140 resultados para Mots-clés : argumentation
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ARTICLE 1 : RSUM Amputation traumatique: Une tude de cas laotien sur lindignation et linjustice. La culture est un contexte essentiel considrer pour produire un diagnostic et un plan dintervention psychiatrique. Une perspective culturelle met en relief le contexte social dans lequel les symptmes mergent, et comment ils sont interprts et grs par la personne atteinte. Des tudes ethnoculturelles sur les maladies nous suggrent que la plupart des gens nous donnent des explications pour leurs symptmes qui ont un fondement culturel. Bien que ces explications contredisent la thorie biomdicale, elles soulagent la souffrance des patients et leur permettent de donner une signification cette dernire. Lexploration des caractristiques, contextes et antcdents des symptmes permet au patient de les communiquer au clinicien qui pourrait avoir une explication diffrente de sa maladie. Cette tude de cas permet de montrer comment le Guide pour Formulation Culturelle du DSM-IV (The DSM-IV Outline for Cultural Formulation) permet aux cliniciens de solliciter un rcit du patient en lien avec son exprience de la maladie. Notre tude examine lutilisation par un patient laotien de lindignation sociale ( Khum khum khang ) comme le modle explicatif culturel de son problme malgr le diagnostic de trouble de stress post-traumatique qui lui fut attribu aprs une amputation traumatique. Lexplication culturelle de son problme a permis au patient dexprimer la signification personnelle et collective sa colre et sa frustration, motions quil avait rprimes. Cet idiome culturel lui a permis dexprimer sa dtresse et de rflchir sur le systme de soins de sant et, plus prcisment, le contexte dans lequel les symptmes et leurs origines sont raconts et valus. Cette reprsentation laotienne a aussi permis aux cliniciens de comprendre des expriences et les explications du client, autrement difficiles situer dans un contexte biomdical et psychiatrique Euro-amricain. Cette tude dmontre comment il est possible damliorer les interactions entre cliniciens et patients et ds lors la qualit des soins par la comprhension de la perspective du patient et lutilisation dune approche culturelle. Mots cls: Culture, signification, idiome culturel, modle explicatif, Guide pour Formulation culturelle du DSM-IV, indignation sociale, interaction entre patient et intervenant. ARTICLE 2 : RSUM Impact de lutilisation du Guide pour la formulation culturelle du DSM-IV sur la dynamique de confrences multidisciplinaires en sant mentale. La croissance du pluralisme culturel en Amrique du nord a oblig la communaut oeuvrant en sant mentale dadopter une sensibilit culturelle accrue dans lexercice de leur mtier. Les professionnels en sant mentale doivent prendre conscience du contexte historique et social non seulement de leur clientle mais galement de leur propre profession. Les renseignements exigs pour les soins professionnels proviennent d valuations cliniques. Il faut examiner ces informations dans un cadre culturellement sensible pour pouvoir formuler une valuation des cas qui permet aux cliniciens de poser un diagnostic juste et prcis, et ce, travers les frontires culturelles du patient aussi bien que celles du professionnel en sant mentale. Cette situation a suscit le dveloppement du Guide pour la formulation culturelle dans la 4ime dition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux amricain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV) de lAssociation psychiatrique amricaine. Ce guide est un outil pour aider les cliniciens obtenir des informations de nature culturelle auprs du client et de sa famille afin de guider la production des soins en sant mentale. Ltude vise lanalyse conversationnelle de la confrence multidisciplinaire comme contexte dutilisation du Guide pour la formulation culturelle qui sert de cadre dans lequel les pratiques discursives des professionnels de la sant mentale voluent. Utilisant la perspective thorique de linteractionnisme symbolique, ltude examine comment les diverses disciplines de la sant mentale interprtent et conceptualisent les lments culturels et les implications de ce cadre pour la collaboration interdisciplinaire dans lvaluation, llaboration de plans de traitement et des soins. Mots cl: Guide pour Formulation culturelle Sant mentale Psychiatrie transculturelle Analyse conversationnelle Interactionnisme symbolique
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Lendothline-1 (ET-1) est un peptide vasoactif extrmement puissant qui possde une forte activit mitognique dans les cellules du muscle lisse vasculaire (VSMCs). Il a t dmontr que lET-1 est implique dans plusieurs maladies cardio-vasculaires, comme lathrosclrose, l'hypertension, la restnose aprs l'angioplastie, linsuffisance cardiaque et l'arythmie. LET-1 exerce ses effets via plusieurs voies de signalisation qui incluent le Ca2+, les protines kinases actives par les mitognes (MAPKs) y compris les kinases rgules par les signaux extracellulaires (ERK1/2) et la voie de la phosphatidylinositol 3-kinase (PI-3K)/protein kinase B (PKB). Plusieurs tudes ont dmontr que les drivs ractifs de l'oxygne (ROS) peuvent jouer un rle important dans la signalisation dERK1/2 et de PKB induite par plusieurs facteurs de croissance et hormones. Nous avons prcdemment montr que l'ET-1 produit des ROS qui agissent comme mdiateur de la signalisation cellulaire induite par lET-1. Le peroxyde dhydrogne (H2O2), une molcule qui appartient