174 resultados para surrogate markers

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Rapport de synthèseLe syndrome métabolique (défini par les critères ATP III par la présence au minimum de 3 des facteurs suivants : taux plasmatiques d'HDL-cholestérol < 1,04 mmol/1 chez l'homme et < 1.29 mmol/1 chez la femme, taux plasmatiques de triglycérides > 1,69 mmol/1, tension artérielle > 130/85 mmHg, glycémie >6,1 mmol/1, tour de taille > 108 cm chez l'homme et > 88 cm chez la femme) représente une constellation de facteurs de risque majeurs pour le développement de maladies cardiovascu-laires. Il n'est pas encore établi actuellement quelle composante de ce syndrome contribue de manière plus marquée au risque de développer une athérosclérose. Dans le but d'éclaircir la pathogenèse de ce syndrome, une étude multicentrique intitulée GEMS (« Genetic Epidemiology of Metabolic Syndrome ») a été initiée afin de déterminer si la constellation d'une dyslipidémie avec HDL-C bas et TG élevé est un marqueur sensible de l'homogénéité génétique chez les individus atteints de syndrome métabolique.Dans l'étude menée à Lausanne (multicentrique), la contribution de la dyslipidémie avec HDL-C bas et TG élevé dans la pathogenèse de l'athérosclérose a été évaluée par 2 examens, reconnus comme marqueurs fiables de la vasculopathie : la mesure de l'épaisseur intima média carotidienne par ultrasonographic et l'évaluation de la dysfonction endothéliale de la microcirculation cutanée. Deux groupes de sujets comparables en terme d'âge et de sexe et souffrant d'un excès pondéral (BMI > 25 kg/m2) mais normoglycémiques ont été comparés. Ces deux groupes (étude cas-témoins) étaient uniquement discordants quant à leurs profils lipidiques. Ainsi, 120 cas, définis comme ayant un HDL-cholestérol bas (< 25 percentile pour l'âge et le sexe dans la population générale) et des TG élevés (> 75 percentile) ont été comparés à 120 contrôles avec un HDL-cholestérol haut (> 50 percentile) et des TG bas (< 50 percentile). Un doppler des artères carotides et fémorales a été effectué pour déterminer l'épaisseur de l'intima média et la présence ou non de plaques d'athérome. La fonction endothéliale a été évaluée par un laser doppler sur la micro-circulation cutanée (réponse hyperémique à une occlusion transitoire de la circulation de l'avant-bras par une manchette à pression et mesure de la vasodilatation induite par un échauffement local de la peau avec de l'eau). Un enregistrement de la pression artérielle ambulatoire sur la journée (Remler) a été pratiqué chez tous les sujets.Les résultats obtenus montrent que les cas ont une prévalence plus élevée de plaques d'athérome (médiane 1,5 ± 0,15 vs 0,8 > 0,15, p<.001), une épaisseur intima média plus importante (médiane 0,66 ± 0,15 vs 0,61 ± 0,15, p<.01), ainsi qu'une réduction significative de la vasodilatation endothéliale induite par la chaleur et post-ischémique comparativement aux contrôles.En conclusion, le profil lipidique associant un HDL-cholestérol bas et des triglycérides élevés représente un risque majeur de développer une maladie athéromateuse périphérique et est associée à une augmentation de l'épaisseur intima média et une altération de la fonction endothéliale chez les individus en surcharge pondérale. Bien qu'un HDL-cholestérol bas soit fréquemment associé à une hypertriglycéridémie, les résultats de notre étude peuvent suggérer un rôle potentiel de la fraction HDL-cholestérol comme un puissant agent anti-athérogénique.

