41 resultados para reactive oxygen species
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UNE EXPOSITION NONATALE LOXYGNE MNE DES MODIFICATIONS DE LA FONCTION MITOCHONDRIALE CHEZ LE RAT ADULTE Introduction: Lexposition loxygne (O2) des ratons nouveau-ns a des consquences lge adulte dont une hypertension artrielle (HTA), une dysfonction vasculaire, une nphropnie et des indices de stress oxydant. En considrant que les reins sont encore en dveloppement actif lors des premiers jours aprs la naissance chez les rats, jouent un rle cl dans le dveloppement de lhypertension et quune dysfonction mitochondriale est associ une augmentation du stress oxydant, nous postulons que les conditions dltres nonatales peuvent avoir un impact significatif au niveau rnal sur la modulation de lexpression de protines cls du fonctionnement mitochondrial et une production mitochondriale excessive despces ractives de l O2. Mthodes: Des ratons Sprague-Dawley sont exposs 80% dO2 (H) ou 21% O2 (Ctrl) du 3e au 10e jr de vie. En considrant que plusieurs organes des rats sont encore en dveloppement actif la naissance, ces rongeurs sont un modle reconnu pour tudier les complications dune hyperoxie nonatale, comme celles lies une naissance prmature chez lhomme. 4 et 16 semaines, les reins sont prlevs et les mitochondries sont extraites suivant une mthode dextraction standard, avec un tampon contenant du sucrose 0.32 M et diffrentes centrifugations. Lexpression des protines mitochondriales a t mesure par Western blot, tandis que la production d H202 et les activits des enzymes cls du cycle de Krebs ont t values par spectrophotomtrie. Les rsultats sont exprims par la moyenne SD. Rsultats: Les rats mles H de 16 semaines (n=6) prsentent une activit de citrate synthase (considr standard interne de lexpression protique et de labondance mitochondriales) augmente (12.4 8.4 vs 4.1 0.5 mole/mL/min), une diminution de lactivit daconitase (enzyme sensible au redox mitochondrial) (0.11 0.05 vs 0.20 0.04 moles/min/mg mitochondrie), ainsi quune augmentation dans la production de H202 (7.0 1.3 vs 5.4 0.8 moles/mg protines mitochondriales) comparativement au groupe Ctrl (n=6 mles et 4 femelles). Le groupe H (vs Ctrl) prsente galement une diminution dans lexpression de peroxiredoxin-3 (Prx3) (H 0.610.06 vs. Ctrl 0.780.02 unit relative, -23%; p<0.05), une protine implique dans llimination d H202, de lexpression du cytochrome C oxidase (Complexe IV) (H 1.020.04 vs. Ctrl 1.200.02 unit relative, -15%; p<0.05), une protine de la chaine de respiration mitochondriale, tandis que lexpression de la protine de dcouplage (uncoupling protein)-2 (UCP2), implique dans la dispersion du gradient proton, est significativement augmente (H 1.050.02 vs. Ctrl 0.900.03 unit relative, +17%; p<0.05). Les femelles H (n=6) (vs Ctrl, n=6) de 16 semaines dmontrent une augmentation significative de lactivit de laconitase (0.330.03 vs 0.170.02 moles/min/mg mitochondrie), de lexpression de lATP synthase sous unit (H 0.730.02 vs. Ctrl 0.590.02 unit relative, +25%; p<0.05) et de lexpression de MnSOD (H 0.890.02 vs. Ctrl 0.740.03 unit relative, +20%; p<0.05) (superoxide dismutase mitochondriale, important antioxidant), tandis que lexpression de Prx3 est significativement rduite (H 1.10.07 vs. Ctrl 0.850.01 unit relative, -24%; p<0.05). 4 semaines, les mles H (vs Ctrl) prsentent une augmentation significative de lexpression de Prx3 (H 0.720.03 vs. Ctrl 0.560.04 unit relative, +31%; p<0.05) et les femelles prsentent une augmentation significative de lexpression dUCP2 (H 1.220.05 vs. Ctrl 1.030.04 unit relative, +18%; p<0.05) et de lexpression de MnSOD (H 1.360.01 vs. 1.190.06 unit relative, +14%; p<0.05). Conclusions: Une exposition nonatale lO2 chez le rat adulte mne des indices de dysfonction mitochondriale dans les reins adultes, associe une augmentation dans la production despces ractives de loxygne, suggrant que ces modifications mitochondriales pourraient jouer un rle dans lhypertension artrielle et dun stress oxydant, et par consquent, tre un facteur possible dans la progression vers des maladies cardiovasculaires. Mots-cls: Mitochondries, Reins, Hypertension, Oxygne, Stress Oxydant, Programmation
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Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de dcs dans les pays occidentaux et constituent la principale complication associe au diabte. La lipoprotine lipase (LPL) est une enzyme cl du mtabolisme des lipides et est responsable de l'hydrolyse des lipoprotines riches en triglycrides (TG). Plusieurs tudes ont dmontr que la LPL scrte par les macrophages dans la paroi artrielle est pro-athrognique. La dysfonction endothliale caractrise les stades prcoces du processus athrosclrotique. Il a t observ quun rcepteur nouvellement identifi des lipoprotines de basse densit oxydes (LDLox), le rcepteur de type lectine des LDLox (LOX-1), est fortement exprim dans les lsions athrosclrotiques humaines et dans laorte de rats diabtiques, suggrant un rle cl de LOX-1 dans la pathognse de lathrosclrose diabtique. Au vu du rle potentiel de la LPL macrophagique et du LOX-1 dans lathrosclrose associe au diabte de type 2, nous avons valu la rgulation de ces deux molcules pro-athrogniques par des facteurs mtaboliques et inflammatoires augments dans le diabte, soit la leptine, lacide linolique (LA) et la protine C-ractive (CRP). Nos rsultats dmontrent que : 1) Dans les cellules endothliales aortiques humaines (HAECs), LA augmente lexpression protique de LOX-1 de faon temps- et dose-dpendante; 2) La pr-incubation de HAECs avec des antioxydants et des inhibiteurs de la NADPH oxydase, de la protine kinase C (PKC) et du facteur nuclaire-kappa B (NF-kB), inhibe leffet stimulant de LA sur lexpression protique de LOX-1; 3) Dans les HAECs traites avec LA, on observe une augmentation dexpression des isoformes classiques