66 resultados para Lymphocytes CD4 and CD8


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Le Costimulateur Inductible (ICOS) est un rcepteur exprim la surface des cellules T CD4 auxiliaires et T CD8 cytotoxiques. Il fut dmontr laide de modles murins de transplantation de moelle osseuse que ICOS joue un rle important dans linduction de la maladie du greffon contre lhte aigue (GVHD). ICOS potentialise deux signaux mdis par le rcepteur de cellules T (TCR) : lactivation de la phosphoinositide 3-kinase (PI3K) ainsi que la mobilisation interne de calcium. En conditions in vitro, dans les cellules CD4 et CD8, ICOS russi potentialiser le flux de calcium mdi par le TCR indpendamment de PI3K. La voie de signalisation de ICOS implique dans la GVHD demeure inconnue. Cependant, en utilisant une ligne de souris knock-in nomme ICOS-Y181F, dans laquelle le cellules T ont slectivement perdu la capacit dactiver PI3K par lentremise dICOS, nous avons dmontr que les cellules T peuvent utiliser un mcanisme ICOS indpendant de PI3K afin dinduire la GVHD. La mobilisation interne du Ca2+ mne lactivation de NFAT, un facteur de transcription cl rgulant des gnes comme IFN-, qui exprime une des cytokines cls impliques dans la GVHD. Nous mettons comme hypothse que la capacit pathognique intacte des cellules T ICOSY181F induire la GVHD, repose sur la signalisation du Ca2+ indpendante de PI3K. Le but de mon projet est didentifier les rsidus responsables de cette signalisation de Ca2+ mdie par ICOS ainsi que le mcanisme par lequel ce rcepteur fonctionne. laide de la mutagnse dirige, jai gnr des mutants dICOS et jai analys par cytomtrie en flux leur capacit activer le flux de Ca2+. Jai ainsi identifi un groupe de lysine sur la queue cytoplasmique dICOS situ proximit de la membrane comme tant essentiel la fonction de potentialisation du flux de Ca2+. Je fournis galement des preuves de limplication de la kinase Lck, membre de la famille de kinases Src, dans la voie de signalisation de ICOS mdiant la potentialisation du flux de Ca2+. Ainsi, ICOS sassocie Lck et mne une augmentation de lactivation de PLC1, la protine effectrice cl causant la sortie de Ca2+ de la rserve intracellulaire. En conclusion, notre tude permet de comprendre davantage une des voies de signalisation dICOS. Linflux de Ca2+ dans les cellules T implique la voie ICOS-Lck-PLC1. Une comprhension plus approfondie de cette voie de signalisation pourrait savrer bnfique afin dlaborer de nouvelles stratgies menant la prvention de maladies relies ICOS, comme la GVHD.

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Le diabte auto-immun rsulte de la destruction des cellules bta pancratiques scrtrices dinsuline par les lymphocytes T du systme immunitaire. Il sensuit une dficience hormonale qui peut tre comble par des injections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, toutefois il demeure ce jour impossible de gurir les patients atteints de la maladie. De faon gnrale, un systme immunitaire sain reconnat une multitude dantignes diffrents et assure ainsi notre dfense lgard de diffrents pathognes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons gntiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent sactiver de faon aberrante suite la reconnaissance dantignes provenant du soi. Cest ce bris de tolrance qui mne au dveloppement de pathologies auto-immunes telles que le diabte auto-immun. Afin de limiter lauto-immunit, des mcanismes de slection stricts permettent dliminer la majorit des lymphocytes T prsentant une forte affinit envers des antignes du soi lors de leur dveloppement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes russissent toutefois chapper lapoptose et migrent en priphrie afin dy circuler en qute dun antigne spcifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mcanismes priphriques assurent le maintien de la tolrance immunitaire en faisant obstacle lactivation et la prolifration des lymphocytes T auto-ractifs. Lune des avenues afin dinhiber le dveloppement de rponses immunitaires aberrantes est la gnration de lymphocytes T rgulateurs. Ces cellules, dorigine thymique ou priphrique, peuvent arborer diffrents phnotypes et agissent via de multiples mcanismes afin dinactiver et/ou liminer les cellules impliques dans lapparition de pathologies auto-immunes. Lutilisation de modles murins transgniques a permis la mise en vidence dune population peu caractrise de lymphocytes T au potentiel rgulateur. En effet, la proportion de ces cellules T nexprimant pas les corcepteurs CD4 et CD8 (double ngatives, DN) a t inversement corrle la prdisposition lauto-immunit chez ces ii souris. Lobjectif principal de cette thse est de dmontrer la fonction immuno-rgulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs gntiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observ que les lymphocytes T DN exercent une activit cytotoxique lgard des lymphocytes B de faon spcifique lantigne, via la libration de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons tabli quun unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin dinhiber le dveloppement du diabte auto-immun chez des htes transgniques prdisposs la maladie. Le recours des souris dficientes pour lexpression du gne CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prdisposition au diabte auto-immun Idd13, qui contient le gne Sirp, a t identifi pour son rle dans la rgulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse gntique a rvl que dautres intervalles gntiques sont impliqus dans le contrle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situ en rgion proximale du chromosome 12 a t valid grce la cration de souris congniques. Grce aux rsultats prsents dans cette thse, notre comprhension de la biologie ainsi que de la rgulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la cration de thrapies cellulaires novatrices permettant de prvenir et de gurir diverses pathologies auto-immunes.

