790 resultados para signalisation cellulaire
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Les gnes suppresseurs de tumeurs (TSGs) contrlent la prolifration cellulaire et leur inactivation joue un rle important dans la leucmognse. Deux mcanismes pigntiques majeurs sont impliqus dans la rpression des TSGs: 1- la mthylation de lADN et 2- la dactylation des histones des chromosomes. On les dit pigntiques car ils naffectent pas la squence de lADN. Ces phnomnes sont rversibles, faisant donc deux des cibles thrapeutiques de choix. Dans le cadre de cette thse, nous avons valu le potentiel chimiothrapeutique de diffrents agents qui visent ces mcanismes pigntiques et nous les avons administrs seuls et en combinaison dans le but damliorer leur efficacit. La 5-aza-2-dsoxycytidine (5-Aza-CdR) est un inhibiteur de la mthylation de lADN qui permet la r-expression des TSGs. Cet agent sest avr efficace contre certaines maladies hmatologiques et est dailleurs approuv aux tats-Unis dans le traitement du syndrome mylodysplasique depuis 2006. Cependant, le protocole dadministration optimal de cet agent, en termes de doses et de dure, nest toujours pas tabli. Nos recherches suggrent que le celui-ci devrait tre plus intensif que ce que rapporte la littrature. Les inhibiteurs des dactylases des histones (HDACi) ont galement montr une activit antinoplasique intressante. De rcentes recherches ont montr que la combinaison dagents ciblant la fois la mthylation de lADN et la dactylation des histones produit une ractivation synergique des TSGs, ce quoi nous nous sommes intress. Nous avons observ que la co-administration dun HDACi avec la 5-Aza-CdR potentialise son action anti-leucmique. Il est aussi possible daugmenter lactivit de la 5-Aza-CdR en inhibant sa dgradation par lenzyme cytidine (CR) dsaminase. Nous avons observ que la co-administration du zebularine, un inhibiteur de la CR dsaminase, avec la 5-Aza-CdR accrot son efficacit. Le zebularine est aussi un inhibiteur de la mthylation de lADN, ce qui pourrait contribuer la potentialisation de la rponse anti-leucmique observe lors de la co-administration de ces deux agents. En rsum, il est possible daugmenter lefficacit anti-leucmique de la 5-Aza-CdR en : 1- intensifiant son protocole dadministration, en termes de doses et de dure, 2- la combinant avec un HDACi, et 3- diminuant sa dgradation par la CR dsaminase. Lutilisation de ces rsultats prcliniques dans llaboration de protocoles cliniques pourrait tre bnfique beaucoup de patients.
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La susceptibilit ou la rsistance aux cancers peuvent impliquer plusieurs mcanismes, incluant lapoptose, la croissance cellulaire et la diffrenciation, la rplication et la rparation de lADN. Mon projet porte plus particulirement sur lapoptose. Une drgulation dans les voies dactivation de lapoptose entrane une accumulation de cellules drgles, crant ainsi un environnement propice linstabilit gntique et au dveloppement du cancer. Comme lapoptose est une voie biologique hautement rgule, nous proposons lhypothse que des polymorphismes fonctionnels dans les rgions de rgulations des gnes (rSNPs) perturberaient cette voie cause de taux variables de transcrits et des protines correspondantes d la modification des sites de reconnaissances des facteurs de transcription. Les principaux objectifs de mon projet sont : (i) identifier les SNPs prsents dans la rgion promotrice des gnes dapoptose; (ii) dterminer les haplotypes de promoteurs les plus frquents prsents dans la population gnrale; (rHaps) (iii) vrifier leurs impacts fonctionnels sur lexpression gnique par des essais in vitro (gne rapporteur et retard sur gel). Cette tude permettra didentifier des rSNPs et rHaps ayant un impact sur le niveau dexpression des gnes dapoptose, au moins dans un contexte in vitro. Ces diffrences allliques au niveau de lexpression de ces gnes dapoptose pourraient contribuer la susceptibilit interindividuelle de dvelopper un cancer.