de la PKC; 4) LA augmente de manire significative lexpression gnique de LOX-1 ainsi que la liaison des protines nuclaires extraites des HAECs la squence rgulatrice NF-kB prsente dans le promoteur du gne de LOX-1; 5) LA augmente, via LOX-1, la captation des LDLox par les cellules endothliales. Pris dans leur ensemble, ces rsultats dmontrent que LA augmente lexpression endothliale de LOX-1 in vitro et appuient le rle cl de LA dans la dysfonction endothliale associe au diabte. Au vu de nos tudes antrieures dmontrant quune expression accrue de LPL macrophagique chez les patients diabtiques de type 2 et que laugmentation de facteurs mtaboliques dans cette maladie, soit lhomocystine (Hcys), les acides gras et les produits terminaux de glycation (AGE), accroissent lexpression de la LPL macrophagique, nous avons par la suite dtermin leffet, in vitro, de deux autres facteurs mtaboliques et inflammatoires surexprims dans le diabte, soit la leptine et la CRP, sur lexpression de la LPL macrophagique. Les concentrations plasmatiques de leptine sont leves chez les patients diabtiques et sont associes un accroissement des risques cardiovasculaires. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la leptine augmente lexpression de la LPL, tant au niveau gnique que protique; 2) Leffet stimulant de la leptine sur la LPL est aboli par la pr-incubation avec un anticorps dirig contre les rcepteurs la leptine (Ob-R), des inhibiteurs de la PKC et des antioxydants; 3) La leptine augmente lexpression membranaire des isoformes classiques de la PKC et la diminution de lexpression endogne de la PKC, abolit leffet de la leptine sur lexpression de la LPL macrophagique; 4) Dans les macrophages murins, la leptine augmente le taux de synthse de la LPL et augmente la liaison de protines nuclaires la squence protine active-1 (AP-1) du promoteur du gne de la LPL. Ces observations supportent la possibilit que la leptine puisse reprsenter un facteur stimulant de la LPL macrophagique dans le diabte. Finalement, nous avons dtermin, in vitro, leffet de la CRP sur lexpression de la LPL macrophagique. La CRP est une molcule inflammatoire et un puissant prdicteur dvnements cardiovasculaires. Des concentrations leves de CRP srique sont documentes chez les patients diabtiques de type 2. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la CRP augmente lexpression de la LPL au niveau gnique et protique et la liaison de la CRP aux rcepteurs CD32 est ncessaire pour mdier ses effets; 2) La pr-incubation de macrophages humains avec des antioxydants, des inhibiteurs de la PKC et de la protine kinase mitognique active (MAPK), prvient linduction de la LPL par la CRP; 3) La CRP augmente lactivit de la LPL, la gnration intracellulaire despces radicalaires oxygnes (ROS), lexpression disoformes classiques de la PKC et la phosphorylation des kinases extracellulaires rgules 1/2 (ERK 1/2); 4) Les macrophages murins traits avec la CRP dmontrent une augmentation de la liaison des protines nuclaires la squence AP-1 du promoteur du gne de la LPL. Ces donnes suggrent que la LPL puisse reprsenter un nouveau facteur mdiant les effets dltres de la CRP dans la vasculopathie diabtique. Dans lensemble nos tudes dmontrent le rle cl de facteurs mtaboliques et inflammatoires dans la rgulation vasculaire de la LPL et du LOX-1 dans le diabte. Nos donnes suggrent que la LPL et le LOX-1 puissent reprsenter des contributeurs cl de lathrognse acclre associe au diabte chez lhumain. Mots-cls : athrosclrose, maladies cardiovasculaires, diabte de type 2, macrophage, LPL, cellules endothliales, LOX-1, stress oxydatif, leptine, LA, CRP.
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Les dcs attribus un choc septique la suite dune infection svre augmentent chez les diabtiques et surviennent assez frquemment dans les units de soins intensifs. Le diabte sucr et le choc septique augmentent la production despces ractives oxygnes et de cytokines pro-inflammatoires, lesquelles activent le facteur de transcription nuclaire Kappa B conduisant linduction du rcepteur B1 (RB1) des kinines. Le diabte induit par la streptozotocine (STZ) augmente lexpression du RB1 dans divers tissus priphriques, le cerveau et la moelle pinire. Les lipopolysaccharides bactriens (LPS), souvent utiliss pour induire le choc septique, induisent aussi le RB1. Lobjectif de ce travail vise dmontrer la contribution du RB1 des kinines dans lexacerbation du choc septique pendant le diabte. Des rats Sprague-Dawley (225-250 gr) traits la STZ (65 mg/kg, i.p.) ou le vhicule ont reu quatre jours plus tard les LPS (2 mg/kg, i.v.) ou le vhicule en prsence ou pas dun antagoniste du RB1 (SSR240612, 10 mg/kg) administr par gavage. La temprature corporelle a t mesure pendant 24h aprs le traitement. Le SSR240612 a aussi t administr 9h AM et 9h PM et les rats sacrifis 9h AM le jour suivant aprs un jene de 16 h. Les effets de ces traitements ont t mesurs sur les taux plasmatiques dinsuline et de glucose, ldme et la permabilit vasculaire (dans divers tissus avec la technique du Bleu dEvans) ainsi que sur lexpression du RB1 (PCR en temps rel) dans le cur et le rein. Laugmentation de la temprature corporelle aprs traitement au LPS chez les rats traits ou pas la STZ a t bloque par le SSR240612. Lantagoniste a normalis lhyperglycmie et amlior la dficience en insuline chez les rats STZ. Le SSR240612 a inhib ldme et rduit la permabilit vasculaire dans les tissus des rats diabtiques traits ou pas avec les LPS. La surexpression du RB1 chez les rats traits au STZ et/ou LPS tait renverse par le SSR240612. Cet antagoniste a prvenu la mortalit cause par les LPS et LPS plus STZ. Les effets anti-pyrtique, anti-inflammatoire et anti-diabtique du SSR240612 suggrent que le RB1 puisse reprsenter une cible thrapeutique valable pour le traitement de la co-morbidit associe au choc septique dans le diabte.
