77 resultados para Taxonomy of chitinoclastic bacteria

em Université de Lausanne, Switzerland


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Natural environments are constantly challenged by the release of hydrophobic organic contaminants, which represent a threat for both the ecosystem and human health. Despite a substantial degradation by naturally occurring micro-organisms, a non negligible fraction of these pollutants tend to persist in soil and sediments due to their reduced accessibility to microbial degraders. This lack of 'bioavailability' is acknowledged as a key parameter for the natural and stimulated clean-up (bioremediation) of contaminated sites. We developed a bacterial bioreporter that responds to the presence of polyaromatic hydrocarbons (PAHs) by the production of the green fluorescent protein (GFP), based on the PAH-degrading bacterium Burkholderia sartisoli. We showed in this study that the bacterial biosensor B. sartisoli strain RP037 was faithfully reporting the degradation of naphthalene and phenanthrene (two PAHs of low molecular weight) via the production of GFP. What is more, the magnitude of GFP induction was influenced by change in the PAH flux triggered by a variety of physico-chemical parameters, such as the contact surface between the pollutant and the aqueous suspension. Further experiments permitted to test the influence of dissolved organic matter, which is an important component of natural habitats and can interact with organic pollutants. In addition, we tested the influence of two types of biosurfactants (tensio-active agents produced by living organisms) on phenanthrene's degradation by RP037. Interestingly, the surfactant's effects on the biodegradation rate appeared to depend on the type of biosurfactant and probably on the type of bacterial strain. Finally, we tagged B. sartisoli strain RP037 with a constitutively expressed mCherry fluorescent protein. The presence of mCherry allowed us to visualize the bacteria in complex samples even when GFP production was not induced. The new strain RP037-mChe embedded in a gel patch was used to detect PAH fluxes from a point source, such as a non-aqueous liquid or particles of contaminated soil. In parallel, we also developed and tested a so-called multiwell bacterial biosensor platform, which permitted the simultaneous use of four different reporter strains for the detection of major crude oil components (e.g., saturated hydrocarbons, mono- and polyaromatics) in aqueous samples. We specifically constructed the strain B. sartisoli RP007 (pPROBE-phn-luxAB) for the detection of naphthalene and phenanthrene. It was equipped with a reporter plasmid similar to the one in strain RP037, except that the gfp gene was replaced by the genes luxAB, which encoded the bacterial luciferase. The strain was implemented in the biosensor platform and detected an equivalent naphthalene concentration in oil spilled-sea water. We also cloned the gene for the transcriptional activator AlkS and the operator/promoter region of the operon alkSB1GHJ from the alkane-degrader bacterium Alcanivorax borkumensis strain SK2 in order to construct a new bacterial biosensor with higher sensitivity towards long-chain alkanes. However, the resulting strain showed no increased light emission in presence of tetradecane (C14), while it still efficiently reported low concentrations of octane (C8). RÉSUMÉ : Les écosystèmes naturels sont constamment exposés à nombre de contaminants organiques hydrophobes (COHs) d'origine industrielle, agricole ou même naturelle. Les COHs menacent à la fois l'environnement, le bien-être des espèces animales et végétales et la santé humaine, mais ils peuvent être dégradés par des micro-organismes tels que les bactéries et les champignons, qui peuvent être capables des les transformer en produits inoffensifs comme le gaz carbonique et l'eau. La biodégradation des COHs est cependant fréquemment limitée par leur pauvre disponibilité envers les organismes qui les dégradent. Ainsi, bien que la biodégradation opère partiellement, les COHs persistent dans l'environnement à de faibles concentrations qui potentiellement peuvent encore causer des effets toxiques chroniques. Puisque la plupart des COHs peuvent être métabolisés par l'activité microbienne, leur persistance a généralement pour origine des contraintes physico-chimiques plutôt que biologiques. Par exemple, leur solubilité dans l'eau très limitée réduit leur prise par des consommateurs potentiels. De plus, l'adsorption à la matière organique et la séquestration dans les micropores du sol participent à réduire leur disponibilité envers les microbes. Les processus de biodisponibilité, c'est-à-dire les processus qui gouvernent la dissolution et la prise de polluants par les organismes vivants, sont généralement perçus comme des paramètres clés pour la dépollution (bioremédiation) naturelle et stimulée des sites contaminés. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) sont un modèle de COH produits par les activités aussi bien humaines que naturelles, et listés comme des contaminants chroniques de l'air, des sols et des sédiments. Ils peuvent être dégradés par un vaste nombre d'espèces bactériennes mais leur taux de biodégradation est souvent limité par les contraintes mentionnées ci-dessus. Afin de comprendre les processus de biodisponibilité pour les cellules bactériennes, nous avons décidé d'utiliser les bactéries elles-mêmes pour détecter et rapporter les flux de COH. Ceci a été réalisé par l'application d'une stratégie de conception visant à produire des bactéries `biocapteurs-rapporteurs', qui littéralement s'allument lorsqu'elles détectent un composé cible pour lequel elles ont été conçues. En premier lieu, nous nous sommes concentrés sur Burkholderia sartisoli (souche RP007), une bactérie isolée du sol et consommatrice de HAP .Cette souche a servi de base à la construction d'un circuit génétique permettant la formation de la protéine autofluorescente GFP dès que les cellules détectent le naphtalène ou le phénanthrène, deux HAP de faible masse moléculaire. En effet, nous avons pu montrer que la bactérie obtenue, la souche RP037 de B. sartisoli, produit une fluorescence GFP grandissante lors d'une exposition en culture liquide à du phénanthrène sous forme cristalline (0.5 mg par ml de milieu de culture). Nous avons découvert que pour une induction optimale il était nécessaire de fournir aux cellules une source additionnelle de carbone sous la forme d'acétate, ou sinon seul un nombre limité de cellules deviennent induites. Malgré cela, le phénanthrène a induit une réponse très hétérogène au sein de la population de cellules, avec quelques cellules pauvrement induites tandis que d'autres l'étaient très fortement. La raison de cette hétérogénéité extrême, même dans des cultures liquides mélangées, reste pour le moment incertaine. Plus important, nous avons pu montrer que l'amplitude de l'induction de GFP dépendait de paramètres physiques affectant le flux de phénanthrène aux cellules, tels que : la surface de contact entre le phénanthrène solide et la phase aqueuse ; l'ajout de surfactant ; le scellement de phénanthrène à l'intérieur de billes de polymères (Model Polymer Release System) ; la dissolution du phénanthrène dans un fluide gras immiscible à l'eau. Nous en avons conclu que la souche RP037 détecte convenablement des flux de phénantrène et nous avons proposé une relation entre le transfert de masse de phénanthrène et la production de GFP. Nous avons par la suite utilisé la souche afin d'examiner l'effet de plusieurs paramètres chimiques connus dans la littérature pour influencer la biodisponibilité des HAP. Premièrement, les acides humiques. Quelques rapports font état que la disponibilité des HAP pourrait être augmentée par la présence de matière organique dissoute. Nous avons mesuré l'induction de GFP comme fonction de l'exposition des cellules RP037 au phénanthrène ou au naphtalène en présence ou absence d'acides humiques dans la culture. Nous avons testé des concentrations d'acides humiques de 0.1 et 10 mg/L, tandis que le phénanthrène était ajouté via l'heptamethylnonane (HMN), un liquide non aqueux, ce qui au préalable avait produit le plus haut flux constant de phénanthrène aux cellules. De plus, nous avons utilisé des tests en phase gazeuse avec des concentrations d'acides humiques de 0.1, 10 et 1000 mg/L mais avec du naphtalène. Contrairement à ce que décrit la littérature, nos résultats ont indiqué que dans ces conditions l'expression de GFP en fonction de l'exposition au phénanthrène dans des cultures en croissance de la souche RP037 n'était pas modifiée par la présence d'acides humiques. D'un