19 resultados para Participants à la recherche


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L’objectif de cette étude est d’examiner le discours des deux commissaires européens sur Twitter. L’étude se concentre à déterminer les langues principales du discours, la présence du dialogue multilingue et quelques caractéristiques des ressources utilisées par les participants. La recherche examine également les sujets du discours et le rôle des hashtags. Le corpus de l’étude consiste en 20 tweets par commissaire et ses réactions. La méthode de recherche est ethnographique. Le cadre théorique de l’étude se base sur la sociolinguistique de la globalisation (Blommaert, Heller) et les théories sur la communication médiée par l’ordinateur (Androutsopoulos). Les résultats de l’analyse montrent que les deux commissaires communiquent en plusieurs langues et les participants en introduisent encore plus dans leurs réactions. Il n’y a pas d’interaction entre les politiciens et les participants. La réflexivité métalinguistique est présente dans les réactions – les participants critiquent le choix de langue des commissaires. Ainsi, le choix de la langue des politiciens devient le sujet de la discussion. L’utilisation des pronoms je et nous dans le discours des politiciens fait également l’objet de la recherche. Les nous collectifs du corpus expriment surtout une collectivité professionnelle mais également une collectivité idéologique. Les sujets du discours des politiciens sont principalement liés à l’actualité de l’UE tandis que les participants introduisent surtout des sujets où les politiciens sont critiqués. En ce qui concerne les hashtags, deux catégories ont été identifiées : les hashtags qui ont comme objectif de faire le concept visible ou bien les hashtags qui ont comme but de guider les participants à interpréter le message d’une façon spécifique. L’étude montre également que le principe du multilinguisme n’est pas respecté par les politiciens sur Twitter. Pourtant, Twitter peut fournir une plate-forme égalitaire pour la discussion. Ainsi, il serait intéressant d’étudier Twitter du point de vue de l’égalité linguistique.

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L‘interculturel est un concept souvent partagé mais rarement défini dans la recherche alors que ses compréhensions, interprétations et applications sont variées, ce qui mène à des malentendus et des positionnements épistémologiques et méthodologiques ambigus. En parallèle, de nombreuses critiques et propositions de réorientations de la notion voient le jour. Nous entendons faire le point sur la notion et son intégration potentielle dans l‘enseignement de la communication interculturelle (ECI). Notre étude se base sur l‘analyse de six groupes focalisés d‘enseignants (-chercheurs) impliqués dans l‘enseignement de l‘interculturel du niveau supérieur en Finlande, pays du nord de l‘Europe. Nous avons recours aux paradigmes postmodernes et aux sciences du langage (analyse du discours inspirée d‘auteurs français, et plus particulièrement de l‘école française de la deuxième génération (les théories de l‘énonciation (Kerbrat-Orecchioni, 2002 ; Marnette, 2005) et une approche du dialogisme inspirée par Bakhtine (1977))). Ces méthodes permettent de mettre en avant la complexité identitaire en posant l‘hétérogénéité du discours comme principe, c‘est-à-dire qu‘elles considèrent que tout discours inclut la « voix » de l‘autre. Repérer la présence de ces voix dans les discours des enseignants/chercheurs nous a permis de démontrer comment celles-ci participaient à la construction de leur identité pendant l‘interaction. Nous avons pu observer comment les relations entre ces interactions verbales donnaient lieu à des instabilités (contradictions, omissions), dont l‘étude nous a aidée à déduire leur(s) façon(s) de concevoir l‘interculturel. Les discours analysés révèlent a) que la définition de l‘interculturel est partagée sans être perçue de la même manière et b) que les différentes représentations du concept peuvent varier dans le discours d‘un même enseignant, mettant en évidences des contradictions qui posent problème s‘il s‘agit de communiquer un savoir-être aux apprenants. Nous nous sommes efforcée de trouver la place d‘un interculturel renouvelé parmi ces discours et de dissocier l‘image de l‘éducation interculturelle qui est promue en Finlande de ce qui est proposé en réalité : les changements actuels semblent avoir un minimum d‘impact sur la façon dont les enseignants traitent l‘interculturel. Nous nous demandons alors comment l‘Etat finlandais peut promouvoir un enseignement interculturel cohérent sans proposer aux enseignants/chercheurs une formation qui leur permettrait de reconnaitre les diverses diversités impliquées par l‘interculturel. Mots clés : Communication interculturelle, diversité, culture, enseignement supérieur finlandais.