351 resultados para Spectroscopie [électromagnétisme, optique, acoustique]
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Lorsqu’elle est traitée dans la littérature académique, la perception de la corruption est généralement mise en rapport avec la réalité du phénomène. La question est alors de savoir dans quelle mesure un tel rapprochement est pertinent. Cet article se propose d’aborder la notion de perception de la corruption dans une autre optique. L’intention est de la comprendre, non comme une impression, mais comme une position de principe. De ce point de vue, il s’agira d’examiner comment les diverses formes de corruption sont jugées par la population. La logique économique se trouvera ainsi en relation avec la dimension éthique.
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Le systme de sant est aujourd’hui marqu d’une complexit attribuable aux maladies chroniques, dont la hausse anticipe de la prvalence gnre l’urgence d’une organisation et d’une approche diffrentes des services dispenss. Ce ramnagement des soins de sant fait appel un changement de paradigme bas sur la collaboration interprofessionnelle et l’ouverture l’incertitude, aptes favoriser une mise en commun des connaissances. Dans cette perspective, les communauts de pratique (CdeP) semblent un moyen qui favorise le dveloppement de la collaboration interprofessionnelle et le partage des connaissances. Elles apparaissent donc comme une formule qui mrite une investigation, savoir si elles peuvent favoriser une telle collaboration et faciliter la co-construction de connaissances permettant une pratique volutive, centre sur le patient. Notre recherche s’inscrit dans cette optique et s’intresse aux expriences, rapportes dans la littrature, de collaboration interprofessionnelle au sein de communauts de pratique centres sur le patient atteint de maladie chronique. Pour ce faire, nous avons d’abord dvelopp un cadre conceptuel visant identifier les fondements thoriques et conceptuels de la notion de communaut de pratique. Ceci nous a amen : 1) analyser l’volution du concept de CdeP dans les principales œuvres de Wenger et de ses collaborateurs; 2) positionner les CdeP eu gard d’autres formules de travail collaboratif (communaut, communaut d’apprentissage, communaut apprenante, organisation apprenante, communaut pistmique); 3) comparer le concept de collaboration avec d’autres s’en rapprochant (coopration notamment), de mme que les notions d’interdisciplinarit et d’interprofessionnalit souvent associes celle de CdeP; 4) tayer les dimensions cognitive et collaborative inhrentes aux expriences de CdeP; et 5) identifier les avances et les limites attribues la mise en application du concept de CdeP dans le domaine de la sant. La mtasynthse (Beaucher et Jutras, 2007) dans une approche « comprhensive interprtative », s’est impose comme mthode approprie notre intention de mieux saisir les expriences de collaboration interprofessionnelle menes dans le cadre des CdeP dans le domaine de la sant. La mtasynthse nous a ainsi permis d’obtenir une vue d’ensemble de la littrature portant sur les CdeP dans le domaine de la sant et de catgoriser les 194 articles rassembls, pour ensuite retenir 13 articles traitant d’une relle exprience de CdeP. Ainsi, dans une perspective contributoire, base sur notre cadre conceptuel, l’analyse des principaux rsultats de la mtasynthse, nous a permis 1) d’identifier les flous conceptuels lis aux expriences de CdeP rapportes, ainsi que 2) de dgager les retombes et les difficults de leur mise en application dans le domaine de la sant et, enfin, 3) de dmontrer la ncessit de mener des recherches visant l’tude du processus de dveloppement de CdeP sur le terrain de la pratique de soins, notamment mais non exclusivement, lorsqu’il s’agit de maladies chroniques.
