19 resultados para Staphylococcus aureus alpha-toxin HaCat keratinocyte
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Lentrotoxine B staphylococcique (SEB) est une toxine entrique hautement rsistante la chaleur et est responsable de plus de 50 % des cas dintoxication dorigine alimentaire par une entrotoxine. Lobjectif principal de ce projet de matrise est de dvelopper et valider une mthode base sur des nouvelles stratgies analytiques permettant la dtection et la quantification de SEB dans les matrices alimentaires. Une carte de peptides tryptiques a t produite et 3 peptides tryptiques spcifiques ont t slectionns pour servir de peptides tmoins partir des 9 fragments protolytiques identifis (couverture de 35 % de la squence). Lanhydride actique et la forme deutre furent utiliss afin de synthtiser des peptides standards marques avec un isotope lger et lourd. La combinaison de mlanges des deux isotopes des concentrations molaires diffrentes fut utilise afin dtablir la linarit et les rsultats ont dmontr que les mesures faites par dilution isotopique combine au CL-SM/SM respectaient les critres gnralement reconnus dpreuves biologiques avec des valeurs de pente prs de 1, des valeurs de R2 suprieure 0,98 et des coefficients de variation (CV%) infrieurs 8 %. La prcision et lexactitude de la mthode ont t values laide dchantillons dhomognat de viande de poulet dans lesquels SEB a t introduite. SEB a t enrichie 0,2, 1 et 2 pmol/g. Les rsultats analytiques rvlent que la mthode procure une plage dexactitude de 84,9 91,1 %. Dans lensemble, les rsultats prsents dans ce mmoire dmontrent que les mthodes protomiques peuvent tre utilises efficacement pour dtecter et quantifier SEB dans les matrices alimentaires. Mots cls : spectromtrie de masse; marquage isotopique; protomique quantitative; entrotoxines
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Lobjectif de cette tude tait de dterminer limpact dune infection intra-mammaire (IIM) subclinique cause par staphylocoque coagulase-ngative (SCN) ou Staphylococcus aureus diagnostique durant le premier mois de lactation chez les taures sur le comptage de cellules somatiques (CCS), la production laitire et le risque de rforme durant la lactation en cours. Des donnes bactriologiques provenant dchantillons de lait composites de 2 273 taures Holstein parmi 50 troupeaux ont t interprtes selon les recommandations du National Mastitis Council. Parmi 1 691 taures rencontrant les critres de slection, 90 (5%) taient positives S. aureus, 168 (10%) taient positives SCN et 153 (9%) taient ngatives (aucun agent pathogne isol). Le CCS transform en logarithme nprien (lnCCS) a t modlis via une rgression linaire avec le troupeau comme effet alatoire. Le lnCCS chez les groupes S. aureus et SCN tait significativement plus lev que dans le groupe tmoin de 40 300 jours en lait (JEL) (P < 0.0001 pour tous les contrastes). La valeur journalire du lnSCC chez les groupes S. aureus et SCN tait en moyenne 1.2 et 0.6 plus lev que le groupe tmoin respectivement. Un modle similaire a t ralis pour la production laitire avec lge au vlage, le trait gntique li aux parents pour la production laitire et le logarithme nprien du JEL de la pese inclus. La production laitire ntait pas statistiquement diffrente entre les 3 groupes de culture de 40 300 JEL (P 0.12). Les modles de survie de Cox ont rvl que le risque de rforme ntait pas statistiquement diffrent entre le groupe S. aureus ou SCN et le groupe tmoin (P 0.16). La prvention des IIM causes par SCN et S. aureus en dbut de lactation demeure importante tant donn leur association avec le CCS durant la lactation en cours.