la famille des ROS, peut activer les voies de la MAPK et de la PKB dans les VSMCs. Par ailleurs, nos rsultats suggrent galement que le Ca2+ et la calmoduline (CaM) sont essentiels pour la phosphorylation dERK1/2, de p38 et de PKB induite par le H2O2 dans les VSMCs. La Ca2+/CaM-dependent protein kinases II (CaMKII) est une srine/thronine protine kinase multifonctionnelle active par le Ca2+/CaM. Il a t montr que la CaMKII est implique dans les voies de signalisation induite par le H2O2 dans les cellules endothliales. Cependant, le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de la proline-rich tyrosine kinase 2 (Pyk2) induite par lET-1 et le H2O2, de mme que son rle dans leffet hypertrophique et prolifratif de lET-1 dans les VSMCs demeure inexplor. Le monoxyde dazote (NO) est une molcule vasoactive implique dans la rgulation de plusieurs rponses hormonales. Le NO peut moduler la signalisation contrlant la croissance cellulaire induite par plusieurs agonistes do son rle protecteur dans le systme vasculaire. Des tudes ont montr que le NO peut inhiber la voie de Ras/Raf/ERK1/2 et la voie de PKB induite par le facteur de croissance endothlial (EGF) et langiotensine II (Ang II). Beaucoup dautres travaux ont mis en vidence un cross-talk entre les voies de signalisation actives par lET-1 et le NO. La capacit du NO inhiber la signalisation intracellulaire induite par lET-1 dans les VSMCs demeure inconnue. Le travail prsent dans cette thse vise dterminer le rle du systme Ca2+-CaM-CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 et le H2O2 ainsi que son rle dans la croissance et la prolifration cellulaire induites par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement test le rle du NO dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 ainsi que la synthse protique induite par lET-1. Dans la premire partie de notre tude, nous avons examin le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs en utilisant trois approches diffrentes i.e. l'usage d'inhibiteurs pharmacologiques, un peptide auto-inhibiteur de la CaMKII (CaMKII AIP) et la technique de siRNA. Nous avons dmontr que la CaMKII est implique dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Des tudes prcdentes ont montr laide dinhibiteurs pharmacologiques comme le KN-93 que l'Ang II et les agents induisant une augmentation de la concentration en Ca2+ intracellulaire comme lionomycine, provoquent la phosphorylation dERK1/2 via la CaM dans les VSMCs. Cependant, en utilisant diffrentes approches, nos tudes ont montr pour la premire fois une implication de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement rapport pour la premire fois, un rle crucial de la CaMKII dans la pathophysiologie vasculaire associe lET-1 puisque lactivation de la CaMKII joue un rle important dans lhypertrophie et la croissance cellulaire. Dans la deuxime partie, la lumire des tudes prcdentes qui montraient que les ROS agissent comme mdiateurs de la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs, nous avons examin si la CaMKII est galement implique dans lactivation des voies dERK1/2 et de PKB induite par le H2O2. En utilisant des approches pharmacologiques et molculaires, nous avons montr, comme pour lET-1, que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par le H2O2. Nous avons prcdemment montr que la transactivation du rcepteur de type I de linsulin-like growth factor (IGF-1R) est ncessaire lactivation de PKB induite par le H2O2. Pour cette raison, nous avons examin l'effet de l'inhibition de la CaMKII par linhibiteur pharmacologique ou par le knock-down de la CaMKII sur la phosphorylation dIGF-1R induite par le H2O2. Les rsultats dmontrent que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et dIGF-1R induite par le H2O2. Dans la troisime partie de notre tude, nous avons galement examin le mcanisme molculaire par lequel le NO exerce ses effets anti-mitogniques et anti-hypertrophiques dans la signalisation induite par lET-1. En testant l'effet de deux diffrents donneurs de NO (S-nitroso-N-acetylpenicillamine (SNAP), sodium nitroprusside (SNP)) et un inhibiteur de NO synthase, le N (G)-nitro-L-arginine methyl ester (L-NAME) dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1, nous avons observ que le NO a un effet inhibiteur sur la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs. Par ailleurs, le 8-Br-GMPc, un analogue du GMPc, a un effet similaire celui des deux donneurs du NO, tandis que loxadiazole quinoxaline (ODQ), un inhibiteur de la guanylate cyclase soluble, inverse l'effet inhibiteur du NO. Nous concluons que le NO diminue la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 dune manire dpendante du GMPc. Le NO inhibe aussi les effets hypertrophiques de lET-1 puisque le traitement avec le SNAP diminue la synthse des protines induite par lET-1. En rsum, les tudes prsentes dans cette thse dmontrent que lET-1 et le H2O2 sont des activateurs de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 dans les VSMCs et que la CaMKII savre ncessaire pour ce processus, en agissant en amont de lactivation de IGF-1R induite par le H2O2 dans les VSMCs. Elles montrent galement que le NO inhibe la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1. Enfin, nos travaux suggrent aussi que lactivation de la CaMKII stimule la synthse des protines et de lADN induites par lET-1 alors que le NO inhibe la synthse des protines induite par ET-1. Mots cls: Endothline ; Peroxyde d'hydrogne ; CaMKII ; Monoxyde dazote ; Systme vasculaire ; PKB; ERK1/2; IGF-1R; Hypertrophie.
