12 resultados para anti-tumor
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Chronic intake of non steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) is associated with a reduced risk of developing gastrointestinal tumors, in particular colon cancer. Increasing evidence indicates that NSAID exert tumor-suppressive activity on pre-malignant lesions (polyps) in humans and on established experimental tumors in mice. Some of the tumor-suppressive effects of NSAIDs depend on the inhibition of cyclooxygenase-2 (COX-2), a key enzyme in the synthesis of prostaglandins and thromboxane, which is highly expressed in inflammation and cancer. Recent findings indicate that NSAIDs exert their anti-tumor effects by suppressing tumor angiogenesis. The availability of COX-2-specific NSAIDs opens the possibility of using this drug class as anti-angiogenic agents in combination with chemotheapy or radiotherapy for the treatment of human cancer. Here we will briefly review recent advances in the understanding of the mechanism by which NSAIDs suppress tumor angiogenesis and discuss their potential clinical application as anti-cancer agents.
Resumo:
BACKGROUND: CD19 is a B cell lineage specific surface receptor whose broad expression, from pro-B cells to early plasma cells, makes it an attractive target for the immunotherapy of B cell malignancies. In this study we present the generation of a novel humanized anti-CD19 monoclonal antibody (mAb), GBR 401, and investigate its therapeutic potential on human B cell malignancies. METHODS: GBR 401 was partially defucosylated in order to enhance its cytotoxic function. We analyzed the in vitro depleting effects of GBR 401 against B cell lines and primary malignant B cells from patients in the presence or in absence of purified NK cells isolated from healthy donors. In vivo, the antibody dependent cellular cytotoxicity (ADCC) efficacy of GBR 401 was assessed in a B cell depletion model consisting of SCID mice injected with healthy human donor PBMC, and a malignant B cell depletion model where SCID mice are xenografted with both primary human B-CLL tumors and heterologous human NK cells. Furthermore, the anti-tumor activity of GBR 401 was also evaluated in a xenochimeric mouse model of human Burkitt lymphoma using mice xenografted intravenously with Raji cells. Pharmacological inhibition tests were used to characterize the mechanism of the cell death induced by GBR 401. RESULTS: GBR 401 exerts a potent in vitro and in vivo cytotoxic activity against primary samples from patients representing various B-cell malignancies. GBR 401 elicits a markedly higher level of ADCC on primary malignant B cells when compared to fucosylated similar mAb and to Rituximab, the current anti-CD20 mAb standard immunotherapeutic treatment for B cell malignancies, showing killing at 500 times lower concentrations. Of interest, GBR 401 also exhibits a potent direct killing effect in different malignant B cell lines that involves homotypic aggregation mediated by actin relocalization. CONCLUSION: These results contribute to consolidate clinical interest in developing GBR 401 for treatment of hematopoietic B cell malignancies, particularly for patients refractory to anti-CD20 mAb therapies.
Resumo:
Les thérapies du cancer, comme la radiothérapie et la chimiothérapie, sont couramment utilisées mais ont de nombreux effets secondaires. Ces thérapies invasives pour le patient nécessitent d'être améliorées et de nombreuses avancées ont été faites afin d'adapter et de personnaliser le traitement du cancer. L'immunothérapie a pour but de renforcer le système immunitaire du patient et de le rediriger de manière spécifique contre la tumeur. Dans notre projet, nous activons les lymphocytes Invariant Natural Killer T (iNKT) afin de mettre en place une immunothérapie innovatrice contre le cancer. Les cellules iNKT sont une unique sous-population de lymphocytes T qui ont la particularité de réunir les propriétés de l'immunité innée ainsi qu'adaptative. En effet, les cellules iNKT expriment à leur surface des molécules présentes aussi sur les cellules tueuses NK, caractéristique de l'immunité innée, ainsi qu'un récepteur de cellules T (TCR) qui représente l'immunité adaptative. Les cellules iNKT reconnaissent avec leur TCR des antigènes présentés par la molécule CD1d. Les antigènes sont des protéines, des polysaccharides ou des lipides reconnus par les cellules du système