24 resultados para arsenic interstitial couples
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Attendre un enfant est généralement un événement heureux pour un couple. Toutefois, lorsqu’une hospitalisation de la femme survient en raison d’une grossesse à risque élevé, l’expérience des futurs parents peut se transformer en véritable cauchemar. Jusqu’à maintenant, les savoirs disponibles suggèrent que cet événement imprévu ait de nombreux impacts sur les futurs parents. Néanmoins, ce sujet n’a été abordé que selon une perspective maternelle ou paternelle, sans s’intéresser au caractère systémique de la situation. Cette étude qualitative de cas multiples propose d’explorer l’expérience de couples vivant l’hospitalisation de la femme en raison d’une grossesse à risque élevé, dans une perspective systémique et constructiviste. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 7 couples dont la femme était, au moment de l’entrevue, hospitalisée en raison d’une grossesse à risque élevé. L’analyse qualitative des données s’est inspirée de la thématisation et a tenu compte des cadres théoriques et épistémologique choisis, étant respectivement l’approche systémique familiale de Wright et Leahey (2013) et le constructivisme. Les résultats suggèrent que l’hospitalisation est marquée par l’intensité des émotions ressenties. Les futurs parents ressentent presque constamment des sentiments d’inquiétude, d’incertitude et de solitude. Il est toutefois intéressant de constater que le couple lui-même subit des changements au cours de l’hospitalisation. En ce sens, cet événement requiert une immense réorganisation, laquelle touche plusieurs systèmes gravitant autour du système conjugal. Enfin, afin de faire face à l’intensité et à l’imprévisibilité de la situation, les couples sont amenés à solliciter un soutien externe et à puiser dans leurs propres ressources internes. En lien avec les cadres théoriques et épistémologiques choisis, ces résultats conviennent de la nécessité d’adopter une vision systémique et contextuelle afin de développer des soins infirmiers concordants avec l’expérience des couples. Cela ramène à la nécessité de réaliser d’autres études afin de perfectionner la compréhension de l’expérience. Certaines pistes d’interventions infirmières sont néanmoins énoncées, afin d’amener les infirmières à considérer la situation du point de vue de l’expérience conjugale, dont les défis de réorganisations extérieurs et des relations conjugales. Enfin, il est proposé que l’infirmière puisse agir afin de renforcer la capacité des couples à composer avec les conséquences de l’hospitalisation anténatale.
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Un diagnostic de cancer du sein met la relation d’un couple à l'épreuve. La communication à propos du cancer peut aider les conjoints à s’appuyer mutuellement afin de mieux s’adapter à la maladie. Cependant, dans la documentation existante, peu d’échelles mesurent explicitement cette forme de communication. Ce projet avait pour but de valider l’échelle de communication des couples aux prises avec le cancer (CCC). Les patientes (N = 120) et leurs conjoints (N = 109) ont été interrogés au sujet de leur expérience avec le cancer du sein. Une analyse factorielle performé sur l’ensemble des données a permis de retenir deux facteurs pour l’échelle CCC, l’évitement et l’ouverture à la communication. L’échelle a démontré une bonne validité convergente avec le Primary Communication Inventory (r = .54, p <.01 patientes; r = .55, p <.01 partenaires). Finalement, l’échelle CCC prédit la dépression (Δr² = 0.029) et l’ajustement marital (Δr² = 0.032) au-delà de la communication générale. Avec plus ample développement, l'échelle actuelle pourrait servir à des fins de recherche ainsi que dans des contextes cliniques où une évaluation après un diagnostic de cancer permettrait, au besoin, la mise en oeuvre précoce d’interventions sur la communication conjugale au propos de la maladie.