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Plusieurs expriences et tudes cliniques ont dmontr que lactivation du systme rnine-angiotensine (RAS) peut induire lhypertension, un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires et rnales. Langiotensinogne (Agt) est lunique substrat du RAS. Cependant, il na pas encore t dmontr si lactivation du RAS intrarnal peut elle seule induire des dommages rnaux, indpendamment de lhypertension systmique, et ainsi jouer un rle prpondrant dans la progression de la nphropathie diabtique. Afin dexplorer le rle du RAS intrarnal dans les dommages rnaux, un diabte a t induit par linjection de streptozotocin chez des souris transgniques (Tg) surexprimant lAgt de rat dans les cellules des tubules proximaux du rein (RPTC). Les souris Tg diabtiques ont t traites soit avec des inhibiteurs du RAS (perindopril et losartan), de linsuline ou une combinaison des deux pour 4 semaines avant dtre euthanasies. Pour une autre tude, des souris Tg non-diabtiques ont t traites soit avec des inhibiteurs du RAS, lhydralazine (vasodilatateur) ou lapocynine (inhibiteur de la NADPH oxydase) pour une priode de 8 semaines avant leuthanasie. Des souris non-Tg ont t utilises comme contrles. Des cellules immortalises de tubule proximal de rat (IRPTC) transfectes de manire stable avec un plasmide contenant lAgt ou un plasmide contrle ont t employes comme modle in vitro. Nos rsultats ont dmontr que les souris Tg prsentaient une augmentation significative de la pression systolique, lalbuminurie, lapoptose des RPTC et lexpression de gnes pro-apoptotiques par rapport aux souris non-Tg. Les mmes changements ont t observs chez les souris Tg diabtiques par rapport aux souris non-Tg diabtiques. Linsuline et/ou les inhibiteurs du RAS ont permis dattnuer ces changements, sauf lhypertension qui ntait rduite que par les inhibiteurs du RAS. Chez les IRPTC transfectes avec lAgt in vitro, les hautes concentrations de glucose augmentent lapoptose et lactivit de la caspase-3 par rapport aux cellules contrles et linsuline et/ou les inhibiteurs du RAS empchent ces augmentations. En plus des changements physiologiques, les RPTC des souris Tg prsentent aussi une augmentation significative de la production des espces ractive de loxygne (ROS) et de lactivit de la NADPH oxydase, ainsi quune augmentation de lexpression du facteur de croissance transformant-beta 1 (TGF-1), de linhibiteur activateur du plasminogne de type 1 (PAI-1), des protines de la matrice extracellulaire, du collagne de type IV et de la sousunit p47 de la NADPH oxydase. Le traitement des souris Tg avec lapocynine et le perindopril a permis damliorer tous ces changements, sauf lhypertension qui ntait pas corrige par lapocynine. Dautre part, lhydralazine a prvenu lhypertension, sans modifier lalbuminurie, lapoptose des RPTC ou lexpression des gnes pro-apoptotiques. Ces rsultats montrent bien que lactivation du RAS intrarnal et lhyperglycmie agissent de concert pour induire lalbuminurie et lapoptose des RPTC, indpendamment de lhypertension systmique. La gnration des ROS via lactivation de la NADPH oxydase induit en partie laction du RAS intrarnal sur lapoptose des RPTC, la fibrose tubulo-interstitielle et lalbuminurie chez les souris Tg. Dautre part, une exprience en cours a tent dencore mieux dlimiter les effets de lactivation du RAS intrarnal, tout en liminant la nphrotoxicit du STZ. Pour cette tude, les souris Tg surexprimant lAgt de rat dans leurs RPTC ont t croises aux souris Ins2Akita, un modle spontan de diabte de type I, afin de gnrer des souris Akita-rAgt-Tg. Les rsultats prliminaires indiquent que le RAS intrarnal est activ dans les souris Akita et que la combinaison avec lhyperglycmie induit du stress du rticulum endoplasmique (ER) dans les RPTC in vivo. Le stress du ER contribue lapoptose des RPTC observe dans le diabte, tout le moins dans le modle Akita. Le traitement avec des inhibiteurs du RAS permet dattnuer certains des dommanges rnaux observs dans les souris Akita-rAgt-Tg.
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Titre: La Visualisation in vivo des espces oxygnes radiculaires au niveau des cellules ganglionnaires de la rtine. Le But : Les espces d'oxygne ractives sont non seulement produites la suite de la blessure cellulaire, mais servent aussi des molcules faisantes des signes pour une varit de processus critiques, en incluant mitosis et de mort de cellule. Nous avons auparavant dit que la blessure RGC axons incite un clatement de superoxyde dans le corps de cellule, probablement de l'origine mitochondrial (Lieven et al, 2006). Nous dcrivons maintenant une mthode pour reflter des espces d'oxygne ractives dans la rtine de l'animal vivant en utilisant un confocal le lisant rapidement du laser ophthalmoscope a appel la Rtine de Heidelberg Angiograph 2 (HRA2) quip avec les lasers doubles. La mthodolologie : Aprs les tudes prliminaires en utilisant d'autres indicateurs (hydroethidium; HEt) pour les espces d'oxygne ractives, nous avons essay de reflter des espces d'oxygne ractives dans le dans le modle de vivo l'utilisation 5-(et 6)-chloromethyl-2', 7 '-dichlorodihydrofluorescein diacetate, l'actyle ester (le CM-H2DCFDA). Un nerf optique de Longs-Evans rats a t cras intraorbitalement, en pargnant la circulation retinal. Dans certains rats colliculi suprieur de Longs rats Evans avait t auparavant expos via craniotomy et surpos avec Gelfoam satur avec le vert indocyanine (ICG). Aux points de temps variables les animaux ont t injects intraveineusement ou intravitreally avec HEt ou le CM-H2DCFDA et reflts avec fluorescein et-ou les filtres d'ICG en utilisant le HRA2. Les rsultats: Nous avons dmontr le foyer brillant multiple de fluorescence dans la couche de cellule de ganglion quand nous avons rtrogradement tiquet d'ICG bilatralement, en indiquant qu'ICG tait un colorant rtrogradement transport qui pourrait tre dcouvert avec le HRA2. Aprs axotomy et l'injection intravitreal de CM-H2DCFDA, il y avait la fluorescence brillante dans le canal fluorescein dans quelques cellules dans la couche de cellule de ganglion, en accord avec la production d'une ou plusieurs espces d'oxygne ractives. Les conclusions : RGCs peut tre identifi et les niveaux d'espces d'oxygne ractives mesurs en utilisant une frquence double confocal Mots-cls : cellules ganglionnaires de la rtine; especes oxygenique radiculaire; la visualisation;
