19 resultados para charge account
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
La douleur est fréquente en milieu de soins intensifs et sa gestion est l'une des missions des infirmières. Son évaluation est une prémisse indispensable à son soulagement. Cependant lorsque le patient est incapable de signaler sa douleur, les infirmières doivent se baser sur des signes externes pour l'évaluer. Les guides de bonne pratique recommandent chez les personnes non communicantes l'usage d'un instrument validé pour la population donnée et basé sur l'observation des comportements. A l'heure actuelle, les instruments d'évaluation de la douleur disponibles ne sont que partiellement adaptés aux personnes cérébrolésées dans la mesure où ces personnes présentent des comportements qui leur sont spécifiques. C'est pourquoi, cette étude vise à identifier, décrire et valider des indicateurs, et des descripteurs, de la douleur chez les personnes cérébrolésées. Un devis d'étude mixte multiphase avec une dominante quantitative a été choisi pour cette étude. Une première phase consistait à identifier des indicateurs et des descripteurs de la douleur chez les personnes cérébrolésées non communicantes aux soins intensifs en combinant trois sources de données : une revue intégrative des écrits, une démarche consultative utilisant la technique du groupe nominal auprès de 18 cliniciens expérimentés (6 médecins et 12 infirmières) et les résultats d'une étude pilote observationnelle réalisée auprès de 10 traumatisés crâniens. Les résultats ont permis d'identifier 6 indicateurs et 47 descripteurs comportementaux, vocaux et physiologiques susceptibles d'être inclus dans un instrument d'évaluation de la douleur destiné aux personnes cérébrolésées non- communicantes aux soins intensifs. Une deuxième phase séquentielle vérifiait les propriétés psychométriques des indicateurs et des descripteurs préalablement identifiés. La validation de contenu a été testée auprès de 10 experts cliniques et 4 experts scientifiques à l'aide d'un questionnaire structuré qui cherchait à évaluer la pertinence et la clarté/compréhensibilité de chaque descripteur. Cette démarche a permis de sélectionner 33 des 47 descripteurs et valider 6 indicateurs. Dans un deuxième temps, les propriétés psychométriques de ces indicateurs et descripteurs ont été étudiés au repos, lors de stimulation non nociceptive et lors d'une stimulation nociceptive (la latéralisation du patient) auprès de 116 personnes cérébrolésées aux soins intensifs hospitalisées dans deux centres hospitaliers universitaires. Les résultats montrent d'importantes variations dans les descripteurs observés lors de stimulation nociceptive probablement dues à l'hétérogénéité des patients au niveau de leur état de conscience. Dix descripteurs ont été éliminés, car leur fréquence lors de la stimulation nociceptive était inférieure à 5% ou leur fiabilité insuffisante. Les descripteurs physiologiques ont tous été supprimés en raison de leur faible variabilité et d'une fiabilité inter juge problématique. Les résultats montrent que la validité concomitante, c'est-à-dire la corrélation entre l'auto- évaluation du patient et les mesures réalisées avec les descripteurs, est satisfaisante lors de stimulation nociceptive {rs=0,527, p=0,003, n=30). Par contre la validité convergente, qui vérifiait l'association entre l'évaluation de la douleur par l'infirmière en charge du patient et les mesures réalisés avec les descripteurs, ainsi que la validité divergente, qui vérifiait si les indicateurs discriminent entre la stimulation nociceptive et le repos, mettent en évidence des résultats variables en fonction de l'état de conscience des patients. Ces résultats soulignent la nécessité d'étudier les descripteurs de la douleur chez des patients cérébrolésés en fonction du niveau de conscience et de considérer l'hétérogénéité de cette population dans la conception d'un instrument d'évaluation de la douleur pour les personnes cérébrolésées non communicantes aux soins intensifs. - Pain is frequent in the intensive care unit (ICU) and its management is a major issue for nurses. The assessment of pain is a prerequisite for appropriate pain management. However, pain assessment is difficult when patients are unable to communicate about their experience and nurses have to base their evaluation on external signs. Clinical practice guidelines highlight the need to use behavioral scales that have been validated for nonverbal patients. Current behavioral pain tools for ICU patients unable to communicate may not be appropriate for nonverbal brain-injured ICU patients, as they demonstrate specific responses to pain. This study aimed to identify, describe and validate pain indicators and descriptors in brain-injured ICU patients. A mixed multiphase method design with a quantitative dominant was chosen for this study. The first phase aimed to identify indicators and descriptors of pain for nonverbal brain- injured ICU patients using data from three sources: an integrative literature review, a