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BACKGROUND: Alcohol consumption may affect the course of HIV infection and/or antiretroviral therapy (ART). The authors investigated the association between self-reported alcohol consumption and HIV surrogate markers in both treated and untreated individuals. DESIGN: Prospective cohort study. METHODS: Over a 7-year period, the authors analyzed 2 groups of individuals in the Swiss HIV Cohort Study: (1) ART-naïve individuals remaining off ART and (2) individuals initiating first ART. For individuals initiating first ART, time-dependent Cox proportional hazards models were used to assess the association between alcohol consumption, virological failure, and ART interruption. For both groups, trajectories of log-transformed CD4 cell counts were analyzed using linear mixed models with repeated measures. RESULTS: The authors included 2982 individuals initiating first ART and 2085 ART naives. In individuals initiating first ART, 241 (8%) experienced virological failure. Alcohol consumption was not associated with virological failure. ART interruption was noted in 449 (15%) individuals and was more prevalent in severe compared with none/light health risk drinkers [hazard ratio: 2.24, 95% confidence interval: 1.42 to 3.52]. The association remained significant even after adjusting for nonadherence. The authors did not find an association between alcohol consumption and change in CD4 cell count over time in either group. CONCLUSIONS: No effect of alcohol consumption on either virological failure or CD4 cell count in both groups of ART-initiating and ART-naive individuals was found. However, severe drinkers were more likely to interrupt ART. Efforts on ART continuation should be especially implemented in individuals reporting high alcohol consumption.

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OBJECTIVE: Best long-term practice in primary HIV-1 infection (PHI) remains unknown for the individual. A risk-based scoring system associated with surrogate markers of HIV-1 disease progression could be helpful to stratify patients with PHI at highest risk for HIV-1 disease progression. METHODS: We prospectively enrolled 290 individuals with well-documented PHI in the Zurich Primary HIV-1 Infection Study, an open-label, non-randomized, observational, single-center study. Patients could choose to undergo early antiretroviral treatment (eART) and stop it after one year of undetectable viremia, to go on with treatment indefinitely, or to defer treatment. For each patient we calculated an a priori defined "Acute Retroviral Syndrome Severity Score" (ARSSS), consisting of clinical and basic laboratory variables, ranging from zero to ten points. We used linear regression models to assess the association between ARSSS and log baseline viral load (VL), baseline CD4+ cell count, and log viral setpoint (sVL) (i.e. VL measured ≥90 days after infection or treatment interruption). RESULTS: Mean ARSSS was 2.89. CD4+ cell count at baseline was negatively correlated with ARSSS (p = 0.03, n = 289), whereas HIV-RNA levels at baseline showed a strong positive correlation with ARSSS (p<0.001, n = 290). In the regression models, a 1-point increase in the score corresponded to a 0.10 log increase in baseline VL and a CD4+cell count decline of 12/µl, respectively. In patients with PHI and not undergoing eART, higher ARSSS were significantly associated with higher sVL (p = 0.029, n = 64). In contrast, in patients undergoing eART with subsequent structured treatment interruption, no correlation was found between sVL and ARSSS (p = 0.28, n = 40). CONCLUSION: The ARSSS is a simple clinical score that correlates with the best-validated surrogate markers of HIV-1 disease progression. In regions where ART is not universally available and eART is not standard this score may help identifying patients who will profit the most from early antiretroviral therapy.

