70 resultados para pêche profonde
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Purpose: To study the filtering site using ultrasound biomicroscopy. (UBM) after posterior deep sclerectomy with Ex-PRESS? X-50 implant in patients undergoing filtering surgery.¦Methods: Twenty-six patients that participated in this prospective, non comparative study underwent a posterior deep sclerectomy and an Ex- PRESS? X-50 tube implantation. Clinical outcome factors recorded include: intraocular pressure, number of antiglaucoma medications, best corrected visual acuity (BCVA), frequency and types of complications. Six months postoperatively, an ultrasound biomicroscopy examination was performed.¦Results: Mean follow up was 12.0±3.4 months. Mean IOP decreased from 21 ±5.7 mmHg to 12.4±3 mmHg. At last follow-up examination, 65% of eyes had a complete success and 30% a qualified success. The mean number of antiglaucoma medications decreased from 2.5±1.2 preoperatively to 0.7±1 at the last follow-up postoperatively. BCVA was not changed. 27 complications were observed. On the UBM images, the mean intrascleral space volume was 0.25±0.27 mm3 and no relationship was found between volume and intraocular pressure reduction. We noted in 5/26 (19%) eyes a suprachoroïdal hypoechoic. Low-reflective blebs (L-type) were the most common: 15/26 (58%). No correlation between UBM findings and surgical success was evident.¦Conclusions: Deep sclerectomy with Ex-PRESS? X-50 tube implantation seems an efficient glaucoma surgery. It allows satisfactory IOP reduction with a low number of post operative complications. The advantages of deep sclerectomy with collagen implant are maintained with this modified technique. In both, the same reflective types of filtering blebs are present (high, low, encapsulated and flat). The UBM underlines the three mechanisms of aqueous humor resorption previously identified but no correlation with surgical success can be proved.¦-¦Ce travail de thèse est une analyse par ultrasonographic biomicroscopique (UBM) du site de filtration après sclérectomie profonde postérieure modifiée avec implantation d'un tube Ex- PRESS? X-50.¦Vingt six patients atteints d'un glaucome à angle ouvert, ont participé à cette étude prospective et non-comparative. Le critère d'inclusion est un glaucome à angle ouvert non contrôlé malgré un traitement topique maximal.¦Différents types de chirurgie filtrante sont effectués dans la chirurgie du glaucome dont la trabéculectomie et la sclérectomie profonde.¦L'intervention chirurgicale pratiquée dans cette étude consiste en l'implantation d'un tube Ex-PRESS? X-50 de format défini (3 mm de longueur et 50 μπι de diamètre interne) dans la chambre antérieure,au niveau du trabeculum, sous un volet scléral, ce qui permet le drainage de l'humeur aqueuse vers les espaces sous-conjonctivaux, avec diminution de la pression intraoculaire.¦Cette technique implique uniquement une dissection d'un volet scléral superficiel , sans volet scléral profond comme d'une sclérectomie profonde classique.¦Les modes de fonctionnement de cette sclérectomie profonde modifiée sont explorés par UBM, qui donne des images à haute résolution, semblables à des coupes anatomiques. Le volume de l'espace intrascléral créé artificiellement peut en effet être mesuré et mis en corrélation avec la pression intraoculaire et donc avec le taux de succès. Les différents types d'échogénécité de la bulle de filtration sous-conjonctivale provoquée par la dérivation de l'humeur aqueuse sont également observés. La présence éventuelle d'une filtration supplémentaire au niveau choroïdien est aussi détectée.¦De février 2007 à juin 2008, nous avons suivi chez les vingt six yeux des vingt six patients le volume intrascléral, la filtration sous-conjonctivale et la filtration choroïdienne le cas échéant, de même que l'acuité visuelle, la pression intraoculaire, le nombre de traitement antihypertenseur topique et les complications.¦Les résultats démontrent une réduction de 41 % par rapport à la pression intraoculaire préopératoire, ce qui est statistiquement significatif (p<0.0005). En ce qui concerne l'acuité visuelle, les valeurs demeurent stables. Par ailleurs, le nombre de médicaments antiglaucomateux diminue de façon significative de 2.5 ± 1.2 en préopératoire à 0.7 ± 1.0 au dernier examen (p<0.0005). Le volume de l'espace intrascléral, apparaissant toujours en échographie d'aspect fusiforme, n'est pas corrélé de façon significative avec un meilleur succès chirurgical bien que l'on aperçoive une tendance à une corrélation entre un plus grand volume et une pression intraoculaire plus basse.