272 resultados para Aorte, mesure
Resumo:
La dpression est une maladie chronique, rcurrente et potentiellement mortelle qui affecte plus de 20 % de la population travers le monde. Les mcanismes sous-jacents de la dpression demeurent incompris et la pharmacothrapie actuelle, largement base sur lhypothse monoaminergique, fait preuve dune efficacit sous optimale et dune latence thrapeutique leve. Par consquent, la recherche est amene laborer de nouveaux traitements pharmacologiques. Pour dtecter leur action, il est avant tout ncessaire de dvelopper des outils exprimentaux adquats. Dans cette optique, notre but a t de mesurer lanhdonie, un symptme cardinal de la dpression, chez le rat de laboratoire. Lanhdonie a t dfinie comme une rduction de la rcompense et a t mesure avec le test de consommation de sucrose et la technique dautostimulation intracrbrale. En vue dinduire lanhdonie, nous avons effectu une bulbectomie olfactive, une procdure qui entrane divers changements biochimiques, cellulaires et comportementaux similaires ceux de ltat dpressif et qui peuvent tre renverss par un traitement antidpresseur chronique. Nos rsultats montrent que la bulbectomie olfactive produit galement lanhdonie, reflte par une rduction durable de la consommation de sucrose et par une rduction de lefficacit de lamphtamine dans le test dautostimulation intracrbrale. Ces effets ont t prsents jusqu trois quatre semaines suivant la chirurgie. La bulbectomie olfactive a aussi t associe une augmentation de llment de rponse liant lAMPc dans le striatum, un index molculaire associ lanhdonie. Ces dcouvertes suggrent que lanhdonie peut tre produite et tudie de faon fiable dans le modle de bulbectomie olfactive et que le circuit de rcompense pourrait constituer une cible cohrente pour de nouvelles drogues en vue du traitement de la dpression.
Resumo:
Les Cellules Endothliales Prognitrices ("Endothelial Progenitor Cells", EPCs) sont des prcurseurs endothliaux qui jouent un rle mergeant en biologie vasculaire. Les EPCs ont t localises dans le cordon ombilical, la moelle osseuse, le sang priphrique et dans certains tissus rgnrateurs. Les interactions des EPCs avec les cellules sanguines et vasculaires peuvent largement influencer leurs proprits biologiques et dicter leur fonctionnement pendant la rparation endothliale. Plus spcifiquement, les interactions des EPCs avec les plaquettes circulantes induisent leur migration, leur recrutement et leur diffrentiation en cellules endothliales aux sites de lsions vasculaires. Cependant, limpact dune telle interaction sur la fonction plaquettaire na pas t recherch. Le but de mon projet tait de :1) gnrer des EPCs partir des cellules mononuclaires du sang humain priphrique ("Peripheral Blood Mononuclear Cells", PBMCs); 2) tudier les interactions adhsives entre les EPCs et les plaquettes; 3) dterminer leur impact sur la fonction plaquettaire et la formation du thrombus et 4) dcrire le mcanisme daction des EPCs sur les plaquettes et le thrombus. Mises en culture sur une surface de fibronectine dans un milieu conditionn, les PBMCs frachement isoles possdaient une morphologie ronde et une petite taille. Aprs cinq jours, les PBMCs adhrentes donnaient naissance des colonies, puis formaient une monocouche de cellules aplaties caractristiques des EPCs aprs dix jours de culture. Les EPCs diffrencies taient positives pour lUlex-lectine et lActyle des lipoprotines de faible densit ("Acetylated Low Density Lipoprotein", Ac-LDL), exprimaient les marqueurs progniteurs (CD34, P-slectine, VEGFR2, vWF et VE-Cadhrine) tandis que les marqueurs leucocytaires (CD14, PSGL-1 et L-slectine) taient absents. Ces EPCs interagissaient avec les plaquettes actives par un mcanisme dpendant de la P-slectine plaquettaire, inhibaient lactivation et lagrgation plaquettaire et rduisaient significativement ladhsion plaquettaire, principalement par laction de prostacycline (PGI2). En fait, ceci tait associ avec une augmentation de lexpression de la cyclooxygnase-2 (COX-2) et du monoxyde dazote (NO) synththase inductible (iNOS). Toutefois, les effets inhibiteurs des EPCs sur la fonction plaquettaire ont t renverss par une inhibition de la COX et non pas du NO. Bien que les EPCs fussent en mesure de lier les plaquettes via la P-slectine, leurs effets prdominants taient mdis essentiellement par une scrtion paracrine, impliquant la PGI2. Nanmoins, un rapprochement troit ou un bref contact entre les EPCs et les plaquettes tait requis pour que cette fonction soit compltement ralise. Dailleurs, cet aspect a t investigu chez des souris dficientes en P-slectine (P-sel-/-) et chez leurs congnres de phnotype sauvage (Wild Type, WT). Chez les souris WT, les EPCs inhibaient lagrgation plaquettaire dans le sang complet de manire concentration-dpendante alors que dans les souris P-sel-/-, laction des EPCs navait pas deffet significatif. De plus, en utilisant un modle murin de thrombose artrielle, nous avons dmontr que linfusion systmique des EPCs altraient la formation du thrombus et rduisaient significativement sa masse chez les souris WT, mais non pas chez les souris P-sel-/-. En outre, le nombre des EPCs incorpores au niveau du thrombus et de la paroi vasculaire tait visiblement rduit chez les P-sel-/- par rapport aux souris WT. Dans cette tude, nous sommes parvenus diffrentier adquatement des EPCs partir des PBMCs, nous avons tudi les interactions adhsives entre les EPCs et les plaquettes, et nous avons dcrit leur impact sur la fonction plaquettaire et la formation du thrombus. De plus, nous avons identifi la PGI2 comme tant le principal facteur soluble scrt par les EPCs en culture et responsable de leurs effets inhibiteurs sur lactivation, ladhsion et lagrgation plaquettaire in vitro. De surcrot, nous avons lucid le mcanisme daction des EPCs sur lagrgation plaquettaire et la formation du thrombus, in vivo, et nous avons soulign le rle de la P-slectine plaquettaire dans ce processus. Ces rsultats ajoutent de nouvelles connaissances sur la biologie des EPCs et dfinissent leur rle potentiel dans la rgulation de la fonction plaquettaire et la thrombogense.
