68 resultados para environmental risk perceptions

em Université de Lausanne, Switzerland


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Executive SummaryIn Nepal, landslides are one of the major natural hazards after epidemics, killing over 100 persons per year. However, this figure is an underreported reflection of the actual impact that landslides have on livelihoods and food security in rural Nepal. With predictions of more intense rainfall patterns, landslide occurrence in the Himalayas is likely to increase and continue to be one of the major impediments to development. Due to the remoteness of many localities and lack of resources, responsibilities for disaster preparedness and response in mountain areas usually lie with the communities themselves. Everyday life is full of risk in mountains of Nepal. This is why mountain populations, as well as other populations living in harsh conditions have developed a number of coping strategies for dealing with adverse situations. Perhaps due to the dispersed and remote nature of landslides in Nepal, there have been few studies on vulnerability, coping- and mitigation strategies of landslide affected populations. There are also few recommendations available to guide authorities and populations how to reduce losses due to landslides in Nepal, and even less so, how to operationalize resilience and vulnerability.Many policy makers, international donors, NGOs and national authorities are currently asking what investments are needed to increase the so-called 'resilience' of mountain populations to deal with climate risks. However, mountain populations are already quite resilient to seasonal fluctuations, temperature variations, rainfall patterns and market prices. In spite of their resilience, they continue to live in places at risk due to high vulnerability caused by structural inequalities: access to land, resources, markets, education. This interdisciplinary thesis examines the concept of resilience by questioning its usefulness and validity as the current goal of international development and disaster risk reduction policies, its conceptual limitations and its possible scope of action. The goal of this study is two-fold: to better define and distinguish factors and relationships between resilience, vulnerability, capacities and risk; and to test and improve a participatory methodology for evaluating landslide risk that can serve as a guidance tool for improving community-based disaster risk reduction. The objective is to develop a simple methodology that can be used by NGOs, local authorities and communities to reduce losses from landslides.Through its six case studies in Central-Eastern Nepal, this study explores the relation between resilience, vulnerability and landslide risk based on interdisciplinary methods, including geological assessments of landslides, semi-structured interviews, focus groups and participatory risk mapping. For comparison, the study sites were chosen in Tehrathum, Sunsari and Dolakha Districts of Central/Eastern Nepal, to reflect a variety of landslide types, from chronic to acute, and a variety of communities, from very marginalized to very high status. The study uses the Sustainable Livelihoods Approach as its conceptual basis, which is based on the notion that access and rights to resources (natural, human/institutional, economic, environmental, physical) are the basis for coping with adversity, such as landslides. The study is also intended as a contribution to the growing literature and practices on Community Based Disaster Risk Reduction specifically adapted to landslide- prone areas.In addition to the six case studies, results include an indicator based methodology for assessing and measuring vulnerability and resilience, a composite risk assessment methodology, a typology of coping strategies and risk perceptions and a thorough analysis of the relation between risk, vulnerability and resilience. The methodology forassessing vulnerability, resilience and risk is relatively cost-effective and replicable in a low-data environment. Perhaps the major finding is that resilience is a process that defines a community's (or system's) capacity to rebound following adversity but it does not necessarily reduce vulnerability or risk, which requires addressing more structural issues related to poverty. Therefore, conclusions include a critical view of resilience as a main goal of international development and disaster risk reduction policies. It is a useful concept in the context of recovery after a disaster but it needs to be addressed in parallel with vulnerability and risk.This research was funded by an interdisciplinary grant (#26083591) from the Swiss National Science Foundation for the period 2009-2011 and a seed grant from the Faculty of Geosciences and Environment at the University of Lausanne in 2008.Résumé en françaisAu Népal, les glissements de terrain sont un des aléas les plus dévastateurs après les épidémies, causant 100 morts