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Dans les cas de lymphopnie, les lymphocytes T rsiduels prolifrent exagrment dans un phnomne appel expansion homostatique priphrique (HPE), qui est efficace pour la rgnration des T CD8+, mais inefficace pour les T CD4+. Linterleukine-7 (IL7) est une cytokine homostatique utilise afin daugmenter les comptes lymphocytaires T des patients lymphopniques. Toutefois, la raison de lexpansion prfrentielle des lymphocytes T CD8+ par lIL7 demeure toujours inconnue. Nous montrons que cette expansion est due au fait que lIL7 induit une prolifration efficace des T CD8+ priphriques (CD8+PERI) ainsi que des migrants thymiques CD8+ (CD8+RTEs). Par contre, leffet prolifratif de lIL7 est restreint presquuniquement aux CD4+RTEs mme si les CD4+PERI survivent mieux que les CD4+RTEs. De plus faibles doses dIL7 sont ncessaires aux CD4+RTEs afin de phosphoryler STAT5 ou de prolifrer comparativement aux CD4+PERI et nous dmontrons que les contacts TCR/CMHII sont ncessaires la prolifration induite par lIL7 des CD4+RTEs en priphrie. De fait, augmenter au Flt3 ligand le nombre de cellules dendritiques priphriques dune souris donneuse, avant de transfrer ses TPERI dans des souris receveuses traites lIL7 induit une prolifration significative des CD4+PERI. Nos rsultats indiquent donc que labondance des contacts TCR/CMHII reus dans le thymus semble contrler la sensibilit lIL7 des CD4+RTEs. Finalement, lobservation que les CD8+PERI et CD8+RTEs prolifrent pareillement pendant la thrapie lIL7, alors que la prolifration des T CD4+ est largement restreinte aux RTEs expliquerait pourquoi, dans les cas de lymphopnie, la rgnration des T CD4+ est aussi dpendante de la thymopose.

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La raction du greffon contre lhte (GvH) est responsable dun grand taux de morbidit et de mortalit chez les patients recevant des greffes de cellules souches (GCSH) allogniques. Dans ce contexte, les cellules T rgulatrices sont largement tudies et semblent avoir un grand potentiel dutilisation dans le domaine de la thrapie cellulaire de la GvH. Parmi les populations cellulaires T rgulatrices, les lymphocytes T CD4-CD8- TCR+ Doubles-Ngatifs (DN), qui ne reprsentent que 1-3% des lymphocytes T, ont t dcrits. Ces cellules ont des proprits inhibitrices de la rponse immunitaire qui savrent spcifiques aux antignes auxquels elles ont pralablement t exposes. La rpression de la rponse immunitaire par les cellules T DN rgulatrices semble tre un mcanisme important impliqu dans linduction de la tolrance aux allo-antignes. De plus, ces cellules confrent une tolrance immunitaire dans des modles de greffes allogniques et xnogniques. En effet, ces cellules ont la capacit dinhiber la raction contre un allo-antigne auquel elles ont t exposes, sans inhiber la raction contre un allo-antigne inconnu. Les cellules T DN ont t isoles et caractrises chez lhomme o elles ont la capacit dinteragir avec des cellules prsentatrices dantignes (APCs) par un contact cellulaire, comme chez la souris. Cependant, leur capacit immunomodulatrice reste inconnue chez lhumain. Notre objectif consistait donc principalement tudier le rle et le mcanisme daction des cellules T DN rgulatrices humaines in vitro, en tudiant leur capacit inhiber une raction lymphocytaire mixte (MLR). Nous avons montr que les cellules T DN stimules par un allo-antigne donn inhibent des cellules syngniques effectrices diriges contre ce mme alloantigne mais ninhibent pas des cellules syngniques effectrices diriges contre un autre alloantigne, dmontrant ainsi la spcificit aux antignes de ces cellules. De plus, les T DN non stimules par un allo-antigne nont pas de rle inhibiteur. Cependant, durant cette inhibition, nous nobservons pas de modulation de lexpression des marqueurs dactivation et dinduction de lapoptose. Afin dtudier le mcanisme daction des cellules T DN, nous avons mesur lexpression intracellulaire de la granzyme B. Les rsultats dmontrent que les cellules T DN stimules expriment un niveau significativement plus lev de granzyme B que les cellules T DN non-stimules par lallo-antigne. Ceci suggre que limmunosuppression induite par les cellules T DN stimules pourrait passer par la voie granzyme B. Le mcanisme utilis par ces cellules reste tre confirm par nos futures expriences.