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Le systme de recombinaison Xer est impliqu dans la monomerisation des rplicons bactriens, comme les plasmides et les chromosomes, dans une grande varit de bactries. Ce systme est un systme de recombinaison site-spcifique compos de deux tyrosine recombinases, soit XerC et XerD. Ils agissent ensemble afin de convertir les chromosomes dimriques en monomres en agissant un site spcifique prs du terminus de la rplication, appel le site dif. Les gnes Xer et leur site daction sont identifis dans plusieurs bactries gram positives et gram ngatives. Staphylococcus aureus reprsente une bactrie gram positive qui contient un systme XerCD/dif. Elle est impliqu dans plusieurs maladies humaines, tels que des infections cutanes, des gastroentrites, et le syndrome de choc toxique, pour en nommer quelques unes. Bien que les gnes codant les protines XerC et XerD ont t identifis, il y a beaucoup dinconnu sur leur mode daction au site dif. Des mutations dans XerC ont t obtenues, mais aucune dans XerD, suggrant que ce gne pourrait tre essentiel pour cet organisme. Les tudes prsentes dans ce mmoire ont permis de commencer mieux caractriser XerD de S. aureus, en squenant le gne et en faisant des tests de liaison lADN. Elles ont montr que la recombinase XerD se lie au site dif dEschericia coli seul et de faon cooprative avec la recombinase XerC dE. coli. XerD de S. aureus est, aussi, efficace dans la complmentation de XerD mut dE. coli dans la raction de recombinaison chromosomique. Cependant, elle ne dmontre pas cette mme capacit de complmentation lors de la recombinaison plasmidique aux sites cer.
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Le Staphylococcus aureus rsistant la mthicilline (SARM) est un pathogne important qui a t identifi comme agent dinfection chez les animaux dlevage et les travailleurs exposs ces animaux. Au Canada, trs peu dinformations sont disponibles concernant les SARMs dorigine porcine. Lobjectif de cette tude tait de dterminer la prvalence des SARMs provenant de porcs labattoir, de caractriser leur rsistance aux antibiotiques ainsi que dvaluer le niveau de sroconversion des porcs envers le S. aureus chez les animaux porteurs ou non du SARM. Un total de 107 isolats ont t identifis positifs aux SARMs sur 660 chantillons. La prvalence de SARMs labattoir A tait de 30,8% et de 23,8% labattoir B. La susceptibilit aux antibiotiques a t dtermine en utilisant la mthode de micro-dilution de Sensititre. Tous les isolats ont dmontr une sensibilit envers la ciprofloxacine, la gatifloxacine, la gentamicine, la lvofloxacine, le linzolide, la quinupristine/dalfopristine, la rifampicine, la streptomycine, le trimthoprime/sulfamthoxazole et la vancomycine. De la rsistance a t observe envers la daptomycine (0,93%), lrythromycine (29%), la clindamycine (29%), la ttracycline (98,1%). De plus, 30% des SARMs isols taient rsistants plus de deux antibiotiques autres que les -lactamines. Par typage, deux clones prdominants ont t obtenus ainsi que deux types de SCCmec (type V et possiblement un nouveau type comprenant les cassettes III et IVb). 15 clones ont t identifis par typage MLVA, comprenant les clones prdominants VI (40.1%; 43/107) et XI (17.7%; 19/107). Deux souches de SARMs ont t caractrises par biopuce ADN et des gnes dantibiorsistance, de typage (SCCmec et MLST) et de virulence ont t identifis. Sans considration pour le site de colonisation, les porcs SA-/MRSA- (n=34) et les porcs SA+ (n=194) montrent, respectivement, des taux de sroconversion de 20.6% et 32.5%. Les porcs coloniss par un SARM un site de iv prlvement et non coloniss par un SA lautre site (n=18) montrent une sroconversion (5.6%) significativement (P < 0.05) plus faible comparativement aux porcs coloniss par SA un ou deux sites de prlvement et nayant pas de SARM. Nos rsultats dmontrent que les porcs provenant dabattoir peuvent tre coloniss par des SARMs multi-rsistants aux antibiotiques. De plus, ces SARMs sont possiblement capable de coloniser leurs htes sans stimuler la production danticorps et ce par lattnuation de la rponse immunitaire ou par la colonisation de porcs qui sont moins immunocomptents.