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Rapport de synthèseLe syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie respiratoire fréquente. Sa prévalence est estimée entre 2 et 5% de la population adulte générale. Ses conséquences sont importantes. Notamment, une somnolence diurne, des troubles de la concentration, des troubles de la mémoire et une augmentation du risque d'accident de la route et du travail. Il représente également un facteur de risque cardiovasculaire indépendant.Ce syndrome est caractérisé par la survenue durant le sommeil d'obstructions répétées des voies aériennes supérieures. L'arrêt ou la diminution d'apport en oxygène vers les poumons entraîne des épisodes de diminution de la saturation en oxygène de l'hémoglobine. Les efforts ventilatoires visant à lever l'obstacle présent sur les voies aériennes causent de fréquents réveils à l'origine d'une fragmentation du sommeil.La polysomnographie (PSG) représente le moyen diagnostic de choix. Il consiste en l'enregistrement dans un laboratoire du sommeil et en présence d'un technicien diplômé, du tracé électroencéphalographique (EEG), de l'électrooculogramme (EOG), de l'électromyogramme mentonnier (EMG), du flux respiratoire nasal, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de l'électrocardiogramme (ECG), des mouvements thoraciques et abdominaux, de la position du corps et des mouvements des jambes. L'examen est filmé par caméra infrarouge et les sons sont enregistrés.Cet examen permet entre autres mesures, de déterminer les événements respiratoires obstructifs nécessaires au diagnostic de syndrome d'apnée du sommeil. On définit une apnée lors d'arrêt complet du débit aérien durant au moins 10 secondes et une hypopnée en cas, soit de diminution franche de l'amplitude du flux respiratoire supérieure à 50% durant au moins 10 secondes, soit de diminution significative (20%) de l'amplitude du flux respiratoire pendant au minimum 10 secondes associée à un micro-éveil ou à une désaturation d'au moins 3% par rapport à la ligne de base. La détection des micro-éveils se fait en utilisant les dérivations électroencéphalographiques, électromyographiques et électrooculographiques. Il existe des critères visuels de reconnaissance de ces éveils transitoire: apparition de rythme alpha (8.1 à 12.0 Hz) ou beta (16 à 30 Hz) d'une durée supérieure à 3 secondes [20-21].Le diagnostic de S AOS est retenu si l'on retrouve plus de 5 événements respiratoires obstructifs par heure de sommeil associés soit à une somnolence diurne évaluée selon le score d'Epworth ou à au moins 2 symptômes parmi les suivants: sommeil non réparateur, étouffements nocturne, éveils multiples, fatigue, troubles de la concentration. Le S AOS est gradué en fonction du nombre d'événements obstructifs par heure de sommeil en léger (5 à 15), modéré (15 à 30) et sévère (>30).La polysomnographie (PSG) comporte plusieurs inconvénients pratiques. En effet, elle doit être réalisée dans un laboratoire du sommeil avec la présence permanente d'un technicien, limitant ainsi son accessibilité et entraînant des délais diagnostiques et thérapeutiques. Pour ces mêmes raisons, il s'agit d'un examen onéreux.La polygraphie respiratoire (PG) représente l'alternative diagnostique au gold standard qu'est l'examen polysomnographique. Cet examen consiste en l'enregistrement en ambulatoire, à savoir au domicile du patient, du flux nasalrespiratoire, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de la position du corps et du ronflement (par mesure de pression).En raison de sa sensibilité et sa spécificité moindre, la PG reste recommandée uniquement en cas de forte probabilité de SAOS. Il existe deux raisons principales à l'origine de la moindre sensibilité de l'examen polygraphique. D'une part, du fait que l'état de veille ou de sommeil n'est pas déterminé avec précision, il y a dilution des événements respiratoires sur l'ensemble de l'enregistrement et non sur la période de sommeil uniquement. D'autre part, en l'absence de tracé EEG, la quantification des micro-éveils est impossible. Il n'est donc pas possible dans l'examen poly graphique, de reconnaître une hypopnée en cas de diminution de flux respiratoire de 20 à 50% non associée à un épisode de désaturation de l'hémoglobine de 3% au moins. Alors que dans l'examen polysomnographique, une telle diminution du flux respiratoire pourrait être associée à un micro-éveil et ainsi comptabilisée en tant qu'hypopnée.De ce constat est né la volonté de trouver un équivalent de micro-éveil en polygraphie, en utilisant les signaux à disposition, afin d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique.Or plusieurs études ont démontrés que les micro-éveils sont associés à des réactions du système nerveux autonome. Lors des micro-éveils, on met en évidence la survenue d'une vasoconstriction périphérique. La variation du tonus sympathique associée aux micro-éveils peut être mesurée par différentes méthodes. Les variations de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie représentant un marqueur fiable de la vasoconstriction périphérique associée aux micro-réveils, il paraît donc opportun d'utiliser ce marqueur autonomique disponible sur le tracé des polygraphies ambulatoires afin de renforcer la sensibilité de cet examen.Le but de l'étude est d'évaluer la