par an. Pourtant, ce chiffre est une sous-estimation de l'impact réel de l'effet des glissements sur les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire au Népal. Avec des prévisions de pluies plus intenses, l'occurrence des glissements dans les Himalayas augmente et présente un obstacle au développement. Du fait de l'éloignement et du manque de ressources dans les montagnes au Népal, la responsabilité de la préparation et la réponse aux catastrophes se trouve chez les communautés elles-mêmes. Le risque fait partie de la vie quotidienne dans les montagnes du Népal. C'est pourquoi les populations montagnardes, comme d'autres populations vivant dans des milieux contraignants, ont développé des stratégies pour faire face aux situations défavorables. Peu d'études existent sur la vulnérabilité, ceci étant probablement dû à l'éloignement et pourtant, les stratégies d'adaptation et de mitigation des populations touchées par des glissements au Népal existent.Beaucoup de décideurs politiques, bailleurs de fonds, ONG et autorités nationales se demandent quels investissements sont nécessaires afin d'augmenter la 'resilience' des populations de montagne pour faire face aux changements climatiques. Pourtant, ces populations sont déjà résilientes aux fluctuations des saisons, des variations de température, des pluies et des prix des marchés. En dépit de leur résilience, ils continuent de vivre dans des endroits à fort risque à cause des vulnérabilités créées par les inégalités structurelles : l'accès à la terre, aux ressources, aux marchés et à l'éducation. Cette thèse interdisciplinaire examine le concept de la résilience en mettant en cause son utilité et sa validité en tant que but actuel des politiques internationales de développement et de réduction des risques, ainsi que ses limitations conceptuelles et ses possibles champs d'action. Le but de cette étude est double : mieux définir et distinguer les facteurs et relations entre la résilience, la vulnérabilité, les capacités et le risque ; Et tester et améliorer une méthode participative pour évaluer le risque des glissements qui peut servir en tant qu'outil indicatif pour améliorer la réduction des risques des communautés. Le but est de développer une méthodologie simple qui peut être utilisée par des ONG, autorités locales et communautés pour réduire les pertes dues aux glissements.A travers les études de cas au centre-est du Népal, cette étude explore le rapport entre la résilience, la vulnérabilité et les glissements basée sur des méthodes interdisciplinaires ; Y sont inclus des évaluations géologiques des glissements, des entretiens semi-dirigés, des discussions de groupes et des cartes de risques participatives. Pour la comparaison, les zones d'études ont été sélectionnées dans les districts de Tehrathum, Sunsari et Dolakha dans le centre-est du Népal, afin de refléter différents types de glissements, de chroniques à urgents, ainsi que différentes communautés, variant de très marginalisées à très haut statut. Pour son cadre conceptuel, cette étude s'appuie sur l'approche de moyens de subsistance durable, qui est basée sur les notions d'accès et de droit aux ressources (naturelles, humaines/institutionnelles, économiques, environnementales, physiques) et qui sont le minimum pour faire face à des situations difficiles, comme des glissements. Cette étude se veut aussi une contribution à la littérature et aux pratiques en croissantes sur la réduction des risques communautaires, spécifiquement adaptées aux zones affectées par des glissements.En plus des six études de cas, les résultats incluent une méthodologie basée sur des indicateurs pour évaluer et mesurer la vulnérabilité et la résilience, une méthodologie sur le risque composé, une typologie de stratégies d'adaptation et perceptions des risques ainsi qu'une analyse fondamentale de la relation entre risque, vulnérabilité et résilience. Les méthodologies pour l'évaluation de la vulnérabilité, de la résilience et du risque sont relativement peu coûteuses et reproductibles dans des endroits avec peu de données disponibles. Le résultat probablement le plus pertinent est que la résilience est un processus qui définit la capacité d'une communauté (ou d'un système) à rebondir suite à une situation défavorable, mais qui ne réduit pas forcement la vulnérabilité ou le risque, et qui requiert une approche plus fondamentale s'adressant aux questions de pauvreté. Les conclusions incluent une vue critique de la résilience comme but principal des politiques internationales de développement et de réduction des risques. C'est un concept utile dans le contexte de la récupération après une catastrophe mais il doit être pris en compte au même titre que la vulnérabilité et le risque.Cette recherche a été financée par un fonds interdisciplinaire (#26083591) du Fonds National Suisse pour la période 2009-2011 et un fonds de préparation de recherches par la Faculté des Géosciences et Environnement à l'Université de Lausanne en 2008.