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La prvalence du Staphylococcus aureus rsistant la mthicilline (SARM) a augment de faon dramatique dans les dernires annes chez les patients atteints de fibrose kystique. Quoique le rle du SARM dans la pathognse de latteinte respiratoire de la fibrose kystique ne soit pas clairement dtermin, certaines tudes rcentes ont suggr une association entre la persistance du SARM et le dclin acclr de la fonction respiratoire. Cependant, limportance clinique des diverses souches qui colonisent les patients atteints de fibrose kystique na pas encore t lucide. Les objectifs de ce mmoire taient de dterminer les effets dune colonisation persistante par un SARM sur le statut clinique et respiratoire des enfants atteints de fibrose kystique. galement, nous tenions tudier les caractristiques des diffrentes souches de SARM dans cette population. Nous avons ralis une tude rtrospective en analysant les donnes cliniques ainsi que les mesures de la fonction respiratoire chez les enfants atteints de fibrose kystique suivis la Clinique de fibrose kystique du CHU Sainte-Justine entre 1996 et 2008 et ayant une colonisation persistante par un SARM. Afin de dterminer les souches qui colonisent cette population, nous avons effectu une caractrisation molculaire des isolats du SARM. Nous avons identifi 22 patients avec une colonisation persistante par un SARM. Les rsultats nont dmontr aucun changement significatif en ce qui concernait le taux de dclin de la fonction respiratoire avant ou aprs lacquisition du SARM. Cependant, la colonisation persistante par un SARM tait associe une augmentation du nombre dhospitalisations pour une exacerbation pulmonaire. La plupart de nos patients taient coloniss par le CMRSA-2, une souche pidmique au Canada. La prsente tude suggre que la souche pidmique CMRSA-2 pouvait affecter lvolution clinique des enfants atteints de fibrose kystique.
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Lmergence des souches bactriennes rsistantes aux antibiotiques est un phnomne inquitant, qui se rpand travers le monde. Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa sont des bactries pathognes opportunistes multi rsistantes qui peuvent causer plusieurs maladies. Cependant, ces bactries deviennent difficiles traiter avec des antibiotiques sans occasionner de toxicit. Alors pour trouver des solutions, cest ncessaire de dvelopper de nouvelles molcules afin de combattre les agents pathognes rsistants. Grce leur action pharmacologique, les fluorures exercent un certain effet antibactrien au niveau de l'mail des dents; donc, leur association aux antibiotiques pourrait bien a mliorer lactivit antimicrobienne. De ce fait, nous nous sommes proposs dtudier les activits in vitro de la vancomycine (VAN), loxacilline (OXA), la ceftazidime (CFT) et la mropenme (MER) libre ou associe au fluorure de sodium (NaF) et fluorure de lithium (LiF) qui ont t values sur des souches S.aureus et P.aeruginosa sensibles et rsistantes, par la mthode de la microdilution en bouillon, dterminant leur concentration minimale inhibitrice (CMI), leur concentration minimale bactricide (CMB), leur courbe cintique (Time-Kill). Leur cytotoxicit sur les globules rouges humains, et leur stabilit la temprature de 4C et 22C ont t tudies. Les associations des antimicrobiens aux drivs des fluorures ont montr une amlioration de leffet des antibiotiques par la rduction des leurs concentrations et toxicit pour traiter correctement ces pathognes rsistants. Par consquent, des antibiotiques associs aux drivs de fluorure pourraient devenir une option de traitement contre des souches rsistantes afin de diminuer la toxicit cause par de fortes doses des antibiotiques conventionnels.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Depuis quelques annes et dans plusieurs pays, un nouveau type de Staphylococcus aureus rsistant la mthicilline (SARM), le squence type (ST) 398, a t frquemment retrouv chez les porcs et chez les fermiers en contact avec ces porcs. Au Canada, trs peu dinformations sont disponibles concernant le SARM dorigine porcine. Une premire tude dans notre laboratoire a permis de rcolter 107 isolats de SARM provenant de deux abattoirs porcins du Qubec. Le prsent travail vise caractriser les gnes de virulence et de rsistance aux antibiotiques de ces SARM, dtudier leur formation de biofilm en relation avec la spcificit du groupe agr et de vrifier la localisation plasmidique et la transfrabilit de ces gnes des souches de SARM dorigine humaine. Plusieurs souches ont dmontr diffrents patrons phnotypiques de rsistance aux antibiotiques. Vingt-quatre souches reprsentatives de ces isolats ont t soumises une caractrisation plus approfondie par une tude gnotypique en utilisant une biopuce ADN et un grand nombre de gnes de virulence a t dtect codant pour des entrotoxines staphylococcales, des leucocidines, des hmolysines, des aurolysines, des facteurs dimmunovasion, des superantignes, des facteurs dadhsion et des facteurs impliqus dans la formation de biofilm. Des gnes de rsistance envers les aminoglycosides, les macrolides, les lincosamides, les ttracyclines et les biocides ont t galement dtects par biopuce et leur localisation plasmidique a par la suite t dtermine. La transfrabilit de ces gnes de souches porcines des souches de SARM dorigine humaine a t dmontre par conjugaison bactrienne; ainsi le transfert horizontal de certains gnes de rsistance aux antibiotiques et de virulence a t observ. Ces travaux de recherche apportent une meilleure connaissance de la rsistance aux antibiotiques et de la virulence des SARM dorigine porcine et de leur potentiel de contribution lmergence de certaines rsistances et facteurs de virulence chez le SARM dorigine humaine.