Resumo:
Suite une recension des crits sur les soins dhygine des personnes atteintes de dmence de type Alzheimer (DTA), force est de constater la raret, voire labsence de recherches sur la question des soins dhygine (SH) dispenss domicile par les conjointes. Pourtant, la conjointe domicile est confronte aux mmes difficults que les intervenants des tablissements de sant et doit ainsi faire face aux comportements, parfois difficiles de la personne atteinte. Dans la pratique, les infirmires questionnent peu les difficults rencontres par les aidantes au moment des soins dhygine, ce qui permet difficilement de prendre conscience de leurs sentiments disolement et de dtresse et de les rduire, le cas chant. Pour pallier cette lacune, la prsente recherche vise comprendre lexprience que vivent des conjointes dhommes atteints de DTA lorsquelles leur dispensent des SH domicile. Un second objectif vise identifier les dimensions qui sont associes cette exprience. Une approche de recherche qualitative est utilise. Les participantes ont t recrutes par lentremise des Socits Alzheimer de Laval et des Laurentides. La stratgie de collecte des donnes a impliqu la ralisation de deux entrevues individuelles, face face, de mme que ladministration dun court questionnaire portant sur les aspects sociodmographiques. La dmarche retenue pour lanalyse de lensemble de donnes est inspire de lapproche propose par Miles et Huberman (2003). Les rsultats permettent dabord de mettre en vidence des profils de conjointes qui, tout en tant variables, prsentent certaines similarits. Eu gard aux SH, toutes ont consacrer des efforts soutenus, quotidiens et intenses. Elles doivent faire montre de patience et compter sur des capacits personnelles les amenant ressentir des sentiments positifs malgr les situations difficiles. Les rsultats montrent par ailleurs que la dispensation des SH provoque aussi des sentiments ngatifs associs au fardeau que ces soins impliquent. Les conjointes mettent toutefois en uvre une varit de stratgies dadaptation au stress telles la rsolution de problme, la recherche de soutien social et le recadrage. Cinq ensembles de dimensions personnelles et contextuelles sont associs lexprience des aidantes: 1) En ce qui a trait aux caractristiques personnelles des conjointes, lavancement en ge et ltat de sant physique ou psychologique influencent ngativement lexprience lors des SH. Par contre, les ressources personnelles intrinsques (acceptation de la ralit, capacit de trouver un sens lvnement, habilet improviser et sens de lhumour) sont utilises de manire naturelle ou acquise; 2) Les caractristiques personnelles du conjoint (anne du diagnostic, pertes dautonomie et troubles de comportement) affectent ngativement lexprience vcue; 3) La relation conjugale prsente un intrt important puisquil apparat quune relation conjugale pr-diagnostic positive semble favoriser des sentiments positifs chez la conjointe en ce qui a trait aux SH; 4) Les dimensions familiales ont un impact favorable, tant donn le soutien psychologique reu de la famille; 5) Les dimensions macro-environnementales, incluant laide reue du rseau informel plus large de mme que du rseau formel, ainsi que les divers amnagements matriels de lenvironnement physique du couple, ressortent enfin comme ayant un impact positif. Au terme de lanalyse des rsultats, lauteure est en mesure de proposer une synthse de lexprience des conjointes. La discussion aborde quatre enjeux qui se dgagent des rsultats observs: impacts des difficults rencontres lors des SH dans la dcision dhbergement, rticence des aidantes faire appel aux ressources du rseau formel pour obtenir de laide eu gard aux SH, importance des ressources personnelles des aidantes et potentiel de lapproche relationnelle humaine (human caring) pour faire face aux dfis que pose la dispensation des SH.