sensibilité des variations de l'amplitude de l'onde de pouls pour détecter des micro-réveils corticaux afin de trouver un moyen d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique et de renforcer ainsi sont pouvoir diagnostic.L'objectif est de démontrer qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde pouls est concomitante à une activation corticale correspondant à un micro¬réveil. Cette constatation pourrait permettre de déterminer une hypopnée, en polygraphie, par une diminution de 20 à 50% du flux respiratoire sans désaturation de 3% mais associée à une baisse significative de l'amplitude de pouls en postulant que l'événement respiratoire a entraîné un micro-réveil. On retrouve par cette méthode les mêmes critères de scoring d'événements respiratoires en polygraphie et en polysomnographie, et l'on renforce la sensibilité de la polygraphie par rapport au gold standard polysomnographique.La méthode consiste à montrer en polysomnographie qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie est associée à une activation du signal électroencéphalographique, en réalisant une analyse spectrale du tracé EEG lors des baisses d'amplitude du signal d'onde de pouls.Pour ce faire nous avons réalisé une étude rétrospective sur plus de 1000 diminutions de l'amplitude de l'onde de pouls sur les tracés de 10 sujets choisis de manière aléatoire parmi les patients référés dans notre centre du sommeil (CIRS) pour suspicion de trouble respiratoire du sommeil avec somnolence ou symptomatologie diurne.Les enregistrements nocturnes ont été effectués de manière standard dans des chambres individuelles en utilisant le système d'acquisition Embla avec l'ensemble des capteurs habituels. Les données ont été par la suite visuellement analysées et mesurées en utilisant le software Somnologica version 5.1, qui fournit un signal de l'amplitude de l'onde de pouls (puise wave amplitude - PWA).Dans un premier temps, un technicien du sommeil a réalisé une analyse visuelle du tracé EEG, en l'absence des données du signal d'amplitude d'onde de pouls. Il a déterminé les phases d'éveil et de sommeil, les stades du sommeil et les micro¬éveils selon les critères standards. Les micro-éveils sont définis lors d'un changement abrupt dans la fréquence de l'EEG avec un pattern d'ondes thêta-alpha et/ou une fréquence supérieure à 16 Hz (en l'absence de fuseau) d'une durée d'au minimum trois secondes. Si cette durée excède quinze secondes, l'événement correspond à un réveil.Puis, deux investigateurs ont analysé le signal d'amplitude d'onde de pouls, en masquant les données du tracé EEG qui inclut les micro-éveils. L'amplitude d'onde de pouls est calculée comme la différence de valeur entre le zénith et le nadir de l'onde pour chaque cycle cardiaque. Pour chaque baisse de l'amplitude d'onde de pouls, la plus grande et la plus petite amplitude sont déterminées et le pourcentage de baisse est calculé comme le rapport entre ces deux amplitudes. On retient de manière arbitraire une baisse d'au moins 20% comme étant significative. Cette limite a été choisie pour des raisons pratiques et cliniques, dès lors qu'elle représentait, à notre sens, la baisse minimale identifiable à l'inspection visuelle. Chaque baisse de PWA retenue est divisée en 5 périodes contiguës de cinq secondes chacune. Deux avant, une pendant et deux après la baisse de PWA.Pour chaque période de cinq secondes, on a pratiqué une analyse spectrale du tracé EEG correspondant. Le canal EEG C4-A1 est analysé en utilisant la transformée rapide de Fourier (FFT) pour chaque baisse de PWA et pour chaque période de cinq secondes avec une résolution de 0.2 Hz. La distribution spectrale est catégorisée dans chaque bande de fréquence: delta (0.5 à 4.0 Hz); thêta (4.1 à 8.0Hz); alpha (8.1 à 12.0 Hz); sigma (12.1 à 16 Hz) et beta (16.1 à 30.0 Hz). La densité de puissance (power density, en μΥ2 ) pour chaque bande de fréquence a été calculée et normalisée en tant que pourcentage de la puissance totale. On a déterminé, ensuite, la différence de densité de puissance entre les 5 périodes par ANOVA on the rank. Un test post hoc Tukey est été utilisé pour déterminer si les différences de densité de puissance étaient significatives. Les calculs ont été effectués à l'aide du software Sigmastat version 3.0 (Systat Software San Jose, California, USA).Le principal résultat obtenu dans cette étude est d'avoir montré une augmentation significative de la densité de puissance de l'EEG pour toutes les bandes de fréquence durant la baisse de l'amplitude de l'onde de pouls par rapport à la période avant et après la baisse. Cette augmentation est par ailleurs retrouvée dans la plupart des bande de fréquence en l'absence de micro-réveil visuellement identifié.Ce résultat témoigné donc d'une activation corticale significative associée à la diminution de l'onde de pouls. Ce résulat pourrait permettre d'utiliser les variations de l'onde de pouls dans les tracés de polygraphie comme marqueur d'une activation corticale. Cependant on peut dire que ce marqueur est plus sensible que l'analyse visuelle du tracé EEG par un technicien puisque qu'on notait une augmentation de lactivité corticale y compris en l'absence de micro-réveil visuellement identifié. L'application pratique de ces résultats nécessite donc une étude prospective complémentaire.

