16 resultados para mixture model

em Université de Lausanne, Switzerland


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Ces dernières années, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques des micropolluants organiques pour les espèces de nos lacs et rivières. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, alors que les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange. Or les effets de ces cocktails ne sont pas négligeables. Cette thèse de doctorat s'est ainsi intéressée aux modèles permettant de prédire le risque environnemental de ces cocktails pour le milieu aquatique. Le principal objectif a été d'évaluer le risque écologique des mélanges de substances chimiques mesurées dans le Léman, mais aussi d'apporter un regard critique sur les méthodologies utilisées afin de proposer certaines adaptations pour une meilleure estimation du risque. Dans la première partie de ce travail, le risque des mélanges de pesticides et médicaments pour le Rhône et pour le Léman a été établi en utilisant des approches envisagées notamment dans la législation européenne. Il s'agit d'approches de « screening », c'est-à-dire permettant une évaluation générale du risque des mélanges. Une telle approche permet de mettre en évidence les substances les plus problématiques, c'est-à-dire contribuant le plus à la toxicité du mélange. Dans notre cas, il s'agit essentiellement de 4 pesticides. L'étude met également en évidence que toutes les substances, même en trace infime, contribuent à l'effet du mélange. Cette constatation a des implications en terme de gestion de l'environnement. En effet, ceci implique qu'il faut réduire toutes les sources de polluants, et pas seulement les plus problématiques. Mais l'approche proposée présente également un biais important au niveau conceptuel, ce qui rend son utilisation discutable, en dehors d'un screening, et nécessiterait une adaptation au niveau des facteurs de sécurité employés. Dans une deuxième partie, l'étude s'est portée sur l'utilisation des modèles de mélanges dans le calcul de risque environnemental. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés espèce par espèce, et non pour une évaluation sur l'écosystème en entier. Leur utilisation devrait donc passer par un calcul par espèce, ce qui est rarement fait dû au manque de données écotoxicologiques à disposition. Le but a été donc de comparer, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon une méthode rigoureuse, espèce par espèce, avec celui effectué classiquement où les modèles sont appliqués sur l'ensemble de la communauté sans tenir compte des variations inter-espèces. Les résultats sont dans la majorité des cas similaires, ce qui valide l'approche utilisée traditionnellement. En revanche, ce travail a permis de déterminer certains cas où l'application classique peut conduire à une sous- ou sur-estimation du risque. Enfin, une dernière partie de cette thèse s'est intéressée à l'influence que les cocktails de micropolluants ont pu avoir sur les communautés in situ. Pour ce faire, une approche en deux temps a été adoptée. Tout d'abord la toxicité de quatorze herbicides détectés dans le Léman a été déterminée. Sur la période étudiée, de 2004 à 2009, cette toxicité due aux herbicides a diminué, passant de 4% d'espèces affectées à moins de 1%. Ensuite, la question était de savoir si cette diminution de toxicité avait un impact sur le développement de certaines espèces au sein de la communauté des algues. Pour ce faire, l'utilisation statistique a permis d'isoler d'autres facteurs pouvant avoir une influence sur la flore, comme la température de l'eau ou la présence de phosphates, et ainsi de constater quelles espèces se sont révélées avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps. Fait intéressant, une partie d'entre-elles avait déjà montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. En conclusion, ce travail montre qu'il existe des modèles robustes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques, et qu'ils peuvent être utilisés pour expliquer le rôle des substances dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application. - Depuis plusieurs années, les risques que posent les micropolluants organiques pour le milieu aquatique préoccupent grandement les scientifiques ainsi que notre société. En effet, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques que peuvent avoir ces substances chimiques sur les espèces de nos lacs et rivières, quand elles se retrouvent exposées à des concentrations aiguës ou chroniques. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, c'est à dire considérées séparément. Actuellement, il en est de même dans les procédures de régulation européennes, concernant la partie évaluation du risque pour l'environnement d'une substance. Or, les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange, et les effets de ces "cocktails" ne sont pas négligeables. L'évaluation du risque écologique que pose ces mélanges de substances doit donc être abordé par de la manière la plus appropriée et la plus fiable possible. Dans la première partie de cette thèse, nous nous sommes intéressés aux méthodes actuellement envisagées à être intégrées dans les législations européennes pour l'évaluation du risque des mélanges pour le milieu aquatique. Ces méthodes sont basées sur le modèle d'addition des concentrations, avec l'utilisation des valeurs de concentrations des substances estimées sans effet dans le milieu (PNEC), ou à partir des valeurs des concentrations d'effet (CE50) sur certaines espèces d'un niveau trophique avec la prise en compte de facteurs de sécurité. Nous avons appliqué ces méthodes à deux cas spécifiques, le lac Léman et le Rhône situés en Suisse, et discuté les résultats de ces applications. Ces premières étapes d'évaluation ont montré que le risque des mélanges pour ces cas d'étude atteint rapidement une valeur au dessus d'un seuil critique. Cette valeur atteinte est généralement due à deux ou trois substances principales. Les procédures