Resumo:
Lincontinence urinaire deffort (IUE) est une condition frquente en priode postnatale pouvant affecter jusqu 77% des femmes. Neuf femmes sur dix souffrant dIUE trois mois aprs laccouchement, vont prsenter une IUE cinq ans plus tard. Le traitement en physiothrapie de lIUE par le biais dun programme dexercices de renforcement des muscles du plancher pelvien est reconnu comme tant un traitement de premire ligne efficace. Les tudes ont prouv lefficacit de cette approche sur lIUE persistante court terme, mais les rsultats de deux ECR long terme nont pas dmontr un maintien de leffet de traitement. Leffet dun programme en physiothrapie de renforcement du plancher pelvien intensif et troitement supervis sur lIUE postnatale persistante avait t valu lors dun essai clinique randomis il y a sept ans. Le but principal de la prsente tude tait dvaluer leffet de ce programme sept ans aprs la fin des interventions de lECR initial. Un objectif secondaire tait de comparer leffet de traitement long terme entre un groupe ayant fait seulement des exercices de renforcement du plancher pelvien et un groupe ayant fait des exercices de renforcement du plancher pelvien et des abdominaux profonds. Un troisime objectif tait dexplorer linfluence de quatre facteurs de risques sur les symptmes dIUE et la qualit de vie long terme. Les cinquante-sept femmes ayant compltes lECR initial ont t invites participer lvaluation du suivi sept ans. Vingt et une femmes ont particip lvaluation clinique et ont rpondu quatre questionnaires, tandis que dix femmes ont rpondu aux questionnaires seulement. Lvaluation clinique incluait un pad test et la dynamomtrie du plancher pelvien. La mesure deffet primaire tait un pad test modifi de 20 minutes. Les mesures deffets secondaires taient la dynamomtrie du plancher pelvien, les symptmes dIUE mesur par le questionnaire Urogenital Distress Inventory, la qualit de vie mesure par le questionnaire Incontinence Impact Questionnaire et la perception de la svrit de lIUE mesur par lchelle Visuelle Analogue. De plus, un questionnaire portant sur quatre facteurs de risques soit, la prsence de grossesses subsquentes, la v prsence de constipation chronique, lindice de masse corporel et la frquence des exercices de renforcement du plancher pelvien de lIUE, venait complter lvaluation. Quarante-huit pour-cent (10/21) des participantes taient continentes selon de pad test. La moyenne damlioration entre le rsultat pr-traitement et le suivi sept ans tait de 26,9 g. (cart-type = 68,0 g.). Il ny avait pas de diffrence significative des paramtres musculaires du plancher pelvien entre le pr-traitement, le post-traitement et le suivi sept ans. Les scores du IIQ et du VAS taient significativement plus bas sept ans quen prtraitement (IIQ : 23,4 vs 15,6, p = 0,007) et (VAS : 6,7 vs 5,1, p = 0,001). Les scores du UDI taient plus levs au suivi sept ans (15,6) quen pr-traitement (11,3, p = 0,041) et en post-traitement (5,7, p = 0,00). La poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien domicile tait associe une diminution de 5,7 g. (p = 0,051) des fuites durine observes au pad test selon une analyse de rgression linaire. Les limites de cette tude sont ; la taille rduite de lchantillon et un biais reli au dsir de traitement pour les femmes toujours incontinentes. Cependant, les rsultats semblent dmontrer que leffet du traitement long terme dun programme de renforcement des muscles du plancher pelvien qui est intensif et troitement supervis, est maintenu chez environ une femme sur deux. Bien que les symptmes dIUE tel que mesur par les pad test et le questionnaire UDI, semblent rapparatre avec le temps, la qualit de vie, telle que mesure par des questionnaires, est toujours meilleure aprs sept qu lvaluation initiale. Puisque la poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien est associe une diminution de la quantit de fuite durine au pad test, les participantes devraient tre encourages poursuivre leurs exercices aprs la fin dun programme supervis. Pour des raisons de logistique la collecte de donne de ce projet de recherche sest continue aprs la rdaction de ce mmoire. Les rsultats finaux sont disponibles auprs de Chantale Dumoulin pht, PhD., professeure agre lUniversit de Montral.
Resumo:
La mdiation - terme rassembleur pour certains et fourre-tout pour dautres - dsigne lensemble des activits favorisant linteraction entre collections et usagers. Dans le milieu des bibliothques patrimoniales universitaires, cette mission acquiert une densit particulire puisque les collections constituent en elles-mmes un matriau dtude. Anti-naturelle , la mdiation est ne de la ncessit de retisser le lien avec le patrimoine, un lien boulevers par les vnements qui ont agit la socit qubcoise au fil de son histoire. Sintresser la mdiation nest dailleurs pas seulement sintresser au contexte qui la vu natre : cest aussi prendre la mesure dune nouvelle forme de culture avec sa population, ses codes et son territoire. Cest enfin explorer les diffrents chemins quelle peut prendre concrtement et rflchir sur ses fonctions plurielles.
Resumo:
La radaptation des personnes ges ayant subi un accident vasculaire crbral vise amliorer les capacits et lindpendance dans les activits de la vie courante. Les personnes ges reprennent leurs rles sociaux lorsquelles retournent vivre dans la communaut. Lobjectif de ce mmoire est de clarifier la relation entre lindpendance dans les activits de la vie courante au cong de la radaptation intensive et la reprise des rles sociaux six mois plus tard. Lchantillon se compose de 111 participants recruts au cong et rvalus 6 mois plus tard. Lindpendance dans les activits de la vie courante est mesure avec les sections pertinentes du Systme de Mesure de lAutonomie Fonctionnelle (SMAF). Les rles sociaux sont mesurs avec la Mesure des Habitudes de Vie (MHAVIE); un score total ainsi que 4 sous-scores pour les responsabilits civiles, la vie communautaire, les relations interpersonnelles et les loisirs sont gnrs. Des analyses de rgression hirarchique sont utilises pour vrifier lassociation entre les activits de la vie courantes (variable indpendante) et les rles sociaux (variables dpendante) tout en contrlant pour les capacits (variables de contrle). Les rsultats suggrent des associations significatives (p < .001) entre les activits de la vie courante et les rles sociaux (score total de la MHAVIE), les sous scores des responsabilits civiles et de la vie communautaire, mais aucune association avec les relations interpersonnelles et les loisirs. Les scores les plus faibles sont obtenus pour les loisirs. Une deuxime phase de radaptation aprs le retour domicile pourrait permettre le dveloppement des loisirs.