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Les systmes de gestion intgre en environnement et en sant et scurit du travail (SGI) sont un nouveau paradigme de gestion dans les organisations modernes. Ces systmes sont construits partir des normes ISO 14001 et dOHSAS 18001, bases sur la prvention des risques et le principe de prcaution. La littrature sur les SGI tmoigne dun marasme conceptuel prdominant depuis plus de 10 ans; elle insiste sur lurgence dun consensus taxinomique et conceptuel afin de dfinir les systmes de gestion intgre et de diffrencier le mcanisme dintgration de celui de limplantation. Cette lacune conceptuelle enlise les connaissances dans un foss pistmologique, retardant ainsi le dbat dans ce nouveau champ dtudes. Les rares connaissances dont nous disposons dans ce domaine proviennent de quelques tudes thoriques et de six tudes empiriques, toutes proccupes par la compatibilit des multiples systmes et des avantages conomiques de leur intgration. Les vidences engendres par ces tudes sont insuffisantes pour apprhender la dynamique du nouveau paradigme dont les effets demeurent peu connus. Cette situation rvle lurgence dagir dans un contexte o lutilisation des SGI se multiplie, et o leur tendance minimiser limportance des risques devient de plus en plus proccupante. Aucune tude ne sest encore penche sur limplantation dun SGI en environnement et en sant et scurit du travail construit uniquement partir des normes ISO 14001 et dOHSAS 18001. Cette connaissance est importante pour expliquer les effets de tels systmes. Cest dans cette perspective que nous avons ralis cette premire tude empirique dun SGI selon les normes ISO 14001 et dOHSAS 18001. Nos questions de recherche portent sur le mode, le degr dimplantation, les effets du SGI, ainsi que sur les facteurs contextuels qui interviennent pour expliquer les variations dans le degr dimplantation et les effets du SGI. Il sagit dune recherche prlvement qualitatif qui repose sur un devis dtude de cas, avec des niveaux danalyse imbriqus, et comportant une double vise descriptive et explicative. Notre chantillon, de type raisonn, regroupait trente-cinq intervenants provenant de diffrentes instances hirarchiques ; il incluait galement des reprsentants syndicaux. Notre chantillon tait compos de 7 usines, accrdites aux normes ISO 14001, OHSAS 18001, et disperses dans diffrentes villes du Qubec. Ces usines diffraient tant par leur technologie, leur ge, leur taille, et leurs types de production. Nos donnes ont t recueillies en 2004; elles sont bases sur des entrevues semi diriges, sur des observations directes lors de la visite des lieux; elles sappuient aussi sur des consultations de documents internes et sur des outils lectroniques implants. La transcription des entrevues effectue, le contenu des discours a t catgoris selon les cinq dimensions du SGI: engagement, planification, mise en opration, contrle et revue de la direction. Une condensation horizontale avait prcd lanalyse de chaque cas et lanalyse transversale des cas selon une approche la fois inductive et dductive. Les rsultats de notre recherche ont rvl deux modes dimplantation : le mode denrichissement et le mode de fusion. Ces modes dpendaient de la nature des structures fonctionnelles en place. La vise damlioration continue la base du SGI navait pas russi concilier les approches traditionnelles bottom up et top down qui ont domin cette implantation; son mcanisme tait guid par 4 types de stratgies : lconomie des ressources, le contrle des forces dinfluences, la stratgie des fruits faciles cueillir et la stratgie petits pas. Pour analyser le degr dimplantation, nous avons tenu compte de leffort de structuration du SGI et de la force dutilisation des processus implants chacune des cinq dimensions du SGI. Les rsultats de notre recherche rvlent une variabilit certaine du degr dimplantation entre les usines dune part, et entre les processus associs aux cinq dimensions du SGI dautre part. Lanalyse des discours a permis de produire cinq hypothses qui soutiennent leffort de structuration et la force dutilisation du SGI: (i) lhypothse de la force de cohsion, (ii) lhypothse de la spcificit du processus, (iii) lhypothse de la porte du processus, (iv) lhypothse de la capacit organisationnelle, (v) lhypothse de lacceptation du changement. Limplantation du SGI tait soumise linfluence de multiples facteurs; ils taient de nature politique, structurelle et organisationnelle. Ces facteurs avaient agi sur le processus dimplantation en amorant une cascade dinteractions au cours desquelles leurs forces dinfluences se renforaient, se neutralisaient ou sadditionnaient pour affecter le degr dimplantation. Les facteurs facilitant touchaient surtout leffort de structuration ; ils incluaient : lexprience des systmes de gestion, limplication de la direction, celle du syndicat ou du CSS, la structure organisationnelle, le niveau dducation, lge et la taille de lusine. Quant aux facteurs contraignants, ils agissaient sur la force dutilisation ; ils incluaient : la lourdeur procdurale, le manque de temps, le manque de formation, le manque de ressources, la culture organisationnelle, la structure organisationnelle, le foss intergnrationnel, labsence du syndicat