35 resultados para Desconstrucción [déconstruction]
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Thse numrise par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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L’objectif de ce mmoire est de rendre compte d’une figure particulirement dynamique dans l’criture de Lela Sebbar, celle de l’adolescent fugueur. Mohamed dans Le Chinois vert d’Afrique (1982) et Shrazade dans Shrazade, 17 ans, brune, frise, les yeux verts (1984), personnifient une ralit autre que celle accole aux jeunes descendants de l’immigration maghrbine (surtout algrienne), partags entre les codes culturels du pays d’origine et ceux du pays de naissance. L’hybridit des personnages et leur mobilit alatoire permettent de rvaluer les discours sociaux dominants mis en France, pays tiraill entre les aspirations d’unit nationale et l’histoire coloniale. Le premier chapitre fera tat du contact des fugueurs avec la reprsentation picturale et sa place dans la constitution de leur identit. la lumire de ces observations, la seconde partie du travail se penchera sur la prise de conscience du regard de l’Autre et le questionnement de l’image prconue de l’adolescent de banlieue inculte en mal d’insertion sociale. La dconstruction de ce clich permettra dans le troisime chapitre d’aborder la rappropriation de l’objet culturel par les fugueurs, procdant une vritable dmocratisation de la culture litiste. Le quatrime chapitre sera enfin consacr au mouvement des fugueurs dans l’espace et dans le temps. Nous y verrons comment les fugueurs, intermdiaires entre la ville et sa banlieue mais aussi entre le paradis perdu du pays d’origine et le dsarroi des parents immigrs, provoquent la relecture de l’histoire des gnrations passes tout en gardant un œil critique sur l’avenir.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Le roman Le Quatrime sicle, considr comme un pilier de l’œuvre de l’crivain martiniquais douard Glissant, est une rinvention du pass et de l’histoire des Antilles, tout en prsentant une dimension moins tudie : celle de l’enracinement dans le nouveau pays, de la cration d’une communaut singulire et mtisse. Glissant suggre que, malgr l’abolition de l’esclavage, beaucoup de chemin reste encore faire et que la construction d’une identit passe par des ancrages solides et multiples dans le pays. Afin d’explorer ce thme, cette tude analyse la construction du parcours figuratif de l’enracinement dans Le Quatrime sicle. L’tude de divers personnages et de certains lments du paysage, en particulier la mer, les mornes et la plaine, permettent de mieux cerner l’criture de l’enracinement dans cette œuvre. En effet, par le biais de l’onomastique, des figures emblmatiques de la colonisation, de la dconstruction des relations de pouvoir et du symbolisme de l’espace, Glissant met en scne les limites du marronnage, crant plutt un imaginaire centr sur la dfinition de la collectivit travers un lent processus d’enracinement et d’appropriation de l’espace.
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De la capacit d’une socit repenser ses liens sociaux, dpend son dveloppement la fois politique, social et conomique. L’tat peut, pour contribuer de manire dterminante la production de sens, dvelopper des outils, entre autres des mcanismes de redistribution, susceptibles d’assurer la solidarit et la cohsion sociale. L’enjeu est d’importance pour certains pays comme la Namibie, dont l'histoire est marque par le colonialisme et l'apartheid ─desquels il s'est libr il y a peine plus de vingt ans─ et qui sont construits sur une logique de sparation ingalitaire des droits et des ressources. partir de l'exemple du Basic Income Grant (BIG), projet-pilote de revenu citoyen garanti mis en place dans un village de la Namibie entre 2007 et 2009, ce mmoire propose d'explorer l'apport du concept d'empowerment dans ce projet en tant qu'outil de dconstruction de ces structures ingalitaires. Aprs avoir expos diffrentes conceptions des notions de pauvret, de richesse et de dveloppement, nous aborderons la question du revenu citoyen garanti et de la place qu'il peut prendre dans diffrents systmes de protection sociale. Puis, nous tenterons de mieux cerner le concept d'empowerment pour finalement arriver rpondre notre principal questionnement: le projet BIG permet-il effectivement l'mancipation ou au contraire, fait-il en sorte de renforcer le sentiment de dpendance et d'impuissance vcu par la communaut isole, vivant dans des conditions d'extrme prcarit? Des entrevues ont pour ce faire t conduites auprs de 15 participants, soit des membres du village d'Otjivero, des intervenants engags dans le regroupement d'acteurs de la socit civile namibienne tant la source de l'initiative, et des reprsentants gouvernementaux. L’analyse de ces rsultats est prsente en dernire partie de travail.
