170 resultados para idées suicidaires


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La fluoration artificielle de l’eau est une méthode employée en tant que moyen de prévention de la carie dentaire. Il s’agit d’un traitement de l’eau dont le but est d’ajuster de façon « optimale » la concentration en fluorure dans l’eau potable pour la prévention de la carie dentaire, par l’ajout d’un composé fluoré. La fluoration de l’eau fait l’objet d’un débat de société depuis le début des années 1950. La théorie du cycle hydrosocial nous invite à réfléchir sur la manière dont l’eau et la société se définissent et se redéfinissent mutuellement dans le temps et dans l’espace. Cette théorie nous permet d’aborder l’étude du sujet de la fluoration avec une nouvelle perspective d’analyse. Il y a peu d’études en sciences sociales qui portent sur le sujet de la fluoration, généralement abordé d’un point de vue des sciences de la santé. Nous proposons de décrire le processus de production des eaux fluorées dans un contexte hydrosocial. Ce mémoire est structuré en quatre chapitres. Nous commençons par familiariser le lecteur avec la théorie du cycle hydrosocial. Ensuite, nous faisons une mise en contexte de la fluoration de l’eau, d’une part en présentant un état des lieux, et d’autre part en présentant ce en quoi consiste la pratique de la fluoration de l’eau. Après avoir familiarisé le lecteur avec les thèmes généraux concernant la fluoration de l’eau, nous proposons de reconstituer une histoire hydrosociale de la fluoration. Cette histoire nous permet de mettre en évidence les relations hydrosociales desquelles découle la production des eaux fluorées. L’histoire hydrosociale de la fluoration comporte une phase contemporaine que nous abordons en présentant les principales idées de l’opposition à la fluoration artificielle de l’eau à l’aide notamment d’une analyse iconographique d’images portant sur le thème de la fluoration. Finalement, nous discutons des implications de la théorie du cycle hydrosocial pour étudier la problématique de la fluoration.

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L’idée selon laquelle les enfants sont des sujets à part entière de considérations de justice n’est pas très contestée. Les enfants ont des intérêts qui leur sont propres et ont un statut moral indépendant de leurs parents : ils ne sont ni la propriété de ces derniers ni une simple extension de leur personne. Pourtant, les travaux des plus grands théoriciens de la justice en philosophie politique contemporaine ne contiennent pas de discussion systématique du statut moral et politique des enfants et du contenu de nos obligations à leur égard. Cette thèse contribue à remédier à cette omission à travers l’examen de quatre grandes questions principales. (1) Quelles sont les obligations de justice de l’état libéral envers les enfants ? (2) Quels types de politiques publiques en matière d’éducation des enfants sont moralement légitimes ? (3) Jusqu’à quel point est-il moralement acceptable pour les parents de délibérément forger la vision du monde de leurs enfants ? (4) Quels critères moraux devraient guider l’élaboration de politiques en matière d’éducation morale dans les écoles ? Cette thèse est constituée de quatre articles. Le premier, « Political Liberalism and Children’s Education », aborde les questions du fondement normatif et des implications du principe de ‘neutralité éducative’ ou ‘anti-perfectionnisme éducatif’. Selon ce principe, il n’est pas légitime pour l’État libéral de délibérément promouvoir, à travers ses politiques publiques en éducation, une conception particulière de la vie bonne. L’article défend les idées suivantes. D’abord, ledit principe est exclusivement fondé sur des raisons de justice envers les parents. Ensuite, l’anti-perfectionnisme libéral n’est pas, pour autant, ‘mauvais pour les enfants’, puisqu’une vaste gamme d’interventions politiques dans la vie familiale et l’éducation des enfants sont, de manière surprenante, justifiables dans ce cadre théorique. Le deuxième article, « On the Permissibility of Shaping Children’s Values », examine la question de savoir si les parents ont un droit moral de forger délibérément l’identité, la conception du monde et les valeurs de leurs enfants. L’article développe une critique de la conception anti-perfectionniste des devoirs parentaux et propose un nouvel argument libéral à l’appui d’un droit parental conditionnel de forger l’identité de leurs enfants. L’article introduit également une distinction importante entre les notions d’éducation compréhensive et d’« enrôlement » compréhensif. Le troisième article, « Common Education and the Practice of Liberal Neutrality: The Loyola High School Case », défend trois thèses principales à travers une analyse normative de l’affaire juridique de l’école Loyola. Premièrement, il est légitime pour l’État libéral d’adopter un modèle d’éducation commune fort. Deuxièmement, la thèse selon laquelle la neutralité comme approche éducative serait impossible est injustifiée. Troisièmement, il existe néanmoins de bonnes raisons pour l’État libéral d’accommoder plusieurs écoles religieuses qui rejettent le modèle de la neutralité. Le quatrième article, « Which Moral Issues Should be Taught as Controversial? », critique à la fois le critère ‘épistémique’ dominant pour déterminer quels enjeux moraux devraient être enseignés aux jeunes comme ‘controversés’, et à la fois la manière dont le débat sur l’enseignement des enjeux controversés fut construit au cours des dernières années, d’un point de vue substantiel et méthodologique. L’article propose une manière alternative d’aborder le débat, laquelle prend adéquatement en compte la pluralité des objectifs de l’éducation et un ensemble d’autres considérations morales pertinentes.