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Lake Geneva is one of the largest European lakes with a surface area of 580 km2. Its catchment area covers 7400 km2, of which approximately 20% is arable land. Monitoring campaigns have been carried out in 2004 and 2005 to determine the contamination of the lake by pesticides. The results highlight the widespread presence of herbicides in water, the measured concentrations for most substances remaining constant in 2004 and 2005. However, for some individual herbicides the concentrations increased drastically (e.g., the herbicide foramsulfuron). We assessed the environmental risk of the herbicides detected in the lake using water quality criteria recently determined for the Swiss environmental protection agency. Furthermore, we assessed the risk of herbicide mixtures, grouped based upon their mode of action. Generally, the risk estimated for all single substances is low, except for some sulfonylurea compounds. For these substances, the measured concentrations are higher than the predicted no-effect concentration. Impact on the flora of the lake can therefore not be excluded. When mixtures of pesticides with similar mode of action are taken into account, the risk remains lower than the mixture water quality criteria for all groups, but can reach as high as one third of this quality criteria. A further step would therefore be to assess the risk of the total pesticide mixture, including similar and dissimilar modes of action

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Ces dernières années, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques des micropolluants organiques pour les espèces de nos lacs et rivières. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, alors que les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange. Or les effets de ces cocktails ne sont pas négligeables. Cette thèse de doctorat s'est ainsi intéressée aux modèles permettant de prédire le risque environnemental de ces cocktails pour le milieu aquatique. Le principal objectif a été d'évaluer le risque écologique des mélanges de substances chimiques mesurées dans le Léman, mais aussi d'apporter un regard critique sur les méthodologies utilisées afin de proposer certaines adaptations pour une meilleure estimation du risque. Dans la première partie de ce travail, le risque des mélanges de pesticides et médicaments pour le Rhône et pour le Léman a été établi en utilisant des approches envisagées notamment dans la législation européenne. Il s'agit d'approches de « screening », c'est-à-dire permettant une évaluation générale du risque des mélanges. Une telle approche permet de mettre en évidence les substances les plus problématiques, c'est-à-dire contribuant le plus à la toxicité du mélange. Dans notre cas, il s'agit essentiellement de 4 pesticides. L'étude met également en évidence que toutes les substances, même en trace infime, contribuent à l'effet du mélange. Cette constatation a des implications en terme de gestion de l'environnement. En effet, ceci implique qu'il faut réduire toutes les sources de polluants, et pas seulement les plus problématiques. Mais l'approche proposée présente également un biais important au niveau conceptuel, ce qui rend son utilisation discutable, en dehors d'un screening, et nécessiterait une adaptation au niveau des facteurs de sécurité employés. Dans une deuxième partie, l'étude s'est portée sur l'utilisation des modèles de mélanges dans le calcul de risque environnemental. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés espèce par espèce, et non pour une évaluation sur l'écosystème en entier. Leur utilisation devrait donc passer par un calcul par espèce, ce qui est rarement fait dû au manque de données écotoxicologiques à disposition. Le but a été donc de comparer, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon une méthode rigoureuse, espèce par espèce, avec celui effectué classiquement où les modèles sont appliqués sur l'ensemble de la communauté sans tenir compte des variations inter-espèces. Les résultats sont dans la majorité des cas similaires, ce qui valide l'approche utilisée traditionnellement. En revanche, ce travail a permis de déterminer certains cas où l'application classique peut conduire à une sous- ou sur-estimation du risque. Enfin, une dernière partie de cette thèse s'est intéressée à l'influence que les cocktails de micropolluants ont pu avoir sur les communautés in situ. Pour ce faire, une approche en deux temps a été adoptée. Tout d'abord la toxicité de quatorze herbicides détectés dans le Léman a été déterminée. Sur la période étudiée, de 2004 à 2009, cette toxicité due aux herbicides a diminué, passant de 4% d'espèces affectées à moins de 1%. Ensuite, la question était de savoir si cette diminution de toxicité avait un impact sur le développement de certaines espèces au sein de la communauté des algues. Pour ce faire, l'utilisation statistique a permis d'isoler d'autres facteurs pouvant avoir une influence sur la flore, comme la température de l'eau ou la présence de phosphates, et ainsi de constater quelles espèces se sont révélées avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps. Fait intéressant, une partie d'entre-elles avait déjà montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. En conclusion, ce travail montre qu'il existe des modèles robustes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques, et