3 resultados para adjuvantes

em Université de Lausanne, Switzerland


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Les cancers du cavum ont une incidence d'environ 0,5 cas par an et par 100 000 habitants pour les hommes en France, mais sont endémiques dans des régions comme l'Asie du Sud-Est. La prise en charge thérapeutique par radiothérapie exclusive, qui a longtemps été le standard, permet d'obtenir des taux de contrôle local pour les stades T3-T4 de l'ordre de 50 à 75 % des cas. Les techniques d'irradiation en modulation d'intensité permettent une excellente couverture dosimétrique avec une meilleure protection des organes à risque et doivent être privilégiées. L'apport d'une chimiothérapie concomitante à l'IMRT améliore significativement les taux de survie globale qui sont supérieurs ou égaux à 75 % à cinq ans dans les stades avancés. Dans la pratique courante, une radiochimiothérapie concomitante à base de sels de platine est réalisée mais la place des cures néoadjuvantes et/ou adjuvantes est discutée dans le but principal de diminuer les rechutes à distance, des études sont en cours. Enfin, la surveillance doit être axée sur la détection précoce de rechutes locales potentiellement curables et sur la prise en charge des séquelles thérapeutiques à long terme. Cancer of the nasopharynx is an uncommon malignancy in France (incidence = 0.5/year/100,000 men) but is endemic in areas like in South-East Asia. Exclusive radiation therapy used to be the standard and results in local control rates for T3-T4 tumors around 50-75 %. Intensity-modulated radiotherapy (IMRT) improves tumor coverage with a sparing of organs at risk and has to be privileged. Concurrent chemotherapy with IMRT achieved significant survival benefice with 5-year overall survival above 75 %. Concurrent radiochemotherapy with platinium is the most frequent scheme but induction and adjuvant chemotherapies are discussed to reduce distant failure: studies are currently ongoing. Follow-up aims to detect early local failures with a chance of cure and to manage long-term toxicities.

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Contexte Le plasmocytome isolé osseux est une tumeur maligne rare des cellules plasmocytaires. Les données issues de la littérature ne permettent pas de se déterminer sur la dose radiothérapeutique optimale. Dans cette perspective nous avons conduit une vaste étude rétrospective dans le but d'évaluer l'évolution, les facteurs pronostiques aunsi que la dose radiothérapeutique optimale chez les patients présentant un plasmocytome isolé. Méthodes Nous avons réunis les données de 206 patients présentant un plasmocytome isolé osseux sans évidence de myélome multiple. Chaque cas a été documenté histopathologiquement. La majorité des patients (n=169) ont été traités par radiothérapie seule, 32 par une combinaison radiothérapie-chimiothérapie, et 5 par chirurgie. La durée de suivi médiane fut de 54 mois (7-245) Résultats A 5 ans, la survie globale est de 70%, la survie sans maladie de 46% et le contrôle local de 88%. La durée médiane de développement vers une myélome multiple est de 21 mois (2-135) avec une probabilité à 5 ans de 51 %. Les analyses multivariées indiquent l'âge (<60 ans) et la taille de la tumeur (<5cm) comme facteur favorables pour survie. L'âge (<60ans) se dégage comme facteur favorable pour la survie sans maladie. La localisation de la tumeur (vertébrale vs autre) indique la probabilité de contrôle local. L'âge plus avancé (>60 ans) est le seul prédicteur de myélome multiple. Aucune relation dose-réponse n'est mise en évidence pour les doses supérieures à 30 Gy, même pour lés tumeurs les plus étendues. Conclusions Les patients les plus jeunes, principalement ceux présentant une localisation vertébrale, présentent la meilleure évolution sous traitement radiothérapeutique modéré. La progression vers le myélome multiple reste le problème thérapeutique principal. Les futures investigations devraient se focaliser sur les chimiothérapies adjuvantes ainsi que sur les nouveaux agents thérapeutiques.

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L'hormonoradiothérapie concomitante est utilisée depuis plusieurs années en pratique clinique quotidienne dans les cancers localement évolués de la prostate. Le transfert de ce concept en pathologie mammaire a été très peu rapporté dans la littérature, mais semble pourtant licite devant l'hormonodépendance fréquente des cancers du sein et la synergie potentielle de ces deux armes thérapeutiques. En situation adjuvante, deux stratégies sont actuellement utilisées : la prescription d'un inhibiteur de l'aromatase d'emblée ou après un délai plus ou moins long de tamoxifène. En pratique, ces molécules peuvent donc interagir avec la radiothérapie adjuvante. Les études rétrospectives récemment publiées n'ont pas mis en évidence de différence significative sur l'incidence des évènements, notamment locorégionaux, de l'association concomitante ou séquentielle du tamoxifène à la radiothérapie. La toxicité de l'association reste discutable en termes de fibroses sous-cutanée et pulmonaire. Il semble que le tamoxifène aggraverait les séquelles postradiques uniquement chez les patientes prédisposées à souffrir d'effets tardifs de la radiothérapie et identifiées par un test prédictif biologique. La prudence reste donc encore de mise du moins pour ces patientes. Cet article détaille les avantages et les risques de l'utilisation concomitante de la radiothérapie et de l'hormonothérapie adjuvantes des cancers localisés du sein. Combined radiation and hormone therapies have become common clinical practice in recent years for locally-advanced prostate cancers. The use of such concomitant therapy in the treatment of breast disease has been infrequently reported in the literature, but seems justified given the common hormonal dependence of breast cancer and the potential synergistic effect of these two treatment modalities. As adjuvant therapy, two strategies are used in daily clinical practice: upfront aromatase inhibitors or sequentially after a variable delay of tamoxifen. These molecules may, thus, interact with radiotherapy. Retrospectives studies recently published did not show any differences in terms of locoregional recurrences between concurrent or sequential radiohormonotherapy. Lung and skin fibroses due to concurrent treatment are still under debate. Nevertheless, late side effects appeared to be increased by such a treatment, particularly in hypersensitive patients identified at risk by the lymphocyte predictive test. Concurrent radiohormonotherapy should, thus, be delivered cautiously at least for these patients. This article details the potent advantages and risks of concurrent use of adjuvant hormonotherapy and radiotherapy in localized breast cancers.