129 resultados para Trouble Anxieux

em Université de Lausanne, Switzerland


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L'objectif principal de ce travail était d'explorer les relations parent-enfant et les processus d'apprentissage familiaux associés aux troubles anxieux. A cet effet, des familles ayant un membre anxieux (la mère ou l'enfant) ont été comparées avec des familles n'ayant aucun membre anxieux. Dans une première étude, l'observation de l'interaction mère-enfant, pendant une situation standardisée de jeu, a révélé que les mères présentant un trouble panique étaient plus susceptibles de se montrer verbalement contrôlantes, critiques et moins sensibles aux besoins de l'enfant, que les mères qui ne présentaient pas de trouble panique. Une deuxième étude a examiné les perceptions des différents membres de la famille quant aux relations au sein de la famille et a indiqué que, par comparaison aux adolescents non-anxieux, les adolescents anxieux étaient plus enclins à éprouver un sentiment d'autonomie individuelle diminué par rapport à leurs parents. Finalement, une troisième étude s'est intéressée à déterminer l'impact d'expériences d'apprentissage moins directes dans l'étiologie de l'anxiété. Les résultats ont indiqué que les mères présentant un trouble panique étaient plus enclines à s'engager dans des comportements qui maintiennent la panique et à impliquer leurs enfants dans ces comportements, que les mères ne présentant pas de trouble panique. En se basant sur des recherches antérieures qui ont établi une relation entre le contrôle parental, la perception de contrôle chez l'enfant et les troubles anxieux, le présent travail non seulement confirme ce lien mais propose également un modèle pour résumer l'état actuel des connaissances concernant les processus familiaux et le développement des troubles anxieux. Deux routes ont été suggérées par lesquelles l'anxiété pourrait être transmise de manière intergénérationnelle. Chacune de ces routes attribue un rôle important à la perception de contrôle chez l'enfant. L'idée est que lorsque les enfants présentent une prédisposition à interpréter le comportement de leurs parents comme hors de leur contrôle, ils seraient plus enclins à développer de l'anxiété. A ce titre, la perception du contrôle représenterait un tampon entre le comportement de contrôle/surprotection des parents et le trouble anxieux chez l'enfant. - The principal objective of the present work was to explore parent-child relationships and family learning processes associated with anxiety disorders. To this purpose, families with and without an anxious family member (mother or child) were compared. In a first study, observation of mother-child interaction, during a standard play situation, revealed that mothers with panic disorder were more likely to display verbal control and criticism, and less likely to display sensitivity toward their children than mothers without panic disorder. A second study examined family members' perceptions of family relationships and indicated that compared to non-anxious adolescents, anxious adolescents were more prone to experience a diminished sense of individual autonomy in relation to their parents. Finally a third study was interested in determining the effect of less direct learning experiences in the aetiology of anxiety. Results indicated that mothers with panic disorder were more likely to engage in panic-maintaining behaviour and to involve their children in this behaviour than mothers without panic disorder. Based on previous research showing a relationship between parental control, children's perception of control, and anxiety disorders, the present work not only further adds evidence to support this link but also proposes a model summarizing the current knowledge concerning family processes and the development of anxiety disorders. Two pathways have been suggested through which anxiety may be intergenerationally transmitted. Both pathways assign an important role to children's perception of control. The idea is that whenever children have a predisposition towards interpreting their parents' behaviour as beyond of their control, they may be more prone to develop anxiety. As such, perceived control may represent a buffer between parental overcontrolling/overprotective behaviours and childhood anxiety disorder.

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Il a été montré que l'adhérence à un traitement antidépresseur varie entre 30 et 70%. Le but de cette étude était de comparer, dans un groupe de 144 patients ambulatoires avec un trouble de l'humeur et/ou un trouble anxieux traités avec des antidépresseurs, l'auto- estimation de l'adhérence avec l'estimation de l'adhérence par le médecin, ainsi qu'avec l'alliance thérapeutique. Les scores d'adhérence estimés par les patients et par les médecins étaient significativement différents, les médecins sous-estimant l'adhérence dans 29% des cas et la surestimant dans 31% des cas en comparaison avec l'évaluation des patients. L'adhérence mesurée par les taux plasmatiques des médicaments, malgré qu'elle soit plus élevée que prévue si on se réfère à des études publiées précédemment, était en accord avec les scores auto-estimés par les patients mais pas avec les scores estimés par les médecins. Finalement les scores d'alliance thérapeutique estimés par les patients et par les médecins n'étaient pas liés à l'auto-déclaration d'adhérence.