immunitaire ou les anticorps pour engendrer une réponse immunitaire. Dans le cas des cellules iNKT, l'alpha-galactosylceramide (αGC) est un antigène lipidique fréquemment utilisé dans les études cliniques comme puissant activateur. Après l'activation des cellules iNKT avec l'αGC, celles-ci produisent abondamment et rapidement des cytokines. Ces cytokines sont des molécules agissant comme des signaux activateurs d'autres cellules du système immunitaire telles que les cellules NK et les lymphocytes T. Cependant, les cellules iNKT deviennent anergiques après un seul traitement avec l'αGC c'est à dire qu'elles ne peuvent plus être réactivées, ce qui limite leur utilisation dans l'immunothérapie du cancer. Dans notre groupe, Stirnemann et al ont publié une molécule recombinante innovante, composée de la molécule CD1d soluble et chargée avec le ligand αGC (αGC/sCD1d). Cette protéine est capable d'activer les cellules iNKT tout en évitant l'anergie. Dans le système immunitaire, les anticorps sont indispensables pour combattre une infection bactérienne ou virale. En effet, les anticorps ont la capacité de reconnaître et lier spécifiquement un antigène et permettent l'élimination de la cellule qui exprime cet antigène. Dans le domaine de l'immunothérapie, les anticorps sont utilisés afin de cibler des antigènes présentés seulement par la tumeur. Ce procédé permet de réduire efficacement les effets secondaires lors du traitement du cancer. Nous avons donc fusionné la protéine recombinante αGC/CD1d à un fragment d'anticorps qui reconnaît un antigène spécifique des cellules tumorales. Dans une étude préclinique, nous avons démontré que la protéine αGC/sCD1d avec un fragment d'anticorps dirigé contre la tumeur engendre une meilleure activation des cellules iNKT et entraîne un effet anti-tumeur prolongé. Cet effet anti-tumeur est augmenté comparé à une protéine αGC/CD1d qui ne cible pas la tumeur. Nous avons aussi montré que l'activation des cellules iNKT avec la protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur améliore l'effet anti- tumoral d'un vaccin pour le cancer. Lors d'expériences in vitro, la protéine αGC/sCD1d-anti- tumeur permet aussi d'activer les cellules humaines iNKT et ainsi tuer spécifiquement les cellules tumorales humaines. La protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur représente une alternative thérapeutique prometteuse dans l'immunothérapie du cancer. - Les cellules Invariant Natural Killer T (iNKT), dont les effets anti-tumoraux ont été démontrés, sont de puissants activateurs des cellules Natural Killer (NK), des cellules dendritiques (DC) et des lymphocytes T. Cependant, une seule injection du ligand de haute affinité alpha-galactosylceramide (αGC) n'induit une forte activation des cellules iNKT que durant une courte période. Celle-ci est alors suivie d'une longue phase d'anergie, limitant ainsi leur utilisation pour la thérapie. Comme alternative prometteuse, nous avons montré que des injections répétées d'αGC chargé sur une protéine recombinante de CD1d soluble (αGC/sCD1d) chez la souris entraînent une activation prolongée des cellules iNKT, associée à une production continue de cytokine. De plus, le maintien de la réactivité des cellules iNKT permet de prolonger l'activité anti-tumorale lorsque la protéine αGC/sCD1d est fusionnée à un fragment d'anticorps (scFv) dirigé contre la tumeur. L'inhibition de la croissance tumorale n'est optimale que lorsque les souris sont traitées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv ciblant la tumeur, la protéine αGC/sCD1d-scFv non-appropriée étant moins efficace. Dans le système humain, les protéines recombinantes αGC/sCD1d-anti-HER2 et anti-CEA sont capables d'activer et de faire proliférer des cellules iNKT à partir de PBMCs issues de donneurs sains. De plus, la protéine αGC/sCD1d-scFv a la capacité d'activer directement des clones iNKT humains en l'absence de cellules présentatrices d'antigènes (CPA), contrairement au ligand αGC libre. Mais surtout, la lyse des cellules tumorales par les iNKT humaines n'est obtenue que lorsqu'elles sont incubées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv anti- tumeur. En outre, la redirection de la cytotoxicité des cellules iNKT vers la tumeur est supérieure à celle obtenue avec une stimulation par des CPA chargées avec l'αGC. Afin d'augmenter les effets anti-tumoraux, nous avons exploité la capacité des cellules iNKT à activer l'immunité