393 resultados para gestion du risque
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Linsuffisance rnale chronique (IRC) est un problme majeur frquemment rencontr chez les greffs cardiaques. Les inhibiteurs de la calcineurine, pierre angulaire de limmunosuppression en transplantation dorganes solides, sont considrs comme une des principales causes de dysfonction rnale postgreffe. Plusieurs autres lments tels que les caractristiques dmographiques, cliniques et gntiques du receveur contribuent galement au phnomne, mais il demeure plutt difficile de dterminer quels sont les patients les plus risque de dvelopper une IRC aprs la transplantation. Ainsi, la dcouverte de nouveaux marqueurs gntiques de dysfonction rnale pourrait un jour mener lindividualisation de la thrapie immunosuppressive selon le profil gntique de chaque patient. Or, on ne connat pas les opinions des greffs lgard des tests pharmacognomiques et lon ne sait pas si celles-ci diffrent des opinions exprimes par les individus en bonne sant. Cette thse de doctorat a donc pour objectifs : 1- De dcrire lvolution de la fonction rnale trs long terme aprs la transplantation et didentifier les marqueurs dmographiques et phnotypiques associs lIRC postgreffe cardiaque; 2- Didentifier les marqueurs gntiques associs la nphrotoxicit induite par les inhibiteurs de la calcineurine; 3- Dvaluer et de comparer les attitudes des patients et des individus en bonne sant par rapport lintgration clinique potentielle des marqueurs pharmacognomiques. Trois projets ont t raliss pour rpondre ces questions. Le premier repose sur une analyse rtrospective de lvolution de la fonction rnale chez les patients greffs au sein de notre tablissement entre 1983 et 2008. Nous y avons dcouvert que le dclin de la fonction rnale se poursuit jusqu 20 ans aprs la transplantation cardiaque et que les facteurs de risque dIRC incluent entre autres lge avanc, le sexe fminin, la dysfonction rnale prgreffe, lhypertension, lhyperglycmie et lutilisation de la prednisone. Le deuxime projet est une tude pharmacognomique sintressant aux dterminants gntiques de la nphrotoxicit induite par les inhibiteurs de la calcineurine. Elle nous a permis dillustrer pour la premire fois quun polymorphisme gntique li PRKCB (gne codant pour la protine kinase C-) est associ avec la fonction rnale des patients greffs cardiaques, alors que cela nest probablement pas le cas pour les polymorphismes de TGFB1 (gne codant pour le transforming growth factor-1). La troisime section de cette thse rapporte les rsultats dun questionnaire dont le but tait de comparer les attitudes envers les tests pharmacognomiques parmi un groupe de personnes en bonne sant, de patients greffs cardiaques et de patients souffrant dinsuffisance cardiaque. Cette tude a dmontr que, bien que lenthousiasme pour la pharmacognomique soit partag par tous ces individus, les craintes lies la confidentialit et aux rpercussions potentielles sur lemploi et les assurances sont plus prononces chez les personnes en bonne sant. En rsum, les travaux issus de cette thse ont rvl que lidentification prcoce des patients greffs cardiaques les plus susceptibles de prsenter une dtrioration de la fonction rnale ainsi que ladoption dune approche thrapeutique individualise reposant notamment sur les applications cliniques de la pharmacognomique pourraient ventuellement permettre de freiner cette complication postgreffe.