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À la fin du 19e siècle, l’Iran commence à se transformer radicalement. Ce changement est le résultat d’un processus de métamorphose socioculturelle, avec le désir d’effacer les méthodes du passé et de recommencer ; une ambition de faire un renouvellement fondamental dans la société, en bénéficiant des grandes idées progressistes de l'Occident moderne. Cette volonté s’est renforcée à la suite des premières visites en Europe d’étudiants et de Nassereddin Shah, le roi de l'Iran, dans les années 1870. Dans ce contexte, les Iraniens et leurs gouvernants, considérant leurs infériorités politico-économiques, ont décidé de remplacer les frustrations internationales par des idées nationalistes et une propagande de suprématie raciale ou religieuse, notamment concertant « l'identité culturelle ». Suivant ces tentatives pour réformer les infrastructures sociopolitiques de l'Iran, tous les domaines culturels du pays, incluant l’architecture, ont été modifiés, selon les idéologies des dirigeants de l’Iran pendant trois périodes historiques du pays : l'époque Qadjar (dès le règne de Nassereddin Shah en 1848), l'époque Pahlavi (1925-1979) et l'époque Post-révolution islamique (1979- jusqu'à présent). L'idée générale de notre mémoire est d'étudier le processus de modernisation de l'architecture de l'Iran, de même que les influences majeures de tous ces changements, concrétisés par des fusions éclectiques et des idées pluralistes – souvent basées sur la politique. De là, en usant des approches de l’histoire sociale et culturelle de l’art, nous analysons des exemples de monuments de l'architecture publique de l'Iran depuis l'entrée de l'Iran dans la modernité, pour chacune des trois périodes mentionnées. Cela, afin de comprendre si les architectes iraniens ont trouvé de nouvelles conceptions pour opérer un déploiement créatif des principes traditionnels et pour trouver de nouvelles orientations dans le processus général de leur évolution architecturale. Autrement dit, nous cherchons à savoir si l'architecture iranienne, avec tous les changements stylistiques dans le processus de conceptualisation, a pu trouver - depuis l'intervention de la modernité occidentale et de l'architecture moderne - son propre langage de la modernité en architecture.

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Cet article s’intéresse aux premiers développements d’Augustin relativement à la nécessité de la réception d’une grâce divine pour le salut humain. Il y est défendu que même si c’est en commentant les lettres de saint Paul qu’Augustin développe cette idée, et que même s’il semble plier ses raisonnements à la lettre du texte biblique, ces premiers développements n’ont rien d’un aveuglement théologique. Pour y parvenir, nous reconstruisons l’argument philosophique de fond qui guide son interprétation des textes de l’apôtre, en mettant en relief une série de problèmes philosophiques cruciaux qu’il rencontre au cours de ce travail d’interprétation. Ce faisant, le caractère quasi prédestiné de la damnation et du salut impliqués par les idées de saint Paul apparaîtra comme le fruit d’une profonde réflexion sur la culpabilité humaine et sur la gratuité avec laquelle Dieu vient en aide aux pécheurs.

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La célèbre anecdote où Diogène cherche un homme (ánthrōpon zētô) avec sa lanterne en plein jour (D.L. VI 41) a été interprétée de deux manières, selon la signification attribuée au mot ánthrōpos (« homme »). Les tenants de l’interprétation nominaliste, en lui assignant le sens d’homme en tant que concept, voient dans la quête de Diogène une attaque contre les Idées platoniciennes. Les défenseurs de l’interprétation morale confèrent plutôt au mot ánthrōpos un sens concret à valeur méliorative : Diogène chercherait en vain un homme vertueux. Après avoir montré que l’une et l’autre sont tout aussi valables, notre étude vise à dégager une voie intermédiaire qui réconcilie les deux positions grâce à une analyse du rapport entre langage et vérité chez les Cyniques que nous avons nommée « falsification du langage ».