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Rapport de synthèse : De nombreuses études sont effectuées sur les antidépresseurs avant leur mise sur le marché, puis des règles précises sont établies pour leur prescription dans des indications délimitées. Leur utilisation dans des indications «off-label » (hors indication officiellement admise) manque souvent de validation par des bases de données scientifiques et leur prescription se base le plus souvent sur un consensus proposé par des experts. Le but du présent travail a été d'étudier les habitudes de prescription de psychiatres d'hôpitaux en ce qui concerne les antidépresseurs, en comparant des patients traités pour une dépression et des troubles anxieux avec des patients recevant un traitement «off-label ». Pour cette étude, les données d'utilisation de médicaments sont celles recueillies lors de 6 jours de référence, entre avril 1999 et novembre 2001, à l'hôpital psychiatrique de Lausanne (Suisse) comprenant 98 lits. La prescription de médicaments chez 174 patients a été prise en compte. Tandis que le diagnostic n'influençait pas le choix entre des nouveaux et anciens antidépresseurs, les patients présentant un trouble anxieux avaient un risque 4.5 fois (p < 0.05) plus élevé et les patients présentant un autre diagnostic 8 fois plus élevé de recevoir une comédication antipsychotique, en comparaison avec des patients dont le diagnostic primaire était un trouble dépressif. De plus, les patients recevant comme comédication un hypnotique non-benzodiazépine avaient moins de risque que l'on prescrive un ancien antidépresseur (p < 0.05). Alors que les patients avec un trouble anxieux et ceux souffrant d'une dépression majeure recevaient un antidépresseur à des doses comparables, les patients répondant à une indication off-label étaient de préférence traités avec des doses plus faibles. Les résultats de cette étude suggèrent que les psychiatres d'hôpitaux développent des préférences en ce qui concerne le choix de la classe d'antidépresseurs, et qu'ils les utilisent alors aussi bien dans des indications reconnues que non-reconnues. Puis ils semblent adapter la dose et la comédication en tenant compte du diagnostic, ce qui confirme l'hypothèse initiale de l'étude,

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RÉSUMÉ Plusieurs auteurs ont étudié la perception en fonction de la psychopathologie. Dans cette optique, Borgeat, David, Saucier et Dumont en 1994 et Borgeat, Sauvageau, David et Saucier en 1997 ont utilisé la méthode tachistoscopique afin de comparer, dans une étude prospective, la perception de stimuli émotionnels entre des femmes souffrant d'une dépression du post- partum et des femmes non atteintes. Par ailleurs, des études antérieures, notamment les travaux de MacLeod et Rutherford en 1992, avaient montré la possibilité d'un processus de perception différent entre sujets anxieux et non anxieux. L'étude actuelle pose l'hypothèse d'une interaction entre caractéristiques du stimulus et trouble anxieux du sujet. Cette hypothèse suppose donc un processus préconscient de l'information, avec analyse sémantique de cette dernière, à même d'influencer (inhiber ou faciliter) la perception de certains stimuli en fonction de leur charge affective. L'étude que nous présentons a pour but d'évaluer la perception de stimuli anxiogènes chez les patients atteints de troubles anxieux, et plus particulièrement chez des sujets souffrant d'attaque de panique et de troubles obsessionnels-compulsifs. A cette fin, nous avons choisi, contrairement à la plupart des études effectuées jusqu'à présent où la méthode Stroop avait été utilisée, la technique tachistoscopique qui, à notre avis, permet une mesure plus directe de la rapidité du processus perceptuel. Ainsi, trois groupes de sujets ont pris part à l'étude : un groupe contrôle (N = 22), un groupe de patients souffrant d'attaques de panique (N = 21) et un groupe de patients atteints de troubles obsessionnels-compulsifs (N = 20). Ces 63 sujets, âgés entre 18 et 60 ans, ont à la fois répondu au Fear Questionnaire ainsi qu'au Questionnaire Beck 13 pour la dépression et procédé à la reconnaissance de 42 mots (six groupes de sept mots) présentés aléatoirement à l'ordinateur, en cycles successifs de 15 millisecondes. Cinq parmi les six groupes de mots se référaient à un trouble anxieux spécifique, le sixième étant considéré comme un groupe de mots « neutres ». Le temps, en millisecondes, nécessaire à la reconnaissance de chaque mot a été enregistré. Les résultats montrent une lenteur de la part des patients souffrant d'attaques de panique pour la reconnaissance de tous les stimuli par rapport aux sujets contrôle, avec une performance intermédiaire entre les deux groupes pour les patients atteints de troubles obsessionnels-compulsifs. De plus, l'analyse statistique a révélé deux effets d'interaction : les patients atteints d'attaques de panique sont plus rapides à reconnaître le groupe de mots en rapport avec leur angoisse, de même que les patients soufflant de troubles obsessionnels- compulsifs ont un temps moyen de reconnaissance des mots en rapport avec leur trouble plus bas que prévu. Ces résultats amènent à une double conclusion. La première est que les patients anxieux manifestent une défense perceptuelle globale face aux stimuli anxiogènes en général, et que cette défense est plus marquée chez les patients atteints d'attaques de panique que chez les sujets souffrant de troubles obsessionnels-compulsifs. La deuxième est que ces mêmes patients, confrontés à des stimuli en rapport avec leur propre angoisse, montrent une vigilance accrue. Ainsi, ces données évoquent une double stratégie de traitement de l'information chez les patients anxieux : un évitement perceptuel général face à l'information émotionnellement chargée, et un traitement sélectif de l'information ayant un rapport direct avec l'angoisse dont ils soufflent. SUMMARY Prior research by MacLeod and Rutherford (1992) indicates that anxious subjects could have perceptual strategies different from nonanxious subjects. 42 verbal stimuli of six types (disease, social anxiety, panic, agoraphobia, obsessive-compulsive, and neutral) were tachistoscopically presented to three groups of subjects, aged 18 to 60 years: Panic Disorder group (n =21: 13 women and 8 men), and Obsessive-Compulsive Disorder group (n=20: 14 women and 6 men), recruited from an outpatient clinic, and a Control group (n=22: 14 women and 8 men), recruited among students and hospital staff. The times required for correct identification were generally longer for anxious subjects but quicker for stimuli specifically related to their disorder. The data could indicate a two-step perceptual strategy or two distinct ways of perceiving, usually, a generalized perceptual defense for a majority of anxiety-loaded stimuli, but also a selectively facilitated processing for stimuli specific to the disorder.