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Inhibition of tumor angiogenesis suppresses tumor growth and metastatic spreading in many experimental models, suggesting that anti-angiogenic drugs may be used to treat human cancer. During the past decade more than eighty molecules that showed anti-angiogenic activity in preclinical studies were tested in clinical cancer trials, but most of them failed to demonstrate any measurable anti-tumor activity and none have been approved for clinical use. Recent results stemming from trials with anti-VEGF antibodies, used alone or in combination with chemotherapy, suggest that systemic anti-angiogenic therapy may indeed have a measurable impact on cancer progression and patient survival. From the clinical studies it became nevertheless clear that the classical endpoints used in anti-cancer trials do not bring sufficient discriminative power to monitor the effects of anti-angiogenic drugs. It is therefore necessary to identify and validate molecular, cellular and functional surrogate markers of angiogenesis to monitor activity and efficacy of anti-angiogenic drugs in patients. Availability of such markers will be instrumental to re-evaluate the role of tumor angiogenesis in human cancer, to identify new molecular targets and drugs, and to improve planning, monitoring and interpretation of future studies. Future anti-angiogenesis trials integrating biological endpoints and surrogate markers or angiogenesis will require close collaboration between clinical investigators and laboratory-based researchers.

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Rapport de synthèse: Enjeux de la recherche : La pneumonie communautaire chez l'enfant est un problème de santé publique considérable. Elle est responsable de 2 millions de mort par année, 70% survenant dans les pays en voie de développement. Sous nos latitudes son incidence est de 40/1000 enfants par année, ce qui représente une morbidité importante. Deux difficultés surviennent lorsqu'on cherche à diagnostiquer une pneumonie. La première est de distinguer une pneumonie bactérienne d'une virale, particulièrement chez les petits enfants où les infections virales des voies respiratoires inférieures sont fréquentes. L'OMS a définit la pneumonie selon des critères exclusivement cliniques et une étude effectuée à Lausanne en 2000 a montré que ces critères peuvent être utilisés dans nos contrées. La seconde difficulté est de définir l'agent causal de la pneumonie, ceci pour plusieurs raisons : L'aspiration endotrachéale, seul examen fiable, ne peut être obtenue de routine chez l'enfant vu son caractère invasif, la culture des secrétions nasopharyngées reflète la flore physiologique de la sphère ORL et une bactériémie n'est présente que dans moins de 10% des pneumonies. L'étiologie de la pneumonie reste souvent inconnue, et de ce fait plusieurs enfants reçoivent des antibiotiques pour une infection non bactérienne ce qui contribue au développement de résistances. L'objectif de cette étude était d'effectuer une recherche extensive de l'agent causal de la pneumonie et de déterminer quels facteurs pourraient aider le clinicien à différencier une pneumonie virale de bactérienne, en corrélant l'étiologie avec la sévérité clinique et les marqueurs de l'inflammation. Contexte de la recherche : II s'agissait d'une étude prospective, multicentrique, incluant les enfants âgés de 2 mois à 5 ans hospitalisés pour une pneumonie, selon les critères de l'OMS, dans le service de pédiatrie de Lausanne et Genève entre mars 2003 et Décembre 2005, avant l'implantation de la vaccination antipneumococcique de routine. Chaque enfant, en plus des examens usuels, bénéficiait d'une recherche étiologique extensive : Culture virale et bactérienne, PCR (Mycoplasma Pneumoniae, Chlamydia Pneumoniae, Virus Influenza A et B, RSV A et B, Rhinovirus, Parainfluenza 1-3, enterovirus, human metapneumovirus, coronavirus OC43, E229 ; et NL 63) et détection d'AG viraux dans les sécrétions nasopharyngées ; sérologies virales et bactériennes à l'entrée et 3 semaines après