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La formation est une stratgie cl pour le dveloppement des comptences. Les entreprises continuent investir dans la formation et le dveloppement, mais elles possdent rarement des donnes pour valuer les rsultats de cet investissement. La plupart des entreprises utilisent le modle Kirkpatrick/Phillips pour valuer la formation en entreprise. Cependant, il ressort de la littrature que les entreprises ont des difficults utiliser ce modle. Les principales barrires sont la difficult disoler lapprentissage comme un facteur qui a une incidence sur les rsultats, labsence dun systme dvaluation utile avec le systme de gestion de lapprentissage (Learning Management System - LMS) et le manque de donnes standardises pour pouvoir comparer diffrentes fonctions dapprentissage. Dans cette thse, nous proposons un modle (Analyse, Modlisation, Monitoring et Optimisation - AM2O) de gestion de projets de formation en entreprise, base sur la gestion des processus daffaires (Business Process Management - BPM). Un tel scnario suppose que les activits de formation en entreprise doivent tre considres comme des processus daffaires. Notre modle est inspir de cette mthode (BPM), travers la dfinition et le suivi des indicateurs de performance pour grer les projets de formation dans les organisations. Elle est base sur lanalyse et la modlisation des besoins de formation pour assurer lalignement entre les activits de formation et les objectifs daffaires de lentreprise. Elle permet le suivi des projets de formation ainsi que le calcul des avantages tangibles et intangibles de la formation (sans cot supplmentaire). En outre, elle permet la production dune classification des projets de formation en fonction de critres relatifs lentreprise. Ainsi, avec assez de donnes, notre approche peut tre utilise pour optimiser le rendement de la formation par une srie de simulations utilisant des algorithmes dapprentissage machine : rgression logistique, rseau de neurones, co-apprentissage. Enfin, nous avons conu un systme informatique, Enterprise TRaining programs Evaluation and Optimization System - ETREOSys, pour la gestion des programmes de formation en entreprise et laide la dcision. ETREOSys est une plateforme Web utilisant des services en nuage (cloud services) et les bases de donnes NoSQL. A travers AM2O et ETREOSys nous rsolvons les principaux problmes lis la gestion et lvaluation de la formation en entreprise savoir : la difficult disoler les effets de la formation dans les rsultats de lentreprise et le manque de systmes informatiques.
La gestion des forts royales en Normandie la fin du Moyen ge : tude du Coutumier dHector de Chartres
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Au dbut du XVe sicle, les forts domaniales devinrent un enjeu majeur dans les affaires du royaume de France. Gres par ladministration des Eaux et Forts, elles furent sur ordre du roi lobjet dune surveillance particulire. Ltude du Coutumier dHector de Chartres, un registre du XVe sicle consignant les droits dusage de centaines dusagers des forts du domaine normand de Charles VI, rvle la place que ces dernires occupaient dans la socit en France dans les derniers sicles du Moyen ge. Dune part, le Coutumier dmontre quelles taient non seulement importantes dans lconomie de la province mais quelles jouaient aussi un rle essentiel dans la vie autant la campagne que dans les villes. Dautre part, avec lanalyse des ordonnances forestires du XIVe sicle et du dbut du XVe sicle, il illustre comment elles furent dune importance capitale pour le roi puisque ce dernier y prenait le bois ncessaire la construction de sa marine et lentretien de ses forteresses normandes et quil en tirait dimportants revenus dans un contexte dhostilits avec lAngleterre. Ainsi, une relation de rciprocit bnfique pour le roi et les usagers sinstalla travers un complexe systme dusages et de redevances. En cherchant protger ces bnfices, les rois de France tentrent de grer adquatement leurs forts, tablissant ainsi les jalons dune foresterie durable tourne vers la prservation des ressources sylvicoles et se posant en gardiens du bien commun.
