20 resultados para intransitive indifference
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Travail créatif / Creative Work
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L’objectif de cette étude est de décrire et comprendre l’impact d’un programme de sport-étude mis sur pied pour les jeunes à risque sur la vie des participants. Le programme à l’étude a été mis sur pied à Montréal afin de maximiser l’intégration sociale de jeunes à risque de s’engager, ou étant déjà engagés dans un mode de vie déviant. Le programme mise sur les sports de combat comme levier d’intervention auprès de ces jeunes. Les participants sont invités à suivre une formation scolaire aux adultes en matinée et des entraînements en sports de combat en après-midi. L’objectif de ce programme est de les outiller pour qu’ils intègrent la société efficacement. Une méthodologie qualitative a été choisie afin de mener cette étude à terme. Une période d’observation participante et des entretiens semi-dirigés avec différents acteurs du programme ont permis de bien saisir la dynamique à l’intérieur de celui-ci et de déterminer quels sont les impacts de la participation au programme sur la vie des jeunes. Le programme génère des effets mixtes sur la vie des participants: 1) quelques uns y vivent des changements positifs, notamment par rapport à l’estime de soi et l’autodiscipline, 2) d’autres ne tirent pas de bénéfices particuliers de leur passage dans le programme et 3) certains développent un sentiment d’indifférence, d’apathie à la suite de leur passage dans le programme, notamment induit par la dynamique présente au sein de celui-ci. Il appert que le modèle logique du programme n’a pas été fidèlement respecté lors de sa mise en place. Un mauvais appariement entre la clientèle et le programme ainsi qu’une implantation déficiente du modèle logique sont à la base des effets pervers induits par celui-ci.
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Commentaire / Commentary
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Dans ce mémoire, je cherche à rendre compte de l’inaction des individus à l’égard de la lutte contre les changements climatiques. Je soutiens que la procrastination permet d’expliquer l’inaction de certaines personnes à la fois informées et préoccupées par cet enjeu environnemental. Dans un premier temps, je présente différentes conceptions de la procrastination en philosophie. J’avance que la procrastination n’est pas nécessairement un comportement irrationnel et propose une définition descriptive de celle-ci. Dans un deuxième temps, je valide la légitimité du concept de la procrastination pour décrire l’attitude de certains individus face au changement climatique. Dans un troisième temps, je présente différents facteurs de la procrastination relative au changement climatique, à savoir les émotions négatives, la perspective temporelle, les préférences intransitives et la dissonance cognitive. Je conclus que la procrastination eu égard au changement climatique s’explique ultimement par une stratégie à court terme de régulation des émotions.
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Cette thèse propose une ethnographie de la gestion de la population rom en Albanie, saisie sur deux périodes historiques : communisme et postcommunisme. L’analyse porte sur la façon dont divers instruments de gestion des populations en tant que techniques de pouvoir, sont mises en œuvre ; comment une population donnée devient-elle un sujet politique ? Quels sont les effets d’une telle gestion sur les populations en général et sur les populations roms en particulier ? Cette approche, une approche foucaldienne, replace ainsi au centre de l’analyse empirique les politiques, les pratiques et les discours concernant les Roms en Albanie et essaye de saisir les effets qu’ils produisent sur cette population. Cette thèse part de ces éléments pour interroger plus largement les transformations sociétales dans l’Albanie postcommuniste. Ce travail s’inscrit dans le champ de l’anthropologie politique et conjugue à la fois une anthropologie de l’État et une anthropologie de la violence. Il s’articule autour de trois parties. La première porte sur la contextualisation de cette thèse, du point de vue conceptuel, méthodologique et théorique. La deuxième partie propose une analyse des relations que l’État a entretenues avec les Roms pendant la période communiste, phase durant laquelle la population rom a été exposée à diverses mesures administratives visant sa normalisation, à travers une sédentarisation forcée et d’autres mesures coercitives. La troisième partie, précédée par un intermède sur la période de la transition, interroge la relation entre l’État, la violence, la mobilité et la gestion de la population rom en Albanie depuis la chute du communisme. L’analyse se fait à partir d’un cas spécifique, celui des familles roms déplacées et en déplacement aux alentours de Tirana ; une mobilité forcée notamment par peu d’opportunités de sortir de la précarité pour plusieurs familles roms, mais aussi une mobilité induite par les politiques, les pratiques et les discours étatiques, notamment par leur non-action. Au fur et à mesure que l’analyse des pratiques et des discours – complétée par une ethnographie des documents d’archives et dans les quartiers et les campements roms – s’approfondit pendant les deux périodes historiques, elle dévoile de nombreuses – mais différentes – contradictions et controverses au sein du dispositif, lesquelles produisent à leur tour discrimination, exclusion, violence, indifférence et abandon.