qu'ils peuvent être utilisés pour expliquer le rôle des substances dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application. - Depuis plusieurs années, les risques que posent les micropolluants organiques pour le milieu aquatique préoccupent grandement les scientifiques ainsi que notre société. En effet, de nombreuses recherches ont mis en évidence les effets toxiques que peuvent avoir ces substances chimiques sur les espèces de nos lacs et rivières, quand elles se retrouvent exposées à des concentrations aiguës ou chroniques. Cependant, la plupart de ces études se sont focalisées sur la toxicité des substances individuelles, c'est à dire considérées séparément. Actuellement, il en est de même dans les procédures de régulation européennes, concernant la partie évaluation du risque pour l'environnement d'une substance. Or, les organismes sont exposés tous les jours à des milliers de substances en mélange, et les effets de ces "cocktails" ne sont pas négligeables. L'évaluation du risque écologique que pose ces mélanges de substances doit donc être abordé par de la manière la plus appropriée et la plus fiable possible. Dans la première partie de cette thèse, nous nous sommes intéressés aux méthodes actuellement envisagées à être intégrées dans les législations européennes pour l'évaluation du risque des mélanges pour le milieu aquatique. Ces méthodes sont basées sur le modèle d'addition des concentrations, avec l'utilisation des valeurs de concentrations des substances estimées sans effet dans le milieu (PNEC), ou à partir des valeurs des concentrations d'effet (CE50) sur certaines espèces d'un niveau trophique avec la prise en compte de facteurs de sécurité. Nous avons appliqué ces méthodes à deux cas spécifiques, le lac Léman et le Rhône situés en Suisse, et discuté les résultats de ces applications. Ces premières étapes d'évaluation ont montré que le risque des mélanges pour ces cas d'étude atteint rapidement une valeur au dessus d'un seuil critique. Cette valeur atteinte est généralement due à deux ou trois substances principales. Les procédures proposées permettent donc d'identifier les substances les plus problématiques pour lesquelles des mesures de gestion, telles que la réduction de leur entrée dans le milieu aquatique, devraient être envisagées. Cependant, nous avons également constaté que le niveau de risque associé à ces mélanges de substances n'est pas négligeable, même sans tenir compte de ces substances principales. En effet, l'accumulation des substances, même en traces infimes, atteint un seuil critique, ce qui devient plus difficile en terme de gestion du risque. En outre, nous avons souligné un manque de fiabilité dans ces procédures, qui peuvent conduire à des résultats contradictoires en terme de risque. Ceci est lié à l'incompatibilité des facteurs de sécurité utilisés dans les différentes méthodes. Dans la deuxième partie de la thèse, nous avons étudié la fiabilité de méthodes plus avancées dans la prédiction de l'effet des mélanges pour les communautés évoluant dans le système aquatique. Ces méthodes reposent sur le modèle d'addition des concentrations (CA) ou d'addition des réponses (RA) appliqués sur les courbes de distribution de la sensibilité des espèces (SSD) aux substances. En effet, les modèles de mélanges ont été développés et validés pour être appliqués espèce par espèce, et non pas sur plusieurs espèces agrégées simultanément dans les courbes SSD. Nous avons ainsi proposé une procédure plus rigoureuse, pour l'évaluation du risque d'un mélange, qui serait d'appliquer d'abord les modèles CA ou RA à chaque espèce séparément, et, dans une deuxième étape, combiner les résultats afin d'établir une courbe SSD du mélange. Malheureusement, cette méthode n'est pas applicable dans la plupart des cas, car elle nécessite trop de données généralement indisponibles. Par conséquent, nous avons comparé, avec des valeurs générées aléatoirement, le calcul de risque effectué selon cette méthode plus rigoureuse, avec celle effectuée traditionnellement, afin de caractériser la robustesse de cette approche qui consiste à appliquer les modèles de mélange sur les courbes SSD. Nos résultats ont montré que l'utilisation de CA directement sur les SSDs peut conduire à une sous-estimation de la concentration du mélange affectant 5 % ou 50% des espèces, en particulier lorsque les substances présentent un grand écart- type dans leur distribution de la sensibilité des espèces. L'application du modèle RA peut quant à lui conduire à une sur- ou sous-estimations, principalement en fonction de la pente des courbes dose- réponse de chaque espèce composant les SSDs. La sous-estimation avec RA devient potentiellement importante lorsque le rapport entre la EC50 et la EC10 de la courbe dose-réponse des espèces est plus petit que 100. Toutefois, la plupart des substances, selon des cas réels, présentent des données d' écotoxicité qui font que le risque du mélange calculé par la méthode des modèles appliqués directement sur les SSDs reste cohérent et surestimerait plutôt légèrement le risque. Ces résultats valident ainsi l'approche utilisée traditionnellement. Néanmoins, il faut garder à l'esprit cette source d'erreur lorsqu'on procède à une évaluation du risque d'un mélange avec cette méthode traditionnelle, en particulier quand les SSD présentent une distribution des données en dehors des