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L’étude de l’intimité a été négligée chez les couples dont la femme présente une vulvodynie, un problème de santé sexuelle qui affecte négativement les femmes et leurs partenaires. Or, l’intimité a été associée à des indicateurs d’adaptation psychologique et conjugale auprès d’autres populations cliniques. L’objectif de la thèse était d’examiner les liens entre l’intimité et le bien-être sexuel chez les femmes présentant de la vulvodynie et leurs partenaires. Le but du premier article était d’examiner l’intimité conjugale et l’intimité sexuelle en lien avec la satisfaction sexuelle, la fonction sexuelle, le sentiment d’auto-efficacité face à la douleur et l’intensité de la douleur vulvo-vaginale de la femme. Quatre-vingt-onze femmes présentant de la vulvodynie et leurs partenaires ont complété des mesures auto-rapportées. Chez les femmes, une plus grande intimité sexuelle a été associée à une satisfaction sexuelle et à un sentiment d’auto-efficacité plus élevés. Des degrés plus élevés d’intimité conjugale et sexuelle ont été associés à une fonction sexuelle plus élevée. L’intimité sexuelle et conjugale n’ont pas été associées à l’intensité de la douleur. Le deuxième article visait, par une méthodologie observationnelle et des mesures auto-rapportées, à examiner les associations entre deux composantes centrales de l’intimité – le dévoilement et la réponse empathique – et la satisfaction et la détresse sexuelle chez cinquante femmes et leurs partenaires. Le dévoilement et la réponse empathique ont été évalués selon la perspective d’une observatrice formée et auto-rapportés par les couples après une tâche de discussion. Les femmes et les partenaires ayant une plus grande réponse empathique rapportaient eux-mêmes une satisfaction sexuelle plus élevée. Pendant la discussion, une plus grande réponse empathique chez les femmes a été associée à une plus grande satisfaction sexuelle chez leurs partenaires. Un plus grand dévoilement chez le couple, tel que perçu par les femmes et leurs partenaires, a été associé à une plus grande satisfaction sexuelle chez les partenaires. Une plus grande réponse empathique chez les femmes a été associée à une plus faible détresse sexuelle chez les partenaires. Un plus grand dévoilement chez le couple, tel que perçu par les partenaires, a été associé à une plus faible détresse sexuelle chez ces derniers. Les implications cliniques, théoriques et méthodologiques de la thèse sont discutées.
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Le couple est le commencement de la famille, la cellule fondamentale de la société et un des principaux lieux de solidarité pour les individus. Or, depuis quelques années l’irruption d’internet a permis l’instauration de rapports sociaux nouveaux que l’on peut identifier dans les façons de rencontrer quelqu’un ou de tomber amoureux. L’apparition des sites de rencontre a notamment permis à des individus de pouvoir faire la rencontre amoureuse de l’autre sur un site dédié et à convenance. Cette étude vise à une meilleure compréhension du phénomène social qu’est la construction de la conjugalité à partir de la rencontre sur des sites dédiés sur internet et partant des représentations des participants interrogés. Notre but était également de démontrer comme l’a souligné Marie-Chantal Doucet (2009) que l’action de l’individu sur les sites de rencontre en ligne n’est pas le fait de déterminations mais qu’il bénéficie plutôt d’une marge de jeu, lui permettant d’interpréter les codes et de donner un sens à ses actions et aux actions des autres car l’individu sur les sites de rencontre en ligne joue un personnage. Pour mener à bien cette étude, nous avons adopté un cadre théorique qui s’inscrit dans la perspective de l’interactionnisme symbolique en nous appuyant sur une approche par théorisation ancrée. Il ressort entre autre de l’enquête qualitative que nous avons menée que la construction conjugale est surtout le fruit de la rencontre en face à face car la rencontre en ligne proprement dite est marquée par le stigma et la marchandisation des corps que proposent les sites de rencontre ne sont pas propice au sentiment d’intimité favorable au développement du lien conjugal.