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Les tumeurs solides sont infiltres par des cellules immunes (TIIC) dont la nature, la fonction et la composition varient dun patient l'autre. Ces cellules inflammatoires influencent l'invasion tumorale en contrlant la croissance et le potentiel mtastatique dune tumeur. Ainsi, il est propos dutiliser cette infiltration comme outil diagnostic et pronostic de routine. Certaines cellules sont bien connues pour jouer un rle important dans le contrle de la progression tumorale, comme cest le cas des lymphocytes T cytotoxiques CD8+ alors que dautres possdent un rle contradictoire. tant donn la dpendance des tumeurs sur lquilibre entre ces diffrentes cellules, il est important didentifier les fonctions prcises des cellules immunes au sein de la tumeur. De nombreuses tudes sont ralises afin didentifier des marqueurs descriptifs du phnotype et la fonction des cellules immunes dans la tumeur. Ce projet de doctorat se divise en deux parties : 1- Identifier la mthode de dsagrgation des tissus tumoraux altrant le moins la biologie des TIIC pour leur caractrisation. 2- Caractriser lexpression de la molcule dadhrence CD146 dans les TIIC et en identifier lorigine. Lidentification de marqueurs pour la caractrisation phnotypique et fonctionnelle des TIIC a t ralise, entre autres, par la dtection de protines exprimes par la cellule. Dans la premire partie de ce projet, nous avons dmontr que les mthodes utilises pour dsagrger les tissus tumoraux dans le but disoler les TIIC induisent des changements dans la biologie de ces cellules ce qui peut fausser les conclusions qui en drivent. Nous avons donc compar l'impact de trois mthodes de dsagrgation : une dissociation mcanique utilisant la MdimachineTM et deux digestions enzymatiques utilisant une collagnase de type I seule ou combine de la collagnase de type IV et de la DNase I de type II. Nous nous sommes intresss l'effet de ces mthodes sur des paramtres tels que la viabilit cellulaire, laltration des protines de surface et la capacit des cellules prolifrer. Nous avons dmontr que ces mthodes affectent la viabilit des cellules de manire comparable, alors que la dtection de certaines protines de surface et la capacit de prolifrer est rduite/inhibe par les traitements enzymatiques. Nous concluons quune mthode mcanique utilisant la MdimachineTM est mieux adapte la caractrisation des TIIC afin de conserver leurs proprits. Dans la deuxime partie de notre projet, nous avons adapt cette mthode la caractrisation des TIIC. Nous avons port une attention particulire la molcule dadhrence CD146 dont limplication dans la migration des cellules immunes travers lendothlium vers les sites dinflammation est de plus en plus tudie dans les maladies autoimmunes. Nous avons mis en vidence une augmentation des proportions de cellules immunes exprimant CD146 dans les tumeurs comparativement au sang de patients de cancers. Cette expression est induite par les cellules tumorales tout en tant accrue par la ncrose de celles-ci. Nous dmontrons que ces cellules sont majoritairement des lymphocytes T CD4+ prsentant un profil immunosuppressif. En conclusion, nos rsultats suggrent que CD146 participe la mise en place du contexte immunitaire dans la tumeur et augmente la capacit de migration des lymphocytes T CD4+. Linduction par les cellules tumorales de cette molcule dadhrence dans les cellules suppressives pourrait contribuer aux mcanismes immunorgulateurs mis en place par la tumeur. CD146 pourrait tre un marqueur dintrt pour lidentification des cellules immunosuppressives et pour le dveloppement de nouvelles thrapies.