Resumo:
Nous avons tudi les relations anatomiques entre les systmes de neurotransmission substance P (SP) et srotonine (5-hydroxytryptamine, 5-HT) dans le noyau du raph dorsal (NRD) du rongeur, afin de mieux comprendre les interactions entre ces systmes durant la rgulation de lhumeur. Le NRD reoit une innervation SP provenant de lhabenula, et le blocage pharmacologique des rcepteurs neurokinine-1 (rNK1) de la SP aurait des effets antidpresseurs. Chez le rongeur, le traitement par les antagonistes des rNK1 saccompagne dune dsensibilisation des autorcepteurs 5-HT1A de la 5-HT et dune hausse de lactivit des neurones 5-HT dans le NRD, suggrant des interactions locales entre ces deux systmes. Dans un premier temps, nous avons dmontr par doubles marquages immunocytochimiques en microscopies optique, confocale et lectronique, la prsence du rNK1 dans une sous-population de neurones 5-HT du NRD caudal. Lors de lanalyse en microscopie lectronique, nous avons pu constater que les rNK1 taient principalement cytoplasmiques dans les neurones 5-HT et membranaires sur les neurones non 5-HT du noyau. Grce dautres doubles marquages, nous avons aussi pu identifier les neurones non-5-HT porteurs de rNK1 comme tant GABAergiques. Nous avons ensuite combin limmunomarquage de la SP avec celui du rNK1, dans le but dexaminer les relations entre les terminaisons (varicosits *) axonales SP et les neurones 5-HT (pourvus de rNK1 cytoplasmiques du NRD caudal. En simple marquage de la SP, nous avons pu estimer 41% la frquence avec laquelle les terminaisons SP font synapse. Dans le matriel doublement marqu pour la SP et son rcepteur, les terminaisons SP ont t frquemment retrouves en contact direct ou proximit des dendrites munies de rNK1 cytoplasmiques, mais toujours loignes des dendrites rNK1 membranaires. Pour tester lhypothse dune internalisation soutenue des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT, nous avons ensuite examin la localisation subcellulaire du rcepteur chez le rat trait avec un antagoniste du rNK1, le RP67580. La densit du marquage des rNK1 a t mesure dans le cytoplasme et sur la membrane des deux types de dendrites (5-HT: rNK1 cytoplasmiques; non 5-HT: rNK1 membranaires). Une heure aprs une injection unique de lantagoniste, la distribution du rNK1 est apparue inchange dans les deux types de neurones (5-HT et non 5-HT). Par contre, aprs un traitement quotidien de 7 ou 21 jours avec lantagoniste, nous avons mesur une augmentation significative des densits cytoplasmique et membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans aucun changement dans les neurones non 5-HT. Ces traitements ont aussi augment lexpression du gne rNK1 dans le NRD. Enfin, nous avons mesur une hausse de la densit membranaire du rNK1 dans les neurones 5-HT, sans hausse de densit cytoplasmique, par suite dune lsion bilatrale de lhabenula. Ces rsultats confortent lhypothse dune activation et dune internalisation soutenues des rNK1 par la SP dans les neurones 5-HT du NRD caudal. Ils suggrent aussi que le trafic des rNK1 dans les neurones 5-HT du NRD reprsente un mcanisme cellulaire en contrle de lactivation du systme 5-HT par les affrences SP en provenance de lhabenula.
Resumo:
Introduction : Les modles murins sont grandement utiliss dans ltude des maladies rnales et des pathologies associes. La concentration de la cratinine srique est un bon indicateur de la filtration glomrulaire et en prsence dinsuffisance rnale chronique (IRC), les concentrations de cratinine srique (et la clairance) refltent la svrit de lIRC. De plus, il a t dmontr que lIRC modifie le mtabolisme des mdicaments en diminuant lactivit et lexpression des enzymes hpatiques du cytochrome P450 (CYP450). Afin dtudier la modulation du P450 par lIRC avec un modle murin et de confirmer nos rsultats chez le rat, nous devons 1) dvelopper un modle dIRC chez la souris, 2) mettre au point une technique de dosage des marqueurs de lIRC et, 3) valuer lexpression protique du CYP450 en prsence IRC. Matriel et Mthode : Trois modles chirurgicaux dIRC chez la souris ont t dvelopps. Une mthode du dosage de la cratinine par chromatographie liquide haute performance (CLHP) a t mise au point chez la souris et lexpression protique du P450 a t mesure par immunobuvardage de type Western. Rsultats : Plusieurs paramtres de CLHP comme le pH, la concentration et le dbit de la phase mobile modifient le pic dlution et le temps de rtention de la cratinine. Concernant le modle exprimental, on observe une perte de poids et une augmentation de la concentration plasmatique de la cratinine chez les souris avec une IRC. De plus, lexpression protique de plusieurs isoformes du cytochrome P450 est module par lIRC. Nous observons une diminution du CYP 2D de 42% (p < 0,01), du CYP 3A11 de 60% et du CYP 1A de 37% (p <0,01) par rapport aux souris tmoins. On ne dnote aucun changement significatif au niveau de lisoforme 2E1. Conclusion : Il est possible dinduire une insuffisance rnale chronique chez la souris suite une nphrectomie. La technique de dosage de la cratinine par CLHP est prcise et exacte et permet de caractriser la svrit de lIRC chez la souris. Lexpression protique du CYP450 est rgule la baisse dans le foie des souris atteintes dIRC.