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BACKGROUND: Nowadays, cognitive remediation is widely accepted as an effective treatment for patients with schizophrenia. In French-speaking countries, techniques used in cognitive remediation for patients with schizophrenia have been applied from those used for patients with cerebral injury. As cognitive impairment is a core feature of schizophrenia, the Département de psychiatrie du CHUV in Lausanne (DP-CHUV) intended to develop a cognitive remediation program for patients with a schizophrenia spectrum disease (Recos-Vianin, 2007). Numerous studies show that the specific cognitive deficits greatly differ from one patient to another. Consequently, Recos aims at providing individualized cognitive remediation therapy. In this feasibility trial, we measured the benefits of this individualized therapy for patients with schizophrenia. Before treatment, the patients were evaluated with a large battery of cognitive tests in order to determine which of the five specific training modules - Verbal memory, visuospatial memory and attention, working memory, selective attention, reasoning - could provide the best benefit depending on their deficit. OBJECTIVES: The study was designed to evaluate the benefits of the Recos program by comparing cognitive functioning before and after treatment. METHOD: Twenty-eight patients with schizophrenia spectrum disorders (schizophrenia [n=18], schizoaffective disorder [n=5], schizotypal disorder [n=4], schizophreniform disorder [n=1], DSM-IV-TR) participated in between one and three of the cognitive modules. The choice of the training module was based on the results of the cognitive tests obtained during the first evaluation. The patients participated in 20 training sessions per module (one session per week). At the end of the training period, the cognitive functioning of each patient was reevaluated by using the same neuropsychological battery. RESULTS: The results showed a greater improvement in the cognitive functions, which were specifically trained, compared to the cognitive functions, which were not trained. However, an improvement was also observed in both types of cognitive functions, suggesting an indirect cognitive gain. CONCLUSION: In our view, the great heterogeneity of the observed cognitive deficits in schizophrenia necessitates a detailed neuropsychological investigation as well as an individualized cognitive remediation therapy. These preliminary results need to be confirmed with a more extended sample of patients.

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Il a été suggéré que l'hystérie avait disparu et n'était qu'un concept ancien, stigmatisant et péjoratif, voire erroné, reflétant l'incapacité de la communauté médicale à établir parfois un diagnostic. Actuellement ces troubles, appelés troubles dissociatifs ou de conversion, restent pourtant une réalité clinique fréquente et invalidante pour les patients. Plusieurs études et revues ont tenté de mieux décrire la présentation clinique, mais également de mieux comprendre les mécanismes neurobiologiques impliqués dans ces troubles grâce au développement de certaines techniques d'imagerie cérébrale. Si les corrélats neurobiologiques sont mieux compris, des traitements efficaces manquent encore et seule une prise en charge multidisciplinaire (généralistes, neurologues et psychiatres) et individualisée peut apporter un bénéfice au patient. It has been suggested that hysteria had waned and was an old-fashioned, stigmatizing and false concept, reflecting the incapacity of the medical community to establish a diagnosis in certain situations. Nowadays, however, those disturbances, now referred to as conversion or dissociative disorders, still remain a frequent and incapacitating condition that every clinician faces. These past decades, several studies have tried to better describe their clinical presentation and their neurobiological mechanisms, with the help of the development of new neuroimaging techniques. If the neurobiological correlates are now better understood, efficient treatments are still lacking and only a multidisciplinary (general practitioners, neurologists and psychiatrists) and individually-tailored therapy might be beneficial to the patients.