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Although they are considered as antigen presenting cells (APC), the role of antigen-unspecific B-lymphocytes in antigen presentation and T lymphocyte stimulation remains controversial. In this paper, we tested the capacity of normal human peripheral activated B cells to stimulate T cells using melanoma antigens or melanoma cell lysates. B lymphocytes activated through CD40 ligation and then pulsed with tumor antigens efficiently processed and presented MHC class II restricted peptides to specific CD4+ T cell clones. This suggests that CD40-activated B cells have the functional and molecular competence to present MHC class II epitopes when pulsed with exogenous antigens, thereby making them a relevant source of APC to generate T cells. To test this hypothesis, CD40-activated B cells were pulsed with a lysate prepared from melanoma cells and used to stimulate peripheral autologous T cells. Interestingly, T cells specific to melanoma antigens were generated. Further analysis of these T cell clones revealed that they recognized MHC class II restricted epitopes from tyrosinase, a known melanoma tumor antigen. The efficient antigen presentation by antigen-unspecific activated B cells was correlated with a down-regulation in the expression of HLA-DO, a B cell specific protein known to interfere with HLA-DM function. Because HLA-DM is important in MHC class II peptide loading, the observed decrease in HLA-DO may partially explain the enhanced antigen presentation following B-cell activation. Results globally suggest that when they are properly activated, antigen-unspecific B-lymphocytes can present exogenous antigens by MHC class II molecules and stimulate peripheral antigen-specific T cells. Antigen presentation by activated B cells could be exploited for immunotherapy by allowing the in vitro generation of T cells specific against antigens expressed by tumors or viruses.

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La transmission mre-enfant (TME) du VIH-1 est un des enjeux majeurs de la pandmie. Une meilleure comprhension de la rponse des lymphocytes T cytotoxiques CD8+ (LTC) VIH-spcifiques lors de la grossesse facilitera le design de stratgies optimales pour diminuer la TME. Notre objectif est donc de caractriser lamplitude et la diversit de la reconnaissance antignique des LTC VIH-spcifiques avant, pendant et aprs la grossesse chez des femmes infectes par le VIH-1. Nos rsultats montrent pour la premire fois que linitiation et la progression de la grossesse, elles seules, n'ont que peu dinfluence sur lamplitude et la diversit de la reconnaissance antignique des rponses LTC en termes de production dIFN. Ces rsultats indiquent que les femmes infectes par le VIH conservent une immunocomptence durant leur grossesse, du moins dans le contexte dun traitement antirtroviral efficace. Ceci pourrait ventuellement aider promouvoir limmunisation comme stratgie pour prvenir la TME du VIH1.

