliothques publiques. Ces entrevues et les politiques culturelles ont fait lobjet dune analyse de discours. Les entrevues auprs des responsables des bibliothques et la documentation ont fait lobjet dune analyse de contenu. Ces analyses ont permis la triangulation des mthodes et des sources de donnes.Les lus municipaux qubcois, comme les professionnels, noffrent pas un discours homogne sur les missions des bibliothques publiques. Toutefois, un modle de discours merge. Il montre un discours limit par rapport la littrature, dans lequel une image passive de la bibliothque est prsente et dans lequel la tradition perdure malgr le contexte de la socit de linformation. Mais lanalyse rvle aussi que les lus municipaux construisent leurs points de vue sur leurs propres convictions en tant quindividus, sur leur rle dans la gestion de la municipalit en tant qulus et sur limage quils ont des usagers des bibliothques publiques. Enfin, lanalyse a rvl un axe de diffrenciation des points de vue selon que le discours sappuie sur des valeurs fondamentales ou sur les usages (rels ou supposs) de la bibliothque.
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Les agences de notation de crdit ont permis la banalisation des vhicules de titrisation. Elles ont sous-estim la probabilit que les metteurs de certains instruments financiers complexes ne puissent pas honorer leurs dettes. Elles ont tard reflter la dtrioration du march de leurs notes. Les agences de notation ont donc t en partie responsables de la tempte que traversent les places financires mondiales et ont expos les entreprises un risque srieux de dfiance. Alors que les entreprises doivent lheure actuelle matriser de multiples risques, celles-ci ont t les premires victimes des professionnels de la notation. Pour apporter une rponse au risque de la notation, les rgulateurs tentent de ragir. Par lintermdiaire de leur autorit boursire, les Etats-Unis ont t les premiers modifier le cadre rglementaire de lactivit de la notation. Cest ce cadre rglementaire, adopt au premier trimestre 2009, qui fait lobjet du prsent papier.
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La grande majorit des accidents demeure lie aux comportements dangereux des usagers de la route . Cet nonc, lapidaire, fait aujourdhui figure dvidence au sein de la communaut des intervenants en scurit routire. Il repose pourtant sur des prmisses discutables. Le problme le plus fondamental rside dans le fait que la recherche des dernires dcennies sest presque toute entire voue lanalyse des seuls aspects dfaillants de la conduite (laccident, les infractions, les erreurs et les fautes de conduite, les conducteurs risque ou dysfonctionnels, les attitudes et traits de caractre incitant la conduite dangereuse, etc.). Ce faisant, on a fini par oublier quil nous restait encore beaucoup de choses apprendre sur le fonctionnement usuel de la conduite automobile. Comment, en effet, peut-on escompter lucider tous les rouages de la dynamique accidentelle sans avoir au pralable cern, et bien compris, les mcanismes de la conduite ordinaire ? Comment peut-on parvenir approfondir notre comprhension des comportements de conduite si lon fait totalement abstraction de toutes les activits courantes, normales , auxquelles se livrent les conducteurs lorsquils sont au volant de leur vhicule ? Cest dans la perspective de mieux comprendre les comportements de conduite, dans leur complexit et dans leur diversit, que la prsente thse a t ralise. Y a plus spcifiquement t examine la question des habitudes en raison de leur prdominance dans lactivit de la conduite, mais galement en raison de leur rsistance, des obstacles bien concrets quelles sont susceptibles dopposer tous ceux qui tentent de modifier les comportements individuels de conduite. Des entrevues en profondeur, menes auprs de trente conducteurs et conductrices g(e)s de 17 54 ans, devaient permettre de rpondre, entre autres, aux questions suivantes : De quoi sont constitues les diffrentes habitudes en matire de conduite automobile ? Quelle place occupent-elles dans la conduite des individus ? En quoi constituent-elles un frein au changement, la modification des pratiques adoptes ? Quelles sont les dimensions qui participent leur installation ? Les rsultats de lanalyse ont permis de jeter les bases dun modle des comportements de conduite o les sensations corporelles se voient confrer un rle des plus centraux, et o lhabitude bien davantage caractrise par la notion de confort que par celles dautomatisme ou de rptition concourt non seulement la prennit, mais galement la rgulation des conduites adoptes sur la route.
Resumo:
Cette recherche sintresse au concept de la GRH la carte et son influence sur lintention de dpart des salaris. Pour ce faire, nous avons d dfinir les diffrentes composantes qui entourent notre concept principal, nous faisons rfrence aux espaces de choix relatifs lorganisation et lamnagement du temps de travail, aux espaces de choix relatifs la rmunration, la formation, etc. Dans leur description, ces pratiques quon trouve au coeur du concept de la GRH la carte nous permettent de prendre conscience que la gestion des ressources humaines connat une nouvelle facette. Celle-ci sexplique principalement par le souci des entreprises daujourdhui de se rapprocher des attentes de leurs salaris, en leur offrant un certain nombre despaces de choix dans leur emploi. Les gestionnaires des ressources humaines parlent alors de personnalisation des pratiques des RH, ce qui exige une certaine flexibilit de la part des organisations. Ainsi, llaboration de notre tude nous a permis de prsenter un modle thorique dont lobjectif est de tester linfluence de la flexibilit des diffrents espaces de choix de la GRH la carte sur lintention de dpart souvent manifeste par les salaris. Les rsultats obtenus laide de lanalyse multivarie applique des donnes dune institution bancaire hatienne mettent en vidence limpact significatif de certaines pratiques et le rle mdiateur du sentiment dautodtermination dans la dcision des salaris. Mots cls : Intention de dpart volontaire, flexibilit des pratiques de la GRH la carte, sentiment dauto-dtermination