limites déterminées dans cette étude. Enfin, dans la dernière partie de cette thèse, nous avons confronté des prédictions de l'effet de mélange avec des changements biologiques observés dans l'environnement. Dans cette étude, nous avons utilisé des données venant d'un suivi à long terme d'un grand lac européen, le lac Léman, ce qui offrait la possibilité d'évaluer dans quelle mesure la prédiction de la toxicité des mélanges d'herbicide expliquait les changements dans la composition de la communauté phytoplanctonique. Ceci à côté d'autres paramètres classiques de limnologie tels que les nutriments. Pour atteindre cet objectif, nous avons déterminé la toxicité des mélanges sur plusieurs années de 14 herbicides régulièrement détectés dans le lac, en utilisant les modèles CA et RA avec les courbes de distribution de la sensibilité des espèces. Un gradient temporel de toxicité décroissant a pu être constaté de 2004 à 2009. Une analyse de redondance et de redondance partielle, a montré que ce gradient explique une partie significative de la variation de la composition de la communauté phytoplanctonique, même après avoir enlevé l'effet de toutes les autres co-variables. De plus, certaines espèces révélées pour avoir été influencées, positivement ou négativement, par la diminution de la toxicité dans le lac au fil du temps, ont montré des comportements similaires dans des études en mésocosmes. On peut en conclure que la toxicité du mélange herbicide est l'un des paramètres clés pour expliquer les changements de phytoplancton dans le lac Léman. En conclusion, il existe diverses méthodes pour prédire le risque des mélanges de micropolluants sur les espèces aquatiques et celui-ci peut jouer un rôle dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, ces modèles ont bien sûr des limites et des hypothèses sous-jacentes qu'il est important de considérer lors de leur application, avant d'utiliser leurs résultats pour la gestion des risques environnementaux. - For several years now, the scientists as well as the society is concerned by the aquatic risk organic micropollutants may pose. Indeed, several researches have shown the toxic effects these substances may induce on organisms living in our lakes or rivers, especially when they are exposed to acute or chronic concentrations. However, most of the studies focused on the toxicity of single compounds, i.e. considered individually. The same also goes in the current European regulations concerning the risk assessment procedures for the environment of these substances. But aquatic organisms are typically exposed every day simultaneously to thousands of organic compounds. The toxic effects resulting of these "cocktails" cannot be neglected. The ecological risk assessment of mixtures of such compounds has therefore to be addressed by scientists in the most reliable and appropriate way. In the first part of this thesis, the procedures currently envisioned for the aquatic mixture risk assessment in European legislations are described. These methodologies are based on the mixture model of concentration addition and the use of the predicted no effect concentrations (PNEC) or effect concentrations (EC50) with assessment factors. These principal approaches were applied to two specific case studies, Lake Geneva and the River Rhône in Switzerland, including a discussion of the outcomes of such applications. These first level assessments showed that the mixture risks for these studied cases exceeded rapidly the critical value. This exceeding is generally due to two or three main substances. The proposed procedures allow therefore the identification of the most problematic substances for which management measures, such as a reduction of the entrance to the aquatic environment, should be envisioned. However, it was also showed that the risk levels associated with mixtures of compounds are not negligible, even without considering these main substances. Indeed, it is the sum of the substances that is problematic, which is more challenging in term of risk management. Moreover, a lack of reliability in the procedures was highlighted, which can lead to contradictory results in terms of risk. This result is linked to the inconsistency in the assessment factors applied in the different methods. In the second part of the thesis, the reliability of the more advanced procedures to predict the mixture effect to communities in the aquatic system were investigated. These established methodologies combine the model of concentration addition (CA) or response addition (RA) with species sensitivity distribution curves (SSD). Indeed, the mixture effect predictions were shown to be consistent only when the mixture models are applied on a single species, and not on several species simultaneously aggregated to SSDs. Hence, A more stringent procedure for mixture risk assessment is proposed, that would be to apply first the CA or RA models to each species separately and, in a second step, to combine the results to build an SSD for a mixture. Unfortunately, this methodology is not applicable in most cases, because it requires large data sets usually not available. Therefore, the differences between the two methodologies were studied with datasets created artificially to characterize the robustness of the traditional approach applying models on species sensitivity distribution. The results showed that the use of CA