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La littrature abordant les enjeux socio-thiques et rglementaires associs aux mdicaments est relativement abondante, ce qui nest pas le cas des dispositifs mdicaux (DM). Ce dernier secteur couvre une trs large diversit de produits qui servent de multiples applications: diagnostic, traitement, gestion des symptmes de certaines conditions physiques ou psychiatriques, restauration dune fonction dbilitante, chirurgie, etc. tort, on a tendance croire que les DM sont rglements de la mme manire que les mdicaments, que ce soit pour les exigences concernant leur mise en march ou des pratiques de surveillance aprs mise en march. Or, au cours des dernires annes, leur usage largi, leur impact sur les cots des soins de sant, et les rappels majeurs dont certains ont fait lobjet ont commenc inquiter la communaut mdicale et de nombreux chercheurs. Ils interpellent les autorits rglementaires exercer une plus grande vigilance tant au niveau de lvaluation des nouveaux DM risque lev avant leur mise en march, que dans les pratiques de surveillance aprs mise en march. Une stratgie plus rigoureuse dvaluation des nouveaux DM permettrait dassurer un meilleur suivi des risques associs leur utilisation, de saisir la porte des divers enjeux socio-thiques dcoulant de lutilisation de certains DM, et de prserver la confiance du public. Demble, il faut savoir que les autorits nationales nont pas pour mandat dvaluer la porte des enjeux socio-thiques, ou encore les cots des DM qui font lobjet dune demande de mise en march. Cette valuation est essentiellement base sur une analyse des rapports risques-bnfices gnrs par lusage du DM pour une indication donne. Lvaluation des impacts socio-thiques et lanalyse cots-bnfices relvent des agences dvaluation des technologies de sant (TS). Notre recherche montre que les DM sont non seulement peu frquemment valus par les agences dTS, mais lexamen des enjeux socio-thiques est trop souvent encore incomplet. En fait, les recommandations des rapports dTS sont surtout fondes sur une analyse cots-bnfices. Or, le secteur des DM risque lev est particulirement problmatique. Plusieurs sont non seulement porteurs de risques pour les patients, mais leur utilisation largie comporte des impacts importants pour les systmes de sant. Nous croyons que le Principisme, au cur de lthique biomdicale, que ce soit au plan de lthique de la recherche que de lthique clinique, constitue un outil pour faciliter la reconnaissance et lexamen, particulirement par les agences dTS, des enjeux socio-thiques en jeu au niveau des DM risque lev. galement, le Principe de Prcaution pourrait aussi servir doutil, particulirement au sein des agences nationales de rglementation, pour mieux cerner, reconnatre, analyser et grer les risques associs lvaluation et lutilisation de ce type de DM. Le Principisme et le Principe de Prcaution pourraient servir de repres 1) pour dfinir les mesures ncessaires pour liminer les lacunes observes dans pratiques associes aux processus de rglementation, et 2) pour mieux cerner et documenter les enjeux socio-thiques spcifiques aux DM risque lev.
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Ladoption de la Charte des Nations unies San Francisco le 26 juin 1945 et son entre en vigueur le 24 octobre de la mme anne a matrialis la volont des Vainqueurs d'viter une troisime catastrophe l'humanit. Cet accord a eu la bndiction des super puissances et scell la naissance d'une Organisation vocation universelle qu'est l'ONU, susceptible de faire asseoir des instruments ncessaires pour pallier aux manquements de la dfunte SDN. Aussi, cette naissance est perue comme le parachvement de l'volution du droit international, ayant difi, non seulement une structure plus solide, mais aussi capable d'encadrer l'usage de la force par les tats. Par ailleurs, cet encadrement est confi au Conseil de scurit, son organe le plus puissant dans la mesure o il est le seul comptent pour constater la violation par un tat de ses obligations en matire de respect de la paix et de la scurit internationales. Cependant, les critiques sont de plus en plus nombreuses son gard. En effet, dans son ossature actuelle, il parat obsolte, car n'est pas en phase avec les ralits gopolitiques et conomiques du moment. Depuis plusieurs dcennies, des propositions de rforme ont t suggres sans pourtant parvenir un consensus au niveau des tats membres, plus spcifiquement des membres permanents du Conseil. Ce mmoire vise premirement effectuer une analyse des diffrentes propositions puis deuximement prsenter une formule de sortie de crise . Des deux types de propositions que nous avons identifis (Groupes de travail vs Groupes d'tats), l'exception de l'quipe Unis pour le consensus , prconisent l'unanimit la modification de la catgorie des membres permanents. Notre analyse rvle que les principaux privilges, savoir le droit de vto et la permanence au Conseil de scurit constituent les points d'achoppement de la rforme dans la mesure o leur modification reviendrait amoindrir les prrogatives du club des cinq. cet effet, nous courons le risque de nous engager dans une solution utopique. Pour notre part, nous avons souhait la solution de la rgionalisation de la scurit , c'est--dire, confier les oprations de maintien de la paix et de la scurit de chacune des rgions du monde son organisation correspondante. Pour y parvenir, il est primordial de renforcer les pouvoirs desdites organisations, afin d'avoir toute l'autonomie ncessaire dans les prises de dcisions dans la prvention et la gestion de ces diffrents conflits rgionaux.