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La question de la rationalit socioconomique propre aux paysans canadiens-franais occupe dans l'historiographie canadienne du Qubec rural prindustriel une place de choix, ayant t invoque tour tour pour glorifier ou condamner une population aux pratiques juges bien des gards diffrentes de celles des socit anglo-saxonnes nord-amricaines. Nanmoins, aussi importante soit-elle, cette problmatique a rarement t aborde de front par les historiens, qui ont plutt choisi de l'inclure en filigrane d'interprtations plus cibles de ralits connexes. Dans cette optique, nous nous proposions dans ce mmoire de dgager, par le biais de l'analyse critique d'un chantillon de productions historiques reprsentatives des courants plus gnraux dont elles sont issues, les principales reprsentations de la rationalit socioconomique paysanne vhicules par les historiens canadiens (tant francophones qu'anglophones) depuis 1960, de les expliquer la lumire des particularits des contextes dans lesquels elles ont t produites ainsi que d'en retracer le parcours historiographique. Cette dmarche nous a permis de constater clairement l'existence de trois paradigmes interprtatifs ayant successivement domin le discours historique sur la question depuis 1960. Cette volution, si elle s'accorde bel et bien au rythme du progrs mthodologique de la science historique, prsente toutefois plusieurs originalits fermement ancres dans les particularits du contexte dans lequel elle s'est droule, dont les principales sont la question nationale, la dichotomie ethnolinguistique de l'historiographie canadienne et la porte sociale significative des interprtations proposes.
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L’tude qui suit porte sur l’valuation du risque cotoxicologique du crium, l’lment le plus exploit de la famille des lanthanides. La prsence grandissante de ce mtal dans notre quotidien rend possible son relargage dans l’environnement. Il est donc primordial de comprendre l’impact qu’il aura sur les organismes vivant dans un systme aquatique. Une approche centre sur le modle du ligand biotique a t utilise pour valuer adquatement l’interaction entre le crium et un ligand biotique la surface de l’algue unicellulaire Chlamydomonas reinhardtii. Pour mener une tude sur le risque cotoxicologique d’un lment mtallique il faut, avant tout, comprendre la spciation (rpartition sous ses diffrentes formes chimiques) de l’lment en question. Les premires sections du mmoire vont donc traiter des expriences qui ont t menes pour valuer la spciation du crium dans les conditions exprimentales d’exposition C. reinhardtii. Il sera question de faire la distinction entre la forme particulaire du mtal et sa forme dissoute, de caractriser ces changements par spectroscopie ainsi que d’valuer le pouvoir complexant de la matire organique naturelle. Les rsultats montrent une importante dpltion du mtal dissout en solution pH neutre et basique et une forte interaction avec la matire organique naturelle, peu importe le pH de la solution. Ensuite, les expriences de bioaccumulation seront expliquesen comparant l’effet du pH, de la prsence d’un ion comptiteur et de la prsence de matire organique naturelle sur les paramtres d’internalisation du crium. Les rsultats indiquent qu’ pH acide, le comportement du crium est plus prvisible qu’ pH neutre. Nanmoins, en tenant compte de la complexit des milieux naturels, l’interaction du mtal avec les molcules complexantes va diminuer son risque d’interaction avec un organisme vivant.
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Dans l'optique d'amliorer la performance des services de sant en premire ligne, un projet d'implantation d'une adaptation qubcoise d'un modle de soins centr sur le patient appuy par un dossier mdical personnel (DMP) a t mis sur pied au sein d'un groupe de mdecine familiale (GMF) de la rgion de Montral. Ainsi, ce mmoire constitue une analyse comparative entre la logique de l'intervention telle qu'elle est dcrite dans les donnes probantes concernant les modles de soins centrs sur le patient et le dossier mdical personnel ainsi que la logique de l'intervention issue de nos rsultats obtenus dans le cadre de ce projet au sein d'un GMF. L'analyse organisationnelle se situe durant la phase de pr-dploiement de l'intervention. Les principaux rsultats sont que la logique d'intervention applique dans le cadre du projet est relativement loigne de ce qui se fait de mieux dans la littrature sur le sujet. Ceci est en partie explicable par les diffrentes rsistances en provenance des acteurs du projet (ex. mdecins, infirmires, fournisseur technologique) dans le projet, mais aussi par l'absence de l'interoprabilit entre le DMP et le dossier mdical lectronique (DME). Par ailleurs, les principaux effets attendus par les acteurs impliqus sont l'amlioration de la continuit informationnelle, de l’efficacit-service, de la globalit et de la productivit. En outre, l’implantation d’un modle centr sur le patient appuy par un DMP impliquerait la mise en œuvre d’importantes transformations structurelles comme une rvision du cadre lgislatif (ex. responsabilit mdicale) et des modes de rmunrations des professionnels de la sant, sans quoi, les effets significatifs sur les dimensions de la performance comme l’accessibilit, la qualit, la continuit, la globalit, la productivit, l’efficacit et la ractivit pourraient tre limits. Ces amnagements structuraux devraient favoriser la collaboration interprofessionnelle, l'interoprabilit des systmes, l’amlioration de la communication multidirectionnelle (patient-professionnel de la sant) ainsi qu'une autogestion de la sant supporte (ex. ducation, prvention, transparence) par les professionnels de la sant.
