3 resultados para Utilisation de services

em Université de Lausanne, Switzerland


Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Contexte : Après les maladies cardiovasculaires, le cancer est la deuxième cause de mortalité en Suisse. Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et le mélanome cutané représentent, en termes d'incidence et de mortalité, la moitié du fardeau du cancer en Suisse. Des moyens de prévention primaire et/ou secondaire contribuent à réduire la fréquence et la mortalité due à ces cinq cancers. Cependant, l'attitude face à la prévention diffère selon les individus et dépend de multiples facteurs socio-économiques, environnementaux, culturels et comportementaux. Objectif : Évaluer la fréquence et identifier les déterminants des pratiques de dépistage des cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et du mélanome cutané en Suisse. Matériel et méthode : Les données utilisées sont issues de l'Enquête suisse sur la santé 2007. Une pondération statistique permet d'extrapoler les résultats à la population générale. Des modèles de régression logistique multivariée ont été construits afin de décrire l'association entre pratique du dépistage et facteurs sociodémographiques, style de vie, état de santé, recours aux prestations de santé et soutien social. Résultats : En 2007, selon les méthodes et fréquences recommandées en Suisse et dans les tranches d'âge concernées, 49% des hommes ont effectué un dépistage du cancer prostatique, 13% du cancer colorectal et 33,7% du mélanome cutané. Chez les femmes, 17,9% ont réalisé un dépistage du cancer du sein, 8,7% du cancer colorectal, 36,8% du mélanome cutané et 50,2% du cancer du col utérin. Globalement et pour les deux sexes, l'âge, le lieu de résidence, le niveau de formation, la classe socioprofessionnelle, le revenu d'équivalence du ménage, la pratique d'autres dépistages des cancers, le nombre de visites médicales et de jours d'hospitalisation au cours des 12 mois précédents déterminent le recours au dépistage des cancers d'intérêt. Chez les hommes, la présence d'un médecin de famille et, chez les femmes, la franchise annuelle, influencent aussi la pratique du dépistage. Conclusion : Les prévalences du dépistage varient notablement selon le type de cancer. Le recours aux dépistages des cancers dépend de facteurs sociodémographiques, de l'utilisation des services de santé et de la pratique d'autres dépistages, mais peu, voire pas, du style de vie, de l'état de santé et de la sécurité et du soutien sociaux. Les facteurs identifiés sont souvent communs aux différents types de cancer et rendent possible l'établissement d'un profil général d'utilisateurs du dépistage des cancers. Les stratégies visant à améliorer la compliance aux examens de dépistage devraient considérer les facteurs qui en déterminent le recours et mieux cibler les segments de la population qui les sous-utilisent.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: The second Swiss Multicenter Adolescent Survey on Health (SMASH02) was conducted among a representative sample (n = 7428) of students and apprentices aged 16 to 20 from the three language areas of Switzerland during the year 2002. This paper reports on health needs expressed by adolescents and their use of health care services over the 12 months preceding the survey. METHODS: Nineteen cantons representing 80% of the resident population agreed to participate. A complex iterative random cluster sample of 600 classes was drawn with classes as primary sampling unit. The participation rate was 97.7% for the classes and 99.8% for the youths in attendance. The self-administered questionnaire included 565 items. The median rate of item non-response was 1.8%. Ethical and legal requirements applying to surveys of adolescent populations were respected. RESULTS: Overall more than 90% of adolescents felt in good to excellent health. Suffering often or very often from different physical complaints or pain was also reported such as headache (boys: 15.9%, girls: 37.4%), stomach-ache (boys: 9.7%, girls: 30.0%), joint pain (boys: 24.7%, girls: 29.5%) or back pain (boys: 24.3%, girls: 34.7%). Many adolescents reported a need for help on psychosocial and lifestyle issues, such as stress (boys: 28.5%, girls: 47.7%) or depression (boys: 18.9%, girls: 34.4%). Although about 75% of adolescents reported having consulted a general practitioner and about one-third having seen another specialist, reported reasons for visits do not correspond to the expressed needs. Less than 10% of adolescents had visited a psychiatrist, a family planning centre or a social worker. CONCLUSIONS: The reported rates of health services utilisation by adolescents does not match the substantial reported needs for help in various areas. This may indicate that the corresponding problems are not adequately detected and/or addressed by professionals from the health and social sectors.