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En Chine la croissance economique observee durant ces trois dernieres decennies, sest accompagnee dimportants changements sociaux. Jusquen 2008, le droit du travail herite de lere socialiste et inadapte a leconomie de marche, servait les interets de la croissance au detriment de ceux des travailleurs. La nouvelle loi sur le contrat de travail de 2008 a pour ambition de corriger cette situation en reequilibrant les relations du travail dans un contexte de redistribution plus juste des nouvelles richesses. Lobjectif de ce memoire est de comprendre comment les entreprises etrangeres presentes en Chine apprehendent ce changement institutionnel. Cela impacte-t-il leur gestion et leur strategie de localisation ? Cette question est traitee, a travers letude du cas dune entreprise etrangere implantee a Shanghai depuis 10 ans. Le premier effet observe est une professionnalisation du secteur des ressources humaines. Laugmentation des couts de fonctionnement a laquelle la nouvelle loi participe a egalement pour effet une relocalisation des activites de production dans des regions a moindres couts dans le centre de la Chine. Lexpertise specifiquement acquise localement est une des raisons majeures interdisant une delocalisation dans un pays tierce.
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Ce mmoire a pour objectif de comprendre lexprience de travail des agents uvrant en rinsertion sociale auprs de condamns provinciaux en collectivit au Qubec. Plus prcisment, cette recherche souhaite saisir le rle exerc par ces agents, dans un contexte o ils exercent un double mandat de scurit publique et de rinsertion sociale. Ltude tente aussi de mettre en lumire leurs pratiques de travail, inscrites dans une logique de gestion efficace des risques. Enfin, ce mmoire vise comprendre la place quoccupe la rinsertion sociale dans le cadre de leur travail. Pour ce faire, lapproche qualitative a permis de mener quinze (15) entretiens auprs dagents de probation et dintervenants issus du secteur communautaire responsables de la surveillance de justiciables provinciaux en collectivit. Deux (2) thmes principaux mergent de ces entrevues. Dune part, Le travail est dcrit par les participants en regard du double rle exerc, des responsabilits lgales et cliniques qui leur incombent, et de lintervention centre sur le risque et la rinsertion sociale auprs des contrevenants. Dautre part, Le contexte de travail rfre au partenariat tabli entre les intervenants, au recours aux outils actuariels, ainsi quaux instances modulant leurs pratiques de travail : les mdias, la Commission qubcoise des librations conditionnelles et les Services correctionnels du Qubec. Il ressort de nos analyses que la scurit publique par la gestion efficace des risques se manifeste par une forme de rationalisation des pratiques de travail et par lintgration dun rle de contrle. Il appert cependant que ces deux (2) aspects sont motivs avant tout par le dsir de venir en aide la population contrevenante. Il rsulte finalement de ltude que la rinsertion sociale ne constitue quun objectif de lintervention parmi dautres. Les participants doivent jongler avec ces diverses finalits afin de sajuster lacteur principal de leur travail : le contrevenant.
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Alors que la posie, le thtre, la musique ou la peinture se transmettent au premier chef par la continuit de leurs formes, le roman na aucune continuit formelle, sinon celle dtre une oeuvre en prose dune certaine longueur, mettant en scne des personnages fictifs. Par quels repres et quels relais, ds lors, le roman construit-il sa propre histoire? Ce recueil pose la question de la mmoire non pas diffuse mais prcise que lon garde des romans et des mcanismes qui la sous-tendent : quelles scnes, quelles images, quels personnages, quels rsums les lecteurs, mais aussi les romanciers eux-mmes dans leurs propres oeuvres, conservent-ils ou sont-ils amens conserver des romans quils ont lus? Par des exemples qui vont du Moyen ge lpoque contemporaine, cest ces questions que rpondent les auteurs runis autour de lquipe du TSAR (Travaux de recherche sur les arts du roman), qui envisage le roman non pas comme un genre littraire parmi dautres mais comme une forme singulire de pense et dimagination.