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Le Staphylococcus aureus rsistant la mthicilline (SARM) est un enjeu majeur en sant publique. Il est responsable dune grande varit dinfections. Les Livestock Associated-MRSA (LA-MRSA) sont des SARM ayant comme origine les animaux de production tels le porc ou la volaille. Ils constituent un risque de transmission lhumain via la chane alimentaire. Les LA-MRSA peuvent former du biofilm ce qui augmente leur tolrance aux stress environnementaux. Le biofilm est partiellement rgul par le systme Agr. Il nexiste aucune donne sur les LA-MRSA dorigine aviaire au Qubec. Les objectifs de ce projet taient : (i) de dterminer la prvalence de ces SARM dans la viande de poulet et le poulet griller de la province de Qubec et (ii) de caractriser les isolats retrouvs. La collecte dchantillons sest effectue dans 43 piceries (309 cuisses et pilons de poulet) et dans deux abattoirs (chantillons nasaux et fcaux de 200 poulets) de la Montrgie. La prvalence de SARM a t value 1.29% (IC 95%: 0.35-3.28) et 0% dans la viande et les oiseaux respectivement. Les isolats tests se sont rvls rsistants aux bta-lactamines (n=15), la ttracycline (n=10), loxyttracycline (n=10), la spectinomycine (n=10) et la tobramycine (n=1). Le typage a rvl deux clones diffrents (ST398-V, n=10; et ST8-IVa USA300, n=5). La prsence de gnes de rsistance aux antibiotiques (blaZ, blaR, blaI, erm(A), lnu(A), aad(D), fosB, tet(K), tet(L) et spc) ainsi que plusieurs gnes codant pour lvasion du systme immunitaire (IEC), la production de toxines ou encore pour la production de biofilm ont aussi t dtects. Une forte production de biofilm a t observe pour la majorit des isolats (n=11) lexception de certains isolats ST398. Le taux dexpression du systme Agr na rvl aucune diffrence particulire entre les SARM tests. Pour conclure, nos donnes indiquent une faible prvalence de SARM chez la volaille et la viande de poulet. Les isolats ont t catgoriss en deux gnotypes, dont un portant plus de gnes de rsistance aux antibiotiques (ST398) et lautre possdant plus de gnes de virulence (ST8).