Resumo:
Lostoarthrose (OA) est une pathologie qui touche les articulations principalement chez les personnes ges. Il devient capital de mieux cerner cette pathologie cause des cots conomiques quelle engendre mais surtout cause du vieillissement de la population. Cette maladie se caractrise par une dgradation du cartilage articulaire, une sclrose osseuse, une inflammation de la membrane synoviale ainsi que la prsence dostophytes. Ltiologie de cette pathologie est reste nbuleuse car la recherche sur la maladie touchait principalement le cartilage articulaire. Toutefois, le rle cl de los sous-chondral dans lOA est maintenant reconnu. Lobsit tant un facteur de risque de lOA, nous avons mis lhypothse que la leptine, une adipocytokine cl dans lobsit, joue un rle important dans lOA. En effet, la leptine modifie le phnotype des ostoblastes (Ob) normaux humain et puisque les Ob OA humains ont un phnotype altr, notre objectif tait de dterminer le rle potentiel de la leptine dans ces cellules. Pour ce faire, nous avons prpar des cultures primaires dOb issus de la plaque sous-chondral du plateau tibial de patients OA et dindividus normaux (N). Lexpression de la leptine et de son rcepteur actif (OB-Rb) ont t mesures par RT-PCR en temps rel, et leur production a t mesure par ELISA et immunobuvardage (IB). La prolifration des Ob OA a t dtermine par incorporation de BrdU. La phosphorylation de p42/44 MAPK dans les Ob OA a t dtermine par IB. Le phnotype des Ob fut dtermin par la mesure de lactivit de la phosphatase alcaline (ALP) et la scrtion dostocalcine (OC), en prsence ou non de leptine. De plus, les effets des ARNs dinterfrences (SiRNA) anti-leptine et anti OB-Rb sur le phnotype des Ob OA furent dtermins via leur impact sur lactivit de lALP et sur la scrtion dOC. Leffet dose-rponse de la leptine sur les expressions dOB-Rb, du facteur de croissance TGF-1 ou encore sur sa propre expression furent dtermines par RT-PCR en temps rel. Pour terminer, la signalisation de la leptine a t tudie en valuant leffet dose rponse de celle-ci sur la production des protines JAK2 et STAT3 phosphoryles par IB. Les rsultats obtenus ont montrs que les Ob OA expriment et produisent plus de leptine que les Ob N. Au niveau phnotypique, ces Ob OA possdent une activit de lALP ainsi quune scrtion dOC plus importante que celles observes chez les Ob N. Lajout danticorps inactivant linteraction leptine et OB-Rb ou dinhibiteurs chimiques comme tyrphostin ou piceatannol diminurent lactivit de lALP ainsi que la scrtion dOC dans les Ob OA. Par contre, lajout de leptine exogne aux Ob OA augmenta lactivit de lALP sans pour autant faire varier la scrtion dOC. La leptine des doses de 1ng/ml 10mg/ml stimula la prolifration des Ob OA ainsi que la phosphorylation de p42/44 MAPK. La leptine exogne diminua lexpression de TFG-1 tandis quelle stimula la phosphorylation de JAK2 et STAT3 ou encore sa propre expression de manire dose-dpendante. Cependant, lexpression dOB-Rb diminua de manire dose-dpendante. Enfin, le traitement des Ob OA avec des Si leptine ou Si OB-Rb diminua lactivit dALP, la scrtion dOC, lexpression de la leptine, lexpression dOB-RB ainsi que lexpression du facteur TGF-1. Lensemble de ces donnes dmontre que la leptine endogne des Ob OA est sous contrle des facteurs de croissance et quelle contribue maintenir le phnotype anormal de los sous-chondral OA. De plus, ceci suggre que la leptine serait un acteur important dans la rgulation du remodelage osseux.
Resumo:
La transplantation hpatique est le seul traitement dfinitif des enfants ayant une hpatite fulminante sans rsolution spontane. Lvolution de cette maladie dans la population pdiatrique diffre de celle adulte, particulirement en regard de lencphalopathie. Pour dfinir les indications de transplantation hpatique, plusieurs indicateurs prcoces de pronostic furent tudis chez les adultes. Ces indicateurs nont pu tre transposs la population pdiatrique. Objectif primaire : Dterminer les marqueurs de risque de mortalit des enfants recevant une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante, se dfinissant par une insuffisance hpatique svre sans antcdent au cours des huit semaines prcdentes. Mthode : Il sagit dune tude rtrospective incluant tous les enfants ayant reu une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante lhpital Sainte-Justine entre 1985 et 2005. Le score PELOD (Pediatric Logistic Organ Dysfunction) est une mesure de svrit clinique dun enfant aux soins intensifs. Il fut calcul ladmission et avant la transplantation hpatique. Rsultats : Quatorze enfants (cinq mois seize ans) reurent une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante. Neuf enfants (64%) survcurent et cinq (36%) dcdrent. Lutilisation de la ventilation mcanique fut associe un mauvais pronostic (p = 0,027). Entre ladmission et la transplantation hpatique, 88% des enfants ayant eu une variation du score PELOD infrieure cinq survcurent. Tous ceux ayant eu une variation suprieure cinq dcdrent. (p = 0,027) Conclusion : La variation du score PELOD pourrait aider dfinir un indicateur prcoce de lvolution dun enfant aprs une transplantation hpatique pour une hpatite fulminante.