et lge de lusine. Trois effets proximaux escompts par lentreprise ont t observs. (i) La rigueur de la gestion tait associe lapplication des exigences du SGI; elle touchait la gouvernance en environnement et en sant et scurit du travail, les mcanismes de gestion et les procds de production. (ii) La standardisation tait relie au mode dimplantation du SGI; elle concernait les pratiques, les outils, les mthodes de travail et lorganisation des ressources. (iii) La rupture des silos est un effet reli au mode dimplantation du SGI; elle touchait les structures dpartementales, les frontires professionnelles, les relations et climat de travail. Ces effets proximaux avaient provoqu plusieurs effets mergents, plus distaux: une augmentation du pouvoir de contrle syndical, un renforcement de la lgitimit des recommandations soumises par les spcialistes professionnels, la cration de rseaux inter organisationnels et le transfert du savoir. Limplantation du SGI avait transform la gouvernance et les pratiques en environnement et en sant et scurit du travail dans les sept usines. Toutefois, elle ne semblait pas garantir limmunit du processus de gestion des risques lenvironnement ni la sant et scurit du travail. Sa capacit diluer les risques devait retenir lattention des politiques de sant publiques et des programmes de prvention des risques lenvironnement et la sant et scurit du travail. Lamlioration de la gestion des risques demeurait un effet attendu non observ et soumis des facteurs contextuels qui pourraient lempcher de se concrtiser. cet gard, le transfert du savoir, renforc par lmergence des rseaux inter organisationnels, semblait offrir une avenue beaucoup plus prometteuse et accessible. Cest lune des contributions de cette recherche. Elle a aussi (i) propos une typologie des modes dimplantation et des effets du SGI (ii) prconis une mthode dtaille dune meilleure apprciation du degr dimplantation (iii) prcis le rle des facteurs contextuels dans lexplication des variations du degr dimplantation et dans la production des effets, (iv) propos des hypothses sur la structuration et lutilisation du SGI (v) offert une perspective plurielle et approfondie de la dynamique de limplantation du SGI grce la varit de lchantillon des rpondants et des usines. Il sagit de la premire tude de terrain dans le domaine. notre connaissance, aucune autre tude na eu de tels rsultats. Mots Cls : ISO 14001, OHSAS 18001, gestion intgre, environnement, sant et scurit du travail, risques environnementaux, risques en sant et scurit du travail, analyse dimplantation, degr dimplantation, SGI, transfert du savoir.
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Essai cinique randomis
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C. albicans est une levure pathogne opportuniste. Elle est un agent causal frquent des infections muco-cutanes. C. albicans peut alterner entre la forme blastospore et myclium. Cette dernire forme est implique dans la formation des biofilms. Le dimorphisme de C. albicans est contrl en partie par le phnomne de perception du quorum (quorum sensing) qui en autre, est associ la molcule farnsol, produit par cette levure. La prsence de cette molcule, inhibe la formation dhyphe par C. albicans et par consquent limite la formation de biofilms. Certaines souches ne rpondent pas au farnsol et nous avons vrifi les hypothses que : 1) la proportion des Non-Rpondeurs (NR) au farnsol est similaire entre les souches de provenance orale et vaginale; 2) la capacit de formation de biofilm varie dune souche une autre mais les Non-Rpondeurs en produisent en plus grande quantit; 3) la technique RAPD-PCR permettra de regrouper les souches de cette levure suivant leur provenance, leur capacit de formation de biofilm et leur aptitude rpondre au farnsol. La dcouverte dune souche vaginale Non-Rpondeur nous permet de croire que la proportion de ces souches est similaire entre les deux types de provenance. Les souches caractrises Non-Rpondeurs produisent 30 % plus de biofilm que les Rpondeurs en absence de farnsol exogne dans le milieu. En prsence de farnsol exogne, les Non-Rpondeurs produisent 70 % plus de biomasse que les Rpondeurs. De plus, la technique RAPD ne nous a pas permis de classer nos souches daprs les caractristiques proposes. En conclusion, les souches orales de C. albicans semblent produire en moyenne plus de biomasse que les souches vaginales. Aussi, les NR semblent moins affects par la prsence du farnsol, ce qui pourrait causer la prsence de biofilms tenaces. Les amorces utilises pour la technique RAPD nont pas t efficace la classification des souches dpendamment de leur provenance, de leur capacit former un biofilm et rpondre au farnsol. Mots cls : Candida albicans, biofilm, perception du quorum (quorum sensing), farnsol, Non-Rpondeur