proposées permettent donc d'identifier les substances les plus problématiques pour lesquelles des mesures de gestion, telles que la réduction de leur entrée dans le milieu aquatique, devraient être envisagées. Cependant, nous avons également constaté que le niveau de risque associé à ces mélanges de substances n'est pas négligeable, même sans tenir compte de ces substances principales. En effet, l'accumulation des substances, même en traces infimes, atteint un seuil critique, ce qui devient plus difficile en terme de gestion du risque. En outre, nous avons souligné un manque de fiabilité dans ces procédures, qui peuvent conduire à des résultats contradictoires en terme de risque. Ceci est lié à l'incompatibilité des facteurs de sécurité utilisés dans les différentes méthodes. Dans la deuxième partie de la thèse, nous avons étudié la fiabilité de méthodes plus avancées dans la prédiction de l'effet des mélanges pour les communautés évoluant dans le système aquatique. Ces méthodes reposent sur le modèle d'addition des concentrations (CA) ou d'addition des réponses (RA) appliqués sur les courbes de distribution de la sensibilité des espèces (SSD) aux substances. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés pour être appliqués espèce par espèce, et non pas sur plusieurs espèces agrégées simultanément dans les courbes SSD. Nous avons ainsi proposé une procédure plus rigoureuse, pour l'évaluation du risque d'un mélange, qui serait d'appliquer d'abord les modèles CA ou RA à chaque espèce séparément, et, dans une deuxième étape, combiner les résultats afin d'établir une courbe SSD du mélange. Malheureusement, cette méthode n'est pas applicable dans la plupart des cas, car elle nécessite trop de données généralement indisponibles. Par conséquent, nous avons comparé, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon cette méthode plus rigoureuse, avec celle effectuée traditionnellement, afin de caractériser la robustesse de cette approche qui consiste à appliquer les modèles de mélange sur les courbes SSD. Nos résultats ont montré que l'utilisation de CA directement sur les SSDs peut conduire à une sous-estimation de la concentration du mélange affectant 5 % ou 50% des espèces, en particulier lorsque les substances présentent un grand écart- type dans leur distribution de la sensibilité des espèces. L'application du modèle RA peut quant à lui conduire à une sur- ou sous-estimations, principalement en fonction de la pente des courbes dose- réponse de chaque espèce composant les SSDs. La sous-estimation avec RA devient potentiellement importante lorsque le rapport entre la EC50 et la EC10 de la courbe dose-réponse des espèces est plus petit que 100. Toutefois, la plupart des substances, selon des cas réels, présentent des données d' écotoxicité qui font que le risque du mélange calculé par la méthode des modèles appliqués directement sur les SSDs reste cohérent et surestimerait plutôt légèrement le risque. Ces résultats valident ainsi l'approche utilisée traditionnellement. Néanmoins, il faut garder à l'esprit cette source d'erreur lorsqu'on procède à une évaluation du risque d'un mélange avec cette méthode traditionnelle, en particulier quand les SSD présentent une distribution des données en dehors des limites déterminées dans cette étude. Enfin, dans la dernière partie de cette thèse, nous avons confronté des prédictions de l'effet de mélange avec des changements biologiques observés dans l'environnement. Dans cette étude, nous avons utilisé des données venant d'un suivi à long terme d'un grand lac européen, le lac Léman, ce qui offrait la possibilité d'évaluer dans quelle mesure la prédiction de la toxicité des mélanges d'herbicide expliquait les changements dans la composition de la communauté phytoplanctonique. Ceci à côté d'autres paramètres classiques de limnologie tels que les nutriments. Pour atteindre cet objectif, nous avons déterminé la toxicité des mélanges sur plusieurs années de 14 herbicides régulièrement détectés dans le lac, en utilisant les modèles CA et RA avec les courbes de distribution de la sensibilité des espèces. Un gradient temporel de toxicité décroissant a pu être constaté de 2004 à 2009. Une analyse de redondance et de redondance partielle, a montré que ce gradient explique une partie significative de la variation de la composition de la communauté phytoplanctonique, même après avoir enlevé l'effet de toutes les autres co-variables. De plus, certaines espèces révélées pour avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps, ont montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. On peut en conclure que la toxicité du mélange herbicide est l'un des paramètres clés pour expliquer les changements de phytoplancton dans le lac Léman. En conclusion, il existe diverses méthodes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques et celui-ci peut jouer un rôle dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application, avant d'utiliser leurs résultats pour la gestion des risques environnementaux. - For several years now, the scientists as well as the society is concerned by the aquatic risk organic micropollutants may pose. Indeed, several researches have shown the toxic effects these substances may induce on organisms living in our lakes or rivers, especially when they are exposed to acute or chronic concentrations. However, most of the studies focused on the toxicity of single compounds, i.e. considered individually. The same also goes in the current European regulations concerning the risk assessment procedures for the environment of these substances. But aquatic organisms are typically exposed every day simultaneously to thousands of organic compounds. The toxic effects resulting of these "cocktails" cannot be neglected. The ecological risk assessment of mixtures of such compounds has therefore to be addressed by scientists in the most reliable and appropriate way. In the first part of this thesis, the procedures currently envisioned for the aquatic mixture risk