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Chez le chien, les thromboses reprsentent une complication majeure de nombreuses conditions qui sont revues dans ce manuscrit. L’arsenal thrapeutique actuel prsente certaines limites: des effets anticoagulants variables d’un patient l’autre, des hmorragies et une administration par voie sous-cutane pour l’hparine. Le rivaroxaban est un nouvel anticoagulant oral approuv pour la prvention et le traitement des thromboses chez l’humain. C’est un inhibiteur direct du facteur Xa. La prsente tude a pour objectif d’valuer les effets hmostatiques du rivaroxaban chez des chiens en sant, en utilisant les tests de coagulation suivants: temps de prothrombine (PT), temps partiel de thromboplastine (aPTT), activit anti-facteur X, gnration de thrombine (GT) et thrombolastographie (TEG®). Tout d’abord, l’effet anticoagulant du rivaroxaban a t valu in vitro : le plasma citrat pauvre en plaquettes provenant de 20 Beagle en sant a t aliquot et enrichi avec des solutions de rivaroxaban des concentrations de 0 1000 mg/L d’anticoagulant. Une prolongation concentration-dpendante de tous les tests de coagulation a t note. Les concentrations de 0.024 et 0.053 mg/L diminuent respectivement de 50% la vitesse de propagation de la GT et la densit optique de l’activit anti-facteur X. Ces derniers tests sont les plus sensibles et prcis pour dtecter l’effet anticoagulant du rivaroxaban. Ensuite, 24 Beagle en sant ont t rpartis alatoirement en 3 groupes (n=8). Chaque groupe a reu par voie orale un placebo, ou 20 mg de rivaroxaban une ou deux fois 8h d’intervalle. Quinze chantillons sanguins ont t prlevs pour chaque chien sur 30 heures. Pour tous les tests de coagulation except la TEG®, une diffrence significative a t note dans les rsultats entre les groupes traits et le groupe placebo (p<0.0001). La dure de l’effet anticoagulant du rivaroxaban tait de 7.9-18.7h dans le groupe trait une fois; et de 17.5-26.8h dans le groupe trait deux fois. Le pic d’action de l’effet anticoagulant tait d’environ 2h. Seul le paramtre R de la TEG® tait significativement affect dans les groupes traits. En conclusion, le rivaroxaban exerce un effet anticoagulant chez le chien la dose de 2 mg/kg. Une administration biquotidienne semble approprie pour un effet de 24h.
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Entailing of phosphorus exchanges in most bio-chemicals as a key factor in disease, increases researcher’s interest to develop the technologies capable of detecting this metabolite. Phosphorus magnetic resonance spectroscopy is able to detect key metabolites in a non-invasive manner. Particularly, it offers the ability to measure the dynamic rate of phosphocreatine(PCr) degeneration through the exercise and recovery. This metric as a valid indication of mitochondrial oxidative metabolism in muscle, differentiate between normal and pathological state. To do magnetic resonance imaging and spectroscopy, clinical research tools provide a wide variety of anatomical and functional contrasts, however they are typically restricted to the tissues containing water or hydrogen atoms and they are still blind to the biochemicals of other atoms of interests. Through this project we intended to obtain the phosphorus spectrum in human body – specificadenerativelly in muscle – using 31P spectroscopy. To do so a double loop RF surface coil, tuned to phosphorus frequency, is designed and fabricated using bench work facilities and then validated through in vitro spectroscopy using 3 Tesla Siemens scanner. We acquired in vitro as well as in vivo phosphorus spectrum in a 100 mM potassium phosphate phantom and human calf muscle in rest-exercise-recovery phase in a 3T MR scanner. The spectrum demonstrates the main constituent in high-energy phosphate metabolism. We also observed the dynamic variation of PCr for five young healthy subjects who performed planter flexions using resistance band during exercise and recovery. The took steps in this project pave the way for future application of spectroscopic quantification of phosphate metabolism in patients affected by carotid artery disease as well as in age-matched control subjects.