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RSUM: Lobjectif de ce mmoire de recherche tait double, soit de mesurer leffet des conditions de lorganisation du travail sur la consommation de mdicaments psychotropes ainsi que de mesurer leffet modrateur de la famille sur cette relation dans la population de travailleurs canadiens. Les donnes utilises pour mener terme cette recherche sont des donnes secondaires provenant de lEnqute sur la Sant dans les Collectivits Canadiennes (ESCC cycle 2.1) de Statistique Canada. La consommation de mdicaments psychotropes fut mesure sur une priode dun mois. La prvalence de consommation chez les travailleurs canadiens slve 8.8%, plus particulirement 6.3% pour les hommes et 11.7% en ce qui concerne les femmes. lgard des conditions de lorganisation du travail, le nombre dheures travailles est associ de manire ngative la consommation de mdicaments psychotropes. Ainsi, plus le nombre dheures travailles augmente, plus le risque de consommer des mdicaments psychotropes est faible. Quant la situation familiale, le fait de vivre seul, ainsi que le fait davoir un revenu conomique lev sont tous deux associs la consommation de mdicaments psychotropes. Les rsultats de cette tude suggrent une influence de la part des conditions de lorganisation du travail et de la famille sur la consommation de mdicaments psychotropes. Toutefois, il nous est impossible cette tape de montrer un effet modrateur de la famille sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et la consommation de mdicaments psychotropes. MOTS CLS : Conditions de lorganisation du travail, mdicaments psychotropes, famille, population active canadienne
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La divison cellulaire asymtrique est un processus essentiel qui permet aux cellules souches de sauto-renouveller et de produire une cellule fille destine la diffrenciation. La ligne germinale de C. elegans, totipotente et immortelle, est une ligne de cellules souches qui contient des organites ribonucloprotiques appels granules P. Au cours du dveloppement ces derniers sont toujours localiss spcifiquement dans les cellules prcurseurs de la ligne germinals, suggrant quils sont des dterminants de la ligne germinale. De faon intressante, des granules ribonucloprotiques, comme les P bodies impliqus dans le contrle post-transcriptionnel, ont t observs chez tous les organismes. Nanmoins, la fonction prcise des granules P de C. elegans est inconnue. Rcemment, notre laboratoire a montr que NHL-2, un homologue de Mei-P26 de Drosophile, colocalise avec les granules P dans des embryons prcoces et joue un rle dans la division cellulaire asymtrique et dans la polarit cellulaire. Tous les granules P contiennent NHL- 2, ce qui nous a men poser lhypothse que NHL-2 rgule la biogense et la fonction des granules P. Nous avons test cette hypothse par imagerie et quantification de l'intensit de PGL-1, un composant essentiel des granules P, dans des embryons fixs. Nos rsultats montrent que dans des embryons mutants pour nhl-2 il y a une rduction du nombre de granules P, de l'intensit de fluorescence moyenne (IFM) et de l'intensit de fluorescence total (IFT) de PGL-1. Une analyse plus pousse a montr qu'il existe deux populations distinctes dembryons mutants pour nhl-2 : lune prsente une intensit de PGL-1 comparable celle dune population sauvage alors que le second groupe prsente une forte rduction des quantits de PGL-1 et est comparable des mutants pour pgl-1. Cette variabilit est aussi observe dans le phnotype de strilit de nhl-2 mutant des tempratures leves. Globalement, nos rsultats suggrent que la perte de fonction de NHL-2 perturbe la prolifration des cellules germinales ainsi que la formation et/ou la stabilit des granules P au cours des tapes prcoces du dveloppement des prcurseurs de la ligne germinals. Dautre part, ils suggrent que la fonction de NHL-2 pourrait tre partiellement redondants avec les autres rgulateurs de la stabilit des granules P. Mots-clés : Granules P, NHL-2, Cellules germinals.
Investigation of femtosecond laser technology for the fabrication of drug nanocrystals in suspension
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La technique du laser femtoseconde (fs) a t prcdemment utilise pour la production de nanoparticules d'or dans un environnement aqueux biologiquement compatible. Au cours de ce travail de matrise, cette mthode a t investigue en vue d'une application pour la fabrication de nanocristaux de mdicament en utilisant le paclitaxel comme modle. Deux procds distincts de cette technologie savoir l'ablation et la fragmentation ont t tudis. L'influence de la puissance du laser, de point de focalisation, et de la dure du traitement sur la distribution de taille des particules obtenues ainsi que leur intgrit chimique a t value. Les paramtres ont ainsi t optimiss pour la fabrication des nanoparticules. Lvaluation morphologique et chimique a t ralise par microscopie lectronique et spectroscopie infrarouge respectivement. L'tat cristallin des nanoparticules de paclitaxel a t caractris par calorimtrie differentielle et diffraction des rayons X. L'optimisation du procd de production de nanoparticules par laser fs a permis d'obtenir des nanocristaux de taille moyenne (400 nm, polydispersit 0,3). Cependant une dgradation non ngligeable a t observe. La cristallinit du mdicament a t maintenue durant la procdure de rduction de taille, mais le paclitaxel anhydre a t transform en une forme hydrate. Les rsultats de cette tude suggrent que le laser fs peut gnrer des nanocristaux de principe actif. Cependant cette technique peut se rvler problmatique pour des mdicaments sensibles la dgradation. Grce sa facilit d'utilisation et la possibilit de travailler avec des quantits restreintes de produit, le laser fs pourrait reprsenter une alternative valable pour la production de nanoparticules de mdicaments peu solubles lors des phases initiales de dveloppement prclinique. Mots-clés: paclitaxel, nanocristaux, laser femtoseconde, ablation, fragmentation
