17 resultados para Philosophy of logic


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Ce mémoire est constitué d’une analyse du texte intitulé « Quel doit être le point de départ de la science ? » situé en ouverture de la Science de la logique. Partant de l’affirmation de Hegel selon laquelle le commencement de la Logique est inanalysable et indéfinissable, nous rapprochons la notion de définition de celle de spekulativer Satz et proposons d’étudier le concept de commencement en distinguant une perspective épistémologique d’une perspective ontologique. Cette distinction permettra de mettre en évidence la possibilité de définir le commencement d’une façon positive si l’on tient compte du choix (Entschluss) et de l’ordre qui émergent de l’abandon de la perspective épistémologique. Cette définition s’appuie sur la présence dans le texte d’un registre prescriptif et permet de rendre compte du fait que le commencement doit être à la fois absolu et unilatéral. Si la difficulté posée par cette définition demeure, c’est en raison de la nature même du commencement, où tout manque, même la stabilité d’une définition, sans pour autant que cette instabilité ne soit conforme au mouvement inhérent à la proposition spéculative.

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Cette thèse de doctorat se rapporte aux films du cinéaste japonais Ozu Yasujirô (1903-1963) suivant l'hypothèse principale que les enjeux de la destruction qui y sont mis en scène, sous la forme de la disparition des liens familiaux et de la mort, ne peuvent être éclairés par la narration, dont le caractère non dramatique est notoire. En figurant la dislocation de la famille, les films d'Ozu rendent plutôt compte de la vulnérabilité du monde à la prise cinématographique : la destructivité du médium s'y énonce comme sa capacité à mobiliser ce qui entre dans son champ et à le transformer en faire-valoir de son aptitude à produire des effets. Cette étude fait ainsi apparaître les images animées, en tant qu'elles relèvent de la logique technique régie par la modernité, comme une forme de désastre, qui atteint la famille comme expérience de la communauté, c'est-à-dire comme rapport constitutif à un hors-de-soi. Mais à cette destructivité fait également face, au sein même de la pratique cinématographique d'Ozu, une autre possibilité du cinéma, qui peut restaurer ces liens menacés. Cette étude du cinéma d'Ozu montre sa profonde affinité avec la pensée du désœuvrement élaborée par Giorgio Agamben, les films du cinéaste et les travaux du philosophe s'éclairant mutuellement. Le concept de désœuvrement permet de reconsidérer les enjeux essentiels des films d'Ozu à un niveau à la fois thématique et formel, immatériel et matériel, articulant ces deux facettes pour en considérer le registre proprement médiatique. Le propos n'est pas essentiellement esthétique ou formaliste, mais s'intéresse avant tout au travail d'Ozu du point de vue des enjeux éthiques du cinéma, qui se formulent en termes de relation à sa puissance. Celle-ci concerne aussi bien l'attention d'Ozu à la vie collective que le soin qu'il porte aux potentialités expressives du cinéma, c'est-à-dire à la manière dont il se rapporte aux limites de son médium.