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Rapport de stage prsent la Facult de mdecine en vue de l'obtention du grade de Matre s sciences appliques (M.Sc.A.) en gnie biomdical, option gnie clinique.
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Les adolescents qui ont subi de la ngligence ou des abus substantiels dans leur famille risquent de prsenter des symptmes anxieux et dpressifs et des comportements antisociaux plus importants. Parmi les ressources internes qui pourraient contribuer la rsilience de ces jeunes, les stratgies quils adoptent pour composer avec les situations stressantes ont t peu examines. Dans cette thse, nous examinons les stratgies dadaptation utilises par 336 adolescents placs en centre de radaptation, avec pour objectif de vrifier leur rle modrateur dans la relation entre les mauvais traitements quils peroivent et lampleur de leurs problmes intrioriss ou extrioriss. Le premier chapitre prsente une revue de la recherche sur les liens entre divers stresseurs, les stratgies dadaptation des jeunes et leur condition psychologique. Ces tudes mettent en lumire combien les effets des stratgies quils utilisent peuvent varier selon les stresseurs familiaux ou sociaux auxquels ils sont exposs. Les deux tudes empiriques aux chapitres 2 et 3 portent sur les interactions entre trois types de maltraitance (abus motionnel ou physique, ngligence motionnelle) et quatre stratgies dadaptation (centres sur les problmes, les motions, la diversion sociale et la distraction). Dans la premire tude, ces interactions sont testes pour leurs effets sur lampleur des problmes intrioriss rapports par les jeunes ou leurs ducateurs; la seconde tude explore leurs effets sur lampleur des problmes extrioriss. Quand les problmes intrioriss sont rapports par les adolescents, les stratgies centres sur les problmes, la diversion sociale et la distraction avaient un effet protecteur sur lampleur des symptmes associs la maltraitance motionnelle, surtout chez les filles. Les stratgies centres sur les problmes ont aussi un effet protecteur sur la relation entre labus motionnel et les comportements agressifs rapports par les jeunes. Toutefois quand il sagit des problmes extrioriss, plusieurs interactions montrent plutt que les effets adaptatifs de certaines stratgies diminuent quand les mauvais traitements augmentent. Il en est ainsi pour les stratgies centres sur les problmes ou la diversion sociale quand ces problmes sont observs par les ducateurs, et pour les distractions, lorsquils sont rapports par les filles. Enfin la diversion sociale est associe des comportements dlinquants plus marqus rapports par les jeunes et son effet modrateur chez les garons montre que cette relation est plus forte quand ils sont moins maltraits. Les stratgies dadaptation examines contribuent donc surtout attnuer la dtresse motionnelle des filles victimes de maltraitance psychologique, mais elles semblent avoir peu dimpact sur les comportements antisociaux des jeunes maltraits. Ces rsultats sont discuts en lien avec les caractristiques de notre chantillon. Les implications cliniques qui sen dgagent permettent de suggrer des pistes pour mieux soutenir ces jeunes dans lapprentissage de stratgies adaptatives pour rguler leur stress.