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Trajectoires dveloppementales de lIMC durant lenfance: Une tude longitudinale sur 8 ans. Introduction : Lobsit infantile, origine de nombreux problmes de sant, reprsente un grand dfi en sant publique. Rcemment, limportance dtudier lvolution du surpoids durant lenfance ainsi que les facteurs de risques prcoces pour lobsit a t reconnue. Les trajectoires dveloppementales dindice de masse corporelle (IMC) chez les jeunes reprsentent une approche innovatrice qui nous permet de mieux comprendre cette problmatique importante. Objectifs: 1) Identifier des trajectoires dveloppementales distinctes de groupes denfants selon leur IMC durant lenfance, et 2) Explorer les facteurs de risques prcoces qui prdisent lappartenance de lenfant la trajectoire dIMC le plus lev Hypothses: 1) On sattend retrouver un groupe denfants qui suit une trajectoire dIMC leve durant lenfance. 2) On sattend ce que certaines caractristiques de la mre (ex : tabac pendant la grossesse et IMC lev), soient associes lappartenance de lenfant au groupe ayant la trajectoire IMC lev . Mthodes: Estimation des trajectoires dveloppementales dIMC denfants, dans un chantillon populationnel (n=1957) au Qubec (ELDEQ). Les IMC ont t calculs partir de donnes fournies par les mres des enfants et recueillis chaque anne sur une dure de 8 ans. Des donnes propres lenfant sa mre, ainsi que socioconomiques, ont ts recueillies. Une rgression logistique multinomiale a t utilise pour distinguer les enfants avec un IMC lev des autres enfants, selon les facteurs de risques prcoces. Les programmes PROC TRAJ (extension de SAS), SPSS (version 16), et SAS (version 9.1.3) ont t utiliss pour ces analyses. Rsultats: Trois trajectoires dIMC ont ts identifies : IMC bas-stable (54,5%), IMC modr (41,0%) et IMC lev et en hausse (4,5%). Le groupe lev et en hausse incluait des enfants pour qui lIMC 8 ans dpassait la valeur limite pour lobsit. Les analyses de rgression logistique ont rvl que deux facteurs de risques maternels taient significativement associs avec la trajectoire en hausse par rapport aux deux autres groupes : le tabac durant la grossesse et le surpoids maternel. Conclusions: Des risques dobsit infantile peuvent tres identifis ds la grossesse. Des tudes dintervention sont requises pour identifier la possibilit de rduire le risque dobsit chez lenfant en ciblant le tabac et le surpoids maternelle durant la grossesse. Mots cls: Indice de masse corporelle (IMC), obsit infantile, trajectoires dveloppementales de groupe, facteurs de risque prcoce, tude populationnelle, tabac pendant la grossesse, obsit maternelle.
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Les logiciels utiliss sont Splus et R.
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Cette recherche a pour objectif de mieux explorer la problmatique de lintgration sociale et scolaire des jeunes immigrants, en nous penchant spcifiquement sur le vcu d'adolescents iraniens rcemment arrivs au Qubec. Nous tentons, entre autres, didentifier les conflits de valeurs entre les parents et les adolescents dune part, et de cerner les stratgies identitaires de ces adolescents face ces conflits, dautre part. Enfin, elle essaie de comprendre la perception des parents de ces adolescents envers ces enjeux. Dans cette tude, lintgration sociale est principalement aborde sous langle des stratgies dacculturation par le biais dentrevues qualitatives auprs de quatorze jeunes de 13 18 ans ainsi que leurs parents (neuf). Lanalyse des donnes dmontre que ces jeunes ont un discours positif sur leur intgration scolaire et sociale. Le vcu familial et leurs choix de vie sont influencs essentiellement par leur milieu familial. Linfluence de leurs amis en gnral dorigine diversifie se limite lutilisation de leur temps libre. Ils croient aux valeurs traditionnelles iraniennes, tout en essayant dtre indpendants, libres et dadopter un style de vie influenc par la socit daccueil qui peut conduire des conflits potentiels avec leurs parents. Lorsque cela est le cas, les principales stratgies identitaires de ces jeunes sont celles de la cohrence complexe ou de la cohrence par modration des conflits de codes de vie. Par ailleurs, nous avons not que le dveloppement chez ces jeunes dun sentiment dappartenance leur pays daccueil repose principalement sur leur scolarisation. En rsum, nous pouvons constater que les jeunes d'origine iranienne, rcemment arrivs au Qubec, sadaptent relativement facilement leur nouvel environnement de vie tout en conservant leur attachement leur culture dorigine. Ceci nous permet de conclure que leur processus dintgration correspond peu lalination des jeunes musulmans maintes fois dcrite dans la littrature internationale et nationale. Mots-clés : Intgration sociale et scolaire, conflits de valeurs, stratgies identitaires, adolescents, immigrants iraniens.