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Drak2 est un membre de la famille des protines associes la mort et cest une srine/thronine kinase. Chez les souris mutantes nulles Drak2, les cellules T ne prsentent aucune dfectuosit apparente en apoptose induite par activation, aprs stimulation avec anti-CD3 et anti-CD28, mais ont un seuil de stimulation rduit, compares aux cellules T de type sauvage (TS). Dans notre tude, lanalyse dhybridation in situ a rvl que lexpression de Drak2 est ubiquiste au stade de la mi-gestation chez les embryons, suivie dune expression plus focale dans les divers organes pendant la priode prinatale et lge adulte, notamment dans le thymus, la rate, les ganglions lymphatiques, le cervelet, les noyaux suprachiasmatiques, la glande pituitaire, les lobes olfactifs, la mdullaire surrnale, lestomac, la peau et les testicules. Nous avons cr des souris transgniques (Tg) Drak2 en utilisant le promoteur humain beta-actine. Ces souris Tg montraient des ratios normaux entre cellules T versus B et entre cellules CD4 versus CD8, mais leur cellularit et leur poids splniques taient infrieurs compar aux souris de type sauvage. Aprs activation TCR, la rponse prolifrative des cellules T Tg Drak2 tait normale, mme si leur production dinterleukine (IL)-2 et IL-4 mais non dinterfron-r tait augmente. Les cellules T Tg Drak2 actives ont dmontr une apoptose significativement accrue en prsence dIL-2 exogne. Au niveau molculaire, les cellules T Tg Drak2 ont manifest une augmentation moins leve des facteurs anti-apoptotiques durant lactivation; un tel changement a probablement rendu les cellules vulnrables aux attaques subsquentes dIL-2. Lapoptose compromise dans les cellulesT Tg Drak2 a t associe un nombre rduit de cellules T ayant le phnotype des cellules mmoires (CD62Llo) et avec des ractions secondaires rprimes des cellules T dans lhypersensibilit de type diffr. Ces rsultats dmontrent que Drak2 sexprime dans le compartiment des cellules T mais nest pas spcifique aux cellules T; et aussi quil joue des rles dterminants dans lapoptose des cellules T et dans le dveloppement des cellules mmoires T. En outre, nous avons recherch le rle de Drak2 dans la survie des cellules beta et le diabte. LARNm et la protine Drak2 ont t rapidement induits dans les cellules beta de llot aprs stimulation exogne par les cytokines inflammatoires ou les acides gras libres et qui est prsente de faon endogne dans le diabte, quil soit de type 1 ou de type 2. La rgulation positive de Drak2 a t accompagne dune apoptose accrue des cellules beta. Lapoptose des cellules beta provoque par les stimuli en question a t inhibe par la chute de Drak2 en utilisant petit ARNi. Inversement, la surexpression de Drak2 Tg a men lapoptose aggrave des cellules beta dclenche par les stimuli. La surexpression de Drak2 dans les lots a compromis laugmentation des facteurs anti-apoptotiques, tels que Bcl-2, Bcl-xL et Flip, sur stimulation par la cytokine et les acides gras libres. De plus, les expriences in vivo ont dmontr que les souris Tg Drak2 taient sujettes au diabte de type 1 dans un modle de diabte provoqu par de petites doses multiples de streptozotocine et quelles taient aussi sujettes au diabte de type 2 dans un modle dobsit induite par la dite. Nos donnes montrent que Drak2 est dfavorable la survie des cellules beta. Nous avons aussi tudi la voie de transmission de Drak2. Nous avons trouv que Drak2 purifie pouvait phosphoryler p70S6 kinase dans une analyse kinase in vitro. Lasurexpression de Drak2 dans les cellules NIT-1 a entran laugmentation de la phosphorylasation p70S6 kinase tandis que labaissement de Drak2 dans ces cellules a rduit la phosphorylation. Ces recherches mcanistes ont prouv que p70S6 kinase tait vritablement un substrat de Drak2 in vitro et in vivo. Cette tude a dcouvert les fonctions importantes de Drak2 dans lhomostasie des cellules T et le diabte. Nous avons prouv que p70S6 kinase tait un substrat de Drak2. Nos rsultats ont approfondi nos connaissances de Drak2 lintrieur des systmes immunitaire et endocrinien. Certaines de nos conclusions, comme les rles de Drak2 dans le dveloppement des cellules mmoires T et la survie des cellules beta pourraient tre explores pour des applications cliniques dans les domaines de la transplantation et du diabte.

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Linterfron- pegyl en combinaison avec la ribavirin est le seul traitement approuv pour le traitement de linfection au virus de lhpatite C (VHC). Lefficacit est de 50-75%, la thrapie est coteuse et induit beaucoup deffets secondaires. Il est impratif davoir une meilleure comprhension de la pathogense du VHC afin de dvelopper des traitements plus efficaces ou un vaccin. cette fin, notre approche est de caractriser la rponse immunitaire cellulaire induite par ARFP, un antigne nouveau et conserv chez le VHC, et de cartographier les pitopes de la rponse immunitaire cellulaire dun patient infect au gnotype 3a ayant rsolu spontanment. Le gnotype 3a, tant prvalant chez les utilisateurs de drogues intraveineuses (IDUs) constitue 60% des nouvelles infections. Peu dpitopes furent identifis auparavant pour ce gnotype, ce qui rend ltude de la rponse immunitaire difficile chez cette population. Dans cette tude, pour la rponse immunitaire cellulaire dirige contre ARFP, nous navons pas observ de diffrence significative entre les patients ayant rsolu spontanment comparativement avec ceux ayant dvelopp une infection persistante. Ceci suggre fortement que ARFP ne joue pas un rle majeur lors de la rsolution de linfection aigue au VHC. Pour la caractrisation de la rponse immunitaire cellulaire chez un des patients infects au gnotype 3a, nous avons identifi et caractris 5 pitopes spcifiquement reconnus par des lymphocytes T, CD3+, CD4+ et CD8- : E2504-521, NS31064-1081, NS4b1759-1776, NS5a2074-2091, NS5b2421-2436. Nous avons compar avec ceux connus pour le gnotype 1a. Nous avons identifi 4 nouveaux pitopes. Enfin, lpitope NS4b1759-1776, identifi auparavant, pourrait savrer tre un candidat intressant dans la mise au point dun vaccin base de peptides immunogniques contre le VHC.