Resumo:
Les pratiques relationnelles de soin (PRS) sont au cur mme des normes et valeurs professionnelles qui dfinissent la qualit de lexercice infirmier, mais elles sont souvent compromises par un milieu de travail dfavorable. La difficult pour les infirmires actualiser ces PRS qui sinscrivent dans les interactions infirmire-patient par un ensemble de comportements de caring, constitue une menace la qualit des soins, tout en crant dimportantes frustrations pour les infirmires. En mettant laccent sur laspect relationnel du processus infirmier, cette recherche, aborde sous l'angle du caring, renvoie une vision novatrice de la qualit des soins et de l'organisation des services en visant expliquer limpact du climat organisationnel sur le faonnement des PRS et la satisfaction professionnelle dinfirmires soignantes en milieu hospitalier. Cette tude prend appui sur une adaptation du Quality-Caring Model de Duffy et Hoskins (2003) qui combine le modle dvaluation de la qualit de Donabedian (1980, 1992) et la thorie du Human Caring de Watson (1979, 1988). Un devis mixte de type explicatif squentiel, combinant une mthode quantitative de type corrlationnel prdictif et une mthode qualitative de type tude de cas unique avec niveaux danalyse imbriqus, a t privilgi. Pour la section quantitative auprs dinfirmires soignantes (n = 292), diffrentes chelles de mesure valides, de type Likert ont permis de mesurer les variables suivantes : le climat organisationnel (global et cinq dimensions composites) ; les PRS privilgies ; les PRS actuelles ; lcart entre les PRS privilgies et actuelles ; la satisfaction professionnelle. Des analyses de rgression linaire hirarchique ont permis de rpondre aux six hypothses du volet quantitatif. Pour le volet qualitatif, les donnes issues des sources documentaires, des commentaires recueillis dans les questionnaires et des entrevues effectues auprs de diffrents acteurs (n = 15) ont t traits de manire systmatique, par analyse de contenu, afin dexpliquer les liens entre les notions dintrts. Lintgration des infrences quantitatives et qualitatives sest faite selon une approche de complmentarit. Nous retenons du volet quantitatif quune fois les variables de contrle prises en compte, seule une dimension composite du climat organisationnel, soit les caractristiques de la tche, expliquent 5 % de la variance des PRS privilgies. Le climat organisationnel global et ses dimensions composites relatives aux caractristiques du rle, de lorganisation, du suprieur et de lquipe sont de puissants facteurs explicatifs des PRS actuelles (5 % 11 % de la variance), de lcart entre les PRS privilgies et actuelles (4 % 9 %) ainsi que de la satisfaction professionnelle (13 % 30 %) des infirmires soignantes. De plus, il a t dmontr, quau-del de limportant impact du climat organisationnel global et des variables de contrle, la frquence des PRS contribue augmenter la satisfaction professionnelle des infirmires ( = 0,31 ; p < 0,001), alors que lcart entre les PRS privilgies et actuelles contribue la diminuer ( = - 0,30 ; p < 0,001) dans des proportions fort similaires (respectivement 7 % et 8 %). Le volet qualitatif a permis de mettre en relief quatre ordres de facteurs qui expliquent comment le climat organisationnel faonne les PRS et la satisfaction professionnelle des infirmires. Ces facteurs sont: 1) lintensit de la charge de travail; 2) lapproche dquipe et la perception du rle infirmier ; 3) la perception du suprieur et de lorganisation; 4) certaines caractristiques propres aux patients/familles et linfirmire. Lanalyse de ces facteurs a rvl dintressantes interactions dynamiques entre quatre des cinq dimensions composites du climat, suggrant ainsi quil soit possible dinfluencer une dimension en agissant sur une autre. Lintgration des infrences quantitatives et qualitatives rend compte de limpact prpondrant des caractristiques du rle sur la ralisation des PRS et la satisfaction professionnelle des infirmires, tout en suggrant dadopter une approche systmique qui mise sur de multiples facteurs dans la mise en oeuvre dinterventions visant lamlioration des environnements de travail infirmier en milieu hospitalier.
