6 resultados para Treitschke, Heinrich von (1834-1896)
em Université de Lausanne, Switzerland
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Taking as a starting point the seeming inconsistency of late-medieval romances notoriously 'run wild' (verwildert), this article is concerned with the description of an abstract form of narrative coherence that is based on the notion of the diagrammatic. In a first section, this concept is illustrated in a simplified manner by an analysis of Boccaccio's Decameron based on two levels of spatial structure: that of the autograph Berlin manuscript (Codex Hamilton 90) and that of the recipient's mental visualisation of the relations between the frame and the tales of the work. It is argued that the connectivity of the work as a whole depends on the perception of those two spatial representations of the plot. A second section develops this concept in a more theoretical fashion, drawing on Charles Sanders Peirce's notion of diagrammatic reasoning as a way of perceiving relations through mental and material topological representations. Correspondingly, a view of narrative is proposed that does not depend on the traditional perspective of temporal sequence but emphasizes the spatial structure of literary narrative. It is argued that these conditions form the primary ontological mode of narrative, whereas the temporal development of a story is an aesthetic illusion that has been specifically stimulated by the narrative conventions of approximately the past three centuries and must thus be considered a secondary effect. To conclude, an interpretation in miniature of an aspect of Heinrich von Neustadt's Apollonius von Tyrland that seems to have 'run wild' is undertaken from a diagrammatic perspective.
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En 1834, Eugène Scribe réécrit un Singspiel de Goethe qui se déroule en Suisse ('Jeri und Bätely', 1780) pour la scène de l'Opéra comique, avec la musique d'Adolphe Adam. Deux ans plus tard, Gaetano Donizetti traduit le livret de Scribe en italien. Ces migrations et traductions ont fait, entre autres, l'objet d'un projet de recherche dirigé par Marie Caffari à l'Institut Littéraire Suisse de Bienne. Bernard Banoun, Francesco Micieli et Raphael Urweider se sont confrontés dans leurs propres traductions avec ce texte stratifié. Le volume regroupe aussi des essais de traductologues et musicologues qui offrent différentes perspectives méthodologiques sur cet opéra en voyage.
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Der Aufsatz nähert sich dem Interpretationsproblem des ,Ring', eines seit Forschungsbeginn ausserordentlich konträr diskutierten Textes, aus wissenschaftsanalytischer Perspektive. Er führt die Zersplitterung und die Extremisierung der Deutungsansätze, die die breite Forschung zu Wittenwilers Werk kennzeichnet, auf einen vergleichsweise simplen Befund zurück: die ungeklärte Frage nach dem Verhältnis von Komik und Didaktik und der Ernsthaftigkeit des lehrhaften Angebots im ,Ring'. Die so auf grundlegendster Ebene offen gebliebene Erfassung des Textes führt in einen interpretatorischen Leerraum, in dem die widersprüchlichsten, oft wissenschaftsideologisch begründeten Positionen Platz finden. Ihre Analyse zeigt, dass sie sich in wiederkehrende Gruppierungen ordnen. Als Schlüsselglied sowohl der Befunddaten als auch der konträren Vernetzungen von Befund und Deutung wird die wechselnd rote und grüne Initialenlinie der Münchner Handschrift identifiziert. Als im Prolog eingeführte Markierung von Ernst auf der einen und Komik auf der anderen Seite ist sie nicht nur visueller Ausdruck des Deutungsproblems des ,Ring', sondern sie hat es wegen der scheinbaren Unstimmigkeit ihrer Zuweisungen auch wesentlich bedingt. Der Aufsatz zeigt ihren bisher übersehenen Aufschluss für das Verständnis des Werks. Nimmt man die Linie als graphisches Verfahren ernst, stellt sie sich als strukturelle Markierung zum Auffinden von Text im diskontinuierlichen Zugriff dar - nicht aber, wie man sie bisher ausnahmslos verstand, als semantische Kommentierung eines laufenden, kontinuierlich zu lesenden Textes. Die strukturierende Funktion des Farbwechsels ist auf zwei Ebenen nachzuweisen: Auf Makroebene trennen seine Zuweisungen vorwiegend narrative und vorwiegend wissensvermittelnde Grosspartien des ,Ring' durch eine jeweilige Grundfarbe. Auf Mikroebene wird diese Grundfarbe durch die jeweils andere Farbe durchbrochen, um formale Einschnitte wie etwa Sprecherwechsel, Ortswechsel, Handlungsneueinsätze, Beginn und Ende eines eingeschalteten Binnentextes oder einer Sentenz anzuzeigen. Dem Benutzer der autornahen Handschrift sollte so in einem ersten Schritt (makrostrukturell) ermöglicht werden, gezielt auf gewünschte Stellen des Textes zuzugreifen und ihn in einem zweiten Schritt (mikrostrukturell) schneller zu erfassen. Nicht in seiner Umsetzung, sehr wohl aber in seiner Funktion steht dieses ungewöhnliche Layout zeitgenössischen Techniken der Buchgliederung durchaus nahe. Auch im Profil der Zusammenstellung seiner Binnentexte rückt der ,Ring' damit in die Nähe der im Spätmittelalter beliebten Sammelhandschriften mit Ziel einer Wissenssumme, die hier narrativ verbundenen wird. Es scheint, als möchte der ,Ring' in einem ungewöhnlichen Experiment beides sein: Kompilation und Werkganzes, Wissenssammlung und Erzählwerk - Texte und Text. Als Ergebnis einer Neuuntersuchung des Münchner codex unicus des ,Ring' weist der Beitrag schliesslich darauf hin, dass auch zahlreiche Markierungszeichen am Spaltenrand formale und strukturelle Texteinschnitte anzeigen und somit die gleiche Funktion haben wie der Farbwechsel auf Mikroebene. Ein kausaler, produktionstechnischer Zusammenhang zwischen diesen Zeichen und der Verteilung des Farbwechsels ist nicht auszuschliessen, zumal beide Verfahren etwa im letzten Fünftel des Textes zunehmend zusammenfallen. Möglicherweise war nur die makrostrukturelle Funktion des Farbwechsel ursprünglich indendiert und mit der Erläuterung im Prolog bezeichnet, während seine mikrostrukturelle Funktion erst Resultat des Abschreibprozesses ist.