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Le cancer de la prostate est le cancer le plus frquemment diagnostiqu chez les hommes canadiens et la troisime cause de dcs reli au cancer. Lorsque diagnostiqu un stade prcoce de la maladie, le cancer de la prostate est trait de manire curative par chirurgie et radiothrapie. Par contre, les thrapies actuelles ne peuvent radiquer la maladie lorsquelle progresse des stades avancs. Ces thrapies, comme la chimiothrapie et lhormonothrapie, demeurent donc palliatives. Il est primordial doptimiser de nouvelles thrapies visant llimination des cellules cancreuses chez les patients atteints des stades avancs de la maladie. Une de ces nouvelles options thrapeutiques est limmunothrapie. Limmunothrapie du cancer a fait des progrs considrables durant les dernires annes. Cependant, les avancements encourageants obtenus lors dessais prcliniques ne se sont pas encore traduits en des rsultats cliniques significatifs. En ce qui concerne le cancer de la prostate, les rsultats ngligeables suivants des interventions immunothrapeutiques peuvent tre causs par le fait que la plupart des tudes sur le microenvironnement immunologique furent effectues chez des modles animaux. De plus la majorit des tudes sur limmunologie tumorale humaine furent effectues chez des patients atteints dautres cancers, tels que le mlanome, et non chez les patients atteints du cancer de la prostate. Donc, le but central de cette thse de doctorat est dtudier le microenvironnement immunologique chez les patients atteints du cancer de la prostate afin de mieux dfinir les impacts de la tumeur sur le dveloppement de la rponse immunitaire antitumorale. Pour raliser ce projet, nous avons tabli deux principaux objectifs de travail : (i) la caractrisation prcise des populations des cellules immunitaires infiltrant la tumeur primaire et les ganglions mtastatiques chez les patients atteints du cancer de la prostate; (ii) lidentification et ltude des mcanismes immunosuppressifs exprims par les cellules cancreuses de la prostate. Les rsultats prsents dans cette thse dmontrent que la progression du cancer de la prostate est associe au dveloppement dun microenvironnement immunosuppressif qui, en partie, est rgul par la prsence des andrognes. Ltude initiale avait comme but la caractrisation du microenvironnement immunologique des ganglions drainant la tumeur chez des patients du cancer de la prostate. Les rsultats prsents dans le chapitre III nous a permis de dmontrer que les ganglions mtastatiques comportent des signes cellulaires et histopathologiques associs une faible ractivit immunologique. Cette immunosuppression ganglionnaire semble dpendre de la prsence des cellules mtastatiques puisque des diffrences immunologiques notables existent entre les ganglions non-mtastatiques et mtastatiques chez un mme patient. La progression du cancer de la prostate semble donc associe au dveloppement dune immunosuppression affectant les ganglions drainant la tumeur primaire. Par la suite, nous nous sommes intresss limpact de la thrapie par dpltion des andrognes (TDA) sur le microenvironnement immunologique de la tumeur primaire. La TDA est associe une augmentation marque de linflammation prostatique. De plus, les protocoles dimmunothrapies pour le cancer de la prostate actuellement valus en phase clinique sont dirigs aux patients hormonorfractaires ayant subi et chou la thrapie. Cependant, peu dinformation existe sur la nature de linfiltrat de cellules immunes chez les patients castrs. Il est donc essentiel de connatre la nature de cet infiltrat afin de savoir si celui-ci peut rpondre de manire favorable une intervention immunothrapeutique. Dans le chapitre IV, je prsente les rsultats sur labondance des cellules immunes infiltrant la tumeur primaire suivant la TDA. Chez les patients castrs, les densits de lymphocytes T CD3+ et CD8+ ainsi que des macrophages CD68+ sont plus importantes que chez les patients contrles. Nous avons galement observ une corrlation entre la densit de cellules NK et une diminution du risque de progression de la maladie (rechute biochimique). Inversement, une forte infiltration de macrophages est associe un plus haut risque de progression. Conjointement, durant cette tude, nous avons dvelopp une nouvelle approche informatise permettant la standardisation de la quantification de linfiltrat de cellules immunes dans les chantillons pathologiques. Cette approche facilitera la comparaison dtudes indpendantes sur la densit de linfiltrat immun. Ces rsultats nous ont donc permis de confirmer que les effets pro-inflammatoires de la TDA chez les patients du cancer de la prostate ciblaient spcifiquement les lymphocytes T et les macrophages. Lhypothse intressante dcoulant de cette tude est que les andrognes pourraient rguler lexpression de mcanismes immunosuppressifs dans la tumeur primaire. Dans le chapitre V, nous avons donc tudi lexpression de mcanismes immunosuppressifs par les cellules cancreuses du cancer de la prostate ainsi que leur rgulation par les andrognes. Notre analyse dmontre que les andrognes augmentent lexpression de molcules proprits immunosuppressives telles que larginase I et larginase II. Cette surexpression dpend de lactivit du rcepteur aux andrognes. Chez les patients castrs, lexpression de larginase II tait diminue suggrant une rgulation andrognique in vivo. Nous avons observ que larginase I et larginase II participent la prolifration des cellules du cancer de la prostate ainsi qu leur potentiel immunosuppressif. Finalement, nous avons dcouvert que lexpression de linterleukin-8 tait aussi rgule par les andrognes. De plus, linterleukin-8, indpendamment des andrognes, augmente lexpression de larginase II. Ces rsultats confirment que les andrognes participent au dveloppement dune microenvironnement immunosuppressif dans le cancer de la prostate en rgulant lexpression de larginase I, larginase II et linterleukin-8. En conclusion, les rsultats prsents dans cette thse tmoignent du caractre unique du microenvironnement immunologique chez les patients atteints du cancer de la prostate. Nos travaux ont galement permis dtablir de nouvelles techniques bases sur des logiciels danalyse dimage afin de mieux comprendre le dialogue entre la tumeur et le systme immunitaire chez les patients. Approfondir les connaissances sur les mcanismes de rgulation du microenvironnement immunologique chez les patients atteint du cancer de la prostate permettra doptimiser des immunothrapies mieux adaptes radiquer cette maladie.