la sortie (AG Influenza A et B, Parainfluenza 1,2 et 3, RSV, Adenovirus, M.Pneumoniae et S.Pneumoniae). Conclusions : Un agent pathogène a été découvert chez 86% des 99 patients retenus confirmant le fait que plus la recherche étiologique est étendue plus le pourcentage d'agent causal trouvé est élevé. Une infection bactérienne a été découverte chez 53% des patients dont 45% avaient une infection à S. Pneumoniae confirmant l'importance d'une vaccination antipneumococcique de routine. La déshydratation et les marqueurs de l'inflammation tels que la C-Reactive Protein et la Procalcitonine étaient significativement plus élevés dans les pneumonies bactériennes. Aucune corrélation n'a été trouvée entre le degré de sévérité de la pneumonie et l'étiologie. L'étude a confirmé la haute prévalence d'infections virales (67%) et de co-infection (33%) dans la pneumonie de l'enfant sans que l'on connaisse le rôle réel du virus dans la pathogenèse de la pneumonie. Perspectives : d'autres études à la suite de celle-ci devraient être effectuées en incluant les patients ambulatoires afin de déterminer, avec un collectif plus large de patient, une éventuelle corrélation entre sévérité clinique et étiologie. Abstract : Community-acquired pneumonia (CAP) is a major cause of death in developing countries and of morbidity in developed countries. The objective of the study was to define the causative agents among children hospitalized for CAP defined by WHO guidelines and to correlate etiology with clinical severity and surrogate markers. Investigations included an extensive etiological workup. A potential causative agent was detected in 86% of the 99 enrolled patients, with evidence of bacterial (53%), viral (67%), and mixed (33%) infections. Streptococcus pneumoniae was accounted for in 46% of CAP. Dehydration was the only clinical sign associated with bacterial pneumonia. CRP and PCT were significantly higher in bacterial infections. Increasing the number of diagnostic tests identifies potential causes of CAP in up to 86% of children, indicating a high prevalence of viruses and frequent co-infections. The high proportion of pneumococcal infections re-emphasizes the importance of pneumococcal immunization.

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BACKGROUND: Alcohol consumption leading to morbidity and mortality affects HIV-infected individuals. Here, we aimed to study self-reported alcohol consumption and to determine its association with adherence to antiretroviral therapy (ART) and HIV surrogate markers. METHODS: Cross-sectional data on daily alcohol consumption from August 2005 to August 2007 were analysed and categorized according to the World Health Organization definition (light, moderate or severe health risk). Multivariate logistic regression models and Pearson's chi(2) statistics were used to test the influence of alcohol use on endpoints. RESULTS: Of 6,323 individuals, 52.3% consumed alcohol less than once a week in the past 6 months. Alcohol intake was deemed light in 39.9%, moderate in 5.0% and severe in 2.8%. Higher alcohol consumption was significantly associated with older age, less education, injection drug use, being in a drug maintenance programme, psychiatric treatment, hepatitis C virus coinfection and with a longer time since diagnosis of HIV. Lower alcohol consumption was found in males, non-Caucasians, individuals currently on ART and those with more ART experience. In patients on ART (n=4,519), missed doses and alcohol consumption were positively correlated (P<0.001). Severe alcohol consumers, who were pretreated with ART, were more often off treatment despite having CD4+ T-cell count <200 cells/microl; however, severe alcohol consumption per se did not delay starting ART. In treated individuals, alcohol consumption was not associated with worse HIV surrogate markers. CONCLUSIONS: Higher alcohol consumption in HIV-infected individuals was associated with several psychosocial and demographic factors, non-adherence to ART and, in pretreated individuals, being off treatment despite low CD4+ T-cell counts.

