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em Portal do Conhecimento - Ministerio do Ensino Superior Ciencia e Inovacao, Cape Verde
Resumo:
Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournées dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournées ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.
Resumo:
Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournées dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournées ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.
Resumo:
Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournées dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournées ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.