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Lendothline-1 (ET-1) est un peptide vasoactif extrmement puissant qui possde une forte activit mitognique dans les cellules du muscle lisse vasculaire (VSMCs). Il a t dmontr que lET-1 est implique dans plusieurs maladies cardio-vasculaires, comme lathrosclrose, l'hypertension, la restnose aprs l'angioplastie, linsuffisance cardiaque et l'arythmie. LET-1 exerce ses effets via plusieurs voies de signalisation qui incluent le Ca2+, les protines kinases actives par les mitognes (MAPKs) y compris les kinases rgules par les signaux extracellulaires (ERK1/2) et la voie de la phosphatidylinositol 3-kinase (PI-3K)/protein kinase B (PKB). Plusieurs tudes ont dmontr que les drivs ractifs de l'oxygne (ROS) peuvent jouer un rle important dans la signalisation dERK1/2 et de PKB induite par plusieurs facteurs de croissance et hormones. Nous avons prcdemment montr que l'ET-1 produit des ROS qui agissent comme mdiateur de la signalisation cellulaire induite par lET-1. Le peroxyde dhydrogne (H2O2), une molcule qui appartient la famille des ROS, peut activer les voies de la MAPK et de la PKB dans les VSMCs. Par ailleurs, nos rsultats suggrent galement que le Ca2+ et la calmoduline (CaM) sont essentiels pour la phosphorylation dERK1/2, de p38 et de PKB induite par le H2O2 dans les VSMCs. La Ca2+/CaM-dependent protein kinases II (CaMKII) est une srine/thronine protine kinase multifonctionnelle active par le Ca2+/CaM. Il a t montr que la CaMKII est implique dans les voies de signalisation induite par le H2O2 dans les cellules endothliales. Cependant, le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de la proline-rich tyrosine kinase 2 (Pyk2) induite par lET-1 et le H2O2, de mme que son rle dans leffet hypertrophique et prolifratif de lET-1 dans les VSMCs demeure inexplor. Le monoxyde dazote (NO) est une molcule vasoactive implique dans la rgulation de plusieurs rponses hormonales. Le NO peut moduler la signalisation contrlant la croissance cellulaire induite par plusieurs agonistes do son rle protecteur dans le systme vasculaire. Des tudes ont montr que le NO peut inhiber la voie de Ras/Raf/ERK1/2 et la voie de PKB induite par le facteur de croissance endothlial (EGF) et langiotensine II (Ang II). Beaucoup dautres travaux ont mis en vidence un cross-talk entre les voies de signalisation actives par lET-1 et le NO. La capacit du NO inhiber la signalisation intracellulaire induite par lET-1 dans les VSMCs demeure inconnue. Le travail prsent dans cette thse vise dterminer le rle du systme Ca2+-CaM-CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 et le H2O2 ainsi que son rle dans la croissance et la prolifration cellulaire induites par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement test le rle du NO dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 ainsi que la synthse protique induite par lET-1. Dans la premire partie de notre tude, nous avons examin le rle de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs en utilisant trois approches diffrentes i.e. l'usage d'inhibiteurs pharmacologiques, un peptide auto-inhibiteur de la CaMKII (CaMKII AIP) et la technique de siRNA. Nous avons dmontr que la CaMKII est implique dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Des tudes prcdentes ont montr laide dinhibiteurs pharmacologiques comme le KN-93 que l'Ang II et les agents induisant une augmentation de la concentration en Ca2+ intracellulaire comme lionomycine, provoquent la phosphorylation dERK1/2 via la CaM dans les VSMCs. Cependant, en utilisant diffrentes approches, nos tudes ont montr pour la premire fois une implication de la CaMKII dans la phosphorylation dERK1/2 et de PKB induite par lET-1 dans les VSMCs. Nous avons galement rapport pour la premire fois, un rle crucial de la CaMKII dans la pathophysiologie vasculaire associe lET-1 puisque lactivation de la CaMKII joue un rle important dans lhypertrophie et la croissance cellulaire. Dans la deuxime partie, la lumire des tudes prcdentes qui montraient que les ROS agissent comme mdiateurs de la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs, nous avons examin si la CaMKII est galement implique dans lactivation des voies dERK1/2 et de PKB induite par le H2O2. En utilisant des approches pharmacologiques et molculaires, nous avons montr, comme pour lET-1, que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par le H2O2. Nous avons prcdemment montr que la transactivation du rcepteur de type I de linsulin-like growth factor (IGF-1R) est ncessaire lactivation de PKB induite par le H2O2. Pour cette raison, nous avons examin l'effet de l'inhibition de la CaMKII par linhibiteur pharmacologique ou par le knock-down de la CaMKII sur la phosphorylation dIGF-1R induite par le H2O2. Les rsultats dmontrent que la CaMKII joue un rle critique en amont de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et dIGF-1R induite par le H2O2. Dans la troisime partie de notre tude, nous avons galement examin le mcanisme molculaire par lequel le NO exerce ses effets anti-mitogniques et anti-hypertrophiques dans la signalisation induite par lET-1. En testant l'effet de deux diffrents donneurs de NO (S-nitroso-N-acetylpenicillamine (SNAP), sodium nitroprusside (SNP)) et un inhibiteur de NO synthase, le N (G)-nitro-L-arginine methyl ester (L-NAME) dans la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1, nous avons observ que le NO a un effet inhibiteur sur la signalisation induite par lET-1 dans les VSMCs. Par ailleurs, le 8-Br-GMPc, un analogue du GMPc, a un effet similaire celui des deux donneurs du NO, tandis que loxadiazole quinoxaline (ODQ), un inhibiteur de la guanylate cyclase soluble, inverse l'effet inhibiteur du NO. Nous concluons que le NO diminue la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1 dune manire dpendante du GMPc. Le NO inhibe aussi les effets hypertrophiques de lET-1 puisque le traitement avec le SNAP diminue la synthse des protines induite par lET-1. En rsum, les tudes prsentes dans cette thse dmontrent que lET-1 et le H2O2 sont des activateurs de la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 dans les VSMCs et que la CaMKII savre ncessaire pour ce processus, en agissant en amont de lactivation de IGF-1R induite par le H2O2 dans les VSMCs. Elles montrent galement que le NO inhibe la phosphorylation dERK1/2, de PKB et de Pyk2 induite par lET-1. Enfin, nos travaux suggrent aussi que lactivation de la CaMKII stimule la synthse des protines et de lADN induites par lET-1 alors que le NO inhibe la synthse des protines induite par ET-1. Mots cls: Endothline ; Peroxyde d'hydrogne ; CaMKII ; Monoxyde dazote ; Systme vasculaire ; PKB; ERK1/2; IGF-1R; Hypertrophie.