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Si la sant psychologique au travail retient de plus en plus l’attention de la communaut scientifique et des milieux de pratique, certains aspects du phnomne restent nanmoins explorer. Notamment, les tudes se sont peu attardes au fonctionnement de l’individu dans l’organisation, focalisant plutt sur les expriences subjectives associes au bien-tre et la dtresse psychologiques. En outre, l’tat des connaissances sur les mcanismes sous-jacents la sant psychologique au travail demeure embryonnaire. Faute d’crits sur la question, la comprhension du construit s’avre partielle. Devant ce constat, la prsente thse vise modliser la sant psychologique au travail en y intgrant des indicateurs du fonctionnement de l’employ. Dans cette optique, cinq tudes, regroupes en deux articles, ont t menes auprs de quatre chantillons indpendants (Article 1 : NA = 296, NB = 350, NC = 139; Article 2 : NB = 330, NC = 128; ND = 389). Le premier article a pour objet de dvelopper une conceptualisation et une mesure du fonctionnement de l’individu dans l’organisation. Prenant appui sur les travaux en socialisation organisationnelle et sur la thorie de la conservation des ressources (Hobfoll, 1989, 2001), l’ajustement cognitif au travail est propos titre d’indicateur additionnel de la sant psychologique au travail. Des analyses factorielles exploratoires et confirmatoires, de mme que des analyses de cohrence interne, d’invariance temporelle et de rgression, confirment les qualits psychomtriques de l’instrumentation et tayent la validit de l’ajustement cognitif au travail comme indicateur de la sant psychologique au travail. Le second article s’appuie sur la conceptualisation du fonctionnement de l’employ prsente dans le premier article pour tester une modlisation de la sant psychologique au travail. Se fondant sur la thorie de la conservation des ressources (Hobfoll, 1989, 2001), la sant psychologique au travail est modlise comme un processus incluant quatre indicateurs, soit le bien-tre psychologique, la dtresse psychologique, l’ajustement cognitif et les rponses comportementales de stress au travail. Deux mcanismes distincts sont mis de l’avant pour expliquer les relations unissant les indicateurs positifs de sant psychologique au travail (c.--d., le bien-tre psychologique et l’ajustement cognitif) et celles caractrisant les indicateurs ngatifs (c.--d., la dtresse psychologique et les rponses comportementales de stress). Des analyses acheminatoires et d’invariance transculturelle rvlent la prsence des deux mcanismes et montrent que, au-del de l’influence des demandes en emploi, le bien-tre psychologique exerce un effet mdiateur sur la relation positive entre des ressources personnelles (c.--d., optimisme et rsilience) et organisationnelle (c.--d., climat de travail) et l’ajustement cognitif au travail. Les rsultats mettent galement en exergue le rle mdiateur de la dtresse psychologique sur la relation ngative entre les mmes ressources et les rponses comportementales de stress au travail. Une discussion gnrale prcise la porte des rsultats prsents dans le cadre des deux articles.