¦La classification la bulle de filtration se fait selon les 4 catégories de bulle de filtration décrites dans la littérature. La répartition révèle une majorité de type L soit hypoéchogène: 15/26 (58%) et une proportion identique, soit, 4/26 (16%), de bulles hyperéchogènes (type H) et encapsulées (type E); les bulles de filtration plates et hyperéchogènes (type F) sont les moins nombreuses 3/26 (11 %).¦La ligne hyporéflective visible dans 19 % des cas entre la sclère et la choroïde représentant potentiellement un drainage suprachoroïdien, n'est pas associée statistiquement à une meilleure filtration et une pression intraoculaire plus basse mais demeure une troisième voie de filtration, en plus de la filtration sous-conjonctivale et intrasclérale.¦En conclusion, cette technique différente, offrant une plus grande sécurité et des résultats satisfaisants sur l'abaissement de la pression intraoculaire, peut être, dans certains cas, une alternative à la sclérectomie profonde classique ,dont elle partage les mécanismes de filtration objectivés par ultrasonographic biomicrioscopique.
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Subthalamic nucleus deep brain stimulation (STN-DBS) is a recognized treatment for advanced and severe forms of Parkinson's Disease. The procedure improves motor signs and often allows a reduction of the medication. The impact of the procedure on cognitive and neuropsychiatric signs of the disease is more debated and there is an international consensus for the need of a multidisciplinary evaluation of patients undergoing such programs, including a neuropsychiatric assessment. We present a review of the literature as well as the experience at our centre focused on the short and long term outcome on mood following STN-DBS.
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OBJECTIVE: Ultrasounds are a useful tool when looking for indirect evidence in favor of pulmonary embolism. The aim of this study was to determine the incidence of acute cor pulmonale and deep venous thrombosis revealed by ultrasonographic techniques in a population of patients presenting with pulmonary embolism. METHODS: 96 consecutive patients with a mean (+/- SD) age of 65 +/- 15 years, admitted to our hospital for pulmonary embolism were included in this study. The diagnosis of pulmonary embolism was made either by spiral computed tomography or selective pulmonary angiography. Each patient subsequently underwent both trans-thoracic echocardiography and venous ultrasonography. The diagnostic criterion used for defining acute cor pulmonale by echocardiography was the right to left ventricular end-diastolic area ratio over (or equal to) 0.6. Diagnosis of deep venous thrombosis was supported by the visualization of thrombi or vein incompressibility and/or the absence of venous flow or loss of flow variability by venous ultrasonography. RESULTS: Using ultrasounds, an acute cor pulmonale was found in 63% of our patients while 79% were found to have deep venous thrombosis and 92% of the patients had either acute cor pulmonale or deep venous thrombosis or both. All of the patients with proximal pulmonary embolism had acute cor pulmonale and/or deep venous thrombosis. The presence of acute cor pulmonale on echocardiography was significantly higher in patients with proximal pulmonary embolism (p < 0.0001). CONCLUSION: This study emphasizes the potential value of ultrasonographic techniques in the diagnosis of acute pulmonary embolism.
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Deep vein thrombosis in children and adolescents is a quite rare event. Risk factors most often associated with DVT in this particular population are: central vein catheters, neoplasia, vascular malformations and oral contraception. Diagnosis and management of DVT in adolescents does not differ greatly from that of adults. Compression ultrasound is the initial exam of choice. Hospitalization is often not necessary and treatment can be started by using low molecular weight heparin followed by oral anti-vitamin K antagonists. Thrombophilia screening is not routinely recommended and should be reserved for those patients for whom results would change therapeutical management.