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Dans les neurones et les cellules vasculaires crbrales, les drivs ractifs de loxygne jouent un double rle puisquils peuvent avoir la fois des effets bnfiques, faibles concentrations, et des effets dltres, des concentrations leves. Chez la souris, la circulation crbrale se distingue des autres lits vasculaires puisque le peroxyde dhydrogne (H2O2) est le principal mdiateur endothlial relaxant endogne. Lobjectif de notre premire tude a t de caractriser limplication physiologique du H2O2 driv de la eNOS dans la fonction endothliale crbrale de la souris. Nous avons voulu identifier les mcanismes impliqus dans la dilatation induite par laugmentation de dbit intra-luminal (flow-mediated dilation, FMD). La FMD est la rponse un stimulus physiologique endothlial la plus reprsentative de la situation in vivo. Nous avons dmontr que le H2O2, et non le monoxyde dazote (NO), drivant de lactivation de la eNOS crbrale, est le principal mdiateur de la FMD. Cependant, nous connaissons trs peu de donnes sur lvolution de la voie du H2O2 au cours du vieillissement quil soit associ ou non aux facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires. Au cours du vieillissement, au niveau priphrique, les facteurs endothliaux constricteurs ou dilatateurs voluent en fonction de laugmentation de stress oxydant. La prsence de facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires, telle que lhypercholestrolmie, pourrait accentuer laugmentation du stress oxydant et ainsi acclrer la dysfonction endothliale. Au niveau crbral, trs peu de donnes sont disponibles. Dans le cadre de notre deuxime tude, nous avons mis lhypothse quun dbalancement des facteurs endothliaux pourrait tre lorigine (1) de la dysfonction endothliale crbrale observe au cours du vieillissement et (2) de la dysfonction endothliale prcoce qui apparat en prsence dathrosclrose. Nos rsultats ont montr que laugmentation de stress oxydant associe au vieillissement conduit une libration endogne accrue de TXA2 qui diminue la voie du H2O2 au niveau crbral et, par consquent, rduit la dilatation dpendante de lendothlium. De plus, la prsence dathrosclrose acclre lapparition de la dysfonction endothliale crbrale. Le rle cl jou par le stress oxydant a t confirm par un traitement prventif avec lantioxydant catchine qui a permis de renverser tous les effets dltres de lathrosclrose sur les fonctions endothliales crbrales. Finalement, la dysfonction endothliale crbrale prcoce, associe avec lathrosclrose, pourrait non seulement augmenter lincidence de dvelopper des accidents vasculaires crbraux (AVC) mais aussi induire une diminution du dbit sanguin crbral et, ultimement, affecter les fonctions neuronales. Dans le cadre de notre troisime tude, nous avons mis lhypothse que laugmentation de stress oxydant est associe avec une diminution du dbit sanguin crbral et un dclin subsquent des fonctions cognitives. Nous avons utilis des souris athrosclrotiques ges de 3 mois que nous avons soumises, ou pas, un traitement chronique la catchine. Nos travaux montrent quun traitement prventif avec la catchine peut prvenir les effets nfastes de lathrosclrose sur la FMD, le dbit sanguin et le dclin des fonctions cognitives qui est normalement associ au vieillissement. Nos rsultats ont permis de distinguer leffet du vieillissement des effets de lathrosclrose sur les fonctions vasculaires crbrales. Le traitement prventif avec la catchine a eu des effets bnfiques marqus sur la fonction endothliale crbrale, le dbit sanguin crbral et les fonctions cognitives, dmontrant le rle cl de lenvironnement redox dans la rgulation des fonctions crbrales.
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Le diabte maternel est un facteur de risque majeur pour le dveloppement de malformations congnitales. Dans le syndrome de lembryopathie diabtique, lexposition prolonge du ftus de hautes concentrations ambientes de glucose induit des dommages qui peuvent affecter plusieurs organes, dont les reins. Les malformations rnales sont la cause de prs de 40 pourcent des cas dinsuffisance rnale infantile. Lhyperglycmie constitue un environnement utrin adverse qui nuit la nphrogense et peut causer lagense, la dysplasie (aplasie) ou lhypoplasie rnale. Les mcanismes molculaires par lesquels les hautes concentrations ambientes de glucose mnent la dysmorphogense et aux malformations demeurent toutefois mal dfinis. Le diabte maternel prdispose aussi la progniture au dveloppement dautres problmes lge adulte, tels lhypertension, lobsit et le diabte de type 2. Ce phnomne appel programmation prinatale a suscit lintrt au cours des dernires dcennies, mais les mcanismes responsables demeurent mal compris. Mes tudes doctorales visaient lucider les mcanismes molculaires par lesquels le diabte maternel ou un environnement in utero hyperglycmique affecte la nphrogense et programme par la suite la progniture a dvelopper de lhypertension par des observations in vitro, ex vivo et in vivo. Nous avons utilis les cellules MK4, des cellules embryonnaires du msenchyme mtanphrique de souris, pour nos tudes in vitro et deux lignes de souris transgniques (Tg) pour nos tudes ex vivo et in vivo, soient les souris HoxB7-GFP-Tg et Nephrin-CFP-Tg. Les souris HoxB7-GFP-Tg expriment la protine fluorescente verte (GFP) dans le bourgeon urtrique (UB), sous le contrle du promoteur HoxB7. Les souris Nephrin-CFP expriment la protine fluorescente cyan (CFP) dans les glomrules, sous le contrle du promoteur nephrin spcifique aux podocytes. Nos tudes in vitro visaient dterminer si les hautes concentrations de glucose modulent lexpression du gne Pax2 dans les cellules MK4. Les cellules MK4 ont t traites pendant 24h avec du milieu contenant soit 5mM D-glucose et 20mM D-mannitol ou 25mM D-glucose et avec ou sans antioxydants ou inhibiteurs de p38 MAPK, p44/42 MAPK, PKC et NF-kB. Nos rsultats ont dmontr que le D-glucose lev (25mM) augmente la gnration des espces ractives de loxygne (ROS) dans les cellules MK4 et induit spcifiquement lexpression du gne Pax2. Des analogues du glucose tels le D-mannitol, L-glucose ou le 2-Deoxy-D-glucose ninduisent pas cette augmentation dans les cellules MK4. La stimulation de lexpression du gne Pax2 par le D-glucose dans les cellules MK4 peut tre bloque par des inhibiteurs des ROS et de NF-kB, mais pas par des inhibiteurs de p38 MAPK, p44/42 MAPK ou PKC. Ces rsultats indiquent que la stimulation