assessment in European legislations are described. These methodologies are based on the mixture model of concentration addition and the use of the predicted no effect concentrations (PNEC) or effect concentrations (EC50) with assessment factors. These principal approaches were applied to two specific case studies, Lake Geneva and the River Rhône in Switzerland, including a discussion of the outcomes of such applications. These first level assessments showed that the mixture risks for these studied cases exceeded rapidly the critical value. This exceeding is generally due to two or three main substances. The proposed procedures allow therefore the identification of the most problematic substances for which management measures, such as a reduction of the entrance to the aquatic environment, should be envisioned. However, it was also showed that the risk levels associated with mixtures of compounds are not negligible, even without considering these main substances. Indeed, it is the sum of the substances that is problematic, which is more challenging in term of risk management. Moreover, a lack of reliability in the procedures was highlighted, which can lead to contradictory results in terms of risk. This result is linked to the inconsistency in the assessment factors applied in the different methods. In the second part of the thesis, the reliability of the more advanced procedures to predict the mixture effect to communities in the aquatic system were investigated. These established methodologies combine the model of concentration addition (CA) or response addition (RA) with species sensitivity distribution curves (SSD). Indeed, the mixture effect predictions were shown to be consistent only when the mixture models are applied on a single species, and not on several species simultaneously aggregated to SSDs. Hence, A more stringent procedure for mixture risk assessment is proposed, that would be to apply first the CA or RA models to each species separately and, in a second step, to combine the results to build an SSD for a mixture. Unfortunately, this methodology is not applicable in most cases, because it requires large data sets usually not available. Therefore, the differences between the two methodologies were studied with datasets created artificially to characterize the robustness of the traditional approach applying models on species sensitivity distribution. The results showed that the use of CA on SSD directly might lead to underestimations of the mixture concentration affecting 5% or 50% of species, especially when substances present a large standard deviation of the distribution from the sensitivity of the species. The application of RA can lead to over- or underestimates, depending mainly on the slope of the dose-response curves of the individual species. The potential underestimation with RA becomes important when the ratio between the EC50 and the EC10 for the dose-response curve of the species composing the SSD are smaller than 100. However, considering common real cases of ecotoxicity data for substances, the mixture risk calculated by the methodology applying mixture models directly on SSDs remains consistent and would rather slightly overestimate the risk. These results can be used as a theoretical validation of the currently applied methodology. Nevertheless, when assessing the risk of mixtures, one has to keep in mind this source of error with this classical methodology, especially when SSDs present a distribution of the data outside the range determined in this study Finally, in the last part of this thesis, we confronted the mixture effect predictions with biological changes observed in the environment. In this study, long-term monitoring of a European great lake, Lake Geneva, provides the opportunity to assess to what extent the predicted toxicity of herbicide mixtures explains the changes in the composition of the phytoplankton community next to other classical limnology parameters such as nutrients. To reach this goal, the gradient of the mixture toxicity of 14 herbicides regularly detected in the lake was calculated, using concentration addition and response addition models. A decreasing temporal gradient of toxicity was observed from 2004 to 2009. Redundancy analysis and partial redundancy analysis showed that this gradient explains a significant portion of the variation in phytoplankton community composition, even when having removed the effect of all other co-variables. Moreover, some species that were revealed to be influenced positively or negatively, by the decrease of toxicity in the lake over time, showed similar behaviors in mesocosms studies. It could be concluded that the herbicide mixture toxicity is one of the key parameters to explain phytoplankton changes in Lake Geneva. To conclude, different methods exist to predict the risk of mixture in the ecosystems. But their reliability varies depending on the underlying hypotheses. One should therefore carefully consider these hypotheses, as well as the limits of the approaches, before using the results for environmental risk management

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We investigate what processes may underlie heterogeneity in social preferences. We address this question by examining participants' decisions and associated response times across 12 mini-ultimatum games. Using a finite mixture model and cross-validating its classification with a response time analysis, we identified four groups of responders: one group takes little to no account of the proposed split or the foregone allocation and swiftly accepts any positive offer; two groups process primarily the objective properties of the allocations (fairness and kindness) and need more time the more properties need to be examined; and a fourth group, which takes more time than the others, appears to take into account what they would have proposed had they been put in the role of the proposer. We discuss implications of this joint decision-response time analysis.