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Si le rapport entre Derrida et Bergson n’a pas fait l’objet de nombreuses tudes, les commentaires existants tmoignent peu prs tous d’une vision commune : entre les deux philosophes, les divergences peuvent tre attnues, voire dissoutes, par la considration de convergences plus fondamentales. Les pages qui suivent seront l’occasion pour nous de faire contrepoids cette vulgate interprtative. Sans nier l’existence de points de contact entre Derrida et Bergson, nous voudrions en effet montrer qu’un important dsaccord subsiste entre eux au sujet de la possibilit de l’intuition. Alors que Derrida met en cause les doctrines intuitionnistes, Bergson rige l’intuition en mthode philosophique. Le prsent mmoire prendra pour fil conducteur les motifs de cette discorde. Rduit sa plus simple expression, l’objectif que nous y poursuivrons sera de montrer que les penses bergsonienne et derridienne, lorsque mises en dialogue, rvlent un dsaccord partiel qui permet de rflchir de faon fconde sur la possibilit de l’intuition. Pour tre plus exact, nous caresserons ici une triple ambition : i/ cerner troitement l’objet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu soulign par les commentateurs, et dont nous montrons qu’il s’articule une entente partielle ; ii/ tirer au clair les diverses raisons qui amnent l’un s’en prendre l’intuition, l’autre embrasser la mthode intuitive ; iii/ tablir que certains arguments de Bergson, bien qu’ils connaissent un regain d’intrt depuis quelques annes, paraissent lacunaires lorsqu’on les confronte diffrentes objections.
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Cette dissertation explore la carrire de la rencontre manque Lacanienne dans la littrature canonique amricaine du dix-neuvime sicle travers le prisme de la psychanalyse, la dconstruction, le postmodernisme et le postcolonialisme. Je me concentre particulirement sur La Lettre carlate de Hawthorne et Moby-Dick de Melville, en montrant comment ils sont investis dans l'conomie narrative de la rencontre manque, l'conomie de ce qui est au-del de la symbolisation et l'assimilation. L’introduction examine les contours et les dtours historiques, philosophiques et thoriques du concept de la rencontre manque. Cette dissertation a donc deux objectifs: d'une part, elle tente d'examiner le statut et la fonction de la rencontre manque dans la littrature amricaine du dix-neuvime sicle, et d’autre part, elle explore comment la thorisation de la rencontre manque pourrait nous aider aller au-del de la thorisation binaire qui caractrise les scnes gopolitiques actuelles. Mon premier chapitre sur La Lettre carlate de Hawthorne, tente de tracer la carrire du signifiant comme une navette entre l'archive et l'avenir, entre le sujet et l'objet, entre le signifiant et le signifi. Le but de ce chapitre est de rendre compte de la temporalit du signifiant et la temporalit de la subjectivit et d’expliquer comment ils rpondent la temporalit du tuch. En explorant la dimension crypto-temporelle de la rencontre manque, ce chapitre tudie l'excs de cryptes par la potique (principalement prosopope, anasmie, et les tropes d'exhumation). Le deuxime chapitre labore sur les contours de la rencontre manque. En adoptant des approches psychanalytiques et dconstructives, ce chapitre ngocie la temporalit de la rencontre manque (la temporalit de l'automaton et de la rptition). En explorant la temporalit narrative (prolepse et analepse) conjointement la psycho-potique du double, ce chapitre essaie de dvoiler les vicissitudes de la mlancolie et la “dpression narcissique” dans Moby-Dick (en particulier la rptition d'Achab lors de sa rencontre originelle dnarre ou jamais raconte avec le cachalot blanc et sa position mlancolique par rapport l'objet qu'il a perdu). En exposant la nature du trauma comme une rencontre manque, dont les rsidus se manifestent symptomatiquement par la rptition (et le doublement), ce chapitre explique le glissement de la lettre (par l'entremise du supplment et de la diffrance). Le troisime chapitre largit la porte de la rencontre manque pour inclure les Autres de l'Amrique. Le but principal de ce chapitre est d'valuer les investitures politiques, culturelles, imaginaires et libidinales de la rencontre manque dans le Rel, le Symbolique nationale des tats-Unis et la ralit gopolitique actuelle. Il traite galement de la relation ambigu entre la jouissance et le Symbolique: la manire dont la jouissance anime et rgit le Symbolique tout en confondant la distinction entre le Rel et la ralit et en protgeant ses manœuvres excessives.