de lexpression du gne Pax2 par les concentrations leves de glucose est due, au moins en partie, la gnration des ROS et lactivation de la voie de signalisation NF-kB, et non pas via les voies PKC, p38 MAPK et p44/42 MAPK. Nos tudes ex vivo sintressaient aux effets dun milieu hyperglycmique sur la morphogense de la ramification du bourgeon urtrique (UB). Des explants de reins embryonnaires (E12 E18) ont t prlevs par micro-dissection de femelles HoxB7-GFP gestantes. Les explants ont ensuite t cultivs dans un milieu contenant soit 5mM D-glucose et 20mM D-mannitol ou 25mM D-glucose et avec ou sans antioxydants, catalase ou inhibiteur de PI3K/AKT pour diverses dures. Nos rsultats ont dmontr que le D-glucose stimule la ramification du UB de manire spcifique, et ce via lexpression du gne Pax2. Cette augmentation de la ramification et de lexpression du gne Pax2 peut tre bloque par des inhibiteurs des ROS et de PI3K/AKT. Ces tudes ont dmontr que les hautes concentrations de glucose altrent la morphogense de la ramification du UB via lexpression de Pax2. Leffet stimulant du glucose semble seffectuer via la gnration des ROS et lactivation de la voie de signalisation Akt. Nos tudes in vivo visaient dterminer le rle fondamental du diabte maternel sur les dfauts de morphogense rnale chez la progniture. Dans notre modle animal, le diabte maternel est induit par le streptozotocin (STZ) chez des femelles HoxB7-GFP gestantes (E13). Les souriceaux ont t tudis diffrents ges (naissants et gs de une, deux ou trois semaines). Nous avons examin leurs morphologie rnale, nombre de nphrons, expression gnique et les vnements apoptotiques lors de cette tude court terme. La progniture des mres diabtiques avait un plus faible poids, taille et poids des reins, et possdait des glomrules plus petits et moins de nphrons par rapport la progniture des mres contrles. La dysmorphogense rnale observe est peut-tre cause par laugmentation de lapoptose des cellules dans la rgion du glomrule. Nos rsultats ont montr que les souriceaux ns de mres diabtiques possdent plus de podocytes apoptotiques et plus de marquage contre la caspase-3 active dans leurs tubules rnaux que la progniture des mres contrles. Les souriceaux des mres diabtiques montrent une augmentation de lexpression des composants du systme rnine angiotensine (RAS) intrarnal comme langiotensinogne et la rnine, ainsi quune augmentation des isoformes p50 et p65 de NF-kB. Ces rsultats indiquent que le diabte maternel active le RAS intrarnal et induit lapoptose des glomrules, menant une altration de la morphogense rnale de la progniture. En conclusion, nos tudes ont permis de dmontrer que le glucose lev ou lenvironnement in utero diabtique altre la morphogense du UB, qui rsulte en un retard dans la nphrogense et produit des reins plus petits. Cet effet est d, au moins en partie, la gnration des ROS, lactivation du RAS intrarnal et la voie NF-kB. Nos tudes futures se concentreront sur les mcanismes par lesquels le diabte maternel induit la programmation prinatale de lhypertension chez la progniture adulte. Cette tude long terme porte sur trois types de prognitures : adultes ns de mres contrles, diabtiques ou diabtiques traites avec insuline pendant la gestation. Nous observerons la pression systolique, la morphologie rnale et lexpression de divers gnes et protines. Nous voulons de plus dterminer si la prsence dun systme antioxydant (catalase) peut protger la progniture des effets nfastes des ROS causs par lenvironnement in utero hyperglycmique. Les souris Catalase-Tg expriment la catalase spcifiquement dans les tubules proximaux et nous permettrons dexplorer notre hypothse sur le rle des ROS dans notre modle exprimental de diabte maternel.
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La nphropathie diabtique est une maladie rnale caractrise par un syndrome nphrotique et de la glomrulosclrose. Celle-ci est relie langiopathie de capillaires suite au diabte. Il sagit dune importante cause dinsuffisance rnale en Amrique. Or, les anomalies tubulaires comme lapoptose ou le dtachement de tubules des glomrules sont reconnues comme tant de bons marqueurs de progression de cette maladie. Ainsi, il a t propos au cours des travaux relis cette thse dtudier les diffrents mcanismes molculaires relis lapoptose des tubules proximaux, en particulier dans un thme de relation avec les dommages relis aux espces ractives oxygnes (ROS). Une des hypothses dveloppe au cours de prcdents travaux faisait tat que lune des sources initiales qui entrainent le dveloppement de dommages tubulaires soit rgule travers la production de ROS drivs des NADPH oxydases. Ainsi, une des premires sries dexpriences entreprises au cours de cette thse a t effectue sur un modle animal de diabte de type 2, la souris db/db. Suite la caractrisation des diffrentes pathologies rnales et leur rduction par la surexpression de lenzyme antioxydante catalase dans les tubules proximaux, des expriences de micro-puces dexpression gntiques furent effectues. laide de cet outil et par des analyses bioinformatiques, il a t possible dtablir un profilage de gnes relis diffrentes voies de signalisation modules par le diabte et la catalase. Ainsi, il a t possible deffectuer de plus amples tudes sur des gnes relis lapoptose surexprim dans les tubules proximaux de souris diabtiques. Un des gnes pro-apoptotique mieux caractris durant cette thse fut le gne Bmf, un membre de la famille des rgulateurs de Bcl-2 impliqus dans lapoptose via le relchement de cytochrome c de la mitochondrie. Ainsi, il a t dtermin que ce gne est surexprim dans les tubules proximaux de souris diabtiques, et que celui-ci tait augment dans diffrents modles in vitro de diabte. Cela a permis de conclure que Bmf joue sans doute un rle important la rgulation de lapoptose et de latrophie des tubules proximaux. Une autre tude effectue dans le cadre de cette thse tait relie avec lutilisation dun modle transgnique afin de mieux dfinir le rle que jouent les dommages relis au stress oxydatif dans la progression des pathologies rnales relies linduction du systme rnine-angiotensine. Les rsultats obtenus ont permis de dterminer que la surexpression de lenzyme antioxydante catalase a permis de rduire les diffrentes pathologies rnales observes dans les souris transgniques, ce qui permet de conclure que les espces ractives oxygnes jouen un rle important dans le dveloppement de lhypertension et des dommages rnaux.
