9 resultados para approche groupale

em Portal do Conhecimento - Ministerio do Ensino Superior Ciencia e Inovacao, Cape Verde


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Cette tude linguistique porte sur les parlers de Santiago et de So Vicente, les deux varits les plus reprsentatives du crole du Cap-Vert. Elle traite aussi bien des niveaux phontique et phonologique que morphologique et syntaxique. Une approche contrastive inclut galement la langue portugaise, do le crole capverdien tire lessentiel de son origine. Elle sinterroge sur lautonomisation du crole par rapport sa langue source et pose des hypothses sur les aspects socio-historiques qui auraient influenc son auto-rgulation structurale. Louvrage sadresse aux tudiants et chercheurs capverdiens ainsi quaux chercheurs spcialistes de la crolistique.

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La dfinition des politiques de conservation des ressources naturelles dpend pratiquement que du niveau de connaissances que nous possdons sur ces ressources un moment donn, do le besoin dtudier les diffrentes formes et expressions de la variabilit naturelle, soit dans un cadre intgr des ressources biologiques et de leurs habitats respectifs, soit dans un cadre volutif en fonction des variations des facteurs abiotiques. Le Cap Vert est un petit pays insulaire trs dpendant de la conjoncture internationale et trs vulnrable aux problmes cologiques qui affligent actuellement le monde moderne. Ses cosystmes sont naturellement fragiles et leur base gntique trs limite ne rsistera pas une exploitation dchane et drglemente de la biodiversit. Il est donc ncessaire et urgent dadopter des stratgies de dveloppement qui puissent intgrer lhomme capverdien dans des processus interactifs de mitigation des effets nfastes de cette pression, soit des stratgies capables dassimiler, dintgrer et de minimiser les dgts naturels dorigine anthropique. Le prsent rapport, structur par chapitres, de I IX, est le Deuxime Rapport National sur lEtat de la Biodiversit au Cap Vert , qui sera prsent la Confrence des Parties Signataires de la Convention sur la Diversit Biologique1. La rdaction et la structuration du rapport sauvegarde une certaine indpendance dun chapitre lautre en termes de comprhension, tout en essayant de suivre une squence logique et de comprhension globale du contenu. Ce Rapport prsente un bilan de ltat actuel de la biodiversit au Cap Vert, en sappuyant sur les connaissances existantes en 1998, ainsi que sur de nouvelles connaissances rsultant de la mise en oeuvre, au cours des trois dernires annes, de programmes et projets, nationaux et internationaux, en matire de recherche et dveloppement. Les divers chapitres font l'approche de lessentiel des informations considres importantes dans les tudes de la faune et de la flore, des cosystmes marin et terrestre, ainsi que ltat davancement des connaissances sur les interactions homme-environnement dans lespace gographique national.

