192 resultados para réception du cinéma
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le corps et l'inconscient comme éléments de création dans le cinéma d'animation de Michèle Cournoyer
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L’aspect visuel dans les Illuminations de Rimbaud nous a amenés à nous demander s’il était possible d’adapter ces poèmes au cinéma. Il y a eu bien sûr plusieurs recherches sur le cinéma des années 20 qui exploraient la création poétique. D’autres recherches ont été menées pour trouver des traces de poésie dans des films narratifs un peu plus conventionnels. Bien que ces études soient fort intéressantes, nous voulions tendre vers une démarche plus radicale. Notre travail de recherche avait pour but de trouver le moyen de faire une adaptation de poème complètement autonome de l’œuvre originelle. Bien que nous nous soyons penchés sur les textes Surréalistes par l’entremise de Man Ray, nous avons aussi étudié des tentatives plus récentes d’adaptation de poèmes au cinéma. Nous avons découvert un lien entre ces adaptations et la notion d’altérité. C’est pourquoi nous avons décidé de traiter de notre sujet sous l’angle de l’altérité du point de vue philosophique. D’ailleurs, les trois films que nous avons retenus pour notre travail de recherche présentent des situations de marginalisation. La marginalisation est l’un des aspects de l’altérité qui nous intéressent. Le premier chapitre de ce mémoire est destiné à établir ce que nous entendons par altérité. Dans le deuxième chapitre, nous abordons l’adaptation de la poésie au cinéma en lien avec l’altérité. Nous avons adapté dix-huit poèmes des Illuminations de Rimbaud sous la forme d’un scénario dans la deuxième partie de ce mémoire afin de tenter d’explorer ce que nous avons établi dans notre partie théorique.
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Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines. La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre. La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme.
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Les fichiers audiovisuels complémentaires à ce mémoire sont disponibles sur DVD. Un de ces DVD sera remis au Service de la gestion des documents et des archives de l’Université et l’autre sera conservé au Département d'études cinématographiques.