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Ma thse propose une analyse attentive de la r-criture de l'histoire articule dans trois romans du collectif d'crivains italiens publiant sous le pseudonyme Wu Ming: "Q", "54" et "Manituana". Partant du pamphlet publi par les Wu Ming en 2008 sur leur conception du roman historique et de l’criture romanesque en gnral, the New Italian Epic (NIE), je propose deux angles d’approche pour mettre en vidence la relecture de l’histoire se dessinant dans les romans cits ci-dessus: la notion du regard oblique (qui est mentionne dans le NIE); et le concept de multitude. La technique du regard oblique implique une rflexivit de la narration, une mise en abme du processus narratif qui est effectu par le biais d’un point de vue insolite. Ce dernier peut provenir d'un animal, d’un objet anim, ou mme d’un objet mystrieux comme le flux immatriel. Cette technique a dj des prcdents littraires dans l’oeuvre d’crivains tels que Italo Calvino ou Thomas Pynchon, mais dans la nouvelle forme qu’elle acquiert dans les textes des Wu Ming, elle permet l’articulation d’une relecture transversale de l’histoire. Cette relecture transversale mergeant dans les romans des Wu Ming est analyse dans la premire partie de la thse. La conceptualisation du regard oblique que je dveloppe dans cette partie se base sur la thorie de l'anamorphose de Jacques Lacan, ainsi que sur le concept de la "troisime personne" propos rcemment par le philosophe Roberto Esposito. La seconde partie de la thse aborde la problmatique de la confrontation de l'criture des Wu Ming la situation socio-politique internationale contemporaine, soit comment leur r-criture de l'histoire s'insre dans la situation biopolitique globale. Dans les romans des Wu Ming on voit surgir une interprtation de cette situation globale qui dpasse les notions classiques de l'tat et du citoyen. Le concept du biopolitique se prte diverses interprtations: dans ses crits des annes 1970, Michel Foucault, qui est un des thoriciens majeurs du biopouvoir et de la biopolitique, ne parvient pas proposer une interprtation unique et prcise de ce dernier concept. Plusieurs philosophes italiens ont repris ce discours en le dveloppant chacun sa manire. Certains, comme Paolo Virno et, un peu plus tard Toni Negri, voient dans la notion de la Multitude une possibilit pour quilibrer le rapport pouvoir/personne et par consquent pour dvelopper de nouvelles possibilits rvolutionnaires pour la dconstruction du biopouvoir. Les Wu Ming semblent suivre la voie positive de la multitude, qui selon leur conception correspond plus une interprtation no-marxiste de l’histoire.
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Cotutelle avec l'Universit Panthon Sorbonne - Paris I
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Jacques Derrida n’a crit qu’un seul ouvrage sur Baudelaire : Donner le temps I. La fausse monnaie (1991). Dans cette tude, il s’agit de prciser, notamment autour de la question de la perversit, les liens unissant le pote au philosophe en accordant une attention particulire aux textes « Le mauvais vitrier » (Baudelaire), « The Imp of the Perverse » (Edgar Poe), « La fausse monnaie » (Baudelaire) et Mmoires d’aveugle (Derrida). Imbriques dans une logique de l’vnement, les deux notions de perversit et de don peuvent s’clairer mutuellement et ont des rpercussions jusque dans les textes et pour la littrature elle-mme.