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La stimulation cérébrale profonde (SCP) nécessite l'implantation chirurgicale d'un système comprenant électrodes cérébrales et boîtier(s) de stimulation. Les noyaux cérébraux visés par la méthodologie stéréotaxique d'implantation doivent être visualisés au mieux par une imagerie à haute résolution. La procédure chirurgicale d'implantation des électrodes se fait si possible en anesthésie locale pour faire des mesures électro-physiologiques et tester en peropératoire l'effet de la stimulation, afin d'optimiser la position de l'électrode définitive. Dans un deuxième temps, le ou les générateur(s) d'impulsions sont implantés en anesthésie générale. La SCP pour les mouvements anormaux a une très bonne efficacité et un risque de complications graves faible quoique non nul. Les complications liées au matériel sont les plus fréquentes. Deep brain stimulation (DBS) requires the surgical implantation of a system including brain electrodes and impulsion generator(s). The nuclei targeted by the stereotaxic implantation methodology have to be visualized at best by high resolution imaging. The surgical procedure for implanting the electrodes is performed if possible under local anaesthesia to make electro-physiological measurements and to test intra-operatively the effect of the stimulation, in order to optimize the position of the definitive electrode. In a second step, the impulsion generator(s) are implanted under general anaesthesia. DBS for movement disorders has a very good efficacy and a low albeit non-zero risk of serious complications. Complications related to the material are the most common.
Thrombose veineuse profonde : une thrombolyse est-elle efficace ? : revue cochrane pour le praticien
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Scénario: Une patiente de 45 ans vous consulte car sa jambe droite est bleue, cyanosée, avec une tension dans le mollet depuis cinq jours, qui s'est étendue progressivement jusqu'au haut de la cuisse. La circonférence du mollet droit est 4 cm plus grande que celle du mollet gauche. La patiente est en surpoids (IMC à 35 kg/m2) et suit depuis quelques années un traitement oestro-progestatif. Elle n'a pas d'anamnèse familiale ou d'antécédent de maladie thromboembolique. Un ultrason montre une thrombose veineuse profonde (TVP) avec un thrombus s'étendant de la veine poplitée à la veine iliaque externe. Question: La patiente pourrait-elle bénéficier d'une thrombolyse? Contexte: Les complications de la TVP comprennent l'embolie pulmonaire et le syndrome post-thrombotique. Un syndrome post-thrombotique léger à modéré peut survenir chez 30-50% des patients malgré un traitement anticoagulant, qui prévient principalement l'embolie pulmonaire et la récidive de TVP. Cette mise à jour de revue systématique compare l'efficacité du traitement anticoagulant à celui combinant les anticoagulants et la thrombolyse (par streptokinase, urokinase ou activateur tissulaire du plasminogène).
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Plus de la moitié des patients présentant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs développent un syndrome post-thrombotique. Le risque est particulièrement élevé en cas de thrombose de l'axe principal de drainage veineux comprenant la veine fémorale commune et les veines iliaques. Plusieurs études ont démontré que l'incidence du syndrome post-thrombotique peut être diminuée si une recanalisation des veines ilio-fémorales est obtenue dans la phase aiguë. A l'heure actuelle, des techniques de recanalisation percutanées sont proposées à des patients sélectionnés présentant une thrombose ilio-fémorale. Cet article a pour but de résumer les connaissances actuelles sur la recanalisation percutanée de la thrombose veineuse profonde aiguë. Nearly half of patients with acute lower limb deep vein thrombosis (DVT) develop a post-thrombotic syndrome (PTS). This risk is particularly high in case of proximal DVT of the common femoral and iliac vein, the major lower limbs venous outflow vessel. Several studies have demonstrated that PTS incidence can be reduced with early vein recanalisation. Currently, catheter-based recanalisation therapies can be offered to selected patients with acute ilio-femoral deep vein thrombosis. Aim of the present article is to summarize current knowledge on these catheter-based recanalisation therapies.