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Informations de base sur la Rpublique du Cap Vert L'archipel du Cap Vert est constitu par dix les et huit lots situs environ 500 km de la cte occidentale africaine. Sa superficie est de 4033 km2. Les les sont d'origine volcanique et sont implantes sur la zone sud-ouest de la plate-forme sngalaise sur la crote ocanique d'ge comprise entre 140 et 120 millions d'annes. Le relief est trs accident dans les les les plus jeunes (Fogo, Santiago, Santo Anto et S. Nicolau), mais relativement plat dans les les plus anciennes (Maio, Boavista e Sal). Les sols sont peu volus, avec des horizons pdologiques peu diffrencis. Par sa situation gographique, dans une zone d'aridit mtorologique, le climat du Cap Vert est sahlien du type tropical sec, soumis aux vents alizs du nordest, avec des tempratures modres (environ 24C) et une faible amplitude thermique d l'environnement atlantique. Les prcipitations sont gnralement faibles sur l'ensemble du pays, ne dpassant pas les 300 mm de moyenne annuelle pour les 65% du territoire situ moins de 400 m d'altitude. Les zones sous l'influence des alizs tant encore plus sches (150 mm de moyenne annuelle). Sur les versants situs plus de 500 m d'altitude faisant face aux alizs, on peut atteindre ou dpasser les 700 mm. Les pluies sont irrgulires et gnralement mal distribues dans le temps et dans l'espace. Le peuplement et son influence sur la biodiversit Aprs leur colonisation par les humains au cours du XVme sicle, les les du Cap Vert ont t soumises une forte exploitation des ressources biologiques. Des facteurs anthropiques avec consquences directe et indirecte sur la vgtation, tels que l'agriculture pluviale, dans la plupart des cas pratique sur les fortes pentes des versants, l'utilisation du bois de feu, le surpturage et l'introduction des espces exotiques ont contribu la dgradation graduelle de la vgtation et des habitats de l'archipel. Le rle de ces facteurs a t encore accentu par l'action passif des facteurs intrinsques tels que l'insularit et la fraction importante du territoire occupe par des zones arides et semi-arides. La vgtation des zones arides et semi-arides qui occupent, au Cap Vert, plus de 70% du sol arable du territoire, a un faible pouvoir de rgnration. Sa flore insulaire est sensible par le fait d'avoir volu en l'absence de prdateurs et d'tre issues de petites populations avec une diversit gntique limite et par une aire de dissmination trs limite. La diversit des espces Il existe au Cap Vert, 110 espces de bryophytes dont 15 sont endmiques. Du total, 36% sont extinctes ou menaces. Parmi les endmiques 40% sont menaces. Les espces dangiospermes sont en nombre de 240 dont 45 sont endmiques. A noter que 27% du total sont extinctes ou menaces. Parmi les endmiques, 54% sont en danger de disparition. La biodiversit animale cours des risques majeures de survie. Des 37 espces de gastropodes existantes, 15 sont endmiques dont 67% sont menaces. Les arachnides sont au nombre de 111 dont 46 sont endmiques. Parmi les endmiques, 78% sont menaces. Il existe 470 espces d'insectes (coloptres) dont 155 sont endmiques. 84% des taxa endmiques sont menaces. On suppose que du total des 470 espces, 64% sont disparues ou en danger. L'tat actuel de la faune et de la flore a t donn par la Premire Liste Rouge du Cap Vert, publie en 1996 et qui indique un certain nombre de statistiques effrayantes : sont menaces plus de 26% des angiospermes, plus de 40% des bryophytes, plus de 65% des ptridophytes et plus de 29% des lichens ; plus de 47% des oiseaux, 25% des reptiles terrestres, 64% des coloptres, plus de 57% des arachnides, plus de 59% des mollusques terrestres. L'archipel du Cap Vert est situ dans la zone tropicale o, selon Nunan (1992), si on exclue les espces migratoires on peu compter environ 273 espces de poissons, dont 70% sont endmiques. La liste des espces de poissons des les du Cap Vert est assez diversifie et compte environ une centaine d'espces appartenant diffrentes familles. En matire de diversit biologique marine l'exploitation des ressources dans la ZEE (Zone Economique Exclusive) sont encore loin d'atteindre le potentiel estim. Nanmoins, il existe quelques espces qui sont en danger, notamment les tortues et les langoustes. Dans les eaux capverdiennes il existe 5 espces de tortues : Dermocelys coriacea, Chelonia mydas, Eretmochelys imbricata, Caretta caretta et Lepidochelys olivacea. Les tortues sont d'une faon gnrale soumises une exploitation irrationnelle depuis des dcades. La viande et les oeufs, surtout de la tortue mle sont trs apprcis. La carapace est utilise dans la bijouterie (boucles, bagues, colliers, etc.). Parmi les quatre familles de langoustes connues, l'archipel du Cap Vert recle deux : la Palinuridae (langouste rose, verte et marron) et la Scyllaride (langouste de pierre). A signaler galement une espce endmique, le Palinuris charlestoni. Toutes les espces existantes au Cap Vert sont exploites, souvent la limite de la durabilit. La Rpublique du Cap Vert et la Convention sur la Biodiversit Le Cap Vert a sign la Convention sur la biodiversit en juin 1992 et l'a ratifi en mars 1995. Pour remplir les obligations dcoulant de l'adoption de la Convention, le pays a complt sa Stratgie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversit en fvrier 1999. Une institution responsable pour la mise en oeuvre de la politique nationale en matire de l'environnement a t cre, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA). Le Plan d'Action National a identifi 21 objectifs diviss en huit groupes thmatiques et contient des activits jusqu' l'an 2010. Paralllement ces actions, la Loi de Base pour l'Environnement, le Code de l'Environnement, le Code de l'Eau et le Code Forestier ont t adopts. Ce nouveau Code Forestier a t labor afin d'actualiser les normes pour une gestion durable des ressources et le transfert des comptences aux rgions et communauts. Au niveau stratgique le Cap Vert a labor son Programme d'Action National pour l'Environnement (PANA) et a dvelopp le Programme d'Action National de Lutte Contre la Dsertification (PAN-LCD) en utilisant l'approche participative faisant appel tous les acteurs de la socit civile y inclus les associations et ONG. Au niveau international le Cap Vert a adhr aux conventions telles que la biodiversit, les changements climatiques et le contrle de la dsertification. Le pays a galement sign les conventions suivantes : Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, Convention relative la Protection du Patrimoine Mondial Culturel et Naturel, Convention de Ble sur les mouvements trans-frontaliers, Convention internationale pour la Prvention de la pollution par des bateaux, Convention de Vienne sur la protection de la couche de l'ozone, Protocole de Montral sur les substances qui appauvrissent la couche de l'ozone. La mise en oeuvre de la stratgie nationale sur la Diversit Biologique permettra une meilleure gestion de l'eau, des ressources naturelles et des espaces, l'introduction de nouvelles espces et de nouvelles technologies alternatives pour l'agriculture et l'levage ainsi que la cration de nouveaux emplois alternatifs, partir des activits gnratrices de revenus, et de diminuer ainsi, la pression sur les ressources naturelles.