on SSD directly might lead to underestimations of the mixture concentration affecting 5% or 50% of species, especially when substances present a large standard deviation of the distribution from the sensitivity of the species. The application of RA can lead to over- or underestimates, depending mainly on the slope of the dose-response curves of the individual species. The potential underestimation with RA becomes important when the ratio between the EC50 and the EC10 for the dose-response curve of the species composing the SSD are smaller than 100. However, considering common real cases of ecotoxicity data for substances, the mixture risk calculated by the methodology applying mixture models directly on SSDs remains consistent and would rather slightly overestimate the risk. These results can be used as a theoretical validation of the currently applied methodology. Nevertheless, when assessing the risk of mixtures, one has to keep in mind this source of error with this classical methodology, especially when SSDs present a distribution of the data outside the range determined in this study Finally, in the last part of this thesis, we confronted the mixture effect predictions with biological changes observed in the environment. In this study, long-term monitoring of a European great lake, Lake Geneva, provides the opportunity to assess to what extent the predicted toxicity of herbicide mixtures explains the changes in the composition of the phytoplankton community next to other classical limnology parameters such as nutrients. To reach this goal, the gradient of the mixture toxicity of 14 herbicides regularly detected in the lake was calculated, using concentration addition and response addition models. A decreasing temporal gradient of toxicity was observed from 2004 to 2009. Redundancy analysis and partial redundancy analysis showed that this gradient explains a significant portion of the variation in phytoplankton community composition, even when having removed the effect of all other co-variables. Moreover, some species that were revealed to be influenced positively or negatively, by the decrease of toxicity in the lake over time, showed similar behaviors in mesocosms studies. It could be concluded that the herbicide mixture toxicity is one of the key parameters to explain phytoplankton changes in Lake Geneva. To conclude, different methods exist to predict the risk of mixture in the ecosystems. But their reliability varies depending on the underlying hypotheses. One should therefore carefully consider these hypotheses, as well as the limits of the approaches, before using the results for environmental risk management

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Feelings of invulnerability, seen in judgments of 0% risk, can reflect misunderstandings of risk and risk behaviors, suggesting increased need for risk communication. However, judgments of 0% risk may be given by individuals who feel invulnerable, and by individuals who are rounding from small non-zero probabilities. We examined the effect of allowing participants to give more precise responses in the 0-1% range on the validity of reported probability judgments. Participants assessed probabilities for getting H1N1 influenza and dying from it conditional on infection, using a 0-100% visual linear scale. Those responding in the 0-1% range received a follow-up question with more options in that range. This two-step procedure reduced the use of 0% and increased the resolution of responses in the 0-1% range. Moreover, revised probability responses improved predictions of attitudes and self-reported behaviors. Hence, our two-step procedure allows for more precise and more valid measurement of perceived invulnerability. [Authors]

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Five years after the 2005 Pakistan earthquake that triggered multiple mass movements, landslides continue to pose a threat to the population of Azad Kashmir, especially during heavy monsoon rains. The thousands of landslides that were triggered by the 7.6 magnitude earthquake in 2005 were not just due to a natural phenomenon but largely induced by human activities, namely, road building, grazing, and deforestation. The damage caused by the landslides in the study area (381 km2) is estimated at 3.6 times the annual public works budget of Azad Kashmir for 2005 of US$ 1 million. In addition to human suffering, this cost constitutes a significant economic setback to the region that could have been reduced through improved land use and risk management. This article describes interdisciplinary research conducted 18 months after the earthquake to provide a more systemic approach to understanding risks posed by landslides, including the physical, environmental, and human contexts. The goal of this research is twofold: to present empirical data on the social, geological, and environmental contexts in which widespread landslides occurred following the 2005 earthquake; and, second, to describe straightforward methods that can be used for integrated landslide risk assessments in data-poor environments. The article analyzes limitations of the methodologies and challenges for conducting interdisciplinary research that integrates both social and physical data. This research concludes that reducing landslide risk is ultimately a management issue, based in land use decisions and governance.