autre côté, le test en phase gazeuse avec du naphtalène a montré que 1000 mg/L d'acides humiques abaissent légèrement mais significativement la production de GFP dans les cellules de RP037. Nous avons conclu qu'il n'y a pas d'effet général des acides humiques sur la disponibilité des HAP pour les bactéries. Par la suite, nous nous sommes demandé si des biosurfactants modifieraient la disponibilité du phénanthrène pour les bactéries. Les surfactants sont souvent décrits dans la littérature comme des moyens d'accroître la biodisponibilité des COHs. Les surfactants sont des agents tensio-actifs qui augmentent la solubilité apparente de COH en les dissolvant à l'intérieur de micelles. Nous avons ainsi testé si des biosurfactants (des surfactants produits par des organismes vivants) peuvent être utilisé pour augmenter la biodisponibilité du phénanthrène pour la souche B. sartisoli RP037. Premièrement, nous avons tenté d'obtenir des biosurfactants produits par une autre bactérie vivant en co-culture avec les biocapteurs bactériens. Deuxièmement, nous avons utilisé des biosurfactants purifiés. La co-cultivation en présence de la bactérie productrice de lipopeptide Pseudomonas putida souche PCL1445 a augmenté l'expression de GFP induite par le phénanthrène chez B. sartisoli en comparaison des cultures simples, mais cet effet n'était pas significativement différent lorsque la souche RP037 était co-cultivée avec un mutant de P. putida ne produisant pas de lipopeptides. L'ajout de lipopeptides partiellement purifiés dans la culture de RP037 a résulté en une réduction de la tension de surface, mais n'a pas provoqué de changement dans l'expression de GFP. D'un autre côté, l'ajout d'une solution commerciale de rhamnolipides (un autre type de biosurfactants produits par Pseudomonas spp.) a facilité la dégradation du phénanthrène par la souche RP037 et induit une expression de GFP élevée dans une plus grande proportion de cellules. Nous avons ainsi conclu que les effets des biosurfactants sont mesurables à l'aide de la souche biocapteur, mais que ceux-ci sont dépendants du type de surfactant utilisé conjointement avec le phénanthrène. La question suivante que nous avons abordée était si les tests utilisant des biocapteurs peuvent être améliorés de manière à ce que les flux de HAP provenant de matériel contaminé soient détectés. Les tests en milieu liquide avec des échantillons de sol ne fournissant pas de mesures, et sachant que les concentrations de HAP dans l'eau sont en général extrêmement basses, nous avons conçu des tests de diffusion dans lesquels nous pouvons étudier l'induction par les HAPs en fonction de la distance aux cellules. Le biocapteur bactérien B. sartisoli souche RP037 a été marqué avec une seconde protéine fluorescente (mCherry), qui est constitutivement exprimée dans les cellules et leur confère une fluorescence rouge/rose. La souche résultante RP037-mChe témoigne d'une fluorescence rouge constitutive mais n'induit la fluorescence verte qu'en présence de naphtalène ou de phénanthrène. La présence d'un marqueur fluorescent constitutif nous permet de visualiser les biocapteurs bactériens plus facilement parmi des particules de sol. Un test de diffusion a été conçu en préparant un gel fait d'une suspension de cellules mélangées à 0.5 % d'agarose. Des bandes de gel de dimensions 0.5 x 2 cm x 1 mm ont été montées dans des chambres d'incubation et exposées à des sources de HAP (soit dissouts dans du HMN ou en tant que matériel solide, puis appliqués à une extrémité de la bande). En utilisant ce montage expérimental, le naphtalène ou le phénanthrène (dissouts dans du HMN à une concentration de 2.5 µg/µl) ont induit un gradient d'intensité de fluorescence GFP après 24 heures d'incubation, tandis que la fluorescence mCherry demeurait comparable. Un sol contaminé par des HAPs (provenant d'un ancien site de production de gaz) a induit la production de GFP à un niveau comparable à celui du naphtalène. Des biocapteurs bactériens individuels ont également détecté un flux de phénanthrène dans un gel contenant des particules de sol amendées avec 1 et 10 mg/g de phénanthrène. Ceci a montré que le test de diffusion peut être utilisé pour mesurer des flux de HAP provenant de matériel contaminé. D'un autre côté, la sensibilité est encore très basse pour plusieurs sols contaminés, et