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Laccessibilit des soins de sant pour une population habitant une rgion loigne au Qubec reprsente un dfi de taille pour le Ministre de la sant et des services sociaux. Des solutions, telles que la tlsant, ont t prsentes afin de pallier ce problme. Le RUIS McGill a ainsi dvelopp un programme de tlobsttrique afin de desservir une population de femmes inuites grossesse risque lev (GARE) habitant le Nunavik. Lobjectif de ce mmoire fut de comprendre limpact du service de tlobsttrique du RUIS McGill sur la sant des femmes et de leur nouveau-n ainsi que sur les cots de sant et lutilisation des services suite son implantation au Centre de sant et de services sociaux Inuulitsivik sur la cte de la baie dHudson. Les femmes inuites grossesse risque lev et leurs enfants de la rgion de la baie dHudson du Nunavik, loigns des services obsttriques spcialiss, sont viss. Le service de tlobsttrique permet un accs aux obsttriciens du RUIS McGill localiss Montral. Un devis quasi-exprimental est utilis pour examiner trois hypothses portant sur ltat de sant des mres et des enfants, sur lutilisation des services de sant et sur leurs cots. Le service de tlobsttrique est devenu fonctionnel en 2006, offrant la possibilit de constituer une tude avant-aprs deux groupes de femmes, soit celles ayant accouch avant 2006 (prtest) et celle ayant accouch aprs 2012 (post-test). La collecte de donne se fit, dans son intgralit, par lentremise des dossiers mdicaux papier des participantes permettant lanalyse de 47 dossiers pour le prtest et de 81 dossiers pour le post-test. Lexcution danalyse de covariance, de rgression logistique et du test non paramtrique de Mann-Witney permit de conclure que le prtest et le post-test ne diffrent que sur deux variables, soient le poids la naissance, plus faible dans le post-test et la pression artrielle de la mre la naissance, plus leve dans le post-test. Pour lensemble des autres variables portant sur les trois hypothses ltude, les rsultats de ce mmoire ne dmontrent aucune diffrence significative entre les deux groupes dmontrant ainsi quune mme qualit de soins a t conserve suite limplantation du programme de tlobsttrique. Sur la base des rsultats, ce mmoire recommande de revoir et modifier les objectifs du programme; de partager les bornes de communication de tlsant avec dautres spcialits; dentreprendre une valuation du programme axe sur les cots; de suivre rigoureusement lutilisation du programme pour en maximiser lefficacit et le potentiel; dtablir un tableau de bord; et dentreprendre une tude valuative comparative dans un service de tlobsttrique comparable.
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This paper develops a general stochastic framework and an equilibrium asset pricing model that make clear how attitudes towards intertemporal substitution and risk matter for option pricing. In particular, we show under which statistical conditions option pricing formulas are not preference-free, in other words, when preferences are not hidden in the stock and bond prices as they are in the standard Black and Scholes (BS) or Hull and White (HW) pricing formulas. The dependence of option prices on preference parameters comes from several instantaneous causality effects such as the so-called leverage effect. We also emphasize that the most standard asset pricing models (CAPM for the stock and BS or HW preference-free option pricing) are valid under the same stochastic setting (typically the absence of leverage effect), regardless of preference parameter values. Even though we propose a general non-preference-free option pricing formula, we always keep in mind that the BS formula is dominant both as a theoretical reference model and as a tool for practitioners. Another contribution of the paper is to characterize why the BS formula is such a benchmark. We show that, as soon as we are ready to accept a basic property of option prices, namely their homogeneity of degree one with respect to the pair formed by the underlying stock price and the strike price, the necessary statistical hypotheses for homogeneity provide BS-shaped option prices in equilibrium. This BS-shaped option-pricing formula allows us to derive interesting characterizations of the volatility smile, that is, the pattern of BS implicit volatilities as a function of the option moneyness. First, the asymmetry of the smile is shown to be equivalent to a particular form of asymmetry of the equivalent martingale measure. Second, this asymmetry appears precisely when there is either a premium on an instantaneous interest rate risk or on a generalized leverage effect or both, in other words, whenever the option pricing formula is not preference-free. Therefore, the main conclusion of our analysis for practitioners should be that an asymmetric smile is indicative of the relevance of preference parameters to price options.
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Lors du 30 Congrs de lInstitut international de droit dexpression et dinspiration franaises (IDEF), Le Caire, 16 au 18 dcembre 2006, Pierre TRUDEL a prsent un rapport intitul Lencadrement normatif des technologies : une gestion rseautique des risques . Cynthia Chassigneux, chercheure post-doctorale au CRDP a prsent un rapport sur le droit de la protection des donnes personnelles et de la vie prive dans le contexte de la gnralisation des technologies de linformation. Jacques Frmont a prononc le discours de prsentation de la problmatique gnrale du congrs.