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Introduction : La chronicit de la rhinosinusite, sa rsistance aux antibiotiques, et ses exacerbations aigus laissent croire que les biofilms sont impliqus dans la rhinosinusite chronique. Objectifs : Nous avons valu la capacit des bactries Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques coagulase ngative et Staphylococcus aureus former des biofilms par un essai in vitro, et si cette capacit de formation a un lien avec lvolution de la maladie. Nous avons valu in vitro leffet de la moxifloxacine, un antibiotique utilis dans le traitement de la rhinosinusite chronique sur des biofilms matures de Staphylococcus aureus. Mthodes : Trent et une souches bactriennes ont t isoles de 19 patients atteints de rhinosinusite chronique et qui ont subit au moins une chirurgie endoscopique des sinus. Lvolution de la maladie a t note comme "bonne" ou "mauvaise" selon lvaluation du clinicien. La production de biofilm a t value grce la coloration au crystal violet. Nous avons valu la viabilit du biofilm aprs traitement avec la moxifloxacine. Ces rsultats ont t confirms en microscopie confocale balayage laser et par la coloration au LIVE/DEAD BacLight. Rsultat et Conclusion : Vingt deux des 31 souches ont produit un biofilm. La production dun biofilm plus importante chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus tait associe une mauvaise volution. Ceci suggre un rle du biofilm dans la pathogense de la rhinosinusite chronique. Le traitement avec la moxifloxacine, une concentration de 1000X la concentration minimale inhibitrice rduit le nombre des bactries viables de 2 2.5 log. Ces concentrations (100 g/ml - 200 g/ml) sont faciles atteindre dans des solutions topiques. Les rsultats de notre tude suggrent que lutilisation de concentrations suprieure la concentration minimale inhibitrice sous forme topique peut ouvrir des voies de recherche sur de nouveaux traitements qui peuvent tre bnfiques pour les patients atteints de forme svre de rhinosinusite chronique surtout aprs une chirurgie endoscopique des sinus.
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Les infections nosocomiales sont causes par des germes opportunistes souvent rsistants aux antibiotiques et persistants sur les surfaces, reprsentant une source constante de risque dinfection en milieu hospitalier. Dans ce contexte, lisolement et la caractrisation de bactriophages sattaquant spcifiquement aux bactries nosocomiales telles que Staphylococcus aureus rsistant (SARM), Enterococcus rsistant (ERV), Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumanii, pourraient fournir une alternative bactricide naturelle contre la transmission de ces infections. Des phages isols des eaux uses, ont t slectionns selon leur capacit damplification, leur profil gnomique et leur potentiel lytique envers diffrentes souches bactriennes cliniques. Les meilleurs ont t caractriss en dtail pour sassurer de leur spcificit, scurit, stabilit et efficacit pralablement leur utilisation in vivo. Sept phages contre SARM et trois contre Acinetobacter baumanii ont t caractriss. Quatre phages SARM savrent tre de bons candidats potentiels et pourraient tre tests en milieu hospitalier comme agents dsinfectants dans le but de lutter contre les infections nosocomiales.
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Les antibiotiques aminoglycosidiques sont des agents bactricides de grande valeur et defficacit large spectre contre les pathognes Gram-positifs et Gram-ngatifs, dont plusieurs membres naturels et semisynthtiques sont importants dans lhistoire clinique depuis 1950. Des travaux crystallographiques sur le ribosome, rcompenss par le prix Nobel, ont dmontr comment leurs diverses structures polyamines sont adaptes pour cibler une hlice dARN dans le centre de codage de la sous-unit 30S du ribosome bactrien. Leur interfrence avec laffinit et la cintique des tapes de slection et vrification des tARN induit la synthse de protines basse fidlit, et linhibition de la translocation, tablissant un cercle vicieux daccumulation dantibiotique et de stress sur la membrane. En rponse ces pressions, les pathognes bactriens ont volu et dissmin une panoplie de mcanismes de rsistance enzymatiques et dexpulsion : tels que les N actyltransfrases, les O phosphotransfrases et les O nucleotidyltransfrases qui ciblent les groupements hydroxyle et amino sur le coeur des aminoglycosides; des