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L'interleukine-15 (IL-15) contribue au dveloppement et lactivation des lymphocytes T CD8, des cellules immunes qui ont t impliques dans plusieurs maladies auto-immunes telle la sclrose en plaques. Des niveaux levs de l'IL-15 ont t trouvs chez les patients atteints de cette maladie comparativement aux tmoins, mais aucune tude n'a examin les effets de tels niveaux levs sur les lymphocytes T CD8. Les objectifs de notre tude taient 1- de caractriser lexpression de l'IL-15 par des lymphocytes B humains et de dterminer ses effets sur les fonctions des lymphocytes T CD8, et 2- dvaluer l'expression in vivo de l'IL-15 dans des modles murins de la sclrose en plaques. Nous avons tabli que les cellules B humaines augmentaient leur expression de l'IL-15 suite une stimulation via le CD40. De plus, les fonctions effectrices des lymphocytes T CD8 ont t significativement augmentes lors des co-cultures avec des cellules B alloractives exprimant l'IL-15. Dans les modles murins de la sclrose en plaques, nous avons dtect au sein du systme nerveux central des cellules immunes exprimant lIL-15 ainsi que des cellules T CD8 exprimant le rcepteur pour cette cytokine diffrents stades de la maladie. Nous avons dmontr que les cellules B modulent des rponses des lymphocytes T CD8 via lIL-15, ce qui suggre un rle pour les cellules B dans la pathogense de la sclrose en plaques. Nous avons aussi mis en vidence la prsence de cellules exprimant lIL-15 dans le systme nerveux central dans des modles murins de cette maladie.

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Lobjectif principal de cette tude est de dterminer la valeur pronostique de linfiltrat lymphocytaire dans ladnocarcinome du pancras. Les densits des lymphocytes T CD3+, CD4+, CD8+, FOXP3+ et CD45RO+ intratumoraux (T) et pritumoraux (PT) de 111 spcimens ont t mesures avec des micromatrices tissulaires. Un Index Lymphocytaire (IL) a t cr bas sur les valeurs des CD4+ T, CD8+ PT et le ratio CD3+ T/PT regroupant les patients selon que les tumeurs prsentaient aucune (IL---), 1 2 (IL+/-) ou les 3 caractristiques immunitaires favorables (IL+++). La survie mdiane des patients atteints dun cancer du pancras est significativement diffrente selon la catgorie dindex lymphocytaire; elle tait de 14 mois pour IL---, de 19 mois pour IL +/- et de 29 mois pour IL+++ (p=0,01). LIL est un facteur indpendant de survie en analyse multivarie ainsi que la diffrenciation tumorale et lutilisation dun traitement adjuvant. LIL est un facteur pronostique de survie des adnocarcinomes du pancras rsqus et devrait pouvoir permettre une meilleure classification des patients.