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Interpretability and power of genome-wide association studies can be increased by imputing unobserved genotypes, using a reference panel of individuals genotyped at higher marker density. For many markers, genotypes cannot be imputed with complete certainty, and the uncertainty needs to be taken into account when testing for association with a given phenotype. In this paper, we compare currently available methods for testing association between uncertain genotypes and quantitative traits. We show that some previously described methods offer poor control of the false-positive rate (FPR), and that satisfactory performance of these methods is obtained only by using ad hoc filtering rules or by using a harsh transformation of the trait under study. We propose new methods that are based on exact maximum likelihood estimation and use a mixture model to accommodate nonnormal trait distributions when necessary. The new methods adequately control the FPR and also have equal or better power compared to all previously described methods. We provide a fast software implementation of all the methods studied here; our new method requires computation time of less than one computer-day for a typical genome-wide scan, with 2.5 M single nucleotide polymorphisms and 5000 individuals.

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Neuroimaging studies typically compare experimental conditions using average brain responses, thereby overlooking the stimulus-related information conveyed by distributed spatio-temporal patterns of single-trial responses. Here, we take advantage of this rich information at a single-trial level to decode stimulus-related signals in two event-related potential (ERP) studies. Our method models the statistical distribution of the voltage topographies with a Gaussian Mixture Model (GMM), which reduces the dataset to a number of representative voltage topographies. The degree of presence of these topographies across trials at specific latencies is then used to classify experimental conditions. We tested the algorithm using a cross-validation procedure in two independent EEG datasets. In the first ERP study, we classified left- versus right-hemifield checkerboard stimuli for upper and lower visual hemifields. In a second ERP study, when functional differences cannot be assumed, we classified initial versus repeated presentations of visual objects. With minimal a priori information, the GMM model provides neurophysiologically interpretable features - vis à vis voltage topographies - as well as dynamic information about brain function. This method can in principle be applied to any ERP dataset testing the functional relevance of specific time periods for stimulus processing, the predictability of subject's behavior and cognitive states, and the discrimination between healthy and clinical populations.

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In this work we present a method for the image analysisof Magnetic Resonance Imaging (MRI) of fetuses. Our goalis to segment the brain surface from multiple volumes(axial, coronal and sagittal acquisitions) of a fetus. Tothis end we propose a two-step approach: first, a FiniteGaussian Mixture Model (FGMM) will segment the image into3 classes: brain, non-brain and mixture voxels. Second, aMarkov Random Field scheme will be applied tore-distribute mixture voxels into either brain ornon-brain tissue. Our main contributions are an adaptedenergy computation and an extended neighborhood frommultiple volumes in the MRF step. Preliminary results onfour fetuses of different gestational ages will be shown.

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We present a Bayesian approach for estimating the relative frequencies of multi-single nucleotide polymorphism (SNP) haplotypes in populations of the malaria parasite Plasmodium falciparum by using microarray SNP data from human blood samples. Each sample comes from a malaria patient and contains one or several parasite clones that may genetically differ. Samples containing multiple parasite clones with different genetic markers pose a special challenge. The situation is comparable with a polyploid organism. The data from each blood sample indicates whether the parasites in the blood carry a mutant or a wildtype allele at various selected genomic positions. If both mutant and wildtype alleles are detected at a given position in a multiply infected sample, the data indicates the presence of both alleles, but the ratio is unknown. Thus, the data only partially reveals which specific combinations of genetic markers (i.e. haplotypes across the examined SNPs) occur in distinct parasite clones. In addition, SNP data may contain errors at non-negligible rates. We use a multinomial mixture model with partially missing observations to represent this data and a Markov chain Monte Carlo method to estimate the haplotype frequencies in a population. Our approach addresses both challenges, multiple infections and data errors.

