19 resultados para Religious Thought, Theology and Philosophy of Religion


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Avec la sécularisation, la laïcité et la diversité croissantes de la société québécoise, la place de la religion en général et du catholicisme en particulier se sont vues remises en question. Cette situation a d’ailleurs mené à la mise en place de deux commissions : l’une sur la place de la religion à l’école (1999) et l’autre sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles (2008). Ces deux commissions auront fourni énormément d’informations sur les rapports qu’entretiennent encore les Québécois avec le catholicisme. Cette recherche a donc pour but de faire le point sur certains aspects du catholicisme au Québec à partir d’une perspective reposant principalement sur des instruments heuristiques issus des écrits signés « Jacques Derrida ». Pour ce faire, nous nous appuierons sur les travaux du Groupe de travail sur la religion à l’école, de la consultation générale sur la place de la religion à l’école et de la commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles. Nous posons comme hypothèse que de manière générale, les Québécois entretiennent avec le catholicisme, des rapports « archivaux », c’est-à-dire conditionnés par des perceptions de ce dernier informées par son passé, plutôt que par son présent. De plus, ces perceptions du catholicisme, probablement développées dans le sillage de la Révolution tranquille et peut-être même un peu avant, nourriraient l’existence de « spectres » qui viendraient hanter les rapports des Québécois à tout ce qui touche le religieux et la diversité culturelle. En ce sens, il s’agit d’une dimension essentielle de ce que nous appellerions la « postmodernité » religieuse québécoise. Pour illustrer ce propos, nous mènerons une analyse de contenu documentaire. Premièrement, nous procéderons à l’analyse thématique de centaines de documents (rapports de recherche, rapports officiels, mémoires) déposés lors de ces débats. Le logiciel QDA Miner permettra d’effectuer une analyse documentaire en identifiant les passages thématiques reliés à la recherche. Nous procéderons ensuite à une analyse plus fine de ces extraits sélectionnés à partir de perspectives philosophiques provenant principalement du philosophe Jacques Derrida.

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Le présent mémoire porte sur la question de la mort de Dieu dans la philosophie allemande du XIXe siècle. Plus précisément elle entend mettre en lumière le rôle qu’un auteur comme Ludwig Feuerbach (1804-1872) a pu jouer dans la réception d’un tel événement pour la philosophie de cette époque. On observe en effet chez Hegel et Nietzsche, certainement les deux philosophes les plus importants à s’être intéressés au thème de la mort de Dieu, deux manières tout à fait différentes, voire antinomiques, d’interpréter un tel événement. Ce qui fera dire à certains auteurs comme Deleuze et Foucault notamment, qu’entre Hegel et Nietzsche il ne saurait y avoir qu’une coupure radicale tant leurs compréhensions de la mort de Dieu diffère. Un tel geste trahit cependant un certain arbitraire qui empêche de comprendre la genèse philosophique d’un tel déplacement, entre Hegel et Nietzsche, dans la manière d’aborder la mort de Dieu. C’est ici que l’étude de la philosophie feuerbachienne s’avère fructueuse, car si elle demeure dans un dialogue critique par rapport à la conception hégélienne de la mort de Dieu, sa réponse opère cependant un déplacement qui anticipe certains aspects de la pensée nietzschéenne. C’est à partir de l’analyse de sa critique de la religion chrétienne et de l’anthropologie philosophique nouvelle qui l’y oppose que l’on sera en mesure de saisir la nature de ce déplacement feuerbachien.

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La présente étude conduit les traditions fragmentées de la culture littéraire de Trieste vers les préoccupations contemporaines de la littérature mondiale à l’époque actuelle où la mondialisation est largement perçue comme le paradigme historique prédominant de la modernité. Ce que j’appelle la « littérature globalisée » renvoie à la refonte de la Weltliteratur – envisagée par Goethe et traduite comme « world literature » ou la « littérature universelle » – par des discours sur la culture mondiale et le post-nationalisme. Cependant, lorsque les études littéraires posent les questions de la « littérature globalisée », elles sont confrontées à un problème : le passage de l’idée universelle inhérente au paradigme de Goethe entre le Scylla d’un internationalisme relativiste et occidental, et le Charybde d’un mondialisme atopique et déshumanisé. Les spécialistes de la littérature mondiale qui tendent vers la première position acquièrent un fondement institutionnel en travaillant avec l’hypothèse implicite selon laquelle les nations sont fondées sur les langues nationales, ce qui souscrit à la relation entre la littérature mondiale et les littératures nationales. L’universalité de cette hypothèse implicite est réfutée par l’écriture triestine. Dans cette étude, je soutiens que l’écriture triestine du début du XXe siècle agit comme un précurseur de la réflexion sur la culture littéraire globalisée du XXIe siècle. Elle dispose de sa propre économie de sens, de sorte qu’elle n’entre pas dans les nationalismes littéraires, mais elle ne tombe pas non plus dans le mondialisme atopique. Elle n’est pas catégoriquement opposée à la littérature nationale; mais elle ne permet pas aux traditions nationales de prendre racine. Les écrivains de Triestine exprimaient le désir d’un sentiment d’unité et d’appartenance, ainsi que celui d’une conscience critique qui dissout ce désir. Ils résistaient à l’idéalisation de ces particularismes et n’ont jamais réussi à réaliser la coalescence de ses écrits dans une tradition littéraire unifiée. Par conséquent, Trieste a souvent été considérée comme un non-lieu et sa littérature comme une anti-littérature. En contournant les impératifs territoriaux de la tradition nationale italienne – comme il est illustré par le cas de Italo Svevo – l’écriture triestine a été ultérieurement incluse dans les paramètres littéraires et culturels de la Mitteleuropa, où son expression a été imaginée comme un microcosme de la pluralité supranationale de l’ancien Empire des Habsbourg. Toutefois, le macrocosme projeté de Trieste n’est pas une image unifiée, comme le serait un globe; mais il est plutôt une nébuleuse planétaire – selon l’image de Svevo – où aucune idéalisation universalisante ne peut se réaliser. Cette étude interroge l’image de la ville comme un microcosme et comme un non-lieu, comme cela se rapporte au macrocosme des atopies de la mondialisation, afin de démontrer que l’écriture de Trieste est la littérature globalisée avant la lettre. La dialectique non résolue entre faire et défaire la langue littéraire et l’identité à travers l’écriture anime la culture littéraire de Trieste, et son dynamisme contribue aux débats sur la mondialisation et les questions de la culture en découlant. Cette étude de l’écriture triestine offre des perspectives critiques sur l’état des littératures canoniques dans un monde où les frontières disparaissent et les non-lieux se multiplient. L’image de la nébuleuse planétaire devient possiblement celle d’un archétype pour le monde globalisé d’aujourd’hui.