consultation using the nominal group technique with 18 experienced clinicians (12 nurses and 6 physicians) and the results of an observational pilot study with 10 traumatic brain injured patients. The results of this first phase identified 6 indicators and 47 behavioral, vocal and physiological descriptors of pain that could be included in a pain assessment tool for this population. The sequential phase two tested the psychometric properties of the list of previously identified indicators and descriptors. Content validity was tested with 10 clinical and 4 scientific experts for pertinence and comprehensibility using a structured questionnaire. This process resulted in 33 descriptors to be selected out of 47 previously identified, and six validated indicators. Then, the psychometric properties of the descriptors and indicators were tested at rest, during non nociceptive stimulation and nociceptive stimulation (turning) in a sample of 116 brain-injured ICLI patients who were hospitalized in two university centers. Results showed important variations in the descriptors observed during the nociceptive stimulation, probably due to the heterogeneity of patients' level of consciousness. Ten descriptors were excluded, as they were observed less than 5% of the time or their reliability was insufficient. All physiologic descriptors were deleted as they showed little variability and inter observer reliability was lacking. Concomitant validity, testing the association between patients' self report of pain and measures performed using the descriptors, was acceptable during nociceptive stimulation (rs=0,527, p=0,003, n=30). However, convergent validity ( testing for an association between the nurses' pain assessment and measures done with descriptors) and divergent validity (testing for the ability of the indicators to discriminate between rest and a nociceptive stimulation) varied according to the level of consciousness These results highlight the need to study pain descriptors in brain-injured patients with different level of consciousness and to take into account the heterogeneity of this population forthe conception of a pain assessment tool for nonverbal brain-injured ICU patients.
Resumo:
Dans la majorité des cas, les diarrhées aiguës sont bénignes et d'évolution spontanément favorable. Il faut cependant savoir reconnaître les situations pouvant mener à des complications, en l'occurrence identifier les diarrhées invasives, inflammatoires, caractérisées par la présence de fièvre, de douleurs abdominales, de ténesmes, de mucus et, ou de sang dans les selles. Celles-ci sont à distinguer des diarrhées sécrétoires, non invasives, non inflammatoires, sans fièvre, généralement aqueuses et volumineuses. En cas de doute diagnostique, l'identification de leucocytes par microscopie ou test à la lactoferrine dans les selles permet d'évoquer une gastroentérite invasive. Les indications à une antibiothérapie empirique dans l'attente du résultat de la coproculture sont la présence d'un syndrome dysentérique (T > 38°C, > 6 selles/24 heures, douleurs abdominales, diarrhées mucopurulentes), l'âge avancé, des comorbidités significatives, une immunosuppression et la présence d'une prothèse endovasculaire. In the majority of the cases, an acute diarrhea is mild and of spontaneously favorable evolution. It is however necessary to know how to recognize the situations being able to lead to complications, in particular to identify the invasive, inflammatory diarrheas, characterized by the presence of fever, abdominal pains, mucus and\or blood. The identification of leukocytes by microscopy or lactoferrine test is helpful. Empiric quinolones treatment is recommended in the presence of dysenteric syndrome (T > 38 degrees C, > 6 stods/24 h 00, abdominal pain muco-purulent diarrhea), advanced age, significant comorbidities, immunosuppression or presence of an endovascular prothesis
Resumo:
Introduction:¦L'incidence annuelle du cancer de l'ovaire en Suisse est de 600 cas, il touche principalement les femmes âgées de plus de 60 ans. Le cancer de l'ovaire est aujourd'hui la 1ère cause de mortalité par cancer gynécologique chez la femme. Le but de notre recherche, est de créer une base de données de toutes les¦patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire et hospitalisées au CHUV pour la prise en charge de leur maladie.¦Cette étude rétrospective monocentrique nous permettra en premier lieu d'analyser les caractéristiques de¦cette tumeur présentées par les patientes, les traitements instaurés pour traiter ce cancer et les taux de¦récidives et de survie des patientes en fonction de ces variables.¦Méthodologie:¦Analyse rétrospective de 147 patientes diagnostiquées d'un cancer de l'ovaire et hospitalisées au CHUV entre¦septembre 2001 et mars 2010 pour la prise en charge de leur tumeur ovarienne. Utilisation du programme informatique ARCHIMED qui contient les dossiers médicaux de toutes les patientes inclues dans l'étude et création de 2 bases des données. La 1ère base de données regroupe l'ensemble des patientes de l'étude y¦compris les tumeurs type borderline, la 2ème base de données concerne uniquement les patientes ayant récidivé de leur tumeur. Les tumeurs bénignes ont été exclues de l'étude.