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BACKGROUND: Genotypes obtained with commercial SNP arrays have been extensively used in many large case-control or population-based cohorts for SNP-based genome-wide association studies for a multitude of traits. Yet, these genotypes capture only a small fraction of the variance of the studied traits. Genomic structural variants (GSV) such as Copy Number Variation (CNV) may account for part of the missing heritability, but their comprehensive detection requires either next-generation arrays or sequencing. Sophisticated algorithms that infer CNVs by combining the intensities from SNP-probes for the two alleles can already be used to extract a partial view of such GSV from existing data sets. RESULTS: Here we present several advances to facilitate the latter approach. First, we introduce a novel CNV detection method based on a Gaussian Mixture Model. Second, we propose a new algorithm, PCA merge, for combining copy-number profiles from many individuals into consensus regions. We applied both our new methods as well as existing ones to data from 5612 individuals from the CoLaus study who were genotyped on Affymetrix 500K arrays. We developed a number of procedures in order to evaluate the performance of the different methods. This includes comparison with previously published CNVs as well as using a replication sample of 239 individuals, genotyped with Illumina 550K arrays. We also established a new evaluation procedure that employs the fact that related individuals are expected to share their CNVs more frequently than randomly selected individuals. The ability to detect both rare and common CNVs provides a valuable resource that will facilitate association studies exploring potential phenotypic associations with CNVs. CONCLUSION: Our new methodologies for CNV detection and their evaluation will help in extracting additional information from the large amount of SNP-genotyping data on various cohorts and use this to explore structural variants and their impact on complex traits.

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Predictive groundwater modeling requires accurate information about aquifer characteristics. Geophysical imaging is a powerful tool for delineating aquifer properties at an appropriate scale and resolution, but it suffers from problems of ambiguity. One way to overcome such limitations is to adopt a simultaneous multitechnique inversion strategy. We have developed a methodology for aquifer characterization based on structural joint inversion of multiple geophysical data sets followed by clustering to form zones and subsequent inversion for zonal parameters. Joint inversions based on cross-gradient structural constraints require less restrictive assumptions than, say, applying predefined petro-physical relationships and generally yield superior results. This approach has, for the first time, been applied to three geophysical data types in three dimensions. A classification scheme using maximum likelihood estimation is used to determine the parameters of a Gaussian mixture model that defines zonal geometries from joint-inversion tomograms. The resulting zones are used to estimate representative geophysical parameters of each zone, which are then used for field-scale petrophysical analysis. A synthetic study demonstrated how joint inversion of seismic and radar traveltimes and electrical resistance tomography (ERT) data greatly reduces misclassification of zones (down from 21.3% to 3.7%) and improves the accuracy of retrieved zonal parameters (from 1.8% to 0.3%) compared to individual inversions. We applied our scheme to a data set collected in northeastern Switzerland to delineate lithologic subunits within a gravel aquifer. The inversion models resolve three principal subhorizontal units along with some important 3D heterogeneity. Petro-physical analysis of the zonal parameters indicated approximately 30% variation in porosity within the gravel aquifer and an increasing fraction of finer sediments with depth.

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Aims: To describe the drinking patterns and their baseline predictive factors during a 12-month period after an initial evaluation for alcohol treatment. Methods CONTROL is a single-center, prospective, observational study evaluating consecutive alcohol-dependent patients. Using a curve clustering methodology based on a polynomial regression mixture model, we identified three clusters of patients with dominant alcohol use patterns described as mostly abstainers, mostly moderate drinkers and mostly heavy drinkers. Multinomial logistic regression analysis was used to identify baseline factors (socio-demographic, alcohol dependence consequences and related factors) predictive of belonging to each drinking cluster. ResultsThe sample included 143 alcohol-dependent adults (63.6% males), mean age 44.6 ± 11.8 years. The clustering method identified 47 (32.9%) mostly abstainers, 56 (39.2%) mostly moderate drinkers and 40 (28.0%) mostly heavy drinkers. Multivariate analyses indicated that mild or severe depression at baseline predicted belonging to the mostly moderate drinkers cluster during follow-up (relative risk ratio (RRR) 2.42, CI [1.02-5.73, P = 0.045] P = 0.045), while living alone (RRR 2.78, CI [1.03-7.50], P = 0.044) and reporting more alcohol-related consequences (RRR 1.03, CI [1.01-1.05], P = 0.004) predicted belonging to the mostly heavy drinkers cluster during follow-up. Conclusion In this sample, the drinking patterns of alcohol-dependent patients were predicted by baseline factors, i.e. depression, living alone or alcohol-related consequences and findings that may inform clinicians about the likely drinking patterns of their alcohol-dependent patient over the year following the initial evaluation for alcohol treatment.