adaptive. Pour ce faire, nous avons combiné l'immunothérapie NKT/CD1d avec un vaccin anti-tumoral composé d'un peptide OVA. Des effets synergiques ont été obtenus lorsque les traitements avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 étaient associés avec le CpG ODN comme adjuvant pour la vaccination avec le peptide OVA. Ces effets ont été observés à travers l'activation de nombreux lymphocytes T CD8+ spécifique de la tumeur, ainsi que par la forte expansion des cellules NK. Les réponses, innée et adaptive, élevées après le traitement avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 combinée au vaccin OVA/CpG ODN étaient associées à un fort ralentissement de la croissance des tumeurs B16- OVA-HER2. Cet effet anti-tumoral corrèle avec l'enrichissement des lymphocytes T CD8+ spécifiques observé à la tumeur. Afin d'étendre l'application des protéines αGC/sCD1d et d'améliorer leur efficacité, nous avons développé des fusions CD1d alternatives. Premièrement, une protéine αGC/sCD1d dimérique, qui permet d'augmenter l'avidité de la molécule CD1d pour les cellules iNKT. Dans un deuxième temps, nous avons fusionné la protéine αGC/sCD1d avec un scFv dirigé contre le récepteur 3 du facteur de croissance pour l'endothélium vasculaire (VEGFR-3), afin de cibler l'environnement de la tumeur. Dans l'ensemble, ces résultats démontrent que la thérapie médiée par la protéine recombinante αGC/sCD1d-scFv est une approche prometteuse pour rediriger l'immunité innée et adaptive vers le site tumoral. - Invariant Natural Killer T cells (iNKT) are potent activators of Natural Killer (NK), dendritic cells (DC) and T lymphocytes, and their anti-tumor activities have been well demonstrated. However, a single injection of the high affinity CD1d ligand alpha-galactosylceramide (αGC) leads to a strong but short-lived iNKT cell activation followed by a phase of long-term anergy, limiting the therapeutic use of this ligand. As a promising alternative, we have demonstrated that when αGC is loaded on recombinant soluble CD1d molecules (αGC/sCD1d), repeated injections in mice led to the sustained iNKT cell activation associated with continued cytokine secretion. Importantly, the retained reactivity of iNKT cell led to prolonged antitumor activity when the αGC/sCD1d was fused to an anti-tumor scFv fragments. Optimal inhibition of tumor growth was obtained only when mice were treated with the tumor-targeted αGC/CD1d-scFv fusion, whereas the irrelevant αGC/CD1d-scFv fusion was less efficient. When tested in a human system, the recombinant αGC/sCD1d-anti-HER2 and -anti-CEA fusion proteins were able to expand iNKT cells from PBMCs of healthy donors. Furthermore, the αGC/sCD1d-scFv fusion had the capacity to directly activate human iNKT cells clones without the presence of antigen-presenting cells (APCs), in contrast to the free αGC ligand. Most importantly, tumor cell killing by human iNKT cells was obtained only when co- incubated with the tumor targeted sCD1d-antitumor scFv, and their direct tumor cytotoxicity was superior to the bystander killing obtained with αGC-loaded APCs stimulation. To further enhance the anti-tumor effects, we exploited the ability of iNKT cells to transactivate the adaptive immunity, by combining the NKT/CD1d immunotherapy with a peptide cancer vaccine. Interestingly, synergistic effects were obtained when the αGC/sCD1d- anti-HER2 fusion treatment was combined with CpG ODN as adjuvant for the OVA peptide vaccine, as seen by higher numbers of activated antigen-specific CD8 T cells and NK cells, as compared to each regimen alone. The increased innate and adaptive immune responses upon combined tumor targeted sCD1d-scFv treatment and OVA/CpG vaccine were associated with a strong delay in B16-OVA-HER2 melanoma tumor growth, which correlated with an enrichment of antigen-specific CD8 cells at the tumor site. In order to extend the application of the CD1d fusion, we designed alternative CD1d fusion proteins. First, a dimeric αGC/sCD1d-Fc fusion, which permits to augment the avidity of the CD1d for iNKT cells and second, an αGC/sCD1d fused to an anti vascular endothelial growth factor receptor-3 (VEGFR-3) scFv, in order to target tumor stroma environment. Altogether, these results demonstrate that the iNKT-mediated immunotherapy via recombinant αGC/sCD1d-scFv fusion is a promising approach to redirect the innate and adaptive antitumor immune response to the tumor site.