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Les dendrites sont essentielles pour la rception et l’intgration des stimuli affrents dans les neurones. De plus en plus d’vidences d’une dtrioration dendritique sont associes une axonopathie dans les maladies neurodgnratives. Le glaucome dont la physiopathologie est caractrise par une dtrioration progressive et irrversible des cellules ganglionnaires de la rtine (CGRs) est la premire cause de ccit irrversible dans le monde. Son volution est associe un amincissement graduel des axones et l’atrophie des somas des CGRs. La majorit des tudes de neuroprotection des neuropathies rtiniennes visent la survie et la protection des somas et des axones. Des tudes rcentes ont dmontr des changements dendritiques associs cette pathologie, toutefois les mcanismes molculaires les rgulant sont mconnus. L’hypothse principale de ma thse stipule qu’une lsion axonale entrane des altrations prcoces des structures dendritiques. L’identification de voies de signalisation rgulant ces changements permettrait d’laborer des stratgies de neuroprotection et de rtablir la fonction de ces neurones. Dans la premire tude, nous avons examin l’effet prcoce d’une lsion axonale aige sur la morphologie dendritique des CGRs in vivo. En utilisant des souris transgniques exprimant la protine fluorescente jaune (YFP) soumises une axotomie, nous avons dmontr un rtrcissement de l’arbre dendritique des CGRs et une diminution slective de l’activit de mTOR avant le dbut de la mort des CGRs lses. Aussi nous avons dmontr une augmentation de l’expression de la protine Regulated in development and DNA damage response 2 (REDD2), un rgulateur ngatif en amont de la protine mTOR en rponse la lsion du nerf optique in vivo. Nous avons dmontr que la ractivation de mTOR par l’inhibition de l’expression de REDD2 prserve les arbres dendritiques des CGRs adultes. En effet, l’injection de petits ARN d’interfrence contre la REDD2 (siREDD2) stimule l’activit de mTOR dans les CGRs lses et augmente significativement la longueur et la surface dendritique totale. De plus, la rapamycine, un inhibiteur de mTOR, inhibe compltement l’effet du siREDD2 sur la croissance et l’laboration des dendrites. L’analyse lectrophysiologique des CGRs dmontre une augmentation de l’excitabilit des CGRs lses qui est restaure en prsence du siREDD2. Par ailleurs, des donnes rcentes ont mis en vidence l’implication de la neuro-inflammation dans le glaucome, caractrise par une augmentation de cytokines pro-inflammatoires dont principalement le facteur de ncrose tumorale (TNFα). Ainsi dans la deuxime tude nous avons examin l’effet du TNF exogne sur la morphologie de l’arbre dendritique des CGRs et commenc l’tude des mcanismes molculaires sous-jacents ces changements. Nos rsultats dmontrent que l’injection de TNF recombinante dans le vitre induit une rtraction dendritique prcoce qui corrle une rduction de phospho-S6 suggrant l’implication de mTOR dans ces CGRs lses. Ainsi, les tudes prsentes dans cette thse mettent en vidence un nouveau rle de mTOR dans la stabilit et le maintien des dendrites de neurones rtiniennes adultes. Ces tudes ont aussi dmontr l’effet prcoce de stress direct ou indirect, c’est--dire l’axotomie et le TNFα respectivement sur la pathologie dendritique et sur leur effet sur la fonction neuronale.
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Le ribozyme VS de Neurospora catalyse des ractions de clivage et de ligation d’un lien phosphodiester spcifique essentielles son cycle de rplication. Il est form de six rgions hlicales (I VI), qui se divisent en deux domaines, soit le substrat (SLI) et le domaine catalytique (tiges II VI). Ce dernier comprend deux jonctions trois voies qui permettent de reconnatre le substrat en tige-boucle de faon spcifique. Ce mode de reconnaissance unique pourrait tre exploit pour cibler des ARN replis pour diverses applications. Bien que le ribozyme VS ait t caractris biochimiquement de faon exhaustive, aucune structure haute rsolution du ribozyme complet n’a encore t publie, ce qui limite la comprhension des mcanismes inhrents son fonctionnement. Prcdemment, une approche de divide-and-conquer a t initie afin d’tudier la structure des sous-domaines importants du ribozyme VS par spectroscopie de rsonance magntique nuclaire (RMN) mais doit tre complte. Dans le cadre de cette thse, les structures de la boucle A730 et des jonctions III-IV-V et II-III-VI ont t dtermines par spectroscopie RMN htronuclaire. De plus, une approche de spectroscopie RMN a t dveloppe pour la localisation des ions divalents, tandis que diverses approches de marquage isotopique ont t implmentes pour l’tude d’ARN de plus grandes tailles. Les structures RMN de la boucle A730 et des deux jonctions trois voies rvlent que ces sous-domaines sont bien dfinis, qu’ils sont forms de plusieurs lments structuraux rcurrents (U-turn, S-turn, triplets de bases et empilement coaxial) et qu’ils contiennent plusieurs sites de liaison de mtaux. En outre, un modle du site actif du ribozyme VS a t construit sur la base des similarits identifies entre les sites actifs des ribozymes VS et hairpin. Dans l’ensemble, ces tudes contribuent de faon significative la comprhension de l’architecture globale du ribozyme VS. De plus, elles permettront de construire un modle haute rsolution du ribozyme VS tout en favorisant de futures tudes d’ingnierie.