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Le degr de rtention de larboricolisme dans le rpertoire locomoteur des hominines fossiles du Pliocne est toujours matire dbat, les tudes ayant principalement port sur la courbure des phalanges et la proportion des membres. Vu la rcente dcouverte de DIK-1-1 (A. afarensis) et de la scapula qui lui est associe, ltude de cet os dun point de vue fonctionnel est intressante, puisquil est directement impliqu dans la locomotion de presque tous les hominodes. Le but de cette tude est de tenter dtablir un lien entre lorientation supro-infrieure (SI) et antro-postrieure (AP) de la cavit glnode de la scapula et les comportements locomoteurs chez les grands singes et lhumain moderne. Des analyses comparatives sur les adultes ont t ralises pour 1) voir sil existe des diffrences dans la morphologie tudie entre les espces et 2) voir si ces diffrences peuvent tre expliques par la taille corporelle. Des analyses ontogniques ont aussi t ralises pour voir si un accroissement de la taille corporelle pendant le dveloppement et les changements locomoteurs qui y sont associs correspondent un changement dorientation de la cavit glnode. Les rsultats montrent que les humains ont une cavit glnode qui est oriente moins suprieurement que les grands singes, mais que Pongo, bien qutant le plus arboricole, na pas lorientation la plus suprieure. Les knuckle-walkers (Pan et Gorilla) se distinguent des autres hominodes avec une orientation de la surface glnode relative lpine plus infrieure. La taille corporelle ne semble pas influencer la morphologie tudie, sauf parfois chez le gorille. Seuls lhumain et les mles Pongo montrent un changement ontognique dans lorientation de la cavit glnode relativement lpine. Sur la base de ces rsultats, lorientation de la cavit glnode semble reflter partiellement la fonction du membre suprieur dans la locomotion, mais des recherches plus pousses sont ncessaires. Mots-Clés : Scapula, cavit glnode, grands singes, humains, locomotion, arboricolisme.
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Rsum La prdominance de l'obsit qui touche les enfants et les adultes a augment dans le monde entier ces dernires dcennies. Les diffrentes tudes pidmiologiques ont prouv que l'obsit est devenue une proccupation profonde de sant aux tats-Unis et au Canada. Il a t montr que l'obsit a beaucoup deffets sur la sant ainsi il serait important de trouver diffrentes causes pour le gain de poids. Il est clair que l'obsit soit la condition de multiples facteurs et implique des lments gntiques et environnementaux. Nous nous concentrons sur les facteurs dittiques et particulirement le fructose o sa consommation a paralllement augment avec l'augmentation du taux d'obsit. La forme principale du fructose est le sirop de mas haute teneur en fructose (HFCS) qui est employ en tant qu'dulcorant primordial dans la plupart des boissons et nourritures en Amrique du Nord. Il a t suggr que la prise du fructose serait probablement un facteur qui contribue laugmentation de la prdominance de l'obsit. L'objectif de cette tude tait d'valuer s'il y a un rapport entre la consommation du fructose et le risque d'obsit. Nous avons travaill sur deux bases de donnes des nations Cree et Inuit. Nous avons eu un groupe de 522 adultes Cree, (263 femmes et 259 hommes) dans deux groupes d'ge : les personnes entre 20 et 40 ans, et les personnes de 40 60 ans. Nous les avons classs par catgorie en quatre groupes d'indice de masse corporelle (IMC). L'outil de collecte de donnes tait un rappel de 24 heures. En revanche, pour la base de donnes d'Inuit nous avons eu 550 adultes (301 femmes et 249 hommes) dans deux groupes d'ge semblables ceux du Cree et avec 3 catgories dindice de masse corporelle. Les donnes dans la base d'Inuit ont t recueillies au moyen de deux rappels de 24 heures. Nous avons extrait la quantit de fructose par 100 grammes de nourriture consomms par ces deux populations et nous avons cr des donnes de composition en nourriture pour les deux. Nous avons pu galement dterminer les sources principales du fructose pour ces populations. Aucun rapport entre la consommation du fructose et laugmentation de lindice de masse corporelle parmi les adultes de Cree et d'Inuit na t dtect. Nous avons considr lapport nergtique comme facteur confondant potentiel et aprs ajustement, nous avons constat que l'indice de masse corporelle a t associ lapport nergtique total et non pas la consommation du fructose. Puisque dans les tudes qui ont trouv une association entre la consommation de fructose et lobsit, le niveau de la consommation de fructose tait suprieure 50 grammes par jour et comme dans cette tude ce niveau tait infrieur cette limite (entre 20.6 et 45.4 g/jour), nous proposons que des effets negatifs du fructose sur la masse corporelle pourraient tre tests dans des populations plus haute consommation. Les essais cliniques randomiss et ventuelles tudes cohortes avec diffrents niveaux de consommation de fructose suivis long terme pourraient aussi tre utiles. Mots cls : fructose, sirop de mas haute teneur en fructose (HFCS), obsit et poids excessif