l'autofluorescence de certains échantillons rend difficile l'identification de la réponse de la GFP chez les cellules. Pour terminer, un des points majeurs de ce travail a été la production et la validation d'une plateforme multi-puits de biocapteurs bactériens, qui a permis l'emploi simultané de plusieurs souches différentes de biocapteurs pour la détection des constituants principaux du pétrole. Pour cela nous avons choisi les alcanes linéaires, les composés mono-aromatiques, les biphényls et les composés poly-aromatiques. De plus, nous avons utilisé un capteur pour la génotoxicité afin de détecter la `toxicité globale' dans des échantillons aqueux. Plusieurs efforts d'ingénierie ont été investis de manière à compléter ce set. En premier lieu, chaque souche a été équipée avec soit gfp, soit luxAB en tant que signal rapporteur. Deuxièmement, puisqu'aucune souche de biocapteur n'était disponible pour les HAP ou pour les alcanes à longues chaînes, nous avons spécifiquement construit deux nouveaux biocapteurs. L'un d'eux est également basé sur B. sartisoli RP007, que nous avons équipé avec le plasmide pPROBE-phn-luxAB pour la détection du naphtalène et du phénanthrène mais avec production de luciférase bactérienne. Un autre est un nouveau biocapteur bactérien pour les alcanes. Bien que nous possédions une souche Escherichia coli DHS α (pGEc74, pJAMA7) détectant les alcanes courts de manière satisfaisante, la présence des alcanes à longues chaînes n'était pas rapportée efficacement. Nous avons cloné le gène de l'activateur transcriptionnel A1kS ainsi que la région opérateur/promoteur de l'opéron alkSB1GHJ chez la bactérie dégradant les alcanes Alcanivorax borkumensis souche SK2, afin de construire un nouveau biocapteur bactérien bénéficiant d'une sensibilité accrue envers les alcanes à longues chaînes. Cependant, la souche résultante E. coli DHSα (pAlk3} n'a pas montré d'émission de lumière augmentée en présence de tétradécane (C14), tandis qu'elle rapportait toujours efficacement de basses concentrations d'octane (C8). De manière surprenante, l'utilisation de A. borkumensis en tant que souche hôte pour le nouveau plasmide rapporteur basé sur la GFP a totalement supprimé la sensibilité pour l'octane, tandis que la détection de tétradécane n'était pas accrue. Cet aspect devra être résolu dans de futurs travaux. Pour calibrer la plateforme de biocapteurs, nous avons simulé une fuite de pétrole en mer dans une bouteille en verre ouverte de 5L contenant 2L d'eau de mer contaminée avec 20 ml (1%) de pétrole brut. La phase aqueuse a été échantillonée à intervalles réguliers après la fuite durant une période allant jusqu'à une semaine tandis que les principaux contaminants pétroliers étaient mesurés via les biocapteurs. L'émission de bioluminescence a été mesurée de manière à déterminer la réponse des biocapteurs et une calibration intégrée faite avec des inducteurs types a servi à calculer des concentrations d'équivalents inducteurs dans l'échantillon. E. coli a été utilisée en tant que souche hôte pour la plupart des spécificités des biocapteurs, à l'exception de la détection du naphtalène et du phénanthrène pour lesquels nous avons utilisé B. sartisoli. Cette souche, cependant, peut être employée plus ou moins selon la même procédure. Il est intéressant de noter que le pétrole répandu a produit une apparition séquentielle de composés dissouts dans la phase aqueuse, ceux-ci .étant détectables par les biocapteurs. Ce profil contenait d'abord les alcanes à courtes chaînes et les BTEX (c'est-à dire benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), apparaissant entre des minutes et des heures après que le pétrole a été versé. Leurs concentrations aqueuses ont par la suite fortement décru dans l'eau échantillonnée après 24 heures, à cause de la volatilisation ou de la biodégradation. Après quelques jours d'incubation, ces composés sont devenus indétectables. Les HAPs, en revanche, sont apparus plus tard que les alcanes et les BTEX, et leur concentration a augmenté de pair avec un temps d'incubation prolongé. Aucun signal significatif n'a été mis en évidence avec le biocapteur pour le biphényl ou pour la génotoxicité. Ceci démontre l'utilité de ces biocapteurs, spécifiquement pour la détection des composés pétroliers, comprenant les alcanes à courtes chaînes, les BTEX et les HAPs légers.