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Adiponectin, which plays a pivotal role in metabolic liver diseases, is reduced in concentration in patients with NASH (non-alcoholic steatohepatitis). The aim of the present study was to determine adiponectin concentrations in patients with different forms and stages of chronic liver diseases. Serum adiponectin concentrations were measured in 232 fasting patients with chronic liver disease: 64 with NAFLD (non-alcoholic fatty liver disease), 123 with other chronic liver disease (e.g. viral hepatitis, n=71; autoimmune disease, n=18; alcohol-induced liver disease, n=3; or elevated liver enzymes of unknown origin, n=31) and 45 with cirrhosis. Circulating adiponectin levels were significantly lower in patients with NAFLD in comparison with patients with other chronic liver disease (4.8+/-3.5 compared with 10.4+/-6.3 microg/ml respectively; P<0.0001). Circulating adiponectin levels were significantly higher in patients with cirrhosis in comparison with patients without cirrhosis (18.6+/-14.5 compared with 8.4+/-6.1 microg/ml respectively; P<0.0001). Adiponectin concentrations correlated negatively with body weight (P<0.001), serum triacylglycerols (triglycerides) (P<0.001) and, in women, with BMI (body mass index) (P<0.001). Adiponectin concentrations correlated positively with serum bile acids (P<0.001), serum hyaluronic acid (P<0.001) and elastography values (P<0.001). Adiponectin levels were decreased in patients with NAFLD. In conclusion, adiponectin levels correlate positively with surrogate markers of hepatic fibrosis (transient elastography, fasting serum bile acids and hyaluronate) and are significantly elevated in cases of cirrhosis.

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In locally advanced cervical cancer, (18)F-fluorodeoxyglucose (FDG) positron emission tomography - computed tomography (PET/CT) has become important in the initial evaluation of disease extent. It is superior to other imaging modalities for lymph node status and distant metastasis. PET-defined cervical tumor volume predicts progression-free and overall survival. Higher FDG uptake in both primary and regional lymph nodes is strongly predictive of worse outcome. FDG-PET is useful for assessing treatment response 3 months after completing concurrent chemo-radiotherapy (CRT) and predicting long-term survival, and in suspected disease recurrence. In the era of image-guided adaptive radiotherapy, accurately defining disease areas is critical to avoid irradiating normal tissue. Based on additional information provided by FDG-PET, radiation treatment volumes can be modified and higher doses to FDG-positive lymph nodes safely delivered. FDG-PET/CT has been used for image-guided brachytherapy of FDG-avid tumor volume, while respecting low doses to bladder and rectum. Despite survival improvements due to CRT in cervical cancer, disease recurrences continue to be a major problem. Biological rationale exists for combining novel non-cytotoxic agents with CRT, and drugs targeting specific molecular pathways are under clinical development. The integration of these targeted therapies in clinical trials, and the need for accurate predictors of radio-curability is essential. New molecular imaging tracers may help identifying more aggressive tumors. (64)Cu-labeled diacetyl-di(N(4)-methylthiosemicarbazone) is taken up by hypoxic tissues, which may be valuable for prognostication and radiation treatment planning. PET/CT imaging with novel radiopharmaceuticals could further impact cervical cancer treatment as surrogate markers of drug activity at the tumor microenvironment level. The present article reviews the current and emerging role of PET/CT in the management of cervical cancer.