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Il est relativement bien tabli que les crises focales entranent une augmentation rgionale du flot sanguin dans le but de soutenir la demande nergtique en hmoglobine oxygne des neurones pileptiques. Des changements hmodynamiques prcoces ont galement t rapports dans la rgion homologue controlatrale, bien que ceci ait t moins bien caractris. Dans cette tude, notre objectif est de mieux caractriser, lors de crises focales, la nature des changements hmodynamiques prcoces dans la rgion homologue controlatrale au foyer pileptique. L'imagerie optique intrinsque (IOI) et la microscopie deux-photons sont utilises pour tudier les changements hmodynamiques dans la rgion homologue controlatrale au site de crises focales induites par l’injection de 4-aminopyridine (4-AP) dans le cortex somatosensitif ipsilatral de souris. Dans l'tude d'IOI, des changements de l’oxyhmoglobine (HbO), de la dsoxyhmoglobine (HbR) et du dbit sanguin crbral ont t observes dans la rgion homologue controlatrale au site de crises focales lors de toutes les crises. Toutefois, ces changements taient htrognes, sans patron cohrent et reproduisible. Nos expriences avec la microscopie deux-photons n’ont pas rvl de changements hmodynamiques significatifs dans la rgion homotopique controlatrale lors de trains de pointes pileptiques. Nos rsultats doivent tre interprts avec prudence compte tenu de plusieurs limitations: d’une part absence de mesures lectrophysiologiques dans la rgion d’intrt controlatrale au foyer simultanment l’imagerie deux-photons et l'IOI; d’autre part, lors des expriences avec le deux-photons, incapacit gnrer de longues dcharges ictales mais plutt des trains de pointes, couverture spatiale limite de la rgion d’intrt controlatrale, et faible puissance suite au dcs prmatur de plusieurs souris pour diverses raisons techniques. Nous terminons en discutant de divers moyens pour amliorer les expriences futures.
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Les mesures cosmologiques les plus rcentes ont montr la prsence d’un type de matire exotique constituant 85% de la masse de l’univers. Ce type de matire non baryonique serait form de particules neutres, non relativistes, massives et interagissant faiblement avec la matire baryonique. L’ensemble des candidats est regroup sous le nom gnrique WIMP (Weakly Interactive Massive Particles). L’exprience PICASSO (Projet d’Identification des CAndidats Supersymtriques de la matire SOmbre) est une exprience utilisant des dtecteurs seuil d’nergie contenant des gouttelettes surchauffes constitues de C4F10. Cette technique de dtection est base sur le principe de la chambre bulles. Le projet PICASSO a pour but de dtecter directement une particule de matire sombre. Le principe de dtection est qu’une particule de matire sombre interagissant avec le liquide actif engendre un recul nuclaire du 19F. L’nergie de recul serait suffisante pour engendrer une transition de phase accompagne d’un signal acoustique enregistre par des senseurs pizolectriques. Dans le cadre de ce mmoire, une simulation du taux de comptage de l’talonnage des dtecteurs PICASSO soumis des neutrons mononergtiques a t effectue en utilisant la thorie de Seitz qui dcrit les critres pour qu’une transition de phase ait lieu pour un liquide en tat de surchauffe. De plus, un modle calculant le signal acoustique mis lors d’une transition de phase engendr par diffrents types de radiations a t cr permettant de caractriser la discrimination entre diffrents bruits de fond en fonction de l’nergie de seuil. Finalement, un outil d’analyse, la localisation des vnements, a t utilis pour appliquer des coupures sur le volume dans le but d’amliorer la discrimination alpha-neutron.
