165 resultados para Théâtre hugolien
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Compte rendu critique de l'ouvrage de Chantal Hébert « Le burlesque québécois et américain » (Québec : Les Presses de l’Université Laval, coll. « Vie des lettres québécoises », 1989. 331 p.
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S'il est un thème omniprésent (je dirais volontiers obsessionnel) dans l'histoire théâtrale du Québec, c'est bien celui de l'appropriation et, plus globalement, de la propriété. Cette obsession n'est en fait qu'une quête vitale, la quête de l'identité. Dans l'histoire de notre théâtre, quête de l'identité et appropriation vont nécessairement de pair, car le théâtre d'ici fut d'abord un théâtre d'ailleurs: de Paris, de Londres, de Broadway. [...]
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En novembre 1898, Montréal vécut successivement trois événements majeurs qui allaient bouleverser sa vie théâtrale. Ce sont, le 7 novembre, l'inauguration du prestigieux Her Majesty's Theatre de la rue Guy — juste au nord de Sainte-Catherine —; puis, le 15, la première représentation publique des Soirées de famille au Monument national; enfin, le 21, l'ouverture du Théâtre des Variétés qui, malgré sa brève existence, revêt une importance historique considérable. [...]
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L'étonnante prospérité du théâtre d'expression française à Montréal au début du XXe sicle tient à divers facteurs que nous avons tenté de cerner dans une étude à paraître. Tant dans le domaine de l'interprétation et de la scénographie que dans celui de la critique et de la réception critique, l'activité théâtrale connaît alors à Montréal l'une des plus glorieuses et des plus dynamiques périodes de son histoire. [...]
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Critique de la pièce de théâtre « Ne blâmez jamais les Bédouins » de René-Daniel Dubois (spectacle solo; texte et interprétation : René-Daniel Dubois; mise en scène et scénographie : Joseph Saint Gelais. Spectacle des Productions Nero Strassenbahn Endstation.)
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Perçue comme organisation institutionnelle, l'activité théâtrale peut être divisée en quatre grands secteurs (ou instances): la production, la distribution, la consommation et la légitimation. À l'intérieur de chacun de ces secteurs, différents agents assument des fonctions précises et complémentaires : interpréter, écrire, produire, distribuer, regarder, juger, etc. Dans ce partage des responsabilités et des pouvoirs, la critique joue un rôle complexe dont l'importance et la pertinence varient selon les époques et les lieux. [...]
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Compte rendu critique du livre « Theatre in French Canada : laying the foundations, 1606-1867 » de Leonard E. Doucette, Toronto : University of Toronto Press, coll. «University of Toronto Romance Series», n° 52,1984.
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Heureuse idée que de présenter une oeuvre d'Euripide (480 à 406 avant J.-C). Les cinéastes (Jules Dassin avec « Médée » et Cacoyannis avec « Les Troyennes » et « Iphigénie ») avaient bien découvert le filon, mais les gens de théâtre l'avaient, paradoxalement, oublié. Cela se comprend. Les pièces d'Euripide souffrent mal des traductions lyrico-universitaires. Il fallait, pour remettre Euripide à jour et lui rendre sa verdeur, une personne vouée au théâtre et rompue au jeu. [...]
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Entre 1898 et 1914, Montréal constitue un centre d'activité dramatique tout à fait exceptionnel. Tant par la qualité des pièces que par le nombre de spectacles offerts, Montréal ne diffère guère des autres one week stands d'Amérique du Nord tels que Toronto, Cincinnati, Pittsburgh, Washington, etc. Mais, c'est en sa qualité de ville bilingue qu'elle acquiert une personnalité théâtrale particulière. [...]