Resumo:
Malgr les avances mdicales, la prdiction prcoce du devenir dveloppemental des enfants ns prmaturment demeure un dfi. Ces enfants sont risque de squelles plus ou moins svres telles l'infirmit motrice d'origine crbrale, les dficiences intellectuelles et sensorielles ainsi que les difficults d'apprentissage. Afin de diminuer limpact fonctionnel de ces squelles, lidentification de marqueurs prcoces devient un enjeu important. Dans le contexte actuel de ressources financires et humaines limites, seuls les enfants ns avant 29 semaines de gestation ou avec un poids de naissance (PN) <1250g sont systmatiquement suivis, laissant pour compte 95% des enfants prmaturs. Lidentification de marqueurs prcoces permettrait de cibler les enfants ns aprs 28 semaines de gestation porteurs de squelles. Le principal objectif des prsents travaux visait valuer lutilit de lvaluation neurologique dAmiel-Tison (ENAT) dans lidentification et le suivi des enfants ns entre 29 et 37 semaines de gestation et qui prsenteront des problmes neurodveloppementaux lge corrig (AC) de 24 mois. Plus prcisment, la fidlit inter-examinateurs, la stabilit ainsi que la validit prdictive de lENAT ont t values. La cohorte tait compose initialement de 173 enfants ns entre 290/7 et 370/7 semaines de gestation, avec un PN<2500g et ayant pass au moins 24 heures lunit de soins nonatals du CHU Sainte-Justine. Les enfants taient valus avec lENAT terme et aux AC de 4, 8, 12 et 24 mois. lAC de 24 mois, leur dveloppement tait valu laide du Bayley Scales of Infant DevelopmentII. Les principaux rsultats rvlent une excellente fidlit inter-examinateurs ainsi quune bonne stabilit au cours des deux premires annes de vie du statut et des signes neurologiques. Des diffrences significatives lAC de deux ans ont t releves aux performances dveloppementales en fonction du statut neurologique terme, qui constitue lun des meilleurs facteurs prdictifs de ces performances. Les rsultats encouragent lintgration du statut neurologique tel que mesur par lENAT comme marqueur prcoce dans le cours dune surveillance neurodveloppementale des enfants les plus risque.
Resumo:
Cette thse porte sur ltude de lanatomie de la corne aprs 3 techniques de greffe soient, la greffe totale traditionnelle (GTT) et des techniques de greffe lamellaire postrieur (GLP) telles que la greffe lamellaire endothliale profonde (DLEK) et la greffe endothlium/membrane de Descemet (EDMG) pour le traitement des maladies de lendothlium, telles que la dystrophie de Fuchs et de la kratopathie de laphaque et du pseudophaque. Dans ce contexte, cette thse contribue galement dmontrer lutilit de la tomographie de cohrence optique (OCT) pour ltude de lanatomie des plaies chirurgicales la corne post transplantation. Au cours de ce travail nous avons tudi l'anatomie de la DLEK, avant et 1, 6, 12 et 24 mois aprs la chirurgie. Nous avons utilis le Stratus OCT (Version 3, Carl Zeiss, Meditec Inc.) pour documenter lanatomie de la plaie. L'acquisition et la manipulation des images du Stratus OCT, instrument qui t conu originalement pour ltude de la rtine et du nerf optique, ont t adaptes pour l'analyse du segment antrieur de loeil. Des images cornennes centrales verticales et horizontales, ainsi que 4 mesures radiaires perpendiculaires la plaie 12, 3, 6 et 9 heures ont t obtenues. Les paramtres suivants ont t tudis: (1) Les espaces (gap) entre les rebords du disque donneur et ceux du receveur, (2) les dnivels de surface postrieure (step) entre le les rebords du disque donneur et ceux du receveur, (3) la compression tissulaire, (4) le dcollement du greffon, 6) les lvations de la surface antrieure de la corne et 7) la pachymtrie centrale de la corne. Les mesures dpaisseur totale de la corne ont t compares et corrles avec celles obtenues avec un pachymtre ultra-sons. Des mesures dacuit visuelle, de rfraction manifeste et de topographie ont aussi t acquises afin dvaluer les rsultats fonctionnels. Enfin, nous avons compar les donnes de DLEK celles obtenues de lEDMG et de la GTT, afin de caractriser les plaies et de cerner les avantages et inconvnients relatifs chaque technique chirurgicale. Nos rsultats anatomiques ont montr des diffrences importantes entre les trois techniques chirurgicales. Certains des paramtres tudis, comme le sep et le gap, ont t plus prononcs dans la GTT que dans la DLEK et compltement absents dans lEDMG. Dautres, comme la compression tissulaire et le dcollement du greffon nont t observs que dans la DLEK. Ceci laisse entrevoir que la distorsion de la plaie varie proportionnellement la profondeur de la dcoupe stromale du receveur, partir de la face postrieure de la corne. Moins la dcoupe savance vers la face antrieure (comme dans lEDMG), moins elle affecte lintgrit anatomique de la corne, le pire cas tant la dcoupe totale comme dans la GTT. Cependant, tous les paramtres dapposition postrieure sous-optimale et dlvation de la surface antrieure (ce dernier observ uniquement dans la GTT) finissent par diminuer avec le temps, voluant des degrs variables vers un profil topographique plus semblable celui dune corne normale. Ce processus parat plus long et plus incomplet dans les cas de GTT cause du type de plaie, de la prsence de sutures et de la dure de la cicatrisation. Les valeurs moyennes dpaisseur centrale se sont normalises aprs la chirurgie. De plus, ces valeurs moyennes obtenues par OCT taient fortement corrles celles obtenues par la pachymtrie ultra-sons et nous navons remarqu aucune diffrence significative entre les valeurs moyennes des deux techniques de mesure. LOCT sest avr un outil utile pour ltude de lanatomie microscopique des plaies chirurgicales. Les rsultats dacuit visuelle, de rfraction et de topographie des techniques de GLP ont montr quil existe une rcupration visuelle rapide et sans changements significatifs de lastigmatisme, contrairement la GTT avec et sans suture. La GLP a permis une meilleure conservation de la morphologie de la corne, et par consquence des meilleurs rsultats fonctionnels que la greffe de pleine paisseur. Ceci nous permet davancer que la GLP pourrait tre la technique chirurgicale adopter comme traitement pour les maladies de lendothlium cornen.