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Community-acquired pneumonia (CAP) is a major cause of death in developing countries and of morbidity in developed countries. The objective of the study was to define the causative agents among children hospitalized for CAP defined by WHO guidelines and to correlate etiology with clinical severity and surrogate markers. Investigations included an extensive etiological workup. A potential causative agent was detected in 86% of the 99 enrolled patients, with evidence of bacterial (53%), viral (67%), and mixed (33%) infections. Streptococcus pneumoniae was accounted for in 46% of CAP. Dehydration was the only clinical sign associated with bacterial pneumonia. CRP and PCT were significantly higher in bacterial infections. Increasing the number of diagnostic tests identifies potential causes of CAP in up to 86% of children, indicating a high prevalence of viruses and frequent co-infections. The high proportion of pneumococcal infections re-emphasizes the importance of pneumococcal immunization.

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Critical reading and careful interpretation of results of the medical literature is a difficult task for primary care physicians. Being aware of common potential pitfalls that may bias results of a study is helpful. Among common pitfalls, odds ratios are often interpreted as relative risks, which overestimate the impact of a risk factor. Randomized controlled trials assessing the effectiveness of a new drug or a new target disease often use surrogate markers instead of clinical events as outcomes. Results of these trials should be considered with caution before using their results for clinical practice. For screening, observational studies often yield potentially biased or conflicting results. As clinical guidelines and expert opinions are often conflicting, primary care physicians should wait for results of large clinical trials in clinical events before changing their practice for screening or new drugs.

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The approval in 2004 of bevacizumab (Avastin), a neutralizing monoclonal antibody directed against vascular endothelial growth factor (VEGF) as the first anti-angiogenic systemic drug to treat cancer patients validated the notion introduced 33 years earlier by Dr. Judah Folkman, that inhibition of tumor angiogenesis might be a valid approach to control tumor growth. Anti-angiogenic therapy was greeted in the clinic a major step forward in cancer treatment. At the same time this success recently boosted the field to the quest for new anti-angiogenic targets and drugs. In spite of this success, however, some old questions in the field have remained unanswered and new ones have emerged. They include the identification for surrogate markers of angiogenesis and anti-angiogenesis, the understanding about how anti-angiogenic therapy and chemotherapy synergize, the characterization of the biological consequences of sustained suppression of angiogenesis on tumor biology and normal tissue homeostasis, and the mechanisms of tumor escape from anti-angiogenesis. In this review we summarize some of these outstanding questions, and highlight future challenges in clinical, translational and experimental research in anti-angiogenic therapy that need to be addressed in order to improve current treatments and to design new drugs.

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A new chemotherapy agent and a method for local delivery of carmustine have recently been approved for the treatment of malignant glioma. However, the increase in survival remains modest at best with only a very select patients currently benefiting truly of these treatments. Combination regimen of different alkylating agents or prior O6-alkyltransferase depletion by O6-benzylguanine or continuous temozolomide administration schedules have shown some indication for increased activity. There is preclinical rational for combining temozolomide with radiotherapy and the initial results of a phase II clinical trial were promising. Several new cytotoxic agents are currently in clinical trials in patients with recurrent glioma. More importantly, targeted therapy and antiangiogenic agents have entered the clinical development phase also for patients with glioblastoma and anaplastic astrocytoma. The optimal timing of administration of non-cytotoxic substances and their integration into the currently available treatments remains a challenge. Novel study designs and identification of surrogate markers are necessary in order to make rapid and clinically meaningful progress. This review summarises the currently available evidence of activity of the recently approved drugs against malignant glioma and mentions also agents which have failed to demonstrate a significant antitumour activity. Study endpoints are critically discussed. Combination regimens with other agents and radiation therapy are reviewed. The rational for using antiangiogenic drugs in selected ongoing trials is discussed.

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Meta-analyses are considered as an important pillar of evidence-based medicine. The aim of this review is to describe the main principles of a meta-analysis and to use examples of head and neck oncology to demonstrate their clinical impact and methodological interest. The major role of individual patient data is outlined, as well as the superiority of individual patient data over meta-analyses based on published summary data. The major clinical breakthrough of head and neck meta-analyses are summarized, regarding concomitant chemotherapy, altered fractionated chemotherapy, new regimens of induction chemotherapy or the use of radioprotectants. Recent methodological developments are described, including network meta-analyses, the validation of surrogate markers. Lastly, the future of meta-analyses is discussed in the context of personalized medicine.