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The mammalian gastrointestinal (GI) tract harbors a diverse population of commensal species collectively known as the microbiota, which interact continuously with the host. From very early in life, secretory IgA (SIgA) is found in association with intestinal bacteria. It is considered that this helps to ensure self-limiting growth of the microbiota and hence participates in symbiosis. However, the importance of this association in contributing to the mechanisms ensuring natural host-microorganism communication is in need of further investigation. In the present work, we examined the possible role of SIgA in the transport of commensal bacteria across the GI epithelium. Using an intestinal loop mouse model and fluorescently labeled bacteria, we found that entry of commensal bacteria in Peyer's patches (PP) via the M cell pathway was mediated by their association with SIgA. Preassociation of bacteria with nonspecific SIgA increased their dynamics of entry and restored the reduced transport observed in germ-free mice known to have a marked reduction in intestinal SIgA production. Selective SIgA-mediated targeting of bacteria is restricted to the tolerogenic CD11c(+)CD11b(+)CD8(-) dendritic cell subset located in the subepithelial dome region of PPs, confirming that the host is not ignorant of its resident commensals. In conclusion, our work supports the concept that SIgA-mediated monitoring of commensal bacteria targeting dendritic cells in the subepithelial dome region of PPs represents a mechanism whereby the host mucosal immune system controls the continuous dialogue between the host and commensal bacteria.

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The aim of this study is to provide a better understanding of the genetic relationships within the widespread and highly polymorphic group of African giant shrews (Crocidura olivieri group). We sequenced 769 base pairs (bp) of the mitochondrial cytochrome b gene and 472 bp of the mitochondrial control region over the entire geographic range from South Africa to Morocco. The analyses reveal four main clades associated with different biomes. The largest clade occurs over a range covering Northwest and Central Africa and includes samples of C. fulvastra, C. olivieri, and C. viaria. The second clade is composed of C. goliath from Gabon, while South African C. flavescens, and C. hirta form two additional clades. On the basis of these results, the validity of some taxa in the C. olivieri group should be re-evaluated.

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Bacteria have long been the targets for genetic manipulation, but more recently they have been synthetically designed to carry out specific tasks. Among the simplest of these tasks is chemical compound and toxicity detection coupled to the production of a quantifiable reporter signal. In this Review, we describe the current design of bacterial bioreporters and their use in a range of assays to measure the presence of harmful chemicals in water, air, soil, food or biological specimens. New trends for integrating synthetic biology and microengineering into the design of bacterial bioreporter platforms are also highlighted.

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Because of their beneficial impact on forest ecosystems, European red wood ants (Formica rufa group) are protected by law in many European countries and are considered to be among the most reliable bioindicators of forest stability. However, their taxonomy has been much debated and, unfortunately, it is too often neglected. This happens mainly because the morphology-based method for species delimitation requires lots of time and experience. We therefore employed 9 microsatellite loci and mitochondrial DNA (COI gene) to verify the power of genetic markers for red wood ant species delimitation and to investigate the cryptic diversity of these ants within the Eastern Swiss Alps. We analyzed 83 nests belonging to all red wood ant species that occur in the Swiss National Park area. Genetic data indicated that these species represent different genetic pools. Moreover, results showed that Formica aquilonia YARROW, 1955 and F. paralugubris SEIFERT, 1996 often hybridize within the Park, confirming that these two species are genetically very close and could have diverged only recently. Nevertheless, microsatellites also revealed that one entire population, located in the Minger Valley and morphologically identified as F. lugubris ZETTERSTEDT, 1838, is genetically different to all other analyzed F. lugubris populations found within the same area and to other red wood ant species. These findings, confirmed by mitochondrial DNA analyses, suggest the existence of a new cryptic species within the Eastern Swiss Alps. This putative cryptic species has been provisionally named F. lugubris-A2. These results have a great importance for future conservation plans, monitoring and evolutionary studies on these protected ants.