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Le bleuet dmontre un potentiel thrapeutique dans le traitement du cancer et des maladies cardiovasculaires et neurodgnratives. Ces effets bnfiques sont attribuables aux composs phnoliques abondants dans le bleuet, tels que les anthocyanines et les flavonodes. La biotransformation du jus de bleuet avec les bactries Serratia vaccinii augmente sa teneur en composs phnoliques et son activit anti-oxydante, et modifie ses activits physiologiques. Lobjectif de la prsente tude est dvaluer lactivit neuroprotectrice et le potentiel antidiabtique du jus de bleuet biostranform (BJ). Le BJ est tudi dans diffrents tests dont : 1) La protection des neurones (N2a) contre le stress oxydatif (SO) induit par le peroxyde dhydrogne; 2) La stimulation de la prise de glucose par les cellules musculaires (C2C12) et adipeuses (3T3-L1); 3) Lactivit anti-hyperglycmique chez les souris obses diabtiques KKAy. En effet, tandis que le jus de bleuet normal na aucun effet, le BJ augmente lactivit des enzymes anti-oxydantes, comme la catalase et la SOD (Superoxide Dimutase) et protge les neurones contre les changements de la signalisation des MAPKs et contre la toxicit induite par le peroxyde dhydrogne. Le BJ augmente aussi la prise de glucose de 48% dans les cellules C2C12 et de 142% dans les cellules 3T3-L1. Cette augmentation nest pas explique par une augmentation du calcium cytosolique mais plutt par une stimulation de la phosphorylation de lAMPK. De plus, le BJ inhibe ladipogense chez les 3T3-L1. Le BJ diminue galement lhyperglycmie chez les souris obses diabtiques KKAy et protge les jeunes souris pr-diabtiques contre le dveloppement de lobsit et du diabte. Lactivit anti-hyperglycmique du BJ pourrait impliquer les adipokines puisque le BJ augmente le niveau dadiponectine chez les souris diabtiques. Le BJ reprsente ainsi une approche prometteuse pour le traitement du diabte et les maladies neurodgnratives et une source de nouveaux agents thrapeutiques contre ces maladies.
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Nous avons tudi les relations anatomiques entre les systmes de neurotransmission substance P (SP) et srotonine (5-hydroxytryptamine, 5-HT) dans le noyau du raph dorsal (NRD) du rongeur, afin de mieux comprendre les interactions entre ces systmes durant la rgulation de lhumeur. Le NRD reoit une innervation SP provenant de lhabenula, et le blocage pharmacologique des rcepteurs neurokinine-1 (rNK1) de la SP aurait des effets antidpresseurs. Chez le rongeur, le traitement par les antagonistes des rNK1 saccompagne dune dsensibilisation des autorcepteurs 5-HT1A de la 5-HT et dune hausse de lactivit des neurones 5-HT dans le NRD, suggrant des interactions locales entre ces deux systmes. Dans un premier temps, nous avons dmontr par doubles marquages immunocytochimiques en microscopies optique, confocale et lectronique, la prsence du rNK1 dans une sous-population de neurones 5-HT du NRD caudal. Lors de lanalyse en microscopie lectronique, nous avons pu constater que les rNK1 taient principalement cytoplasmiques dans les neurones 5-HT et membranaires sur les neurones non 5-HT du noyau. Grce dautres doubles marquages, nous avons aussi pu identifier les neurones non-5-HT porteurs de rNK1 comme tant GABAergiques. Nous avons ensuite combin limmunomarquage de la SP avec celui du rNK1, dans le but dexaminer les relations entre les terminaisons (varicosits *) axonales SP et les neurones 5-HT (pourvus de rNK1 cytoplasmiques du NRD caudal. En simple marquage de la SP, nous avons pu estimer 41% la frquence avec laquelle les terminaisons SP font synapse. Dans le matriel doublement marqu pour la SP et son rcepteur, les terminaisons SP ont t frquemment retrouves en contact direct ou proximit des dendrites munies de rNK1 cytoplasmiques, mais toujours loignes des dendrites rNK1 membranaires. Pour tester lhypothse dune internalisation soutenue des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT, nous avons ensuite examin la localisation subcellulaire du rcepteur chez le rat trait avec un antagoniste du rNK1, le RP67580. La densit du marquage des rNK1 a t mesure dans le cytoplasme et sur la membrane des deux types de dendrites (5-HT: rNK1 cytoplasmiques; non 5-HT: rNK1 membranaires). Une heure aprs une injection unique de lantagoniste, la distribution du rNK1 est apparue inchange dans les deux types de neurones (5-HT et non 5-HT). Par contre, aprs un traitement quotidien de 7 ou 21 jours avec lantagoniste, nous avons mesur une augmentation significative des densits cytoplasmique et membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans aucun changement dans les neurones non 5-HT. Ces traitements ont aussi augment lexpression du gne rNK1 dans le NRD. Enfin, nous avons mesur une hausse de la densit membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans hausse de densit cytoplasmique, par suite dune lsion bilatrale de lhabenula. Ces rsultats confortent lhypothse dune activation et dune internalisation soutenues des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT du NRD caudal. Ils suggrent aussi que le trafic des rNK1 dans les neurones 5-HT du NRD reprsente un mcanisme cellulaire en contrle de lactivation du systme 5-HT par les affrences SP en provenance de lhabenula.
