80 resultados para Violent crimes
em Université de Lausanne, Switzerland
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Rapport de synthèse : Cette recherche s'intéresse (1) au port et à l'utilisation d'armes chez les adolescents ainsi que (2) aux rôles des facteurs environnementaux et individuels dans la violence juvénile. Les données étaient tirés de SMASH 2002 (Swiss multicenter adolescent survey on health 2002), étude dans laquelle un échantillon représentatif de 7548 étudiants et apprentis âgés entre 16 et 20 ans vivant en Suisse ont été interrogés Dans une première étude, les adolescents ayant porté une arme (couteau, masse, coup de poing américain, pistolet/autre arme à feu, spray) durant l'année précédant l'enquête étaient comparés avec ceux n'ayant pas porté d'arme. Ensuite, dans le sous-échantillon de porteurs d'armes, ceux ayant uniquement porté l'arme étaient comparés avec ceux ayant utilisé une arme dans une bagarre. Des facteurs individuels, familiaux, scolaires et sociaux ont été étudiés à l'aide d'analyses bivariées et multivariées. 13.7% des jeunes vivant en Suisse ont porté une arme dans l'année précédant l'enquête. 6.2% des filles porteuses d'armes et 19.9% des garçons porteurs d'armes ont fait usage de l'arme dans une bagarre. Chez les garçons et chez les filles, les porteurs d'armes étaient plus souvent délinquants et victimes de violence physique. Les garçons porteurs d'armes étaient plus souvent des apprentis, à la recherche de sensations fortes, porteurs de tatouages, avaient une mauvaise relation avec leurs parents, étaient dans des bagarres sous l'influence de substances, et avaient des relations sexuelles à risque. En comparaison avec les porteuses d'armes, les filles utilisatrices d'armes étaient plus souvent fumeuses quotidiennes. Les garçons ayant utilisé leur arme étaient plus souvent nés à l'étranger, vivaient dans un milieu urbain, étaient des apprentis, avaient un mauvais contexte scolaire, avaient des relations sexuelles à risque et étaient impliqués dans des bagarres sous l'influence de substances. Nos résultats montrent que porter une arme est un comportement relativement fréquent chez les adolescents vivant en Suisse et qu'une proportion non négligeable de ces porteurs d'armes ont utilisé l'arme dans une bagarre. De ce fait, une discussion sur le port d'arme devrait être incluse dans l'entretien clinique ainsi que dans les programmes de prévention visant les adolescents. Dans une deuxième étude, la violence juvénile était définie comme présente si l'adolescent avait commis au moins un des quatre délits suivants durant l'année précédant l'enquête: attaquer un adulte, arracher ou voler quelque chose, porter une arme ou utiliser une arme dans une bagarre. Des niveaux écologiques étaient testés et résultaient en un modèle à trois niveaux pour les garçons (niveau individuel, niveau classe et niveau école) et, à cause d'une faible prévalence de la violence chez les filles, en un modèle à un niveau (individuel) pour les filles. Des variables dépendantes étaient attribuées à chaque niveau, en se basant sur la littérature. Le modèle multiniveaux des garçons montrait que le niveau école (10%) et le niveau classe (24%) comptaient pour plus d'un tiers de la variance inter-individuelle dans le comportement violent. Les facteurs associés à ce comportement chez les filles étaient être victime de violence physique et la recherche de sensations fortes. Pour les garçons, les facteurs explicatifs de la violence étaient pratiquer des relations sexuelles à risque, être à la recherche de sensations fortes, être victime de violence physique, avoir une mauvaise relation avec les parents, être déprimé et vivre dans une famille monoparentale au niveau individuel, la violence et les actes antisociaux au niveau de la classe et être apprenti au niveau de l'école. Des interventions au niveau de la classe ainsi qu'un règlement explicit en ce qui concerne la violence et d'autres comportements à risque dans des écoles devraient être prioritaires pour la prévention de la violence chez les adolescents. En outre, la prévention devrait tenir compte des différences entre les sexes.
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PURPOSE: To assess violent death rates and trends between 1969 and 1997 among young people aged 10-24 years old in Switzerland. METHODS: Total causes of death, all external causes of injuries, traffic injuries, suicides and overdoses were retrieved from the databank of the Swiss Federal Statistical Office (SFSO), using the eighth and tenth revisions of the International Classification of Diseases (ICD). Mortality rates per 100,000 individuals were computed by gender and by age (10-14, 15-19, 20-24) using census records as denominators. RESULTS: In 1995-1997, violent deaths represented the primary cause of fatalities among young people. Rates of violent death were much higher among males than among females, with a ratio of 3.5:1 in 1995-1997 and also became increasingly elevated from the age range of 10-14 to 20-24 years (1.9:1-4.4:1). In 1995-1997, violent deaths accounted for 66% (n = 1221) of all fatalities among young people. Among violent deaths, 36% were due to traffic injuries, 13% to other types of injuries, 32% to suicide, 15% to overdoses, 3% to homicides and 1% to undetermined intent. Between 1969 and 1997, rates of traffic injuries decreased in both genders and in the three age groups considered, while rates of suicide remained stable and rates of overdoses stabilised during the nineties after a sharp increase during the eighties. CONCLUSION: Although violent deaths in Switzerland have become significantly less frequent over the last 30 years, they still represent the single greatest cause of fatalities among young people and, as such, constitute a major public health challenge.
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This research aims to provide a contribution towards understanding how and why certain people can display disobedience behaviors, to overcome unjust situations, and withstand persecutions deployed by authority. The paper presents a hermeneutic content analysis of the autobiographical speeches and texts of Gandhi, M. L. King and Mandela. Our results show that parents' value orientation, experience of injustice during childhood and exploration of alternative viewpoints during adolescence play a crucial role in structuring prosocial disobedience. Findings show also that social responsibility and ingroup communication are important conditions for facing persecutions without dropping original goals.
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OBJECTIVE: This study examined the respective roles of personal and environmental factors in youth violence in a nationally representative sample of 7548 postmandatory school students and apprentices ages 16-20 years in Switzerland. METHODS: Youth violence was defined as having committed at least one of the following in the previous 12 months: attacking an adult, snatching something, carrying a weapon, or using a weapon in a fight. Different ecological levels were tested, resulting in a three-level model only in males (individual, classroom, and school) as the low prevalence of female violence did not allow for a multilevel analysis. Dependent variables were attributed to each level. For males, the classroom level (10%) and the school level (24%) accounted for more than one third in interindividual variance. RESULTS: Factors associated with violence perpetration in females were being a victim of physical violence and sensation seeking at the individual level. In males, practicing unsafe sex, sensation seeking, being a victim of physical violence, having a poor relationship with parents, being depressed, and living in a single-parent household at the individual level; violence and antisocial acts at the classroom level; and being in a vocational school at the school level showed a correlation with violence perpetration. CONCLUSION: Interventions at the classroom level as well as an explicit school policy on violence and other risk behaviors should be considered a priority when dealing with the problem of youth violence. Furthermore, prevention should take into account gender differences.