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L’interaction du CD40L plaquettaire avec le CD40 exprim par les mono-lymphocytaires, dont les cellules prognitrices endothliales (EPCs), mdie l’hmostase. Deux sous-types d’EPCs induisent la rparation vasculaire : les early outgrowth cells (EOCs) et les endothelial colony forming cells (ECFCs). Les EOCs expriment des protines adaptatrices s’associant aux rcepteurs du facteur de ncrose tumorale (TRAFs) ncessaires la signalisation du CD40. L’association des TRAFs au CD40 contribuerait la fonction antiplaquettaire d’EOCs prtraites au CD40L, via la libration de prostacycline (PGI2) ou d'oxyde nitrique (NO). Toutefois, la contribution des TRAFs des ECFCs dans la libration de PGI2 et de NO via la rgulation des cyclo-oxygnases (COX) et des NO synthases (NOS) demeure inexplore. Cette tude vise comprendre le rle des TRAFs, COX et NOS dans les ECFCs. Nous avons diffrenci des EPCs via la culture de cellules mononuclaires du sang priphrique (PBMCs) dans un milieu croissance endothliale (EGM-2) et rvl, par microscopie optique et confocale, le phnotype monocytaire de nos EOCs et de cellules endothliales (ECs) de nos ECFCs, incluant leurs caractristiques endothliales par cytomtrie en flux. L’expression constitutive de l’eNOS, l’iNOS, la COX-1 et faiblement la COX-2 dans nos ECFCs et ECs, des enzymes absentes de nos EOCs, a t dcele par Western Blot. Le profil d'expression des TRAFs dans nos EOCs, ECFCs, PBMCs et ECs a dmontr la prsence varie du CD40 et celle des TRAF1, 2, 3, 5 et 6, selon le type cellulaire. En conclusion, nous avons rvl la prsence de TRAFs, COX et NOS, ainsi que leur expression diffrentielle dans les EOCs et ECFCs. Des tudes portant sur l’association des TRAFs au CD40 claireront sur les mcanismes intracellulaires impliqus dans la rgulation de la synthse de PGI2 et de NO et la fonction antiplaquettaire des EPCs.
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L’utilisation de nanoparticules (NPs) dans divers domaines industriels est de plus en plus frquente ce qui gnre leur propagation dans l’environnement. Selon leur persistance, mobilit, bioaccumulation et toxicit, des risques inconnus pour la sant et pour des cosystmes peuvent en rsulter. En effet, la caractrisation et la quantification sont des dfis analytiques trs complexes en raison de la nature dynamique (petite taille, grande ractivit et instabilit) des nanomatriaux. L'objectif de cette tude est donc de caractriser par ultracentrifugation analytique (AUC) des nanoparticules polymriques (Allosperse® dites allosphres) qui sont destines des fins agricoles. Pour y parvenir, diffrentes NPs mtalliques (argent, quantum dot), oxydes mtalliques (dioxyde de titane, oxyde de zinc) et NPs de polystyrne ont d’abord t mesurs par AUC l’aide des diffrents systmes de dtection (absorbance, fluorescence et interfrence). Dans le cas des allosphres, un grand nombre d'essais prliminaires ont t raliss afin d'optimiser la vitesse d'ultracentrifugation, le temps d'ultracentrifugation, le nombre de numrisations et la concentration de l'chantillon. Un protocole optimis a t utilis pour la dtermination du diamtre hydrodynamique (dh) des NPs. Les diffrentes analyses qui ont t ralises dans cette tude rvlent que l’AUC permet de dterminer la taille de trs petites NPs. Par ailleurs, une tude du comportement de ces allosphres pour des pH entre 4-8, des forces ioniques de 0 500 mM, en prsence ou absence de matire organique naturelle a t entreprise. Les travaux ont montr que le dH tait d’environ 7,0 nm avec de petites augmentations faible pH, ou trs grande force ionique ou duret. Ces rsultats indiquent la grande stabilit physique et chimique des allosphres qui auront, ainsi, une grande mobilit dans les sols. La diffusion de lumire dynamique et la spectroscopie de corrlation de fluorescence ont t utilises afin de valider les rsultats obtenus par l’AUC.