¦Résultats:¦La probabilitéde survie à 1 an chez les patientes avec un cancer de l'ovaire, tous stades FIGO et prises en¦charge confondus, hospitalisées au CHUV est de 88,04% (95% CI = 0.7981-‐0.9306), à 3 ans la probabilité de survie est de 70,4% (95% CI = 0.5864-‐0.7936), et à plus de 5 ans, elle est de 60% (95% CI = 0.4315-‐0.6859).¦Nous avons comparé le taux de survie en fonction du stade FIGO de la tumeur ovarienne et nous avons observé une différence significative de survie entre les stades FIGO précoces et les stades avancés (Pvaleur=¦0.0161).¦En plus d'une intervention chirurgicale, les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire sont normalement traitées par une chimiothérapie. Dans notre étude, 70 patientes ont bénéficié d'une chimiothérapie; un¦traitement adjuvant a été donné dans 78 % des cas (N = 55), un traitement néoadjuvant a été administré chez 22% des patientes (N=15). Le type combiné carboplatine-‐taxane est la chimiothérapie la plus fréquente (75%). Au total sur l'étude, 66 patientes sur les 147 (44%) ont récidivé de leur tumeur. En ce qui¦concerne leur prise en charge, 46% des patientes ont reçu une chimiothérapie unique comme du gemzar, cealyx ou taxotère après leur récidive. Une cytoréduction secondaire a également été effectuée chez 33% de ces patientes ayant une récidive. Nous avons également étudié l'intervalle de temps entre la date de la¦récidive et celle du décès. Parmi les 28 patientes décédées chez les récidives, 10 d'entre-‐elles (36%) ont survécu moins d'un an une fois la récidive diagnostiquée, 8 (28%) patientes ont survécu jusqu'à 2 ans, et¦les 10 (36%) autres patientes ont survécu de 2 à 5 ans. En ce qui concerne le taux de mortalité; 39 patientes sur les 147 étudiées sont décédées pendant la période d'observation, soit 26% des cas. La tumeur¦type borderline, présente une prolifération épithéliale atypique sans invasion dans le stroma et représente¦10 à 20% de toutes les tumeurs ovariennes. Dans notre étude, 41 patientes sont porteuses de cette tumeur¦(28%) et la moyenne d'âge est de 49 ans. En ce qui concerne leur prise en charge, l'intervention chirurgicale¦la plus fréquente, soit 23% des cas, est l'annexectomie unilatérale, qui reste une attitude conservative pour¦ces patientes désirant préserver leur fertilité. 6 patientes présentant ce type de tumeur ont récidivé, soit 14% des cas, avec une progression pelvienne, et 3 de ces 6 patientes sont décédées. Dans notre analyse, on observe que la probabilité de vivre plus longtemps que 1an pour les patientes ayant une tumeur borderline est de 93,8% (95% CI= 0.6323-‐ 0.9910), à 3 ans elle est également de 93,8% (95% CI = 0.6323-‐0.9910) et à 5 ans elle est de 78,1% (95% CI = 0.3171-‐0.9483). Nous n'avons pas observé de¦différence de survie dans notre étude entre les patientes présentant une tumeur borderline et le « non‐borderline ». (Pvaleur=0.3301)
Resumo:
BACKGROUND: A reorganization of healthcare systems is required to meet the challenge of the increasing prevalence of chronic diseases, e.g. diabetes. In North-America and Europe, several countries have thus developed national or regional chronic disease management programs. In Switzerland, such initiatives have only emerged recently. In 2010, the canton of Vaud set up the "Diabetes Cantonal Program", within the framework of which we conducted a study designed to ascertain the opinions of both diabetic patients and healthcare professionals on the elements that could be integrated into this program, the barriers and facilitators to its development, and the incentives that could motivate these actors to participate. METHODS: We organized eight focus-groups: one with diabetic patients and one with healthcare professionals in the four sanitary areas of the canton of Vaud. The discussions were recorded, transcribed and submitted to a thematic content analysis. RESULTS: Patients and healthcare professionals were rather in favour of the implementation of a cantonal program, although patients were more cautious concerning its necessity. All participants envisioned a set of elements that could be integrated to this program. They also considered that the program could be developed more easily if it were adapted to patients' and professionals' needs and if it used existing structures and professionals. The difficulty to motivate both patients and professionals to participate was mentioned as a barrier to the development of this program however. Quality or financial incentives could therefore be created to overcome this potential problem. CONCLUSION: The identification of the elements to consider, barriers, facilitators and incentives to participate to a chronic disease management program, obtained by exploring the opinions of patients and healthcare professionals, should favour its further development and implementation.