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Epigenetic silencing of the DNA repair protein O(6)-methylguanine-DNA methyltransferase (MGMT) by promoter methylation predicts successful alkylating agent therapy, such as with temozolomide, in glioblastoma patients. Stratified therapy assignment of patients in prospective clinical trials according to tumor MGMT status requires a standardized diagnostic test, suitable for high-throughput analysis of small amounts of formalin-fixed, paraffin-embedded tumor tissue. A direct, real-time methylation-specific PCR (MSP) assay was developed to determine methylation status of the MGMT gene promoter. Assay specificity was obtained by selective amplification of methylated DNA sequences of sodium bisulfite-modified DNA. The copy number of the methylated MGMT promoter, normalized to the beta-actin gene, provides a quantitative test result. We analyzed 134 clinical glioma samples, comparing the new test with the previously validated nested gel-based MSP assay, which yields a binary readout. A cut-off value for the MGMT methylation status was suggested by fitting a bimodal normal mixture model to the real-time results, supporting the hypothesis that there are two distinct populations within the test samples. Comparison of the tests showed high concordance of the results (82/91 [90%]; Cohen's kappa = 0.80; 95% confidence interval, 0.82-0.95). The direct, real-time MSP assay was highly reproducible (Pearson correlation 0.996) and showed valid test results for 93% (125/134) of samples compared with 75% (94/125) for the nested, gel-based MSP assay. This high-throughput test provides an important pharmacogenomic tool for individualized management of alkylating agent chemotherapy.

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Background: Conventional magnetic resonance imaging (MRI) techniques are highly sensitive to detect multiple sclerosis (MS) plaques, enabling a quantitative assessment of inflammatory activity and lesion load. In quantitative analyses of focal lesions, manual or semi-automated segmentations have been widely used to compute the total number of lesions and the total lesion volume. These techniques, however, are both challenging and time-consuming, being also prone to intra-observer and inter-observer variability.Aim: To develop an automated approach to segment brain tissues and MS lesions from brain MRI images. The goal is to reduce the user interaction and to provide an objective tool that eliminates the inter- and intra-observer variability.Methods: Based on the recent methods developed by Souplet et al. and de Boer et al., we propose a novel pipeline which includes the following steps: bias correction, skull stripping, atlas registration, tissue classification, and lesion segmentation. After the initial pre-processing steps, a MRI scan is automatically segmented into 4 classes: white matter (WM), grey matter (GM), cerebrospinal fluid (CSF) and partial volume. An expectation maximisation method which fits a multivariate Gaussian mixture model to T1-w, T2-w and PD-w images is used for this purpose. Based on the obtained tissue masks and using the estimated GM mean and variance, we apply an intensity threshold to the FLAIR image, which provides the lesion segmentation. With the aim of improving this initial result, spatial information coming from the neighbouring tissue labels is used to refine the final lesion segmentation.Results:The experimental evaluation was performed using real data sets of 1.5T and the corresponding ground truth annotations provided by expert radiologists. The following values were obtained: 64% of true positive (TP) fraction, 80% of false positive (FP) fraction, and an average surface distance of 7.89 mm. The results of our approach were quantitatively compared to our implementations of the works of Souplet et al. and de Boer et al., obtaining higher TP and lower FP values.Conclusion: Promising MS lesion segmentation results have been obtained in terms of TP. However, the high number of FP which is still a well-known problem of all the automated MS lesion segmentation approaches has to be improved in order to use them for the standard clinical practice. Our future work will focus on tackling this issue.