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La station valaisanne de Crans-Montana est richement représentée par la photographie, la peinture, les affiches et l'architecture. Cette thèse de doctorat s'emploie à réunir un large corpus de photographies et de représentations : peintures, affiches, cartes postales et reproductions de bâtiments emblématiques (voir le corpus illustré et documentaire annexé). Les questions liées à l'identité du territoire et son image sont les fils conducteurs de ce travail qui a débuté en 2008. Un premier ensemble visuel a été réuni par le Dr Théodore Stephani (1868-1951), un acteur fondamental pour l'histoire de la naissance de la station. Médecin, mais également photographe, il réalise une collection de plus de 1300 clichés, réunie en six albums, sur une période de trente-sept ans (1899-1936). Les photographies du médecin, originaire de Genève, fondateur de ce lieu désormais touristique sont le point de départ de cette recherche et son fil rouge. Celle-ci tentera d'articuler des représentations sur l'évolution du paysage et l'urbanisation de la station autour d'acteurs illustres, tels que les peintres Ferdinand Hodler (1853-1918) et Albert Muret (1874-1955), l'écrivain Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) et les nombreux hôteliers ou médecins qui ont marqué l'histoire de la naissance du Haut-Plateau. Les représentations débutent en 1896 car c'est à ce moment-là que le Dr Stephani s'établit à Montana. Les architectes les plus connus de la première période sont François-Casimir Besson (1869-1944), Markus Burgener (1878-1953), suivi de la deuxième génération autour de Jean-Marie Ellenberger (1913-1988), André Perraudin (1915-2014) et André Gaillard (1921-2010). Parallèlement ou avant eux, les peintres déjà cités, Ferdinand Hodler et Albert Muret, - suivis de René Auberjonois (1872-1957), Henri-Edouard Bercher (1877-1970), Charles-Clos Olsommer (1883-1966), Oskar Kokoschka (1886-1980), Albert Chavaz (1907¬1990), Paul Monnier (1907-1982) et Hans Emi (1909-2015) - qui appartiennent tous à l'histoire culturelle de la région. Quant aux écrivains qui ont résidé dans la région, nous citons Elizabeth von Arnim (1866-1941), sa cousine Katherine Mansfield (1888-1923) alors que l'oeuvre de Charles-Ferdinand Ramuz est largement développée par une interprétation de son oeuvre Le Règne de l'esprit malin (1917) et un clin d'oeil pour Igor Stravinsky (1882¬1971). Nous présenterons aussi les films de trois cinéastes qui se sont inspirés des oeuvres écrites par Ramuz lors de son passage à Lens, à savoir Dimitri Kirsanoff (1899-1957), Claude Goretta (1929) et Francis Reusser (1942). Le concept du « village » est abordé depuis l'exposition nationale suisse (1896) jusqu'au projet des investisseurs russes, à Aminona. Ce « village » est le deuxième mégaprojet de Suisse, après celui d'Andermatt. Si le projet se réalise, l'image de la station s'en trouvera profondément transformée. En 1998, la publication de Au bord de la falaise. L'histoire entre certitudes et inquiétudes amène une grande visibilité aux propositions de Roger Chartier, qui lie l'étude des textes aux objets matériels et les usages qu'ils engendrent dans la société. Il définit l'histoire culturelle comme "une histoire culturelle du social" alors que pour Pascal Ory, une histoire culturelle est "comme une forme d'histoire sociale", ce qui revient presque au même, mais nous choisirons celle d'Ory pour une histoire sociale du paysage et de l'architecture. Ce travail adopte ainsi plusieurs points de vue : l'histoire sociale, basée sur les interviews de nombreux protagonistes de l'histoire locale, et l'histoire de l'art qui permet une sélection d'objets emblématiques ; l'histoire culturelle offre ainsi une méthode transversale pour lire et relier ces différents regards ou points de vue entre les paysages, les arts visuels, l'architecture, la littérature et le cinéma.