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Des tudes antrieures ont indiqu que lIL-27 supprime le dveloppement de lencphalomylite auto-immune exprimentale (EAE), un modle murin de la sclrose en plaques (SEP). Lexpression en ARNm dIL-27 est maximale au pic du dveloppement de lEAE. Cependant, sa contribution dans la pathogense de la SEP demeure irrsolue. Nous avons investigu si lIL-27 contribue moduler les rponses immunes dans le systme nerveux central (SNC) de patients SEP. Nos rsultats dimmunohistochimie sur chantillons post-mortem de cerveaux humains ont rvl que la production des deux sous-units dIL-27 (EBI-3 et p28) est plus leve chez des patients compars des contrles. De plus, les astrocytes (GFAP) et les microglies/macrophages (Iba1) reprsentent des sources biologiques importantes de lIL-27 dans les lsions. Les lymphocytes T CD4 et CD8 qui infiltrent le SNC des patients expriment dailleurs le rcepteur de lIL-27 compos des chanes gp130 et TCCR, supportant le concept que ces cellules pourraient rpondre aux sources locales dIL-27. Nous avons galement dmontr que des combinaisons de cytokines pro-inflammatoires (IFN, IL-1 et TNF) augmentent lexpression in vitro dIL-27 par les astrocytes et macrophages humains, et que les microglies/macrophages de phnotype M1 produisent lIL-27. Enfin, nous avons dmontr que les astrocytes humains expriment aussi le rcepteur lIL-27 et rpondent lIL-27 par la phosphorylation de STAT1, mais pas de STAT3. Une telle signalisation dans ces cellules mne laugmentation dexpression de la molcule de co-inhibition PD-L1 et de la scrtion de la chimiokine CXCL10.

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4-1BB (CD137) est un membre de la superfamille TNFR qui est impliqu dans la transmission des signaux de survie aux lymphocytes. TRAF1 est une protine adaptatrice qui est recrute par 4-1BB et autres TNFRs et est caractrise par une expression trs restreinte aux lymphocytes, cellules dendritiques et certaines cellules pithliales. TRAF1 est ncessaire pour lexpansion et la survie des cellules T mmoire en prsence d'agonistes anti-4-1BB in vivo. De plus, TRAF1 est requise en aval de 4-1BB pour activer (phosphoryler) la MAP kinase Erk implique dans la rgulation de la molcule pro-apoptotique Bim. Suite lactivation du rcepteur 4-1BB, TRAF1 et ERK sont impliqus dans la phosphorylation de Bim et la modulation de son expression. Lactivation et la rgulation de TRAF1 et Bim ont un rle important dans la survie des cellules T CD8 mmoires. Dans cette tude, nous avons utilis une approche protomique afin de pouvoir identifier de nouveaux partenaires de liaison de TRAF1. Utilisant cette stratgie, nous avons identifi que LSP1 (Leukocyte Specific Protein 1) est recrut dans le complexe de signalisation 4-1BB de manire TRAF1 dpendante. Une caractrisation plus pousse de linteraction entre TRAF1 et LSP1 a montr que LSP1 lie la rgion unique N-terminal de TRAF1 de faon indpendante de la rgion conserve C-terminal. linstar des cellules T dficientes en TRAF1, les cellules T dficientes en LSP1 ne sont pas capables dactiver ERK en aval de 4-1BB et par consquent ne peuvent pas rguler Bim. Ainsi, TRAF1 et LSP1 cooprent en aval de 4-1BB dans le but dactiver ERK et rguler en aval les niveaux de Bim dans les cellules T CD8. Selon la littrature, le rcepteur 4-1BB nest pas exprim la surface des cellules B murines, mais le rcepteur 4-1BB favorise la prolifration et la survie des cellules B humaines. Cependant, il est important d'tudier l'expression du rcepteur 4-1BB dans les cellules B murines afin de disposer d'un modle murin et de prdire la rponse clinique la manipulation de 4-1BB. En utilisant diffrentes stimulations de cellules B murines primaires, nous avons identifi que le rcepteur 4-1BB est exprim la surface des cellules B de souris suite une stimulation avec le LPS (Lipopolysaccharides). Une caractrisation plus pousse a montr que le rcepteur 4-1BB est induit dans les cellules B murines d'une manire dpendante de TLR4 (Toll Like Receptor 4). Collectivement, notre travail a dmontr que la stimulation avec le LPS induit lexpression du rcepteur 4-1BB la surface des cellules B murines, menant ainsi l'induction de TRAF1. De plus, TRAF1 et LSP1 cooprent en aval de 4-1BB pour activer la signalisation de la Map kinase ERK dans les cellules B murines de manire similaire aux cellules T. Les cellules B dficientes en TRAF1 et les cellules B dficientes en LSP1 ne sont pas en mesure d'activer la voie ERK en aval de 4-1BB et montrent un niveau dexpression du rcepteur significativement diminu compar aux cellules B dune souris WT. Ainsi, TRAF1 et LSP1 sont ncessaires pour une expression maximale du rcepteur 4-1BB la surface cellulaire de cellules B murines et cooprent en aval de 4-1BB afin d'activer la cascade ERK dans les cellules B murines.

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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.