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The immune system has the potential to protect from malignant diseases for extended periods of time. Unfortunately, spontaneous immune responses are often inefficient. Significant effort is required to develop reliable, broadly applicable immunotherapies for cancer patients. A major innovation was transplantation with hematopoietic stem cells from genetically distinct donors for patients with hematologic malignancies. In this setting, donor T cells induce long-term remission by keeping cancer cells in check through powerful allogeneic graft-versus-leukemia effects. More recently, a long awaited breakthrough for patients with solid tissue cancers was achieved, by means of therapeutic blockade of T cell inhibitory receptors. In untreated cancer patients, T cells are dysfunctional and remain in a state of T cell "exhaustion". Nonetheless, they often retain a high potential for successful defense against cancer, indicating that many T cells are not entirely and irreversibly exhausted but can be mobilized to become highly functional. Novel antibody therapies that block inhibitory receptors can lead to strong activation of anti-tumor T cells, mediating clinically significant anti-cancer immunity for many years. Here we review these new treatments and the current knowledge on tumor antigen-specific T cells.
Resumo:
SUMMARY : Detailed knowledge of the different components of the immune system is required for the development of new immunotherapeutic strategies. CD4 T lymphocytes represent a highly heterogeneous group of cells characterized by various profiles of cytokine production and effector vs. regulatory functions. They are central players in orchestrating adaptive immune responses: unbalances between the different subtypes can lead either to aggressive autoimmune disorders or can favour the uncontrolled growth of malignancies. In this study we focused on the characterization of human CD4 T cells in advanced stage melanoma patients as well as in patients affected by various forms of autoimmune inflammatory spondyloarthropathies. In melanoma patients we report that a population of FOXP3 CD4 T cells, known as regulatory T cells, is overrepresented in peripheral blood, and even more in tumor-infitrated lymph nodes as well as at tumor sites, as compared to healthy donors. In tumor-infiltrated lymph nodes, but not in normal lymph nodes or in peripheral blood, FOXP3 CD4 T cells feature a highly differentiated phenotype (CD45RA-CCR7+/-), which suggests for a recent encounter with their cognate antigen. FOXP3 CD4 T cells have been described to be an important component of the several known immune escape mechanisms. We demonstrated that FOXP3 CD4 T cells isolated from melanoma patients exert an in vitro suppressive action on autologous CD4 T cells, thus possibly inhibiting an efficient anti-tumor response. Next, we aimed to analyse CD4 T cells at antigen-specific level. In advanced stage melanoma patients, we identified for the first time, using pMHCII multimers, circulating CD4 T cells specific for the melanoma antigen Melan-A, presented by HLA-DQB1 *0602. Interestingly, in a cohort of melanoma patients enrolled in an immunotherapy trails consisting of injection of a Melan-A derived peptide, we did not observe signif cant variations in the ex vivo frequencies of Melan-A specific CD4 T cells, but important differences in the quality of the specific CD4 T cells. In fact, up to 50% of the ex vivo Melan-A/DQ6 specific CD4 T cells displayed a regulatory phenotype and were hypoproliferative before vaccination, while more effector, cytokine-secreting Melan-A/DQ6 specific CD4 T cells were observed after immunization. These observations suggest that peptide vaccination may favourably modify the balance between regulatory and effector tumor-specific CD4 T cells. Finally, we identified another subset of CD4 T cells as possible mediator of pathology in a group of human autoimmune spondyloarthropathies, namely Th17 cells. These cells were recently described to play a critical role in the pathogenesis of some marine models of autommunity. We document an elevated presence of circulating Th17 cells in two members of seronegative spondyloarthropathies, e.g. psoriatic arthritis and ankylosing spondylitis, while we do not observe increased frequencies of Th17 cells in peripheral blood of rheumatoid arthritic patients. In addition, Th17 cells with a more advanced differentiation state (CD45RA-CCR7-CD27-) and polyfunctionality (concomitant secretion of IL-17, IL-2 and TNFα) were observed exclusively in patients with seronegative spondylarthropathies. Together, our observations emphasize the importance of CD4 T cells in various diseases and suggest that immunotherapeutic approaches considering CD4 T cells as targets should be evaluated in the future.
Resumo:
The paracaspase MALT1 has a central role in the activation of lymphocytes and other immune cells including myeloid cells, mast cells and NK cells. MALT1 activity is required not only for the immune response, but also for the development of natural Treg cells that keep the immune response in check. Exaggerated MALT1 activity has been associated with the development of lymphoid malignancies, and recently developed MALT1 inhibitors show promising anti-tumor effects in xenograft models of diffuse large B cell lymphoma. In this review, we provide an overview of the present understanding of MALT1's function, and discuss possibilities for its therapeutic targeting based on recently developed inhibitors and animal models.