mthyl-transfrases, qui ciblent le site de liaison ribosomale; et des pompes dexpulsion actives pour llimination slective des aminoglycosides, qui sont utiliss par les souches Gram-ngatives. Les pathognes les plus problmatiques, qui prsentent aujourdhui une forte rsilience envers la majorit des classes dantibiotiques sur le bord de la pan-rsistance ont t nomms des bactries ESKAPE, une mnmonique pour Enterococcus faecium, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa et Enterobacteriaceae. La distribution globale des souches avec des mcanismes de rsistance envers les standards cliniques aminoglycosides, tels que la tobramycine, lamikacine et la gentamicine, est comprise entre 20 et 60% des isoles cliniques. Ainsi, les aminoglycosides du type 4,6-disubstitus-2-deoxystreptamine sont inadquats comme thrapies anti-infectieuses large spectre. Cependant, la famille des aminoglycosides 4,5-disubstitus, incluant la butirosine, la neomycine et la paromomycine, dont la structure plus complexe, pourrait constituter une alternative. Des collgues dans le groupe Hanessian et collaborateurs dAchaogen Inc. ont dmontr que certains analogues de la paraomomycine et neomycine, modifis par dsoxygnation sur les positions 3 et 4, et par substitution avec la chane N1--hydroxy--aminobutyramide (HABA) provenant de la butirosine, pourrait produire des antibiotiques trs prometteurs. Le Chapitre 4 de cette dissertation prsente la conception et le dveloppement dune stratgie semi-synthtique pour produire des nouveaux aminoglycosides amliors du type 4,5 disubstitus, inspir par des modifications biosynthtiques de la sisomicine, qui frustrent les mcanismes de rsistance bactrienne distribues globalement. Cette voie de synthse dpend dune raction dhydrognolyse de type Tsuji catalyse par palladium, dabord dveloppe sur des modles monosaccharides puis subsquemment applique pour gnrer un ensemble daminoglycosides hybrides entre la neomycine et la sisomicine. Les tudes structure-activit des divers analogues de cette nouvelle classe ont t values sur une gamme de 26 souches bactriennes exprimant des mcanismes de rsistance enzymatique et dexpulsion qui englobe lensemble des pathognes ESKAPE. Deux des antibiotiques hybrides ont une couverture antibacterienne excellente, et cette tude a mis en vidence des candidats prometteurs pour le dveloppement prclinique. La thrapie avec les antibiotiques aminoglycosidiques est toujours associe une probabilit de complications nphrotoxiques. Le potentiel de toxicit de chaque aminoglycoside peut tre largement corrl avec le nombre de groupements amino et de dsoxygnations. Une hypothse de longue date dans le domaine indique que les interactions principales sont effectues par des sels des groupements ammonium, donc lajustement des paramtres de pKa pourrait provoquer une dissociation plus rapide avec leurs cibles, une clairance plus efficace et globalement des analogues moins nphrotoxiques. Le Chapitre 5 de cette dissertation prsente la conception et la synthse asymtrique de chanes N1 HABA substitutes par mono- et bis-fluoration. Des chanes qui possdent des -N pKa dans lintervalle entre 10 et 7.5 ont t appliques sur une neomycine ttra-dsoxygne pour produire des antibiotiques avancs. Malgr la rduction considrable du N pKa, le large spectre bactricide na pas t significativement affect pour les analogues fluors isosteriques. De plus, des tudes structure-toxicit values avec une analyse dapoptose propritaire dAchaogen ont dmontr que la nouvelle chane , difluoro-N1-HABA est moins nocive sur un modle de cellules de rein humain HK2 et elle est prometteuse pour le dveloppement dantibiotiques du type neomycine avec des proprits thrapeutiques amliores. Le chapitre final de cette dissertation prsente la proposition et validation dune synthse biomimtique par assemblage spontan du aminoglycoside 66-40C, un dimre C2 symtrique bis-imine macrocyclique 16 membres. La structure propose du macrocycle a t affine par spectroscopie nuclaire un systme trans,trans-bis-azadine anti-parallle. Des calculs indiquent que leffet anomrique de la liaison glycosidique entre les anneaux A et B fournit la pr-organisation pour le monomre 6 aldhydo sisomicine et favorise le produit macrocyclique observ. Lassemblage spontan dans leau a t tudi par la dimrisation de trois divers analogues et par des expriences dentre croisement qui ont dmontr la gnralit et la stabilit du motif macrocyclique de l'aminoglycoside 66-40C.