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La premire augmentation de la longvit en laboratoire ft observe la suite dune intervention nutritionnelle consistant en une rduction de lapport alimentaire chez le rat. Plus tard, ce phnomne a t reproduit dans de trs nombreuses espces et rfr en tant que restriction calorique. Le dveloppement des techniques de biologie molculaire moderne a permis de montrer dans des organismes modles simples que cette flexibilit du processus de vieillissement tait rgule par des facteurs gntiques. De fait, plusieurs mcanismes cellulaires ont alors pu tre identifis comme responsables de ce contrle du vieillissement. Ces voies de rgulation ont rvles tre conserves entre les espces, depuis les levures jusquaux organismes multicellulaires tels que le nmatode, la mouche ou la souris, suggrant lexistence dun programme universel de vieillissement dans le vivant. La levure sest avr plusieurs reprises tre un modle puissant et fiable pour la dcouverte de gnes impliqus dans ce phnomne. Mon tude a consist au dveloppement dun nouveau modle unicellulaire dtude du vieillissement travers lespce Schizosaccharomyces pombe appele aussi levure fission. La premire tape de mon travail a montr que les voies de dtection des nutriments gouvernes par la srine/thronine protine kinase A (Pka1) et la srine/thronine kinase Sck2 contrlent le vieillissement chronologique de ces cellules comme il tait connu dans la levure Saccharomyces cerevisiae. Ceci permit de valider lutilisation de la levure fission pour ltude du vieillissement. Ensuite, nous avons analys plus en dtail leffet pro-vieillissement du glucose en tudiant le rle de sa dtection par le rcepteur membranaire Git3 coupl la protine G (Gpa2) en amont de la kinase Pka1. La perte du signal du glucose par la dltion de Git3 imite partiellement leffet daugmentation de longvit obtenu par baisse de la concentration en glucose dans le milieu. De plus, leffet nfaste du signal du glucose est maintenu en absence de tout mtabolisme du glucose suite la mutation des hexokinases, premires enzymes de la glycolyse. Lensemble de ces rsultats suggrent que la signalisation du glucose est prdominante sur son mtabolisme pour son effet pro-vieillissement. Dautre part, la fois la suppression de cette signalisation et la baisse de niveau de glucose disponible allongent la dure de vie en corrlation avec une augmentation de la rsistance au stress, une hausse dactivit mitochondriale et une baisse de production de radicaux libres. Finalement, le criblage dune banque de surexpression dADNc a permis didentifier plusieurs gnes candidats responsables de ces effets en aval de la voie de signalisation Git3/PKA. La recherche sur les mcanismes molculaires du vieillissement propose une nouvelle approche, un nouvel angle de vue, pour la comprhension des fonctions cellulaires et promet dapporter de prcieuses clefs pour mieux comprendre certaines maladies. En effet, le vieillissement est la premire cause dapparition de nombreuses affections comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et mtaboliques ou les maladies neurodgnratives tels que les syndromes dAlzheimer et de Parkinson.
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La pathologie de la fibrose kystique (FK) est cause par des mutations du gne codant pour le canal Cl- CFTR. Au niveau respiratoire, cette dysfonction du transport transpithlial de Cl- occasionne une altration de la composition et du volume du liquide de surface des voies ariennes. Une accumulation de mucus dshydrat favorise alors la colonisation bactrienne et une rponse inflammatoire chronique, entranant des lsions pithliales svres au niveau des voies ariennes et des alvoles pouvant culminer en dfaillance respiratoire. Le principal objectif de mon projet de matrise tait dtudier les processus de rparation de lpithlium alvolaire sain, lpithlium bronchique sain et FK laide dun modle in vitro de plaies mcaniques. Nos rsultats dmontrent la prsence dune boucle autocrine EGF/EGFR contrlant les processus de migration cellulaire et de rparation des lsions mcaniques. Dautre part, nos expriences montrent que lEGF stimule lactivit et lexpression des canaux K+ KATP, KvLQT1 et KCa3.1 des cellules pithliales respiratoires. Lactivation de ces canaux est cruciale pour les processus de rparation puisque la majeure partie de la rparation stimule lEGF est abolie en prsence dinhibiteurs de ces canaux. Nous avons galement observ que les cellules FK prsentent un dlai de rparation, probablement caus par un dfaut de la rponse EGF/EGFR et une activit/expression rduite des canaux K+. Nos rsultats permettent de mieux comprendre les mcanismes de rgulation des processus de rparation de lpithlium sain et FK. De plus, ils ouvrent de nouvelles options thrapeutiques visant promouvoir, laide dactivateurs de canaux K+ et de facteurs de croissance, la rgnration de lpithlium respiratoire chez les patients atteints de FK.