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Abstract : Invariant natural killer T lymphocytes (iNKT) are a unique subpopulation of T lymphocytes recognizing glycolipid antigens in the context of the MHC class I-like molecule CD1d. Upon activation with the high affinity ligand α-galactosylceramide (αGalCer), iNKT cells rapidly produce large amounts of the pro-inflammatory cytokine interferon gamma (IFN-γ) and potently activate cells of the innate and adaptive immune response, such as dendritic cells (DCs), NK and T cells. In this context, iNKT cells have been shown to efficiently mediate antitumor activity, and recent research has focused on the manipulation of these cells for antitumor therapies. However, a major drawback of αGalCer as a free drug is that a single injection of this ligand leads to a short-lived iNKT cell activation followed by a long-term anergy, limiting its therapeutic use. In contrast, we demonstrate here that when αGalCer is loaded on a recombinant soluble CD1d molecule (αGalCer/sCD1d), repeated injections lead to a sustained iNKT and NK cell activation associated with IFN-γ secretion as well as with DC maturation. Most importantly, when the αGalCer/sCD1d is fused to an anti-HER2 scFv antibody fragment, potent inhibition of experimental lung metastasis and established subcutaneous tumors is obtained when systemic treatment is started two to seven days after the injection of HER2-expressing B16 melanoma cells, whereas at this time free αGalCer has no effect. The antitumor activity of the sCD1d-anti-HER2 fusion protein is associated with HER2-specific tumor localization and accumulation of iNKT, NK and T cells at the tumor site. Importantly, active T cell immunization combined with the sCD1d-anti-HER2 treatment leads to the accumulation of antigen-specific CD8 T cells exclusively in HER2-expressing tumors, resulting in potent tumor inhibition. In conclusion, sustained activation and tumor targeting of iNKT cells by recombinant αGalCer/sCD1d molecules thus may promote a combined innate and adaptive immune response at the tumor site that may prove to be effective in cancer immunotherapy. RESUME : Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. En revanche, l'étude présentée ici démontre que, si l'αGalCer est chargé sur des molécules récombinantes soluble CD1d (αGalCer/sCDld), des injections répétées aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si on fusionne la molécule αGalCer/sCD1d avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. De plus, une immunisation active combinée avec le traitement sCD1d-anti-HER2 aboutit à une accumulation des lymphocytes T CD8 spécifiques de l'antigène d'immunisation, ceci exclusivement dans des tumeurs qui expriment l'antigène HER2. Cette combinaison résulte dans une activité anti-tumeur accrue. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules recombinantes αGalCer/sCDld conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC : Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. Sur un total de 58 millions de décès enregistrés au niveau mondial en 2005, 7,6 millions (soit 13%) étaient dus au cancer. Les principaux traitements de nombreux cancers sont la chirurgie, en association avec la radiothérapie et la chimiothérapie. Néanmoins, ces traitements nuisent aussi aux cellules normales de notre corps et parfois, ils ne suffisent pas pour éliminer définitivement une tumeur. L'immunothérapie est l'une des nouvelles approches pour la lutte contre le cancer et elle vise à exploiter la spécificité du système immunitaire qui peut distinguer des cellules normales et tumorales. Une cellule exprimant un marqueur tumoral (antigène) peut être reconnue par le système immunitaire humoral (anticorps) et/ou cellulaire, induisant une réponse spécifique contre la tumeur. L'immunothérapie peut s'appuyer alors sur la perfusion d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes tumoraux, par exemple les anticorps dirigés contre les protéines oncogéniques Her-2/neu dans le cancer du sein. Ces anticorps ont le grand avantage de spécifiquement se localiser à la tumeur et d'induire la lyse ou d'inhiber la prolifération des cellules tumorales exprimant l'antigène. Aujourd'hui, six anticorps monoclonaux non-conjugés sont approuvés en clinique. Cependant l'efficacité de ces anticorps contre des tumeurs solides reste limitée et les traitements sont souvent combinés avec de la chimiothérapie. L'immunothérapie spécifique peut également être cellulaire et exploiter par immunisation active le développement de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) capables de détruire spécifiquement les cellules malignes. De telles «vaccinations »sont actuellement testées en clinique, mais jusqu'à présent elles n'ont pas abouti aux résultats satisfaisants. Pour obtenir une réponse lymphocytaire T cytotoxique antitumorale, la cellule T doit reconnaître un antigène associé à la tumeur, présenté sous forme de peptide dans un complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CHM I). Cependant les cellules tumorales sont peu efficace dans la présentation d'antigène, car souvent elles se caractérisent par une diminution ou une absence d'expression des molécules d'histocompatibilité de classe I, et expriment peu ou pas de molécules d'adhésion et de cytokines costimulatrices. C'est en partie pourquoi, malgré l'induction de fortes réponses CTL spécifiquement dirigés contre des antigènes tumoraux, les régressions tumorales obtenus grâce à ces vaccinations sont relativement rares. Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines CMH I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. Notre groupe de recherche a donc eu l'idée de développer une nouvelle approche thérapeutique où la réponse immunitaire des cellules iNKT serait prolongée et redirigée vers la tumeur par des anticorps monoclonaux. Concrètement, nous avons produit des molécules récombinantes soluble CD1d (sCD1d) qui, si elles sont chargés avec l'αGalCer (αGalCer/sCDld), aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si la molécule αGalCer/sCD1d est fusionnée avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, la réponse immunitaire est redirigée à la tumeur pour autant que les cellules cancéreuses expriment l'antigène HER2. Les molécules αGalCer/sCDld ainsi présentées activent les lymphocytes iNKT. Avec cette stratégie, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées, même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules récombinantes αGalCer/sCD1d conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer.
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Aberrant blood vessels enable tumor growth, provide a barrier to immune infiltration, and serve as a source of protumorigenic signals. Targeting tumor blood vessels for destruction, or tumor vascular disruption therapy, can therefore provide significant therapeutic benefit. Here, we describe the ability of chimeric antigen receptor (CAR)-bearing T cells to recognize human prostate-specific membrane antigen (hPSMA) on endothelial targets in vitro as well as in vivo. CAR T cells were generated using the anti-PSMA scFv, J591, and the intracellular signaling domains: CD3ζ, CD28, and/or CD137/4-1BB. We found that all anti-hPSMA CAR T cells recognized and eliminated PSMA(+) endothelial targets in vitro, regardless of the signaling domain. T cells bearing the third-generation anti-hPSMA CAR, P28BBζ, were able to recognize and kill primary human endothelial cells isolated from gynecologic cancers. In addition, the P28BBζ CAR T cells mediated regression of hPSMA-expressing vascular neoplasms in mice. Finally, in murine models of ovarian cancers populated by murine vessels expressing hPSMA, the P28BBζ CAR T cells were able to ablate PSMA(+) vessels, cause secondary depletion of tumor cells, and reduce tumor burden. Taken together, these results provide a strong rationale for the use of CAR T cells as agents of tumor vascular disruption, specifically those targeting PSMA. Cancer Immunol Res; 3(1); 68-84. ©2014 AACR.
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Fifty-three patients with histologically proven carcinoma were injected with highly purified [131I]-labeled goat antibodies or fragments of antibodies against carcinoembryonic antigen (CEA). Each patient was tested by external photoscanning 4, 24, 36 and 48 h after injection. In 22 patients (16 of 38 injected with intact antibodies, 5 of 13 with F(ab')2 fragments and 1 of 2 with Fab' fragments), an increased concentration of 131I radioactivity corresponding to the previously known tumor location was detected by photoscanning 36-48 h after injection. Blood pool and secreted radioactivity was determined in all patients by injecting 15 min before scanning, [99mTc]-labeled normal serum albumin and free 99mTc04-. The computerized subtraction of 99mTc from 131I radioactivity enhanced the definition of tumor localization in the 22 positive patients. However, in spite of the computerized subtraction, interpretation of the scans remained doubtful for 12 patients and was entirely negative for 19 additional patients. In order to provide a more objective evaluation for the specificity of the tumor localization of antibodies, 14 patients scheduled for tumor resection were injected simultaneously with [131I]-labeled antibodies or fragments and with [125I]-labeled normal goat IgG or fragments. After surgery, the radioactivity of the two isotopes present either in tumor or adjacent normal tissues was measured in a dual channel scintillation counter. The results showed that the antibodies or their fragments were 2-4 times more concentrated in the tumor than in the normal tissues. In addition, it was shown that the injected antibodies formed immune complexes with circulating CEA and that the amount of immune complexes detectable in serum was roughly proportional to the level of circulating CEA.