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Malgré son importance dans notre vie de tous les jours, certaines propriétés de l?eau restent inexpliquées. L'étude des interactions entre l'eau et les particules organiques occupe des groupes de recherche dans le monde entier et est loin d'être finie. Dans mon travail j'ai essayé de comprendre, au niveau moléculaire, ces interactions importantes pour la vie. J'ai utilisé pour cela un modèle simple de l'eau pour décrire des solutions aqueuses de différentes particules. Récemment, l?eau liquide a été décrite comme une structure formée d?un réseau aléatoire de liaisons hydrogènes. En introduisant une particule hydrophobe dans cette structure à basse température, certaines liaisons hydrogènes sont détruites ce qui est énergétiquement défavorable. Les molécules d?eau s?arrangent alors autour de cette particule en formant une cage qui permet de récupérer des liaisons hydrogènes (entre molécules d?eau) encore plus fortes : les particules sont alors solubles dans l?eau. A des températures plus élevées, l?agitation thermique des molécules devient importante et brise les liaisons hydrogènes. Maintenant, la dissolution des particules devient énergétiquement défavorable, et les particules se séparent de l?eau en formant des agrégats qui minimisent leur surface exposée à l?eau. Pourtant, à très haute température, les effets entropiques deviennent tellement forts que les particules se mélangent de nouveau avec les molécules d?eau. En utilisant un modèle basé sur ces changements de structure formée par des liaisons hydrogènes j?ai pu reproduire les phénomènes principaux liés à l?hydrophobicité. J?ai trouvé une région de coexistence de deux phases entre les températures critiques inférieure et supérieure de solubilité, dans laquelle les particules hydrophobes s?agrègent. En dehors de cette région, les particules sont dissoutes dans l?eau. J?ai démontré que l?interaction hydrophobe est décrite par un modèle qui prend uniquement en compte les changements de structure de l?eau liquide en présence d?une particule hydrophobe, plutôt que les interactions directes entre les particules. Encouragée par ces résultats prometteurs, j?ai étudié des solutions aqueuses de particules hydrophobes en présence de co-solvants cosmotropiques et chaotropiques. Ce sont des substances qui stabilisent ou déstabilisent les agrégats de particules hydrophobes. La présence de ces substances peut être incluse dans le modèle en décrivant leur effet sur la structure de l?eau. J?ai pu reproduire la concentration élevée de co-solvants chaotropiques dans le voisinage immédiat de la particule, et l?effet inverse dans le cas de co-solvants cosmotropiques. Ce changement de concentration du co-solvant à proximité de particules hydrophobes est la cause principale de son effet sur la solubilité des particules hydrophobes. J?ai démontré que le modèle adapté prédit correctement les effets implicites des co-solvants sur les interactions de plusieurs corps entre les particules hydrophobes. En outre, j?ai étendu le modèle à la description de particules amphiphiles comme des lipides. J?ai trouvé la formation de différents types de micelles en fonction de la distribution des regions hydrophobes à la surface des particules. L?hydrophobicité reste également un sujet controversé en science des protéines. J?ai défini une nouvelle échelle d?hydrophobicité pour les acides aminés qui forment des protéines, basée sur leurs surfaces exposées à l?eau dans des protéines natives. Cette échelle permet une comparaison meilleure entre les expériences et les résultats théoriques. Ainsi, le modèle développé dans mon travail contribue à mieux comprendre les solutions aqueuses de particules hydrophobes. Je pense que les résultats analytiques et numériques obtenus éclaircissent en partie les processus physiques qui sont à la base de l?interaction hydrophobe.<br/><br/>Despite the importance of water in our daily lives, some of its properties remain unexplained. Indeed, the interactions of water with organic particles are investigated in research groups all over the world, but controversy still surrounds many aspects of their description. In my work I have tried to understand these interactions on a molecular level using both analytical and numerical methods. Recent investigations describe liquid water as random network formed by hydrogen bonds. The insertion of a hydrophobic particle at low temperature breaks some of the hydrogen bonds, which is energetically unfavorable. The water molecules, however, rearrange in a cage-like structure around the solute particle. Even stronger hydrogen bonds are formed between water molecules, and thus the solute particles are soluble. At higher temperatures, this strict ordering is disrupted by thermal movements, and the solution of particles becomes unfavorable. They minimize their exposed surface to water by aggregating. At even higher temperatures, entropy effects become dominant and water and solute particles mix again. Using a model based on these changes in water structure I have reproduced the essential phenomena connected to hydrophobicity. These include an upper and a lower critical solution temperature, which define temperature and density ranges in which aggregation occurs. Outside of this region the solute particles are soluble in water. Because I was able to demonstrate that the simple mixture model contains implicitly many-body interactions between the solute molecules, I feel that the study contributes to an important advance in the qualitative understanding of the hydrophobic effect. I have also