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Les troubles dissociatifs se présentent souvent par une clinique neurologique atypique impliquant une démarche diagnostique complexe à l'interface de la neurologie et de la psychiatrie. La restitution du diagnostic aux patients et leur prise en charge nécessitent une étroite collaboration interdisciplinaire. Les connaissances actuelles sont encore limitées, mais ce domaine est enrichi par des études récentes en neurosciences cliniques. Cet article présente les principaux aspects des troubles dissociatifs et formule un concept de prise en charge. Dissociative disorders often have an atypical neurological presentation requiring a complex diagnostic process at the interface between neurology and psychiatry. A strong interdisciplinary collaboration is needed for diagnosis restitution and patient treatment. Current knowledge is still scarce but recent studies in clinical neuroscience enrich this field. This article presents the main aspects of dissociative disorders and suggests a treatment framework

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RAPPORT DE SYNTHÈSE Introduction En médecine de premier recours, les plaintes physiques sont fréquemment associées à des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes et peuvent les masquer. Il est fréquemment reporté que ces troubles mentaux ont tendance à être insuffisamment diagnostiqués. Par ailleurs, peu d'études ont été conduites en médecine de premier recours concernant la possible association entre facteurs de stress psychosociaux et troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. Objectifs Les objectifs étaient de déterminer la prévalence des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes chez des patients consultant avec une plainte physique en médecine de premier recours, ainsi que d'explorer la possible association entre ces troubles mentaux et des facteurs de stress psychosociaux. Méthodes Nous avons conduit une étude transversale, multicentrique parmi vingt et un cabinets médicaux en Suisse Romande et la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les sujets étaient sélectionnés aléatoirement parmi des patients qui avaient présenté spontanément au moins une plainte physique et qui avaient consulté lors d'une demi- journée de consultation considérée pour l'étude. Les patients inclus ont rempli l'auto- questionnaire Patient Health Questionnaire (PHQ) entre novembre 2004 et juillet 2005. Nous avons utilisé la version française et validée du PHQ qui permet le diagnostic des principaux troubles mentaux selon les critères du DSM-IV et l'analyse de l'exposition aux facteurs de stress psychosociaux. Résultats Neuf cent dix-sept patients se présentant avec au moins une plainte physique ont été inclus. Le taux de troubles dépressifs, anxieux et somatoformes a été de 20,0% (intervalle de confiance [IC] à 95% = 17,4%-22,7%), 15,5% (IC 95% = 13,2%- 18,0%) et 15,1% (IC 95% = 12,8%~17,5%), respectivement. Les facteurs de stress psychosociaux ont été significativement associés aux troubles mentaux. Les patients avec une accumulation de facteurs de stress psychosociaux ont été le plus souvent déprimés, anxieux ou ont manifesté des troubles somatoformes, avec une augmentation par un facteur 2,2 (IC 95% = 2,0-2,5) pour chaque facteur additionnel. Conclusions Bien que la relation entre facteurs de stress psychosociaux et trouble dépressif soit bien établie, cette étude montre qu'il existe un lien entre ces facteurs de stress et les troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. L'investigation de ces troubles mentaux chez des patients consultant avec un symptôme physique en médecine de premier recours est pertinente. D'autres explorations sont nécessaires pour investiguer le bénéfice potentiel d'une prise en charge intégrée des facteurs de stress psychosociaux sur la diminution des plaintes physiques et des troubles mentaux chez les patients que suivent les médecins de premier recours.

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Dans cet article, nous présenterons le modèle biopsychosocial du trouble de la personnalité borderline et le mettrons en lien avec les critères développés dans les manuels diagnostiques (DSM-IV-TR, CIM-70). Seront ensuite explicité les principaux cadres de prise en charge de la thérapie comportementale-dialectique (TCD), tels que conçus par Marsha M. Linehan. Le modèle des dimensions de l'ouverture émotionnelle permettra d'enrichir la conceptualisation des émotions de la TCD. Nous insisterons particulièrement sur le groupe thérapeutique de Gestion des Émotions, inspiré des principes constitutifs de la TCD. Les pruniers résultats d'une étude pilote et la présentation d'une étude randomisée contrôlée seront discutés, en tenant compte des exigences cliniques et des considérations méthodologiques de l'évaluation des psychothérapies.