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L’association dmontre rcemment entre les commotions crbrales dans le sport et le dveloppement possible de maladies neurodgnratives a suggr la possibilit que des altrations persistantes soient prsentes dans le cerveau de l’athlte commotionn. En fait, des altrations neurophysiologiques ont rcemment t rvles au sein du cortex moteur primaire (M1) d’athltes ayant un historique de commotions via la stimulation magntique transcrnienne (SMT). Plus prcisment, la priode silencieuse corticale (PSC), une mesure d’inhibition lie aux rcepteurs GABAB, tait anormalement leve, et cette hyper-inhibition tait prsente jusqu’ 30 ans post-commotion. La PSC, et possiblement le GABA, pourraient donc s’avrer des marqueurs objectifs des effets persistants de la commotion crbrale. Toutefois, aucune tude ce jour n’a directement valu les niveaux de GABA chez l’athlte commotionn. Ainsi, les tudes cliniques et mthodologiques composant le prsent ouvrage comportent deux objectifs principaux: (1) dterminer si l’inhibition excessive (GABA et PSC) est un marqueur des effets persistants de la commotion crbrale; (2) dterminer s’il est possible de moduler l’inhibition intracorticale de faon non-invasive dans l’optique de dvelopper de futurs avenues de traitements. L’article 1 rvle une prservation des systmes sensorimoteurs, somatosensoriels et de l’inhibition lie au GABAA chez un groupe d’athltes universitaires asymptomatiques ayant subi de multiples commotions crbrales en comparaison avec des athltes sans historique connu de commotion crbrale. Cependant, une atteinte spcifique des mesures lies au systme inhibiteur associ aux rcepteurs GABAB est rvle chez les athltes commotionns en moyenne 24 mois post-commotion. Dans l’article 2, aucune atteinte des mesures SMT lies au systme inhibiteur n’est rvle en moyenne 41 mois aprs la dernire commotion crbrale chez un groupe d’athltes asymptomatiques ayant subi 1 5 commotions crbrales. Bien qu’aucune diffrence entre les groupes n’est obtenue quant aux concentrations de GABA et de glutamate dans M1 via la spectroscopie par rsonance magntique (SRM), des corrlations diffrentielles suggrent la prsence d’un dsquilibre mtabolique entre le GABA et le glutamate chez les athltes commotionns. L’article 3 a dmontr, chez des individus en bonne sant, un lien entre la PSC et la transmission glutamatergique, ainsi que le GABA et le glutamate. Ces rsultats suggrent que la PSC ne reflte pas directement les concentrations du GABA mesures par la SRM, mais qu’un lien troit entre la GABA et le glutamate est prsent. L’article 4 a dmontr la possibilit de moduler la PSC avec la stimulation lectrique transcrnienne courant direct (STcd) anodale chez des individus en sant, suggrant l’existence d’un potentiel thrapeutique li l’utilisation de cette technique. L’article 5 a illustr un protocole d’valuation des effets mtaboliques de la STcd bilatrale. Dans l’article 6, aucune modulation des systmes GABAergiques rvles par la SMT et la SRM n’est obtenue suite l’utilisation de ce protocole auprs d’individus en sant. Cet article rvle galement que la STcd anodale n’engendre pas de modulation significative du GABA et du glutamate. En somme, les tudes incluent dans le prsent ouvrage ont permis d’approfondir les connaissances sur les effets neurophysiologiques et mtaboliques des commotions crbrales, mais galement sur le mcanisme d’action des diverses mthodologies utilises.