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Peu dtudes ont explor lutilisation du traitement prolong pour les mammites cliniques et aucune ne portait sur lutilisation du traitement prolong base de ceftiofur pour le traitement des mammites cliniques lgres modres. Lobjectif de cette tude tait dvaluer lefficacit du traitement intra-mammaire prolong base de ceftiofur pour les mammites cliniques lgres modres, en considrant toutes les bactries responsables ou seulement Staphylococcus aureus (S. aureus) et les streptocoques. Des vaches laitires (n = 241) de 22 levages du Qubec et de lOntario ont t inclues. Ltude a t conue comme un essai clinique allocation alatoire. Pour chaque cas de mammite clinique lgre modre, 125 mg dhydrochloride de ceftiofur (Spectramast LC) a t administr par voie intra-mammaire une fois par jour pour 2 ou 8 jours. Le pourcentage de gurison clinique 21 jours aprs la fin du traitement tait de 89% (n = 98/110 pour chaque groupe, p = 0,95). Les pourcentages de gurison bactriologique 21 jours aprs la fin du traitement pour les groupes 2 jours et 8 jours taient 32% (n = 15/47) et 61% (n = 25/41) respectivement pour toutes les bactries (p < 0,01); 64% (n = 9/14) et 82% (n = 9/11) respectivement pour les streptocoques (p = 0,50); et 0% (n = 0/20) et 47% (n = 9/19) pour S. aureus (p < 0,01). Il n'y avait pas de diffrence entre les 2 groupes pour les nouvelles infections intra-mammaires (p = 0,30). Le traitement prolong base de ceftiofur est un choix raisonnable pour le traitement des mammites cliniques lgres modres, en particulier causes par S. aureus.
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La mammite subclinique est un problme de sant frquent et coteux. Les infections intra-mammaires (IIM) sont souvent dtectes laide de mesures du comptage des cellules somatiques (CCS). La culture bactriologique du lait est cependant requise afin didentifier le pathogne en cause. cause de cette difficult, pratiquement toutes les recherches sur la mammite subclinique ont t centres sur la prvalence dIIM et les facteurs de risque pour lincidence ou llimination des IIM sont peu connus. Lobjectif principal de cette thse tait didentifier les facteurs de risque modifiables associs lincidence, llimination et la prvalence dIIM dimportance dans les troupeaux laitiers Canadiens. En premier lieu, une revue systmatique de la littrature sur les associations entre pratiques utilises la ferme et CCS a t ralise. Les pratiques de gestion constamment associes au CCS ont t identifies et diffrenties de celles faisant lobjet de rapports anecdotiques. Par la suite, un questionnaire bilingue a t dvelopp, valid, et utilis afin de mesurer les pratiques de gestion dun chantillon de 90 troupeaux laitiers canadiens. Afin de valider loutil, des mesures de rptabilit et de validit des items composant le questionnaire ont t analyses et une valuation de lquivalence des versions anglaise et franaise a t ralise. Ces analyses ont permis didentifier des items problmatiques qui ont du tre recatgoriss, lorsque possible, ou exclus des analyses subsquentes pour assurer une certaine qualit des donnes. La plupart des troupeaux tudis utilisaient dj la dsinfection post-traite des trayons et le traitement universel des vaches au tarissement, mais beaucoup des pratiques recommandes ntaient que peu utilises. Ensuite, les facteurs de risque modifiables associs lincidence, llimination et la prvalence dIIM Staphylococcus aureus ont t investigus de manire longitudinale sur les 90 troupeaux slectionns. Lincidence dIIM semblait tre un dterminant plus important de la prvalence dIIM du troupeau comparativement llimination des IIM. Le port de gants durant la traite, la dsinfection pr-traite des trayons, de mme quune condition adquate des bouts de trayons dmontraient des associations dsirables avec les diffrentes mesures dIIM. Ces rsultats viennent souligner limportance des procdures de traite pour lobtention dune rduction long-terme de la prvalence dIIM. Finalement, les facteurs de risque modifiables associs lincidence, llimination et la prvalence dIIM staphylocoques coagulase-ngatif (SCN) ont t tudis de manire similaire. Cependant, afin de prendre en considration les limitations de la culture bactriologique du lait pour lidentification des IIM causes par ce groupe de pathognes, une approche semi-Bayesienne laide de modles de variable classe latente a t utilise. Les estims non-ajust de lincidence, de llimination, de la prvalence et des associations avec les expositions apparaissaient tous considrablement biaiss par les imperfections de la procdure diagnostique. Ce biais tait en gnral vers la valeur nulle. Encore une fois, lincidence dIIM tait le principal dterminant de la prvalence dIIM des troupeaux. Les litires de sable et de produits du bois, de mme que laccs au pturage taient associs une incidence et une prvalence plus basse de SCN.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral