291 resultados para Moynet, Léon


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Cet article se propose d’examiner la réponse de Wizenmann à l’article de Kant qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? et de montrer qu’il ne s’agit pas dans le débat Kant-Wizenmann de conflit entre foi et raison, mais de l’origine de la foi. Il s’agit, si l’on devait résumer en une question, de savoir à partir d’où et comment l’homme s’éveille à la foi. Kant défend l’argument selon lequel le principe d’orientation dans la pensée est subjectif et, donc, que c’est par un « besoin de la raison » que nous sommes conduits à la foi. Wizenmann remet en cause cet idéal rationnel en réaffirmant la dépendance du principe subjectif sur un principe objectif. Autrement dit, même si on a besoin de la raison pour s’orienter en ce qui concerne Dieu, c’est moins la raison que la révélation qui nous conduit à la foi.

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La présente étude a pour but d’examiner le rapport de la philosophie cartésienne à la méditation dévotionnelle chrétienne. Une perspective nouvelle s’ouvre en effet dès lors que l’on considère les liens qui unissent la pensée de Descartes à la spiritualité de son temps, marquée par le courant dévotionnel (représenté notamment par la spiritualité ignacienne et l’École française de spiritualité). Cette présentation, centrée sur les Méditations touchant la première philosophie, doit permettre d’évaluer et, le cas échéant, de consolider les preuves qui soutiennent qu’une telle liaison existe – avec pour corollaire d’accorder entre elles les hypothèses d’une influence ignacienne et d’une influence augustinienne.

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Cet article se propose d’examiner la réponse de Wizenmann à l’article de Kant qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? et de montrer qu’il ne s’agit pas dans le débat Kant-Wizenmann de conflit entre foi et raison, mais de l’origine de la foi. Il s’agit, si l’on devait résumer en une question, de savoir à partir d’où et comment l’homme s’éveille à la foi. Kant défend l’argument selon lequel le principe d’orientation dans la pensée est subjectif et, donc, que c’est par un « besoin de la raison » que nous sommes conduits à la foi. Wizenmann remet en cause cet idéal rationnel en réaffirmant la dépendance du principe subjectif sur un principe objectif. Autrement dit, même si on a besoin de la raison pour s’orienter en ce qui concerne Dieu, c’est moins la raison que la révélation qui nous conduit à la foi.

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Hutcheson fonde sa théorie morale sur un « sens moral ». Ce sens nous permet de faire des distinctions morales (bien et mal). Cette théorie donnera lieu à un débat sur la réalité des valeurs morales. Selon certains commentateurs, nos distinctions morales portent sur des faits moraux réels que l’on peut connaître empiriquement grâce à notre sens moral. Inversement, certains soutiendront que le sens moral ne produit pas de connaissance morale. Les jugements moraux issus de ce sens sont des réponses émotionnelles plus ou moins fiables que l’on ressent face à des motivations qui nous semblent être vertueuses. Nous montrerons que, selon Hutcheson, nos jugements moraux sont bien des réponses émotionnelles, mais qu’ils ont néanmoins un critère d’objectivité. Notre sens moral, grâce à la Providence divine, a pour fonction de préserver le bien-être de l’humanité. Cette fonction du sens moral sert de critère pour évaluer le bon fonctionnement de ce sens moral.

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Dans Word and Object, Quine propose explicitement une définition de la notion de signification-stimulus dans les termes du behaviorisme. Cette caractérisation est commandée par son naturalisme, qui consiste à faire de la philosophie une partie de la science empirique. Il est néanmoins généralement admis que la science entend décrire les phénomènes tandis qu’à la suite du tournant linguistique, la philosophie se concentre sur le langage. Dans ces conditions, il est légitime de chercher à déterminer le statut logique que l’on doit assigner à la notion de signification-stimulus chez Quine. Nous présentons à cet effet trois procédures langagières bien distinctes dans la littérature. Nous ébauchons ensuite le cadre théorique dans lequel se situe la notion de signification-stimulus avant d’en proposer une reconstruction rationnelle en termes neurophysiologiques. Ces considérations apportées, nous montrons que la caractérisation que Quine donne de cette notion constitue non une définition, mais une explication.

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Cet article est l’occasion d’explorer le sens que l’on peut accorder aux Lettres sur la philosophie kantienne de K. L. Reinhold dans le cadre de la querelle du panthéisme. Pour mieux comprendre l’apport ambivalent du philosophe à ce débat, l’argumentation de Reinhold est mise en dialogue avec celle d’un autre intervenant « secondaire » de la dispute, Thomas Wizenmann. La confrontation entre les deux philosophes révèle, malgré un constat commun de la vanité d’une prise de position radicale, pour ou contre la raison, la complexité inhérente à toute solution intermédiaire, ou « de troisième voie », et donc le risque permanent de rechute dans le dogmatisme ou l’irrationalisme.