Resumo:
Nous avons dmontr la prsence d'apoptose dans le systme limbique suivant un infarctus du myocarde. Cette mort cellulaire serait partiellement relie l'augmentation de cytokines pro-inflammatoires. Des tudes dmontrent que certains probiotiques ont des effets bnfiques en diminuant le ratio de cytokines pro/anti-inflammatoires. La prise de probiotiques en prvention, avant locclusion dune artre coronarienne, pourrait-elle diminuer lapoptose dans le systme limbique? Mthodes : La combinaison de probiotiques Lactobacillus helveticus R0052 et Bifidobacterium longum R0175 ou son vhicule fut additionn dans leau des rats pendant 28 jours conscutifs. Un infarctus du myocarde fut provoqu par locclusion de lartre coronaire gauche. Aprs 40 minutes d'occlusion, les rgions ischmiques ont t reperfuses pour 72 heures. Les animaux furent sacrifis et la taille de l'infarctus mesure. L'amygdale et l'hippocampe furent prlevs pour dterminer l'activit de la caspase-3 (pro-apoptotique), le ratio Bax/Bcl2(proapoptotique/ anti-apoptotique) et l'activit d'Akt (survie cellulaire). Rsultats : La taille de linfarctus n'est pas diminue dans le groupe probiotique (45% de la rgion risque)compar au groupe placebo. Nos marqueurs dapoptose dmontrent une diminution dans les rgions du gyrus dent, de lamygdale latrale et mdiane dans le groupe probiotique par rapport au placebo. Lactivit de la caspase-3 et le ratio Bax:Bcl2 furent rduits dans le groupe probiotique de 50% et 40% respectivement (p < 0.05) et phosphorylation dAkt fut augmente de 35% (p<0.05). Aucune diffrence fut observe pour les rgions Ca1 et Ca3. Conclusion : La combinaison de probiotiques utilise rduit lapoptose dans diffrentes rgions du systme limbique 72 heures aprs un IM.
Resumo:
Cette thse rapporte ltude des proprits physicochimiques des nanoparticles polymriques et leur impact sur linteraction avec les cellules vivantes. Nous nous sommes tout spcialement attachs tudier leffet des proprits adhsives et mcaniques des nanoparticules sur leur capacit de pntration de la membrane cellulaire. Pour ce faire, nous avons tout dabord utilis des nanoparticules dacide polylactique (PLA) fonctionnalises en surface avec un ligand des slectines E et P. Le greffage du ligand sur la particule sest fait par une nouvelle mthode exprimentale garantissant la prsence du ligand la surface de la particule durant toute sa dure de vie. Cette mthode consiste mlanger un polymre fonctionnalis avec le ligand avec un autre polymre non fonctionnalis. La prsence du ligand la surface des nanoparticules formes partir de ce mlange de polymres a t confirme par analyse ToF SIMS. Nous avons pu prouver que les particules possdant le ligand greff leur surface dmontraient une capacit adhsive suprieure leurs homologues non fonctionnaliss sur des cellules endothliales HUVEC actives par diffrentes drogues. De plus, le captage des particules par les cellules HUVEC est modul par le niveau dexpression des rcepteurs selectine E et P et aussi par la quantit de ligand libre. Ces rsultats montrent clairement que le greffage du ligand confre aux particules des proprits adhsives accrues et spcifiques ce qui permet leur usage postrieure comme vecteur pharmaceutique capable de cibler un rcepteur particulier la surface dune cellule. Nous avons aussi dmontr que linteraction entre les nanoparticules et la membrane cellulaire peut aussi tre contrle aussi bien par les proprits mcaniques de la cellule que de la nanoparticule. Dans une premire tape, nous avons mesur laide de lappareil de forces de surface llasticit de cellules macrophagiques dposes sur diffrents substrats. En contrlant linteraction entre la cellule et le substrat sur lequel elle repose nous avons montr quil tait possible de modifier ii volont les proprits mcaniques cellulaire. Une augmentation de llasticit cellulaire saccompagne dune augmentation systmatique de linternalisation de nanoparticules de PLA non fonctionnalises. Ceci suggre un rle prpondrant des proprits mcaniques du cortex cellulaire dans le captage des nanoparticules de PLA. Dans une seconde tape, nous avons tudi leffet des proprits mcaniques des nanoparticules sur leur capacit de pntration cellulaire. Pour ce faire, nous avons synthtis des particules dhydrogel dont llasticit tait contrle par le degr dagent rticulant inclus dans leur formulation. Le contrle des proprits mcaniques des nanoparticules a t confirm par la mesure du module de Young des particules par microscopie de force atomique. Limpact des proprits mcaniques de ces particules sur leur capacit de pntration dans les cellules vivantes a t tudi sur des cellules macrophagiques de souris. Les rsultats ont montr que la cintique dinternalisation, la quantit de particules internalises et le mcanisme dinternalisation dpendent tous du module de Young des nanoparticules. Aucune diffrence dans le trajet intracellulaire des particules na pu tre observe malgr le fait que diffrentes voies dinternalisation aient t observes. Ce dernier rsultat peut sexpliquer par le fait que les nanoparticules sont internalises par plusieurs voie simultanment ce qui facilite leur accumulation dans les organelles digestives intracellulaires. Un modle simple permettant dexpliquer ces rsultats a t propos et discut.