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Cette thèse de doctorat porte sur l’évolution du discours critique et théorique sur le cinéma développé par les écrivains français de l’entre-deux-guerres (1918-1939). À une époque où le cinéma prend de plus en plus de place dans la société, les écrivains s’intéressent à cette nouveauté, y réfléchissent et tentent d’élaborer des canevas à partir desquels peut se former une cinéologie, c’est-à-dire, une écriture sur le cinéma. De très nombreux textes (articles, chroniques, essais, manifestes, préfaces, biographies), issus de publications diverses (revues de cinéma, revues littéraires, revues d’art, presse quotidienne, édition), témoignent de l’engouement pour ce qui sera rapidement présenté comme un art. S’inscrivant dans un vaste réseau de diffusion, ces textes aux prémisses essayistiques laissent une place centrale à la réflexion et sont représentatifs des tendances et des enjeux de l'époque. Ainsi, ils montrent les débats autour de l’acceptation du cinéma comme art tout comme les prises de position au sujet du parlant, ils abordent les relations avec la forme de représentation rivale qu’est le théâtre, ils témoignent de la modernité du nouveau média et en proposent des définitions mettant l’accent sur certains de ses aspects – thématiques (comme le rêve et l’inconscient), pratiques (comme la dépendance vis-à-vis de l’industrie et de la finance) et techniques (comme la photogénie et le rythme). Cette production textuelle doit également être abordée comme une mémoire du cinéma où se côtoient des figures (Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks, ou encore Erich von Stroheim) et des films (The Cheat, Le Cabinet du Docteur Caligari, ou Hallelujah!) dont les seules évocations fonctionnent comme des citations et des arguments appuyant les propos. En plus de la richesse des idées proposées, l'étude de la posture, l’analyse des renvois intertextuels et des inventions lexicales montrent que des écrivains comme Louis Aragon, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Jean Prévost ou encore Marcel Pagnol, ont largement contribué à l'élaboration d’un pan du savoir cinématographique et au développement d'un discours qui place l’expérience du cinéma et celle du spectateur au centre des préoccupations cinéphiliques.
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Se languir, s’embêter, regarder sans cesse sa montre, se morfondre, s’emmerder, trouver le temps long : s’ennuyer, bref. Au Québec, dans un registre plus populaire : trouver ça plate. Radicalement : se faire chier. Cela nous arrive sur les bancs d’école, dans une conversation, devant un livre, une émission de télé ou de radio, face à notre ordinateur – et au théâtre. Mais qu’est-ce que l’ennui? [...]
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Si les études intermédiales, qui sont nées dans le sillage de la « révolution numérique », ont à peine trente ans, les processus qu'elles contribuent à mettre au jour remontent bien au-delà de cette dernière vague technologique majeure, comme l'a clairement illustré « Remediation. Understanding New Media », l'ouvrage clé que Jay David Bolter et Richard Grusin publiaient (en version imprimée) en 2000. [...]
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Le concept de « liveness » - ce qui est « live » - recouvre traditionnellement les notions de direct, d'immédiateté, de présence et de coprésence physiques dans le même espace (de l'émetteur et du récepteur), de vivant. Mais pour Auslander, le « live » peut aussi intégrer le « reproduit », le différé, donc le médiatisé, et il donne de cela l'exemple de la télévision - on pourrait ajouter celui de la radio - qui mise, comme le théâtre et contrairement au cinéma, sur son lien immédiat, en temps réel, avec ses auditeurs-spectateurs. [...]
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On imagine mal aujourd'hui un « spectacle » théâtral qui ne recourrait pas aux technologies de reproduction du son, c'est-à-dire à des « projections » sonores. Ce qui est aujourd'hui la règle était pourtant l'exception il y a moins d'un demi-siècle. Cette anecdote soulève des questions qui sont au coeur de la réflexion intermédiale : la place de la technologie et sa « naturalisation », le rôle des dispositifs, l'agentivité des « usagers », les rapports entre médias et médiations, l'institutionnalisation des pratiques médiatiques, etc. [...]
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Leigh Hunt's authorship of "A legend of Florence" (1840) — a drama inspired by the rich cultural, intellectual, and political climate of Italy — reflects, as Michael Eberle-Sinatra demonstrates in the final essay of the first section, not only a literary exchange between England and Italy, but argues that during the creation of his play, Hunt engaged in his own version of border crossing as he managed the transition between writing about and writing for the stage. A complex maneuver that required Hunt to rech beyond his own intellectual boundaries, the shift from critic to dramatist challenged and enriched his thoughts regarding the work of the theater.