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Cette thse analyse la capacit daction collective des populations marginalises situes respectivement dans un bidonville appel Cit de lternel Port-au-Prince (Hati) et dans des campements la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des tontons macoutes envahirent un terrain situ en bordure du quai de la capitale, prs du boulevard Harry Truman. Aprs sy tre installs, ils ont procd la vente de parcelles destines la construction de logement des particuliers. Mais aprs la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profit pour envahir ce qui restait de ces terrains marcageux. Aprs loccupation, ils se sont organiss pour dfendre collectivement leur proprit avant dentreprendre, par la suite, des dmarches pour y amener des services et obtenir la rgularisation de leur situation sur ces territoires. la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants dun Front populaire ont occup des terrains situs au pied dune montagne de sable afin daccder la proprit et de construire leur demeure. linstar des populations de la Cit, ces gens se sont organiss pour amnager des espaces, y riger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas tre dguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accder leur manire aux services de base, elles entreprennent des actions auprs des institutions publiques afin dobtenir la rgularisation de leur situation. Par rapport la capacit daction collective de ces populations, les thories sociologiques sont divises. Dun ct, certains auteurs soutiennent la thse de lincapacit de ces populations davoir des intrts collectifs et dagir en consquence. Selon eux, sans une mdiation sociale ou dfaut dune agrgation et dune reprsentation politiques, ces populations sont incapables davoir une subjectivit collective. De lautre, des auteurs pensent qu partir des liens damiti de parent et de voisinage, indpendamment de leurs situations socioconomiques, ces populations peuvent crer des stratgies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions des problmes tant individuels que collectifs. Sagissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens l sont dfinis dj comme une forme daction collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractrisent par la diffrenciation entre les groupes sociaux dans laccs la proprit. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de rgularisation auprs des instances tatiques sont dtermines par leur mode daccs aux biens et aux richesses ingalement rparties en Hati et au Mexique. Les populations des deux territoires ont entrepris diverses dmarches auprs de certaines institutions et ralis des actions collectives soit pour amener des services de base tels que leau et llectricit, soit pour obtenir de ltat la reconnaissance des territoires envahis, cest--dire leur jonction la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement linstallation des services rguliers au bnfice de la population mais aussi loctroi chaque propritaire de son titre de proprit. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les dmarches sont entreprises auprs des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopration qui sont touches et qui fournissent certains services la population conformment la priorit de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprs de ltat se font plutt dans le but dobtenir une autorisation de fonctionnement dune association locale. Il ressort des approches thoriques et des actions collectives ralises par ces populations quon ne peut pas dire quelles sont incapables davoir une subjectivit collective et des intrts communs sans une agrgation et une reprsentation politique. partir de diffrents liens entre les individus, des associations sont cres lesquelles permettent dtablir une mdiation entre les populations et dautres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Nanmoins, dans certains campements, des populations parviennent tenir tte jusqu rvoquer certains leaders. Au-del de leur situation socioconomique, de lemprise de certains dirigeants de campement, de lindiffrence de ltat (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve dune tonnante capacit critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport ltat. Ceci pourrait soulever des doutes quant la possibilit quelles soient rellement ou inconsciemment manipules. Cela suggre la possibilit dactions collectives autonomes de porte critique l o les circonstances le permettent Mots cls : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Dbrouille, capacit critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmente.
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Objectif : il a t rapport que lutilisation dagents prophylactiques fluors pouvait favoriser la corrosion galvanique au sein des alliages de titane. Lobjectif de la prsente tude tait dvaluer leffet dun rince-bouche fluor sur les proprits mcaniques de fils en nickel-titane (NiTi) et de fils en cuivre-nickel-titane (CuNiTi) lorsque ces derniers sont coupls des botiers de compositions diffrentes (botiers de marques Smartclip, Clarity, et Sprint). Matriels et Mthodes : 90 segments de fils en NiTi et 90 segments de fils en CuNiTi ont t chacun coupls 2 botiers de chaque marque. Chaque assemblage fil-botiers a t par la suite incub pendant 3 heures 37C, soit dans une solution de fluore neutre (Fluorinse 0,05% NaF), soit dans une solution de salive artificielle (solution contrle). Suite lincubation, les chantillons taient nettoys avec de leau dshydrogne, les fils spars des botiers et monts sur un support pour subir un test de pliage en trois points en milieu humide (salive artificielle) 37C. Les modules dlasticit ainsi que les limites conventionnelles dlasticit en activation et en dsactivation ont t mesurs et compars. Des analyses de Variance (ANOVA) et des comparaisons post-hoc avec la correction de Bonferronni ont t utilises pour comparer les groupes entre eux ( = 0,05). Rsultats : Lutilisation dun rince-bouche fluor a produit une rduction du module dlasticit et de la limite conventionnelle dlasticit en activation et en dsactivation pour les fils en NiTi ; cependant, cet effet a t modul par le type de botier auquel le fil a t coupl. Les proprits mcaniques de fils en CuNiTi nont pas t affectes par le fluor, ou par le type de botier utilis. Conclusions : Lutilisation dun rince-bouche fluor modifie les proprits mcaniques des fils en NiTi seulement. Cet effet est modul par le botier auquel le fil en NiTi est coupl. A la diffrence des autres tudes publies dans la littrature, nos rsultats ne nous permettent pas de conclure que la modification des proprits mcaniques des fils en NiTi entrainerait obligatoirement un allongement de la dure du traitement orthodontique. Mots cls : Fluor, fils nickel-titane, botiers orthodontiques, corrosion galvanique, proprits mcaniques.