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Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalit dans les pays occidentaux et reprsentent une complication majeure du syndrome mtabolique. Il est maintenant largement admis que lathrosclrose est une maladie inflammatoire chronique et que linflammation joue un rle pathognique majeur dans linitiation et la progression de la maladie athromateuse. Il a t dmontr quune augmentation des niveaux sriques de la protine c-ractive (CRP), une protine de la phase aige et un important constituant de la rponse immunitaire de type inn, est associe un risque cardiovasculaire accru. Ainsi, il a t document quune augmentation de CRP, tant chez les sujets sains que chez les sujets diabtiques, tait associe une augmentation du risque de morbidit et de mortalit cardiovasculaires. De multiples vidences suggrent que la CRP puisse non seulement constituer un marqueur de risque des maladies cardiovasculaires mais aussi reprsenter un facteur pro-athrognique direct. La dysfonction endothliale reprsente un des stades les plus prcoces du processus athrosclrotique et un rle de la CRP dans la pathogense de la dysfonction endothliale est postul. Outre son origine systmique, la CRP est produite dans la lsion athrosclrotique et par diverses cellules vasculaires, dont les cellules endothliales. Afin dlucider le rle de la CRP vasculaire dans laltration de la fonction endothliale associe au syndrome mtabolique, nous avons tudi la rgulation de lexpression endothliale de la CRP par les acides gras libres (AGL) et le rle de la CRP endothliale dans linhibition de la synthse doxyde nitrique (NO) par les AGL. Nos rsultats dmontrent que :1) lacide palmitique (PA) induit lexpression gnique de CRP au niveau de cellules endothliales aortiques humaines (HAECs) en culture et, augmente, de manire dose-dpendante, lexpression protique de la CRP; 2) La pr-incubation des HAECs avec des antioxydants et des inhibiteurs de la i) protine kinase C (PKC), ii) du facteur nuclaire-kappa B, iii) des Janus kinases et des protines de transduction et de rgulation de la transcription et iv) des protines kinases actives par les mitognes prvient leffet stimulant du PA sur lexpression protique et gnique de la CRP; 3) Le traitement des HAECs par le PA induit une augmentation de la production des espces ractives oxygnes, un effet prvenu par les inhibiteurs de la PKC et par lAICAR(5-amino-4-imidazole carboxamide 1--D-ribofuranoside), un activateur de la protine kinase active par lAMP; 4) Lincubation des HAECs en prsence de PA rsulte enfin en une diminution de la production basale endothliale de NO, un effet abrog par la princubation de ces cellules avec un anticorps anti-CRP. Dans lensemble, ces donnes dmontrent un effet stimulant du PA sur lexpression de la CRP endothliale via lactivation de kinases et de facteurs de transcription sensibles au stress oxydatif. Ils suggrent en outre un rle de la CRP dans la dysfonction endothliale induite par les AGL.
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Le syndrome de Wernicke-Korsakoff (SWK) est un dsordre neuropsychiatrique caus par la dficience en thiamine (DT). Dans la DT exprimentale comme dans le SWK, on observe une mort neuronale et des hmorragies dans certaines rgions prcises du diencphale et du tronc crbral. Les lsions diencphaliques du SWK sont particulirement svres et entranent souvent des squelles amnsiques permanentes. Le lien entre la dysfonction mtabolique induite par la DT et la mort neuronale nest pas connu. Des rapports prcdents ont dmontr que la permabilit de la barrire hmato-encphalique (BHE) tait altre et ce, prcdant lapparition du dommage neuronal, suggrant un rle critique de la dysfonction vasculaire. Les jonctions serres (JS) interendothliales, la base anatomique de la BHE, constituent un rseau molculaire incluant loccludin et les zonula occludens (ZOs). Cette thse dmontre une perte dexpression et une altration de la morphologie de ces protines en relation avec la dysfonction de la BHE dans le thalamus de souris dficientes en thiamine, fournissant une explication pour la prsence dhmorragies. Le stress oxydatif peut entraner des dommages directs aux protines des JS et interfrer avec leurs mcanismes de rgulation. De plus, loxyde nitrique (NO) peut induire la mtalloprotinase matricielle-9 (MMP-9) implique dans la dgradation de ces protines. Lendothlium vasculaire crbral (EVC) semble tre une source importante de NO dans la DT, lexpression de loxyde nitrique synthase endothliale (eNOS) tant slectivement induite dans les rgions vulnrables. Le NO peut ragir avec les espces ractives oxygnes et former du peroxynitrite, entranant un stress oxydatif/nitrosatif endothlial. Les rsultats prsents dmontrent que la dltion du gne de eNOS prvient le stress oxydatif/nitrosatif crbrovasculaire, lextravasation des immunoglobulins G (IgGs) et laltration de loccludin et des ZOs dans le thalamus de souris dficientes en thiamine. De plus, cette dltion prvient linduction de lexpression de MMP-9 dans lEVC. Des rsultats similaires ont t obtenus avec lantioxydant N-actylcystine (NAC). Les mcanismes prcis par lesquels les espces ractives altrent les protines des JS sont inconnus. Caveolin-1, une composante majeure du caveol de lEVC, est implique dans la rgulation de lexpression des protines des JS, et celle-ci est module par le stress oxydatif/nitrosatif; laltration de lexpression de caveolin-1 a t rcemment associe la rupture de la BHE. Les rsultats prsents dmontrent que lexpression de caveolin-1 est slectivement altre dans lEVC du thalamus de souris dficientes en thiamine, cocidant avec la rupture de la BHE, et dmontrent que la normalisation de lexpression de caveolin-1 par le NAC est associe avec lattnuation du dommage la BHE. Pris ensemble, ces rsultats dmontrent un rle central du stress oxydatif/nitrosatif crbrovasculaire, particulirement celui provenant de eNOS, dans laltration des JS de la BHE via des dommages directs et via linduction de MMP-9 et de caveolin-1. Cette rupture de la BHE contribue par consquent la mort neuronale dans le thalamus, puisque la prvention des altrations crbrovasculaires par la dltion du gne de eNOS et le NAC attnue significativement la mort neuronale. Ladministration prcoce dantioxydants en combinaison avec la thiamine devrait donc tre une considration importante pour le traitement du SWK.