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La mmoire et lapprentissage sont des phnomnes complexes dont on ne comprend pas encore bien lorigine au niveau cellulaire et molculaire. Cependant, il est largement admis que des changements plus simples au niveau synaptique, tels que la potentialisation long-terme (long-term potentiation ou LTP) pourraient constituer la base cellulaire de la formation des nouveaux souvenirs. Ces mcanismes sont couramment tudis au niveau de lhippocampe, une rgion du lobe temporal reconnue comme tant ncessaire la formation de la mmoire explicite chez les mammifres. La LTP est classiquement dfinie comme un renforcement durable de lefficacit de connexions synaptiques ayant t stimules de faon rpte et soutenue. De plus, on peut distinguer deux formes de LTP: une LTP prcoce, qui repose sur la modification de protines dj formes, et une LTP tardive, qui requiert, elle, la synthse de nouvelles protines. Cependant, bien que de nombreuses tudes se soient intresses au rle de la traduction pour la maintenance de la LTP, les mcanismes couplant lactivit synaptique la machinerie de synthse protique, de mme que lidentit des protines requises sont encore peu connus. Dans cette optique, cette thse de doctorat sest intresse aux interactions entre lactivit synaptique et la rgulation de la traduction. Il est par ailleurs reconnu que la rgulation de la traduction des ARNm eukaryotiques se fait principalement au niveau de linitiation. Nous avons donc tudi la modulation de deux voies majeures pour la rgulation de la traduction au cours de la LTP : la voie GCN2/eIF2 et la voie mTOR. Ainsi, nos travaux ont tout dabord dmontr que la rgulation de la voie GCN2/eIF2 et de la formation du complexe ternaire sont ncessaires la maintenance de la plasticit synaptique et de la mmoire long-terme. En effet, lactivit synaptique rgule la phosphorylation de GCN2 et deIF2, ce qui permet de moduler les niveaux du facteur de transcription ATF4. Celui-ci rgule son tour la transcription CREB-dpendante et permet ainsi de contrler les niveaux dexpression gnique et la synthse de protines ncessaires pour la stabilisation long-terme des modifications synaptiques. De plus, la rgulation de la voie mTOR et de la traduction spcifique des ARNm 5TOP semble galement jouer un rle important pour la plasticit synaptique long-terme. La modulation de cette cascade par lactivit synaptique augmente en effet spcifiquement la capacit de traduction des synapses actives, ce qui leur permet de traduire et dincorporer les protines ncessaires au renforcement durable des synapses. De telles recherches permettront sans doute de mieux comprendre la rgulation des mcanismes traductionnels par lactivit synaptique, ainsi que leur importance pour la maintenance de la potentialisation long-terme et de la mmoire long-terme.
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Les actions thrapeutiques des antidpresseurs, disponibles actuellement, requirent plusieurs semaines de traitement. Ce dlai est d aux adaptations des sites pr et post-synaptiques qui, respectivement, augmentent la disponibilit synaptique des monoamines srotonine et noradrnaline (5-HT et NA), et entranent les changements neuroplastiques modifiant la fonction neuronales dans les rgions limbiques. Il a t rcemment observ, chez un modle animal de dpression, que lagoniste RS67333 des rcepteurs srotoninergiques de type 5-HT4 produisait des changements comportementaux, lectrophysiologiques, cellulaires et biochimiques, tel quobserv chez les antidpresseurs. Ces changements apparaissent seulement aprs 3 jours de traitement tandis que les antidpresseurs ncessitent souvent plusieurs semaines. De plus, lactivation des rcepteurs 5-HT4 ne gnrait pas de tolrance, et cela pendant 21 jours de traitement. Seulement, les proprits de signalisation et de rgulation de ces rcepteurs sont trs loin dtres tablies. Nous avons alors voulu mieux caractriser ces deux aspects de leur fonction, en se concentrant davantage sur les isoformes a et b, fortement exprims dans le systme limbique. Pour cela, nous avons voulu valuer dabord leur capacit de production dAMPc dans un systme htrologue. Les essais daccumulation dAMPc dmontrent que les deux isoformes sont capables de moduler positivement et ngativement des niveaux dAMPc en prsence de 5-HT. Par contre, la stimulation au RS67333 induit seulement une augmentation du niveau dAMPc dans les deux cas. Ensemble, ces observations indiquent que les deux isoformes sont capables de coupler ladnylate cyclase travers les protines Gs et Gi. La quantification des rcepteurs internaliss a montr que lisoforme b internalisait plus efficacement que lisoforme a suite lincubation la 5-HT (61 3 % pour le b vs 40 2 % pour le a). Les protines kinases PKA et PKC ntaient pas impliques dans cette diffrence, toutefois, la PKC a t trouve essentielle linternalisation des deux isoformes. Linternalisation de lisoforme b par 5-HT na pas t affect par la surexpression de forme inactive de GRK2 (GRK2- K220R) et a t partiellement inhib par un mutant ngative de la -arrestine (arr(319-418)), tandis que linternalisation de lisoforme a a t bloque par les deux. Ces observations indiquent que les mcanismes dinternalisation des deux isoformes du rcepteur 5-HT4 les plus abondants dans le systme nerveux central sont distincts. Des comportements spcifiques chaque isoforme ont aussi t constats au niveau de la rgulation fonctionnelle suite lexposition au RS67333, qui dsensibilise seulement lisoforme b. Daprs nos observations, nous avons conclu que les isoformes a et b diffrent dans leur proprits de signalisation et de rgulation. Lincapacit du RS67333 dsensibiliser lisoforme a fournit un substrat molculaire pour les effets antidpressifs prolongs de cet agoniste dans les tudes pr-cliniques.