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Le prsent travail avait comme objectif principal lintgration des stratgies dadaptation au Changement Climatique dans le Plans Municipaux. Les principales activits conomiques de S. Domingos sont lagriculture, llevage et la pche toutes fortement menaces par le changement climatique. Pour conduire cette tude, nous avons dabord men une enqute auprs des principaux auteurs de dveloppement local, savoir les agriculteurs, les leveurs et les pcheurs et, aux des services techniques dans la municipalit, puis dpouiller les informations recueillies. Le dpouillement a t assur grce aux logiciels SPSS et CRiSTAL. De lanalyse de la vulnrabilit des populations locales, nous avons conclut que la municipalit est trs vulnrable aux effets nfastes du changement climatique. Il ressort une ncessit urgente dy promouvoir ladaptation au changement climatique. Un ensemble de mesures dadaptation considres prioritaires a t propos, afin quelles soient intgres dans le PDM, en vue dune amlioration de la productivit des systmes agro-sylvopastoraux et halieutiques, dans la municipalit de So Domingos. Le PMACC propos, en tant quoutil de planification et de gestion intgre, naturellement, privilgie une approche intersectorielle et intgre; il pourra donc apporter un plus dans les actions dadaptation au changement climatique dans la rgion

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Nesta dissertao procura-se analisar a problemtica da Centralizao versus Descentralizao na Governao do Sistema Educativo de Cabo Verde: lgicas em anlise no perodo compreendido entre (1975 a 2006). Constata-se que Cabo Verde, depois de se tornar um pas soberano e independente, assistiu a momentos de grande concentrao e de grande centralizao na administrao do Sistema Educativo. Ao longo deste perodo assistiuse tambm a momentos de desconcentrao e de ideias de descentralizao que culminaram com a abertura do sistema poltico pluripartidrio. Essa abertura abriu a possibilidade de uma nova dinmica de transformao nos deferentes sectores da administrao do sistema educacional. As mudanas polticas verificadas no pas, permite-nos conhecer e desocultar as razes, as lgicas e as racionalidades que presidem a manuteno de um sistema centralizado de governao do Sistema Educativo, apesar da presena de foras polticas com diversidades ideolgicas. Uma vez conhecido o historial da organizao, administrao e gesto do Sistema Educativo Cabo-verdiano, a partir de uma retrospectiva histrica, debrumo-nos sobre as principais teorias que esto na base das perspectivas da centralizao e descentralizao, e seus conceitos associados enquanto modelo de anlise terica, para tentar perceber este aparente paradoxo. Na parte emprica, a metodologia utilizada apoia-se na abordagem qualitativa de investigao, na qual utilizmos a entrevista, a anlise documental e conversas informais, que nos permitiram confirmar ou infirmar a problemtica inicialmente formulada. Os dados obtidos dez entrevistados, nomeadamente os responsveis da poltica educativa, os administradores do sistema, e os directores dos estabelecimentos de ensino pblico, levam-nos a tirar vrias concluses sobre um Sistema Educativo centralizado, com uma relativa margem de autonomia. Apesar de encontrarem algumas vantagens no modelo centralizado, a maioria dos entrevistados sublinha a relevncia da opo por um modelo descentralizado de governao do Sistema Educativo.