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Lake Geneva is one of the largest European lakes with a surface area of 580 km2. Its catchment area covers 7400 km2, of which approximately 20% is arable land. Monitoring campaigns have been carried out in 2004 and 2005 to determine the contamination of the lake by pesticides. The results highlight the widespread presence of herbicides in water, the measured concentrations for most substances remaining constant in 2004 and 2005. However, for some individual herbicides the concentrations increased drastically (e.g., the herbicide foramsulfuron). We assessed the environmental risk of the herbicides detected in the lake using water quality criteria recently determined for the Swiss environmental protection agency. Furthermore, we assessed the risk of herbicide mixtures, grouped based upon their mode of action. Generally, the risk estimated for all single substances is low, except for some sulfonylurea compounds. For these substances, the measured concentrations are higher than the predicted no-effect concentration. Impact on the flora of the lake can therefore not be excluded. When mixtures of pesticides with similar mode of action are taken into account, the risk remains lower than the mixture water quality criteria for all groups, but can reach as high as one third of this quality criteria. A further step would therefore be to assess the risk of the total pesticide mixture, including similar and dissimilar modes of action.

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OBJECTIVES: To determine the excess risk of non-chromosomal congenital anomaly (NCA) among teenage mothers and older mothers. DESIGN AND SETTING: Population-based prevalence study using data from EUROCAT congenital anomaly registers in 23 regions of Europe in 15 countries, covering a total of 1.75 million births from 2000 to 2004. PARTICIPANTS: A total of 38,958 cases of NCA that were live births, fetal deaths with gestational age > or = 20 weeks or terminations of pregnancy following prenatal diagnosis of a congenital anomaly. MAIN OUTCOME MEASURES: Prevalence of NCA according to maternal age, and relative risk (RR) of NCA and 84 standard NCA subgroups compared with mothers aged 25-29. RESULTS: The crude prevalence of all NCA was 26.5 per 1000 births in teenage mothers (<20 years), 23.8 for mothers 20-24 years, 22.5 for mothers 25-29 years, 21.5 for mothers 30-34 years, 21.4 for mothers 35-39 years and 22.6 for mothers 40-44 years. The RR adjusted for country for teenage mothers was 1.11 (95% CI 1.06-1.17); 0.99 (95% CI 0.96-1.02) for mothers 35-39; and 1.01 (95% CI 0.95-1.07) for mothers 40-44. The pattern of maternal age-related risk varied significantly between countries: France, Ireland and Portugal had higher RR for teenage mothers, Germany and Poland had higher RR for older mothers. The maternal age-specific RR varied for different NCAs. Teenage mothers were at a significantly greater risk (P < 0.01) of gastroschisis, maternal infection syndromes, tricuspid atresia, anencephalus, nervous system and digestive system anomalies while older mothers were at a significantly greater risk (P < 0.01) of fetal alcohol syndrome, encephalocele, oesophageal atresia and thanatophoric dwarfism. CONCLUSIONS: Clinical and public health interventions are needed to reduce environmental risk factors for NCA, giving special attention to young mothers among whom some risk factors are more prevalent. Reassurance can be given to older mothers that their age in itself does not confer extra risk for NCA.