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Retroviral transfer of T cell antigen receptor (TCR) genes selected by circumventing tolerance to broad tumor- and leukemia-associated antigens in human leukocyte antigen (HLA)-A*0201 (A2.1) transgenic (Tg) mice allows the therapeutic reprogramming of human T lymphocytes. Using a human CD8 x A2.1/Kb mouse derived TCR specific for natural peptide-A2.1 (pA2.1) complexes comprising residues 81-88 of the human homolog of the murine double-minute 2 oncoprotein, MDM2(81-88), we found that the heterodimeric CD8 alpha beta coreceptor, but not normally expressed homodimeric CD8 alpha alpha, is required for tetramer binding and functional redirection of TCR- transduced human T cells. CD8+T cells that received a humanized derivative of the MDM2 TCR bound pA2.1 tetramers only in the presence of an anti-human-CD8 anti-body and required more peptide than wild-type (WT) MDM2 TCR+T cells to mount equivalent cytotoxicity. They were, however, sufficiently effective in recognizing malignant targets including fresh leukemia cells. Most efficient expression of transduced TCR in human T lymphocytes was governed by mouse as compared to human constant (C) alphabeta domains, as demonstrated with partially humanized and murinized TCR of primary mouse and human origin, respectively. We further observed a reciprocal relationship between the level of Tg WT mouse relative to natural human TCR expression, resulting in T cells with decreased normal human cell surface TCR. In contrast, natural human TCR display remained unaffected after delivery of the humanized MDM2 TCR. These results provide important insights into the molecular basis of TCR gene therapy of malignant disease.
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The increase of cancer specificity and efficacy of anti-tumoral agents are prime strategies to overcome the deleterious side effects associated with anti-cancer treatments. We described earlier a cell-permeable protease-resistant peptide derived from the p120 RasGAP protein, called TAT-RasGAP317-326, as being an efficient tumor-specific sensitizer to apoptosis induced by genotoxins in vitro and in vivo. Bcl-2 family members regulate the intrinsic apoptotic response and as such could be targeted by TAT-RasGAP317-326. Our results indicate that the RasGAP-derived peptide increases cisplatin-induced Bax activation. We found no evidence, using in particular knock-out cells, of an involvement of other Bcl-2 family proteins in the tumor-specific sensitization activity of TAT-RasGAP317-326. The absence of Bax and Bak in mouse embryonic fibroblasts rendered them resistant to cisplatin-induced apoptosis and consequently to the sensitizing action of the RasGAP-derived peptide. Surprisingly, in the HCT116 colon carcinoma cell line, the absence of Bax and Bak did not prevent cisplatin-induced apoptosis and the ability of TAT-RasGAP317-326 to augment this response. Our study also revealed that p53, while required for an efficient genotoxin-induced apoptotic response, is dispensable for the ability of the RasGAP-derived peptide to improve the capacity of genotoxins to decrease long-term survival of cancer cells. Hence, even though genotoxin-induced Bax activity can be increased by TAT-RasGAP317-326, the sensitizing activity of the RasGAP-derived peptide can operate in the absence of a functional mitochondrial intrinsic death pathway.
Resumo:
The TNF family ligand ectodysplasin A (EDA) and its receptor EDAR are required for proper development of skin appendages such as hair, teeth, and eccrine sweat glands. Loss of function mutations in the Eda gene cause X-linked hypohidrotic ectodermal dysplasia (XLHED), a condition that can be ameliorated in mice and dogs by timely administration of recombinant EDA. In this study, several agonist anti-EDAR monoclonal antibodies were generated that cross-react with the extracellular domains of human, dog, rat, mouse, and chicken EDAR. Their half-life in adult mice was about 11 days. They induced tail hair and sweat gland formation when administered to newborn EDA-deficient Tabby mice, with an EC(50) of 0.1 to 0.7 mg/kg. Divalency was necessary and sufficient for this therapeutic activity. Only some antibodies were also agonists in an in vitro surrogate activity assay based on the activation of the apoptotic Fas pathway. Activity in this assay correlated with small dissociation constants. When administered in utero in mice or at birth in dogs, agonist antibodies reverted several ectodermal dysplasia features, including tooth morphology. These antibodies are therefore predicted to efficiently trigger EDAR signaling in many vertebrate species and will be particularly suited for long term treatments.