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Le rcepteur DcR3 (Decoy receptor 3) est un membre de la famille des rcepteurs aux facteurs de ncrose tumorale (TNF). Il est fortement exprim dans les tissus humains normaux ainsi que les tumeurs malignes. DcR3 est un rcepteur pour trois ligands de la famille du TNF tels que FasL, LIGHT et TL1A. tant une protine soluble donc dpourvue de la portion transmembranaire et intracytoplasmique, le rcepteur DcR3 est incapable deffectuer une transduction de signal intracellulaire la suite de son interaction avec ses ligands. De ce fait, DcR3 joue un rle de comptiteur pour ces derniers, afin dinhiber la signalisation via leurs rcepteurs fonctionnels tels que Fas, HVEM/LTbetaR et DR3. Lors de nos prcdentes tudes, nous avons pu dmontrer, que DcR3 pouvaist moduler la fonction des cellules immunitaires, et aussi protger la viabilit des lots de Langerhans. la suite de ces rsultats, nous avons gnr des souris DcR3 transgniques (Tg) en utilisant le promoteur du gne -actine humaine afin dtudier plus amplement la fonction de ce rcepteur. Les souris Tg DcR3 ont finalement dvelopp le syndrome lupus-like (SLE) seulement aprs lge de 6 mois. Ces souris prsentent une varit d'auto-anticorps comprenant des anticorps anti-noyaux et anti-ADN. Elles ont galement manifest des lsions rnales, cutanes, hpatiques et hmatopotiques. Contrairement aux modles de lupus murin lpr et gld, les souris DcR3 sont plus proche du SLE humain en terme de rponse immunitaire de type Th2 et de production d'anticorps d'anti-Sm. En pus, nous avons constat que les cellules hmatopotiques produisant DcR3 sont suffisantes pour causer ces pathologies. DcR3 peut agir en perturbant lhomostasie des cellules T pour interfrer avec la tolrance priphrique, et ainsi induire l'autoimmunit. Chez l'humain, nous avons dtect dans le srum de patients SLE des niveaux levs de la protine DcR3. Chez certains patients, comme chez la souris, ces niveaux sont lis directement aux titres levs dIgE. Par consquent, DcR3 peut reprsenter un facteur pathognique important du SLE humain. Ltude des souris Tg DcR3, nous a permis aussi dlucider le mcanisme de protection des lots de Langerhans. Le blocage de la signalisation des ligands LIGHT et TL1A par DcR3 est impliqu dans une telle protection. D'ailleurs, nous avons identifi par ARN microarray quelques molcules en aval de cette interaction, qui peuvent jouer un rle dans le mcanisme daction. Nous avons par la suite confirm que Adcyap1 et Bank1 joue un rle critique dans la protection des lots de Langerhans mdie par DcR3. Notre tude a ainsi lucid le lien qui existe entre la signalisation apoptotique mdie par Fas/FasL et la pathognse du SLE humain. Donc, malgr labsence de mutations gntiques sur Fas et FasL dans le cas de cette pathologie, DcR3 est capable de beoquer cette signalisation et provoquer le SLE chez lhumain. Ainsi, DcR3 peut simultanment interfrer avec la signalisation des ligands LIGHT et TL1A et causer un phnotype plus complexe que les phnotypes rsultant de la mutation de Fas ou de FasL chez certains patients. DcR3 peut galement tre utilis comme paramtre diagnostique potentiel pour le SLE. Les dcouvertes du mcanisme de protection des lots de Langerhans par DcR3 ouvrent la porte vers de nouveaux horizons afin d'explorer de nouvelles cibles thrapeutiques pour protger la greffe d'lots.