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OBJECTIVE: While respiratory symptoms in the first year of life are relatively well described for term infants, data for preterm infants are scarce. We aimed to describe the burden of respiratory disease in a group of preterm infants with and without bronchopulmonary dysplasia (BPD) and to assess the association of respiratory symptoms with perinatal, genetic and environmental risk factors. METHODS: Single centre birth cohort study: prospective recording of perinatal risk factors and retrospective assessment of respiratory symptoms during the first year of life by standardised questionnaires. MAIN OUTCOME MEASURES: Cough and wheeze (common symptoms), re-hospitalisation and need for inhalation therapy (severe outcomes). PATIENTS: 126 preterms (median gestational age 28.7 weeks; 78 with, 48 without BPD) hospitalised at the University Children's Hospital of Bern, Switzerland 1999-2006. RESULTS: Cough occurred in 80%, wheeze in 44%, re-hospitalisation in 25% and long term inhalation therapy in wheezers in 13% of the preterm infants. Using logistic regression, the main risk factor for common symptoms was frequent contact with other children. Severe outcomes were associated with maximal peak inspiratory pressure, arterial cord blood pH, APGAR- and CRIB-Score. CONCLUSIONS: Cough in preterm infants is as common as in term infants, whereas wheeze, inhalation therapy and re-hospitalisations occur more often. Severe outcomes are associated with perinatal risk factors. Preterm infants who did not qualify for BPD according to latest guidelines also showed a significant burden of respiratory disease in the first year of life.

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Reducing comparative optimism regarding risk perceptions in traffic accidents has been proven to be particularly difficult (Delhomme, 2000). This is unfortunate because comparative optimism is assumed to impede preventive action. The present study tested whether a road safety training course could reduce drivers' comparative optimism in high control situations. Results show that the training course efficiently reduced comparative optimism in high control, but not in low control situations. Mechanisms underlying this finding and implications for the design of road safety training courses are discussed.

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Introduction: Exposure to environmental tobacco smoke (ETS) is a major environmental risk factor. Indoor contaminants come from a variety of sources, which can include inadequate ventilation, volatile organic compounds (VOCs), biological agents, combustion products, and ETS. Because ETS is one of the most frequent causes of IAQ complaints as well as the high mortality of passive smoking, in June 2004 the University of Geneva made the decision to ban smoking inside the so called "Uni-Mail" building, the biggest Swiss University human science building of recent construction, and the ordinance was applied beginning in October 2004. This report presents the finding related to the IAQ of the "Uni-Mail" building before and after smoking bans using nicotine, suspended dust, condensate and PAHs level in air as tracers to perform an assessment of passive tobacco exposure for non-smokers inside the building. Methods: Respirable particles (RSP) A real time aerosol monitor (model DataRAM)was place at sampling post 1, level ground floor. Condensate It consists in extracting any organic matter taken on the glass fibre filters by MeOH, and then measuring the total absorbent of the MeOH extract to the UV wavelength of 447 nm. Nicotine Nicotine was taken by means of cartridges containing of XAD-4 to the fixed flow of 0.5 L/min. The analytical method used for the determination of nicotine is based on gas chromatography with Nitrogen selective detector GC-NPD. Results: Figure 1 shows the box plot density display of 3 parameters before and after smoking bans for all 7 sampling posts: dust, condensate and nicotine in air in μg/m3. Conclusion: Before the smoking ban, the level of the concentrations of respirable particles (RSP) is raised more, average of the day 320 μg/m3, with peaks of more than 1000 μg/m3, compared with the values of the surrounding air between 22 and 30 μg/m3. The nicotine level is definitely more important (average 5.53 μg/m3, field 1.5 to 17.9 μg/m3). Once the smoking bans inside the building were applied, one notes a clear improvement in terms of concentrations of pollutants. For dust, the concentration fell by 3 times (average: 130 μg/m3, range: 40 to 160 μg/m3) and that of nicotine by 10 times (average: 0.53 μg/m3, range: 0 to 1.69 μg/m3) compared to that found before smoking bans. The outdoor air RSP concentration was 22 μg/m3 or 10 times lower. Nicotine seems to be the best tracer for ETS free of interference, independent of location or season.