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Essai doctoral présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Docteur en psychologie (D.Psy.), option clinique
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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD) is the most frequent cause of genito-pelvic pain/penetration disorder (GPPPD) and is associated with negative psychological and sexual consequences for affected women and their partners. PVD is often misdiagnosed or ignored and many couples may experience a sense of injustice, due to the loss of their ability to have a normal sexual life. Perceiving injustice has been documented to have important consequences in individuals with chronic pain. However, no quantitative research has investigated the experience of injustice in this population. Aim The aim of this study was to investigate the associations between perceived injustice and pain, sexual satisfaction, sexual distress, and depression among women with PVD and their partners. Methods Women diagnosed with PVD (N = 50) and their partners completed questionnaires of perceived injustice, pain, sexual satisfaction, sexual distress, and depression. Main Outcome Measures (1) Global Measure of Sexual Satisfaction Scale; (2) Female Sexual Distress Scale; (3) Beck Depression Inventory-II; and (4) McGill-Melzack Pain Questionnaire. Results After controlling for partners' age, women's higher level of perceived injustice was associated with their own greater sexual distress, and the same pattern was found for partners. Women's higher level of perceived injustice was associated with their own greater depression, and the same pattern was found for partners. Women's higher perceived injustice was not associated with their own lower sexual satisfaction but partners' higher perceived injustice was associated with their own lower sexual satisfaction. Perceived injustice was not associated with women's pain intensity. Conclusion Results suggest that perceiving injustice may have negative consequences for the couple's sexual and psychological outcomes. However, the effects of perceived injustice appear to be intra-individual. Targeting perceived injustice could enhance the efficacy of psychological interventions for women with PVD and their partners.
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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD) is a highly prevalent and taxing female genital pain condition. Despite the intimate nature of this pain and the fact that affective factors such as anxiety have been shown to modulate its manifestations, no study has yet explored the emotional regulation of couples in which the woman suffers from PVD. Aim Ambivalence over emotional expression (AEE) is an emotional regulation variable that quantifies the extent to which a person is comfortable with the way she or he expresses emotions. We examined whether the dyadic AEE of couples in which the woman suffers from PVD was differentially associated with women's pain and couples' psychological, sexual, and relational functioning. Methods Couples (N = 254), in which the woman suffered from PVD, completed the AEE questionnaire. A couple typology of dyadic AEE was created. Main Outcome Measures Dependent measures for both members of the couple were the global measure of sexual satisfaction scale, the Beck depression inventory II, and the revised dyadic adjustment scale. The female sexual function index and the sexual history form were used to assess the sexual function of women and men, respectively. Women also completed the pain rating index of the McGill pain questionnaire. Results Couples, in which both partners were considered low on AEE, had the highest scores on sexual satisfaction (P = 0.02) and function (P < 0.01), the lowest depression scores (P < 0.01), and the best dyadic adjustment (P = 0.02). No difference in pain intensity was found between couples. Conclusions Findings suggest that, for couples in which the woman suffers from PVD, an emotional regulation that is low in ambivalence in both partners is associated with better psychological, sexual, and relational outcomes. Results indicate that emotional regulation may be important to consider in the assessment and treatment of couples coping with PVD.
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Introduction. Provoked vestibulodynia (PVD) is a highly prevalent vulvovaginal pain condition that results in significant sexual dysfunction, psychological distress, and reduced quality of life. Although some intra-individual psychological factors have been associated with PVD, studies to date have neglected the interpersonal context of this condition. Aim. We examined whether partner responses to women's pain experience—from the perspective of both the woman and her partner—are associated with pain intensity, sexual function, and sexual satisfaction. Methods. One hundred ninety-one couples (M age for women = 33.28, standard deviation [SD] = 12.07, M age for men = 35.79, SD = 12.44) in which the woman suffered from PVD completed the spouse response scale of the Multidimensional Pain Inventory, assessing perceptions of partners' responses to the pain. Women with PVD also completed measures of pain, sexual function, sexual satisfaction, depression, and dyadic adjustment. Main Outcome Measures. Dependent measures were women's responses to: (i) a horizontal analog scale assessing the intensity of their pain during intercourse; (ii) the Female Sexual Function Index; and (iii) the Global Measure of Sexual Satisfaction Scale. Results. Controlling for depression, higher solicitous partner responses were associated with higher levels of women's vulvovaginal pain intensity. This association was significant for partner-perceived responses (β = 0.29, P < 0.001) and for woman-perceived partner responses (β = 0.16, P = 0.04). After controlling for sexual function and dyadic adjustment, woman-perceived greater solicitous partner responses (β = 0.16, P = 0.02) predicted greater sexual satisfaction. Partner-perceived responses did not predict women's sexual satisfaction. Partner responses were not associated with women's sexual function. Conclusions. Findings support the integration of dyadic processes in the conceptualization and treatment of PVD by suggesting that partner responses to pain affect pain intensity and sexual satisfaction in affected women.