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Nous avons rcemment dmontr que les espces ractives oxygnes induisent une augmentation de lexpression des protines Gi dans les cellules du muscle lisse vasculaire (CMLV) provenant daortes de rats spontanment hypertendus (SHR, de langlais spontaneously hypertensive rats). La prsente tude a pour but dtudier les effets du peroxyde dhydrogne (H2O2), un oxydant qui induit le stress oxydatif, sur lexpression de Gi et sur lactivit de ladnylate cyclase, et dexplorer les voies de signalisation sous-jacentes responsables de cette rponse. Nos rsultats montrent que H2O2 induit une augmentation de lexpression des protines Gi-2 et Gi-3 de manire dose- et temps-dpendante avec une augmentation maximale de 40-50% 100 M aprs 1 heure, sans affecter lexpression de Gs. Lexpression des protines Gi a t maintenue au niveau normal en presence de AG 1478, AG1295, PD98059 et la wortmannine, des inhibiteurs dEGF-R (de langlais epidermal growth factor receptor), PDGFR- (de langlais platelet-derived growth factor receptor ), de la voie de signalisation ras-ERK1/2 (de langlais extracellular regulated kinase1/2), et de la voie de la PI3Kinase-AKT (de langlais phosphatidyl inositol-3 kinase), respectivement. En outre, le traitement des CMLV avec H2O2 a induit une augmentation du degr de phosphorylation dEGF-R, PDGF-R, ERK1/2 et AKT; et cette expression a t maintenue au niveau tmoin par leurs inhibiteurs respectifs. Les inhibiteurs dEGF-R et PDGF-R ont aussi induit une diminution du degr de phosphorylation de ERK1/2, et AKT/PKB. En outre, la transfection des cellules avec le siRNA (de langlais, small interfering ribonucleic acid) de EGF-R et PDGFR- a attnu la surexpression des protines Gi-2 et Gi-3 induite par le traitement au H2O2. La surexpression des protines Gi induite par H2O2 a t corrle avec une augmentation de la fonction de la protine Gi. Linhibition de lactivit de ladnylate cyclase par de faibles concentrations de GTPS aprs stimulation par la forskoline a augment de 20% dans les cellules traites au H2O2. En outre, le traitement des CMLV au H2O2 a aussi accru linhibition de lactivit de ladnylate cyclase par les hormones inhibitrices telles que langiotensine II, oxotrmorine et C-ANP4-23. Dautre part, la stimulation de ladnylate cyclase induite par GTPS, glucagon, isoprotrnol, forskoline, et le fluorure de sodium (NaF) a t attnue de faon significative dans les cellules traites au H2O2. Ces rsultats suggrent que H2O2 induit la surexpression des protines Gi-2 and Gi-3 via la transactivation des rcepteurs des facteurs de croissance EGF-R, PDGFR- et lactivation des voies de signalisation ras-ERK1/2 et PI3K-AKT Mot-cles: Protines Gi, peroxyde dhydrogne, stress oxydant, rcepteurs des facteurs de croissance, MAP kinases, adnylate cyclase, hypertension
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Des tudes antrieures ont dmontr que le mtabolisme de la rtine, son apport sanguin et sa consommation de l'oxygne sont plus levs dans le noir (Riva C.E. et al. 1983, Wang L. et al. 1996, Tam B.M. and Moritz O.L. 2007). Les stimuli physiologiques jouent supposment un rle important dans le dveloppement des diffrents systmes nerveux (Arthur W. Spira, David Parkinson 1991). La privation de la rtine de son stimulus physiologique, la lumire, est un moyen valable de dmontrer la validit de ce concept. D'autres tudes ont affirm que les injections de dichlorure de paraquat dans la cavit vitrenne causent une svre rtinopathie (Rtinopathie induite par paraquat: RIP). Cette rtinopathie est provoque par les drivs ractifs de l'oxygne (DRO) gnrs par le paraquat (Cingolani C. et al. 2006, Lu L. et al. 2006). Le but de notre premier projet (''Dark rearing project'') tait de dterminer si les consquences nocives de l'hyperoxie postnatale chez les rats albinos SD pourraient tre amoindries en levant une porte de rats au noir. Nos rsultats suggrent qu'une augmentation du mtabolisme de la rtine cause par la dprivation de lumire chez les ratons, pourrait protger ou masquer certains effets nfastes de l'hyperoxie postnatale. Le but de notre deuxime tude (''Paraquat project'') tait d'examiner les possibles points de similitude entre RIP et d'autres modles de rtinopathies oxydatives tudis prsentement par notre quipe, savoir: Rtinopathie induite par l'oxygne (RIO) et Rtinopathie induite par la lumire (RIL). Nos rsultats suggrent que l'injection de dichlorure de paraquat dans la cavit vitrenne cause des changements svres de la fonction de la rtine, tandis que sa structure semble intacte. La svrit de ces changements dpend inversement de la maturit de la rtine au moment de l'injection.
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La sclrose systmique (ScS) est une maladie auto-immune dvastatrice d'tiologie inconnue. Le dysfonctionnement immunitaire, la fibrose et la vasculopathie sont les trois principales caractristiques de cette maladie. Une rcente tude a rvl un nouveau lien entre l'auto-immunit et la fibrose, par la prsence d'auto-anticorps stimulant le rcepteur du facteur de croissance driv des plaquettes (PDGFR) des fibroblastes. Ces auto-anticorps sont capables de stimuler les espces ractives de l'oxygne et dactiver la kinase rgule par un signal extracellulaire (ERK1/2). Lhypothse que nous formulons est que les cellules musculaires lisses vasculaires (VSMCs) exprimant conjointement les PDGFR, rpondront elles aussi aux autoanticorps anti-PDGF-R. Le travail prsent ici vise valider la prsence d'auto-anticorps PDGFR dans les srums de patients ScS, et caractriser ensuite la rponse de VSMCs exposes de l'immunoglobuline G (IgG) de ces srums, en mesurant lactivation des cascades de signalisation spcifiques, ainsi que l'induction des gnes impliqus dans la rponse fibrotique. Nos rsultats dmontrent la prsence d'une fraction IgG stimulant une rponse phnotypique dans les cultures de VSMCs. Notamment, dimportantes rgulations positive et ngative des gnes pro-fibrotiques tgfb1 et tgfb2 respectivement, ont t observes dans les VSMCs exposes des fractions de ScS-IgG. Les fractions de IgG positives pour l'activation de ERK taient prsentes dans la plupart, mais pas dans tous les chantillons de SSc (68%, 19/28), et moins prsentes dans les contrles 27% (11/3). Bien que, les fractions de SSc-IgG ont pu considrablement immunoprcipiter le PDGFR, l'utilisation d'un inhibiteur spcifique des rcepteurs au PDGF (AG1296), n'a pas inhib l'activation de ERK mdie par les fractions de SSc-IgG. Globalement, nos rsultats indiquent la prsence d'autoanticorps stimulants avec activit pro-fibrotique dans les srums des patients ScS. Des travaux sont en cours pour identifier l'entit molculaire responsable de la rponse dIgG observe dans les cultures de VSMCs.
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Thse ralise en cotutelle avec Dre Christine Des Rosiers