Resumo:
From the 1st of January 2011, new conditions have been validated in which surgery for weight loss is borne by the basic insurance. These are very significant changes compared to the old criteria. Indeed, on one hand, patients with BMI > or = 35 kg/m2 may, without age limit and in the absence of comorbidities benefit from surgery without prior request to the medical council health insurance company concerned. On the other hand, the notion of a minimum casuistry is for the first time introduced in centers performing this type of intervention. In addition, certified centers are required to follow standard procedures for the patients' teaching and follow up.
Resumo:
PURPOSE: Orbital wall fracture may occur during endoscopic sinus surgery, resulting in oculomotor disorders. We report the management of four cases presenting with this surgical complication. METHODS: A non-comparative observational retrospective study was carried out on four patients presenting with diplopia after endoscopic ethmoidal sinus surgery. All patients underwent full ophthalmologic and orthoptic examination as well as orbital imaging. RESULTS: All four patients presented with diplopia secondary to a medial rectus lesion confirmed by orbital imaging. A large horizontal deviation as well as limitation of adduction was present in all cases. Surgical management consisted of conventional recession-resection procedures in three cases and muscle transposition in one patient. A useful field of binocular single vision was restored in two of the four patients. CONCLUSION: Orbital injury may occur during endoscopic sinus surgery and cause diplopia, usually secondary to medial rectus involvement due to the proximity of this muscle to the lamina papyracea of the ethmoid bone. Surgical management is based on orbital imaging, duration of the lesion, evaluation of anterior segment vasculature, results of forced duction testing and intraoperative findings. In most cases, treatment is aimed at the symptoms rather than the cause, and the functional prognosis remains guarded.
Resumo:
Medication adherence is a well-known risk factor in internal medicine. However in oncology this dimension is emerging due to the increasing number of oral formulations. First results in the oral oncology literature suggest that patients' ability to cope with medical prescription decreases with time. This might preclude patients from reaching clinical outcomes. Factors impacting on medication adherence to oral oncology treatments have not been yet extensively described neither strategies to address them and support patient's needs. Oncologists and pharmacists in our University outpatient settings performed a pilot study which aimed at measuring and facilitating adherence to oral oncology treatments and at understanding determinants of patient's adherence. The ultimate purpose of such a patient-centered and interdisciplinary collaboration would be to promote patient self-management and complement the standard medical follow-up.
Resumo:
BACKGROUND:The Swiss breast cancer screening pilot programme was conducted in 3 districts of theFrench-speaking canton of Vaud (ca. 300,000 resident women) between October 1993 and January 1999.Women aged 50 to 69 were invited by mail every 2 years for a free of charge screening mammography (doubleview, multiple reading). This first ever-organised cancer screening programme in Switzerland showed thefeasibility and acceptability of this kind of public health intervention in the liberal Swiss healthcare system, whichwas the main objective of the pilot programme. This mammographic screening programme was extended to thewhole canton in 1999, and contributed to the implementation of similar programmes in 2 neighbouring cantons. OBJECTIVE:To appraise the use, the quality and the effectiveness of the Swiss screening pilot programme. METHODS:About 15,000 women (aged 50-69) were enrolled. Logistic regression analyses were performedseparately to identify determinants of initial and subsequent attendance. Standard indicators of quality,effectiveness and impact of the programme were assessed and compared with European recommendations. Tothis intent, linkage with data from the Vaud Cancer Registry was performed. RESULTS:About half the target population was screened at least once during the pilot trial. Participation washigher among Swiss than foreigners, among widowed or married women than among single, divorced or separatedones. Attendance also increased with age and decreasing distance between residence and the dedicatedscreening centre. Apart from Swiss citizenship, socio-demographic factors were not associated with reattendance.Intensity of prior recruitment, outcome of previous screening test (positive vs. negative) and indicators of women'shealth behaviour (time of last mammography prior to initial screen, smoking status) were the main determinants ofreattendance. Programme performance and quality indicators were, overall, in line with European Guidelines. Theywere overall more favourable among 60-69 than 50-59 year-olds and improved over time. CONCLUSION:The objectives of the pilot programme were met. Even if participation should increase in order toreach European standards, performance indicators overall met quality requirements. Ways to improve screeninguse, quality and effectiveness were devised and taken into account for the generalisation of the programme.