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Si l'examen clinique revêt une importance essentielle en lymphologie et exige des praticiens expérimentés, la lymphoscintigraphie et plus récemment la lympho-fluoroscopie au vert d'indocyanine constituent des moyens d'investigation précieux dans la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies vasculaires lymphatiques. L'intérêt de la lymphoscintigraphie réside dans l'analyse qualitative et quantitative de la migration des macromolécules par les vaisseaux lymphatiques et l'évaluation du secteur lymphatique profond. La lympho-fluoroscopie se distingue de la lymphoscintigraphie par l'obtention d'une cartographie détaillée des vaisseaux lymphatiques superficiels et d'images dynamiques en temps réel. Elle apporte à l'angiologue et au physiothérapeute des informations irremplaçables sur leur contractilité et la présence de dérivations compensatoires à privilégier lors du drainage lymphatique manuel. Venous thromboembolism is a frequent disease with an annual incidence of 0.75-2.69/1000 reaching 2-7/1000 > 70 years. Deep vein thrombosis (DVT) and pulmonary embolism are two manifestations of the same underlying disease. Most frequent localization of DVT is at lower limbs. The diagnostic workup begins with an estimation of DVT risk, a judicious use of D-Dimers, and compression venous ultrasound depending on DVT probability. The development of direct oral anticoagulants and recent data on interventional DVT treatment, in selected cases, have widened the therapeutic spectrum of DVT. The present article aims at informing the primary care physician of the optimized workup of patients with lower limb suspicion of DVT.
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Introduction: Les complications dues à la cocaïne inhalée se¦rencontrent de plus en plus fréquemment dans les services d'urgence¦et dans la pratique des médecins de premier recours. La survenue de¦complications pulmonaires aiguës de type pneumothorax est¦méconnue.¦Vignette clinique: Un patient de 25 ans consulte aux urgences en¦raison d'une gêne pharyngée, une odynodysphagie et une dysphonie¦en progression depuis 12 h. Il avoue une prise de cocaïne sniffée à 5¦reprises dans les 6 heures précédant l'apparition des symptômes. Des¦crépitations sous-cutanées sont mise en évidence à la palpation du¦creux sus-claviculaire droit, remontant jusqu'à la base du cou. La¦radiographie thoracique confirme un emphysème sous-cutané des¦creux sus-claviculaires (fig. 1). Le patient bénéficie d'une¦oxygénothérapie et d'une observation, avec une évolution¦spontanément favorable.¦Discussion: Après une prise de cocaïne par inhalation profonde, des¦manoeuvres de Valsalva intenses répétées contre glotte fermée sont¦pratiquées, afin d'augmenter la quantité de substance absorbée et donc¦ses effets. Ceci engendre un gradient de pression entre les alvéoles et¦l'interstitium pulmonaire, entraînant une augmentation de la pression¦intra-alvéolaire, puis une rupture des alvéoles avec libération d'air à¦travers les tissus péri-bronchiques dans le médiastin et les tissus¦sous cutanés. En cas de rupture dans la cavité pleurale, il en résulte¦un pneumothorax. Un tabagisme actif est souvent associé, laissant¦suspecter un effet favorisant du tabac sur la survenue des lésions¦pulmonaires. Un traitement conservateur associant antalgie et¦oxygénothérapie s'avère en général suffisant. En présence d'une¦augmentation de la taille du pneumothorax ou de signes de mise¦sous tension, la pose d'un drain thoracique est indiquée. L'arrêt de la¦consommation de cocaïne et du tabac doit être encouragé.¦Conclusion: Un emphysème sous-cutané ou un pneumothorax¦spontané chez un jeune patient doivent faire suspecter une éventuelle¦consommation de cocaïne. Les questions concernant la prise de¦cocaïne ou d'autres substances (alcool, amphétamines, etc.), ainsi¦que son mode d'utilisation et sa fréquence, doivent être formulées¦clairement et réitérées à plusieurs reprises. Le risque de pneumothorax¦existe également lors de consommation occasionnelle et peut entraîner¦des complications pulmonaires importantes.
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L'intention de l'A. est d'analyser la répétition du Nom de Rāma chez Kabīr. Cette technique prend un sens particulier chez ce poète, étroitement lié au souvenir constant de Dieu, à une vision imprégnée à la fois de spéculations métaphysiques et d'une profonde dévotion amoureuse. L'A. tente d'évaluer l'impact des différents courants qui ont forgé la pensée de Kabir et de démontrer leur importance dans l'oeuvre du poète. Par cet effort, il espère contribuer à éclairer l'atmosphère religieuse de l'époque et de situer une des pratiques très importantes de mantra dans le contexte de la bhakti médiévale