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Le cancer pithlial de lovaire est le cancer gyncologique le plus agressif avec le plus haut taux de mortalit. La croissance des cellules cancreuses de lovaire est limite par les nutriments de lenvironnement, le fer tant un des lments indispensables leur prolifration. Lhmochromatose hrditaire est une maladie associe une accumulation corporelle de fer. Cette maladie est lie deux mutations majeures du gne HFE soit H63D et C282Y. tant donne linfluence de la protine HFE sur lentre du fer dans la cellule, des mutations du gne HFE pourraient tre associes une croissance rapide des cellules cancreuses. Des tudes de gnotypage du gne HFE effectues chez 526 patientes avec cancer pithlial de lovaire, ont rvles une frquence alllique de la mutation C282Y significativement plus leves chez les patientes avec tumeur ovarienne comparativement aux patientes du groupe contrle (5.9% versus 1.3%, p = 0.02). De plus, le taux de survie des patientes avec mutations C282Y et tumeur ovarienne de G3, aprs 2 ans, est faible (20%) lorsque compar celui des patientes sans mutations (60%, p = 0.005). Une analyse de rgression multivarie de Cox a dmontre un risque relatif de 3.1, suggrant que les patientes avec mutations C282Y ont 3 fois plus de chance davoir une faible survie (p=0.001). galement, des tudes de corrlation ont dmontres que les niveaux de ferritine du srum taient plus levs chez les patientes avec grade avanc du cancer pithlial de lovaire (r = 0.445 et p= 0.00001), suggrant que ce paramtre pourrait servir comme marqueur tumoral. Afin de comprendre ces rsultats, nous avons tout dabord tudis linfluence des mutations HFE sur les cellules cancreuses. Pour ce faire, la ligne du cancer de lovaire TOV-112D, homozygote pour la mutation C282Y, a t transfecte avec les vecteurs HFEwt et HFEC282Y. Bien quaucune diffrence significative nait t trouve en termes de TfR totaux, des analyses par FACS ont dmontres un phnotype de dficience de fer pour les clones stables HFEwt. In vitro, la restauration de la protine HFE, dans la ligne TOV-112D du cancer de lovaire, ninfluence pas la croissance cellulaire. Ensuite, nous avons tudis linfluence des niveaux de fer sur la progression tumorale. Une exprience in vivo prliminaire a dmontr une tendance un volume tumoral suprieur dans un modle de souris de surcharge de fer,HfeRag1-/-. De plus, les souris HfeRag1-/-, injectes avec la ligne du cancer de lovaire TOV-21G, ont montres des niveaux significativement plus faibles de fer srique comparativement leur contrle (fer srique 407M versus 276M, p = 0.001). En conclusion, des tudes supplmentaires sont ncessaires afin de comprendre davantage le rle des mutations HFE sur la progression tumorale. Notamment, les niveaux levs de fer pourraient rendre les cellules tumorales rsistantes aux traitements ou encore, augmenter la toxicit et ainsi, contribuer un mauvais prognostique.
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Titre: La Visualisation in vivo des espces oxygnes radiculaires au niveau des cellules ganglionnaires de la rtine. Le But : Les espces d'oxygne ractives sont non seulement produites la suite de la blessure cellulaire, mais servent aussi des molcules faisantes des signes pour une varit de processus critiques, en incluant mitosis et de mort de cellule. Nous avons auparavant dit que la blessure RGC axons incite un clatement de superoxyde dans le corps de cellule, probablement de l'origine mitochondrial (Lieven et al, 2006). Nous dcrivons maintenant une mthode pour reflter des espces d'oxygne ractives dans la rtine de l'animal vivant en utilisant un confocal le lisant rapidement du laser ophthalmoscope a appel la Rtine de Heidelberg Angiograph 2 (HRA2) quip avec les lasers doubles. La mthodolologie : Aprs les tudes prliminaires en utilisant d'autres indicateurs (hydroethidium; HEt) pour les espces d'oxygne ractives, nous avons essay de reflter des espces d'oxygne ractives dans le dans le modle de vivo l'utilisation 5-(et 6)-chloromethyl-2', 7 '-dichlorodihydrofluorescein diacetate, l'actyle ester (le CM-H2DCFDA). Un nerf optique de Longs-Evans rats a t cras intraorbitalement, en pargnant la circulation retinal. Dans certains rats colliculi suprieur de Longs rats Evans avait t auparavant expos via craniotomy et surpos avec