Resumo:
Mood disorders represent the most prevalent psychiatric condition in patients infected by HIV virus. Screening and treatment of depression as well as the evaluation of the risk suicide is of the utmost importance. When psychopharmacological treatment is required, interaction with antiretroviral treatment must be carefully considered. More generally a close collaboration between the physician and the psychiatrist is recommended.
Resumo:
The primary care physician is frequently consulted in first line for infectious complications in organ transplant recipients. Many infections without signs of severity can nowadays be managed on an outpatient basis. However, a number of clinical situations specific to transplant recipients may require special attention and knowledge. In particular, the general practitioner must be aware of the potential interactions between immunosuppressive and antimicrobial therapies, the risk of renal dysfunction as a consequence of diarrhea or urinary tract infection, and the diagnostic of CMV disease as a cause of fever without obvious source occurring several months after transplantation. Collaboration with the transplantation specialists is recommended in order to assure an optimal management of these patients.
Resumo:
Cet article aborde l'entretien motivationnel (EM), considéré comme un style thérapeutique centré sur le client et directif, visant à développer la motivation au changement par l'exploration et la résolution de l'ambivalence (Miller, W.R., Rollnick, S., 2002. Motivational interviewing: preparing people for change. The Guilford Press, New York, p. 25). Après une brève présentation théorique de ce style thérapeutique, nous présentons un survol des principaux résultats empiriques relatifs à la question de son efficacité dans la prise en charge des troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives. Malgré un corpus important de travaux qui mettent en évidence les effets de l'EM, la question des « ingrédients actifs » reste encore relativement peu explorée. Quelques hypothèses permettant de mieux comprendre le succès de l'EM sont évoquées.
Resumo:
BACKGROUND: Hyperzincemia and hypercalprotectinemia (Hz/Hc) is a distinct autoinflammatory entity involving extremely high serum concentrations of the proinflammatory alarmin myeloid-related protein (MRP) 8/14 (S100A8/S100A9 and calprotectin). OBJECTIVE: We sought to characterize the genetic cause and clinical spectrum of Hz/Hc. METHODS: Proline-serine-threonine phosphatase-interacting protein 1 (PSTPIP1) gene sequencing was performed in 14 patients with Hz/Hc, and their clinical phenotype was compared with that of 11 patients with pyogenic arthritis, pyoderma gangrenosum, and acne (PAPA) syndrome. PSTPIP1-pyrin interactions were analyzed by means of immunoprecipitation and Western blotting. A structural model of the PSTPIP1 dimer was generated. Cytokine profiles were analyzed by using the multiplex immunoassay, and MRP8/14 serum concentrations were analyzed by using an ELISA. RESULTS: Thirteen patients were heterozygous for a missense mutation in the PSTPIP1 gene, resulting in a p.E250K mutation, and 1 carried a mutation resulting in p.E257K. Both mutations substantially alter the electrostatic potential of the PSTPIP1 dimer model in a region critical for protein-protein interaction. Patients with Hz/Hc have extremely high MRP8/14 concentrations (2045 ± 1300 μg/mL) compared with those with PAPA syndrome (116 ± 74 μg/mL) and have a distinct clinical phenotype. A specific cytokine profile is associated with Hz/Hc. Hz/Hc mutations altered protein binding of PSTPIP1, increasing interaction with pyrin through phosphorylation of PSTPIP1. CONCLUSION: Mutations resulting in charge reversal in the y-domain of PSTPIP1 (E→K) and increased interaction with pyrin cause a distinct autoinflammatory disorder defined by clinical and biochemical features not found in patients with PAPA syndrome, indicating a unique genotype-phenotype correlation for mutations in the PSTPIP1 gene. This is the first inborn autoinflammatory syndrome in which inflammation is driven by uncontrolled release of members of the alarmin family.