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Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.

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Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.

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Le Gouvernement Capverdien avec lassistance de la FAO laborer une stratgie de dveloppement du secteur agricole au sens large, long terme (horizon 2015) ainsi quun Plan daction correspondant pour le moyen terme. Dans le cadre de linitiative de la CEDEAO, Cap Vert cest lance dans llaboration de la prsente sub-composante que sinscrit dans le cadre de lappui la Formulation et mise en oeuvre dun Programme National d Investissement Agricole (PNIA) pour la mise en oeuvre du PDDAA/NEPAD. Le document de stratgie de rduction de la pauvret (DECRP) du pays indique la scurit alimentaire et la garantie de la cohsion sociale en milieu rural comme les axes stratgiques centraux et dans le cadre des stratgies nationales de lutte contre la pauvret et de scurit alimentaire, le gouvernement du Cap-Vert a adopte et mis en oeuvre un certain nombre de programmes pour lever les contraintes multiples auxquelles le pays est confront, et relancer le secteur agricole. La vision stratgique de dveloppement court et moyen termes du Gouvernement est prsente dans le document intitul Grandes Options du Plan, bass sur les orientations suivantes: a. Promouvoir la bonne gouvernance comme facteur de dveloppement, en rformant lEtat, en intensifiant la dmocratie et en renforant la citoyennet, b. Promouvoir la capacit entrepreneur, la comptitivit et la croissance ; largir la base productive, c. Dvelopper le capital humain et orienter le systme denseignement/ formation vers les domaines prioritaires de dveloppement, d. Promouvoir une politique globale de dveloppement social, luttant contre la pauvret et renforant la cohsion et la solidarit, e. Dvelopper des infrastructures de base et conomiques et promouvoir lamnagement du territoire pour un dveloppement quilibr. tant un secteur important de lactivit conomique et sociale du Cap-Vert, lagriculture doit jouer les rles fondamentaux ci-aprs: amliorer les conditions dexistence durable des ruraux par la promotion dune approche intgre du dveloppement des communauts rurales, en misant sur le dveloppement agrosylvo-pastoral comme axe fondamental, renforcer la scurit alimentaire des populations rurales et urbaines, lapprovisionnement du march interne et le dveloppement du secteur touristique en plein essor. Le gouvernement prconise la modernisation de lagriculture, la dconcentration des services et institutions dappui a la production, la promotion de la comptitivit dans lagriculture et la pche, notamment par llargissement et la diversification de la base productive. La modernisation du secteur agricole et le dveloppement rural par lintroduction de nouvelles technologies pour lintensification et la diversification, doivent assurer le renforcement du tissu conomique rural. A cet effet, la croissance durable de la production agricole dpend prioritairement de mesures de rationalisation et doptimalisation de lutilisation de leau dirrigation. Les orientations devront privilgier le montage de mcanismes dinvestissements dirigs vers une nouvelle agriculture spcialise, complte par la formation agro-alimentaire, et le dveloppement dautres secteurs stratgiques et, particulirement le tourisme. Les orientations stratgiques pour le secteur agricole, sont identifies comme suit : la rorganisation de la production pluviale (vgtale et animale) en vue de renforcer la capacit productive et la protection de ces zones, la diversification des activits de production et la prestation des services en milieu rural, largissant ainsi la base productive, en accord avec les grandes orientations du Plan Stratgique, le dveloppement et la valorisation de lcotourisme.

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Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.