Gelfoam satur avec le vert indocyanine (ICG). Aux points de temps variables les animaux ont t injects intraveineusement ou intravitreally avec HEt ou le CM-H2DCFDA et reflts avec fluorescein et-ou les filtres d'ICG en utilisant le HRA2. Les rsultats: Nous avons dmontr le foyer brillant multiple de fluorescence dans la couche de cellule de ganglion quand nous avons rtrogradement tiquet d'ICG bilatralement, en indiquant qu'ICG tait un colorant rtrogradement transport qui pourrait tre dcouvert avec le HRA2. Aprs axotomy et l'injection intravitreal de CM-H2DCFDA, il y avait la fluorescence brillante dans le canal fluorescein dans quelques cellules dans la couche de cellule de ganglion, en accord avec la production d'une ou plusieurs espces d'oxygne ractives. Les conclusions : RGCs peut tre identifi et les niveaux d'espces d'oxygne ractives mesurs en utilisant une frquence double confocal Mots-cls : cellules ganglionnaires de la rtine; especes oxygenique radiculaire; la visualisation;
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La chane invariante forme un complexe nonamrique avec les molcules classiques du CMH de classe II. HLA-DM et HLA-DO, des molcules non-classiques de classe II, sont aussi impliques dans la prsentation des peptides antigniques aux lymphocytes T. Ces molcules chaperones de la prsentation antignique modulent la capacit dune cellule prsenter des antignes par les molocules classiques du CMH de classe II. La rgulation transcriptionnelle des molcules chaperones, tout comme celle des autres molcules du CMH de classe II, est assure par le transactivateur CIITA. La molcule HLA-DR peut tre rgule ngativement de manire post-traductionnelle par ubiquitination grce lenzyme E3 ubiquitine ligase MARCH1. Celle-ci est induite par linterleukine-10 dans les monocytes. Lobjectif de ce projet tait de dterminer si lubiquitination par MARCH1 peut aussi rguler lexpression des molcules chaperones de la prsentation antignique. Les expriences furent ralises dans le contexte de co-transfections en cellules HEK293T. Lexpression des molcules fut value par immunomarquages et cytomtrie de flux. Il a t montr que lisoforme p33 de la chane invariante est rgul ngativement en prsence de MARCH1 partir de la surface cellulaire, causant ainsi sa dgradation. Tel que dmontr par lutilisation dun mutant dpourvu de queue cytoplasmique, cette dernire rgion nest pas indispensable ce phnomne. Une hypothse est quune molcule non-identifie, associe Ii, serait ubiquitine par MARCH1, lentranant dans sa rgulation ngative. Il fut dterminer que cette molcule ntait pas CXCR2, un rcepteur pouvant tre impliqu, avec la chane invariante et CD44, en tant que rcepteur de MIF (Macrophage Inhibitory Factor). Il fut aussi montr que HLA-DO peut tre cibl par MARCH1 mais ceci ne semble pas tre un phnomne dominant; lexpression des complexes DO/DM ntant pas affecte bien quils entrent en interaction avec MARCH1. Lexpression de HLA-DM nest pas affecte par MARCH1. Il na toutefois pas t dtermin hors de tout doute si MARCH1 peut modifier DM; des rsultats obtenus avec une queue cytoplasmique de DM possdant une lysine laissant suggrer quil est possible que MARCH1 interagisse avec DM. Dans lensemble, les travaux dmontrent que lubiquitination par MARCH1 joue un rle dans la rgulation post-transcriptionnelle de la chane invariante p33 mais pas HLA-DO et HLA-DM.
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Le morphogne Sonic hedgehog (Shh) est requis pour le guidage axonal des neurones commissuraux lors du dveloppement de la moelle pinire, phnomne impliquant des vnements de rorganisation du cytosquelette dactine. Bien quil soit gnralement admis que le cytosquelette dactine soit rgul via les petites GTPases de la famille Rho, un effet de Shh sur ces protines na jamais t observ dans aucun contexte physiologique. Nous dmontrons que Shh active les petites GTPases Rac1 et Cdc42 et que cette activation est rapide et donc, compatible avec les effets de guidage induits par Shh sur les neurones commissuraux. En parallle, nous avons tudi lactivation de la protine Boc, qui est un rcepteur de Shh requis pour le guidage axonal des neurones commissuraux. Ces rsultats contribuent raffiner notre comprhension de la transduction cellulaire induite par Shh lors du guidage axonal des neurones commissuraux.
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Les voies de signalisation des MAP kinases (MAPK) conventionnelles jouent des rles essentiels pendant le dveloppement des lymphocytes T (LT) ainsi que lors de leur activation suite la reconnaissance antignique. En raison de ses diffrences structurelles ainsi que de son mode de rgulation, ERK3 fait partie des MAPK dites non-conventionnelles. Encore aujourdhui, les vnements menant lactivation de ERK3, ses substrats ou partenaires ainsi que sa fonction physiologique demeurent peu caractriss. Nous avons entrepris dans cette thse dtudier le rle de ERK3 lors du dveloppement et de lactivation des LT en utilisant un modle de souris dficient pour lexpression de ERK3. Nous avons premirement tabli que ERK3 est exprime chez les thymocytes. Ensuite, nous avons valu le dveloppement thymique chez la souris ERK3-dficiente et nous avons observ une diminution significative de la cellularit aux tapes DN1, DP et SP CD4+ du dveloppement des LT. La cration de chimres hmatopotiques ERK3-dficientes nous a permis de dmontrer que la diminution du nombre de cellules observe aux tapes DN1 et DP est autonome aux thymocytes alors que le phnotype observ ltape SP CD4+ est dpendant de labolition simultane de ERK3 dans lpithlium thymique et dans les thymocytes. Une tude plus approfondie de ltape DP nous a permis de dmontrer quen absence de ERK3, les cellules DP meurent plus abondamment et accumulent des cassures doubles brins (DSB) dans leur ADN. De plus, nous avons dmontr que ces cassures dans lADN sont ralises par les enzymes RAG et quen absence de ces dernires, la cellularit thymique est presque rtablie chez la souris ERK3-dficiente. Ces rsultats suggrent que ERK3 est implique dans un mcanisme essentiel la rgulation des DSB pendant le rarrangement V(D)J de la chane du rcepteur des cellules T (RCT). Dans le deuxime article prsent dans cette thse, nous avons montr que ERK3 est exprim chez les LT priphriques, mais seulement suite leur activation via le RCT. Une fois activs in vitro les LT ERK3-dficients prsentent une diminution marque de leur prolifration et dans la production de cytokines. De plus, les LT ERK3-dficients survivent de faon quivalente aux LT normaux, mais tonnamment, ils expriment des niveaux plus faibles de la molcule anti-apoptotique Bcl-2. Ces rsultats suggrent que la prolifration rduite des LT ERK3-dficients est la consquence dune altration majeure de leur activation. Ainsi, nos rsultats tablissent que ERK3 est une MAPK qui joue des rles essentiels et uniques dans le dveloppement thymique et dans lactivation des lymphocytes T priphriques. Grce ces travaux, nous attribuons pour la toute premire fois une fonction in vivo pour ERK3 au cours de deux diffrentes tapes de la vie dun LT.
Resumo:
Nous avons dmontr la prsence d'apoptose dans le systme limbique suivant un infarctus du myocarde. Cette mort cellulaire serait partiellement relie l'augmentation de cytokines pro-inflammatoires. Des tudes dmontrent que certains probiotiques ont des effets bnfiques en diminuant le ratio de cytokines pro/anti-inflammatoires. La prise de probiotiques en prvention, avant locclusion dune artre coronarienne, pourrait-elle diminuer lapoptose dans le systme limbique? Mthodes : La combinaison de probiotiques Lactobacillus helveticus R0052 et Bifidobacterium longum R0175 ou son vhicule fut additionn dans leau des rats pendant 28 jours conscutifs. Un infarctus du myocarde fut provoqu par locclusion de lartre coronaire gauche. Aprs 40 minutes d'occlusion, les rgions ischmiques ont t reperfuses pour 72 heures. Les animaux furent sacrifis et la taille de l'infarctus mesure. L'amygdale et l'hippocampe furent prlevs pour dterminer l'activit de la caspase-3 (pro-apoptotique), le ratio Bax/Bcl2(proapoptotique/ anti-apoptotique) et l'activit d'Akt (survie cellulaire). Rsultats : La taille de linfarctus n'est pas diminue dans le groupe probiotique (45% de la rgion risque)compar au groupe placebo. Nos marqueurs dapoptose dmontrent une diminution dans les rgions du gyrus dent, de lamygdale latrale et mdiane dans le groupe probiotique par rapport au placebo. Lactivit de la caspase-3 et le ratio Bax:Bcl2 furent rduits dans le groupe probiotique de 50% et 40% respectivement (p < 0.05) et phosphorylation dAkt fut augmente de 35% (p<0.05). Aucune diffrence fut observe pour les rgions Ca1 et Ca3. Conclusion : La combinaison de probiotiques utilise rduit lapoptose dans diffrentes rgions du systme limbique 72 heures aprs un IM.