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Cette thse porte sur trois textes autobiographiques qui questionnent, travers l’laboration d’une pense de l’vnement, les oppositions convenues entre fiction et tmoignage. L’vnement (2000) d’Annie Ernaux, Le jour o je n’tais pas l (2000) d’Hlne Cixous et L’Instant de ma mort (1994) de Maurice Blanchot prsentent le rcit autorfrentiel d’un vnement traumatique, soit un avortement clandestin pour Ernaux, la mort en bas ge d’un enfant trisomique pour Cixous et la mise en joue par un soldat nazi lors de la Seconde Guerre mondiale pour Blanchot. Ce corpus, quoique htrogne plusieurs gards, loge l’enseigne d’une littrature place sous le signe de l’aveu, de la confession et de la rvlation ; cette littrature porterait au jour ce qui tait jusque-l demeur impossible dire. Partant de la figure de la honte inscrite dans ces trois œuvres, mais aussi dans d’autres textes de ces crivains qui permettent de dployer ce qui se trame de secret et d’vnement dans le corpus principal, cette thse a pour objectif d’analyser les dplacements et les retours d’un trauma gard secret pendant une quarantaine d’annes et qui remonte, par la voie de l’vnement, la surface de l’criture. Sous la double impulsion de la pense de Jacques Derrida et de l’approche psychanalytique, cette thse s’intresse la question de l’vnement l’œuvre chez Ernaux, Cixous et Blanchot. Dans chacune de ces œuvres, un vnement traumatique intervient comme rvlateur de l’criture et d’un rapport singulier la pense de l’vnement, marqu soit historiquement et politiquement (Blanchot), soit intimement (Cixous et Ernaux). Par l’criture, ces auteurs tentent en effet de rendre compte de l’authenticit de l’vnement ressenti, problmatisant du mme coup la nature et la fonction de l’vnement tant rel que psychique dans le rcit de soi. L’vnement est ainsi abord dans son caractre historique, psychanalytique mais galement philosophique, ontologique ; la pense de l’vnement mise l’preuve des textes d’Ernaux, de Cixous et de Blanchot permet d’explorer les figures de la date, de l’archive, de la mort et du deuil qui lui sont lies, en plus de donner lieu une potique singulire chez chacun. Enfin, la thse traite du rapport entre l’aveu de l’vnement et la langue qui, dfiant l’opposition traditionnelle du constatif et du performatif, entrane l’vnement du rcit, cet autre vnement qui arrive en mme temps que le rcit de l’vnement traumatique.
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Pour exprimer ou dfinir une ide nouvelle, Derrida dtourne souvent le sens d’un mot en se l’appropriant. La relation de Derrida avec les ides est telle que leur transmission passe par un vocabulaire spcifique, notamment l’analyse de l’tymologie (vraie et fausse). Mais quelle est sa conception du mot ? Quelles en sont les implications et les consquences ? Pour rpondre ces questions, l’approche la plus fconde consiste suivre au plus prs celle que Derrida utilise en abordant la langue par rapport la grammaire au sens large (c’est--dire tout ce qui fait vnement dans la langue). En effet, la relation entre le mot et l’ide prend tout son sens dans l’analyse de certaines scnes bibliques, telles celles de la Gense ou encore du mythe de Babel. Le fameux nonc inaugural de l’vangile de Jean, « Au commencement tait la parole... », fait retour dans l’œuvre de Derrida, o il connat plusieurs variations : il mrite examen, dans la perspective d’une dconstruction du logos et des origines de la langue. Le corpus de notre tude porte principalement sur trois textes de Jacques Derrida : « Des tours de Babel » (L’art des confins, PUF, 1979), Schibboleth – Pour Paul Celan (Galile, 1986) et Donner la mort (Galile, 1999), ces textes permettant tous une interrogation de l’« intention » divine dans le langage. Notre vise, en privilgiant dans l’œuvre derridienne ces « exemples » bibliques, est d’tudier la dmarche de Derrida dans la « cration » d’une langue, aspect qui a toujours t insparable de l’laboration de sa philosophie et auquel il a accord la plus grande attention. terme, ce travail se veut une contribution la pense du philosophe, portant sur un aspect capital de son travail et battant en brche l’ide que son criture est « absconse » ou « hermtique », alors qu’il y va pour lui de la mise en œuvre de sa manire mme de concevoir la langue.
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La srie Body Techniques (2007) a t ralise par l’artiste britannique Carey Young dans le cadre d’une rsidence offerte par la biennale de Sharjah, aux mirats Arabes Unis. Les huit photographies de format tableau constituant la srie montrent l’artiste qui, portant l’uniforme d’une femme d’affaires, rinterprte huit œuvres clbres associes la mouvance de l’art conceptuel. Des paysages singuliers, situs aux abords des villes de Sharjah et Duba, servent de toile de fond ces actions et leur confrent une aura futuriste. La prsente analyse tche de dmontrer que la srie est habite par un paradoxe remettant en question le statut d’art engag que l’artiste revendique pour son œuvre. Ce paradoxe se manifeste travers trois axes, autour desquels s’articule notre rflexion : les mdiations se glissant entre Body Techniques et les œuvres que la srie rinterprte, la dconstruction du « mdium » du paysage, et le rle actif occup par le dispositif photographique. Cet examen attentif de chacune des occurrences du paradoxe permet de rvler Body Techniques comme une incarnation exemplaire de la double contrainte traversant toute œuvre d’art contemporain engag : celle permettant aux artistes de critiquer le systme auquel ils participent, mais les forant en retour participer au systme qu’ils critiquent.