studied the aggregation of hydrophobic particles in aqueous solutions in the presence of cosolvents. Here I have demonstrated that the important features of the destabilizing effect of chaotropic cosolvents on hydrophobic aggregates may be described within the same two-state model, with adaptations to focus on the ability of such substances to alter the structure of water. The relevant phenomena include a significant enhancement of the solubility of non-polar solute particles and preferential binding of chaotropic substances to solute molecules. In a similar fashion, I have analyzed the stabilizing effect of kosmotropic cosolvents in these solutions. Including the ability of kosmotropic substances to enhance the structure of liquid water, leads to reduced solubility, larger aggregation regime and the preferential exclusion of the cosolvent from the hydration shell of hydrophobic solute particles. I have further adapted the MLG model to include the solvation of amphiphilic solute particles in water, by allowing different distributions of hydrophobic regions at the molecular surface, I have found aggregation of the amphiphiles, and formation of various types of micelle as a function of the hydrophobicity pattern. I have demonstrated that certain features of micelle formation may be reproduced by the adapted model to describe alterations of water structure near different surface regions of the dissolved amphiphiles. Hydrophobicity remains a controversial quantity also in protein science. Based on the surface exposure of the 20 amino-acids in native proteins I have defined the a new hydrophobicity scale, which may lead to an improvement in the comparison of experimental data with the results from theoretical HP models. Overall, I have shown that the primary features of the hydrophobic interaction in aqueous solutions may be captured within a model which focuses on alterations in water structure around non-polar solute particles. The results obtained within this model may illuminate the processes underlying the hydrophobic interaction.<br/><br/>La vie sur notre planète a commencé dans l'eau et ne pourrait pas exister en son absence : les cellules des animaux et des plantes contiennent jusqu'à 95% d'eau. Malgré son importance dans notre vie de tous les jours, certaines propriétés de l?eau restent inexpliquées. En particulier, l'étude des interactions entre l'eau et les particules organiques occupe des groupes de recherche dans le monde entier et est loin d'être finie. Dans mon travail j'ai essayé de comprendre, au niveau moléculaire, ces interactions importantes pour la vie. J'ai utilisé pour cela un modèle simple de l'eau pour décrire des solutions aqueuses de différentes particules. Bien que l?eau soit généralement un bon solvant, un grand groupe de molécules, appelées molécules hydrophobes (du grecque "hydro"="eau" et "phobia"="peur"), n'est pas facilement soluble dans l'eau. Ces particules hydrophobes essayent d'éviter le contact avec l'eau, et forment donc un agrégat pour minimiser leur surface exposée à l'eau. Cette force entre les particules est appelée interaction hydrophobe, et les mécanismes physiques qui conduisent à ces interactions ne sont pas bien compris à l'heure actuelle. Dans mon étude j'ai décrit l'effet des particules hydrophobes sur l'eau liquide. L'objectif était d'éclaircir le mécanisme de l'interaction hydrophobe qui est fondamentale pour la formation des membranes et le fonctionnement des processus biologiques dans notre corps. Récemment, l'eau liquide a été décrite comme un réseau aléatoire formé par des liaisons hydrogènes. En introduisant une particule hydrophobe dans cette structure, certaines liaisons hydrogènes sont détruites tandis que les molécules d'eau s'arrangent autour de cette particule en formant une cage qui permet de récupérer des liaisons hydrogènes (entre molécules d?eau) encore plus fortes : les particules sont alors solubles dans l'eau. A des températures plus élevées, l?agitation thermique des molécules devient importante et brise la structure de cage autour des particules hydrophobes. Maintenant, la dissolution des particules devient défavorable, et les particules se séparent de l'eau en formant deux phases. A très haute température, les mouvements thermiques dans le système deviennent tellement forts que les particules se mélangent de nouveau avec les molécules d'eau. A l'aide d'un modèle qui décrit le système en termes de restructuration dans l'eau liquide, j'ai réussi à reproduire les phénomènes physiques liés à l?hydrophobicité. J'ai démontré que les interactions hydrophobes entre plusieurs particules peuvent être exprimées dans un modèle qui prend uniquement en compte les liaisons hydrogènes entre les molécules d'eau. Encouragée par ces résultats prometteurs, j'ai inclus dans mon modèle des substances fréquemment utilisées pour stabiliser ou déstabiliser des solutions aqueuses de particules hydrophobes. J'ai réussi à reproduire les effets dûs à la présence de ces substances. De plus, j'ai pu décrire la formation de micelles par des particules amphiphiles comme des lipides dont la surface est partiellement hydrophobe et partiellement hydrophile ("hydro-phile"="aime l'eau"), ainsi que le repliement des protéines dû à l'hydrophobicité, qui garantit le fonctionnement correct des processus biologiques de notre corps. Dans mes études futures je poursuivrai l'étude des solutions aqueuses de différentes particules en utilisant les techniques acquises pendant mon travail de thèse, et en essayant de comprendre les propriétés physiques du liquide le plus important pour notre vie : l'eau.