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RESUME :Les fourmis du groupe Formica rufa, ou fourmis des bois, ainsi appelées en raison de leur préférence pour les écosystèmes forestiers, sont parmi les fourmis les plus fascinantes et les plus étudiées d'Europe. Ces fourmis jouent un rôle clé dans la plupart des forêts dans lesquelles elles vivent et sont considérées comme étant les meilleurs bioindicateurs de ces milieux. Pour ces raisons, les fourmis des bois sont protégées par la loi dans de nombreux pays européens, y compris en Suisse. Cependant, malgré leur protection, ces fourmis sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées dans plusieurs pays d'Europe et il est donc indispensable de bien les connaître afin de mieux les protéger.À l'heure actuelle, on considère que le groupe Formica rufa est composé de six espèces distinctes : F. rufa, F. polyctena, F. lugubris, F. paralugubris, F. aquilonia et F. pratensis. Toutefois, malgré la grande quantité d'études effectuées sur ces espèces, la systématique et l'identification des fourmis des bois sont toujours sujettes à discussion. Ceci est essentiellement dû au fait que ces espèces sont morphologiquement similaires et qu'elles sont parfois capables de s'hybrider ou de former des colonies mixtes.Une des conditions fondamentales pour toute étude en biologie de la conservation est l'identification correcte des espèces à protéger. Avec cette étude, nous désirons donc dénouer les problèmes liés à la systématique des fourmis des bois et analyser la diversité de ces espèces en adoptant une approche multidisciplinaire.Nous avons d'abord étudié la distribution des espèces jumelles F. lugubris et F. paralugubris dans les Álpes italiennes en re-analysant l'une des plus grandes collections de références sur ces espèces, déposée à l'Université de Pavie, Italie, et en récoltant de nouveaux échantillons sur le terrain. Nos analyses ont montré que F, paralugubris, décrite récemment et souvent «oubliée »par les chercheurs, est bien présente dans les Alpes et vit souvent en sympathie avec F. lugubris. Ensuite nous avons développé un outil moléculaire basé sur l'ADN mitochondrial pour une identification rapide et efficace de ces deux espèces. Au vu des bons résultats, nous avons étendu nos analyses génétiques (microsatellites) à toutes les espèces du groupe F. rufa, ce qui nous a permis de montrer que les outils moléculaires sont très efficaces pour identifier ces fourmis. En outre, nos analyses ont mis en évidence la présence d'une nouvelle espèce cryptique (appelée F. lugubris-X) au sein du Parc National Suisse. L'existence d'une nouvelle espèce peut avoir une grande influence sur les projets de conservation en faveur de ces espèces. Nous avons donc décidé de confirmer ce résultat avec des analyses comportementales et des analyses chimiques basées sur les phéromones sexuelles des différentes espèces, y compris F. lugubris-X. Les deux approches confirment nos données génétiques et indiquent que F. lugubris-X représente bel et bien une nouvelle espèce de fourmis des bois dans les Alpes Suisses.Les résultats de cette étude ont une grande importance du point de vue de la biodiversité. En plus, ils livrent aux futurs chercheurs des outils fiables pour l'identification des fourmis des bois et ouvrent de captivantes perspectives pour une meilleure protection de ces insectes et, par conséquent, de nos écosystèmes forestiers. .Abstract :Mound building red wood ants (species of the Formica rufa group) belong to one of the most studied groups of ants in Europe and have fundamental roles and positive effects in forested habitats of the northern hemisphere. In addition, they are considered among the most promising bioindicators of forest ecosystems. Because of their importance, these ants are protected by law in many European countries, including Switzerland. However, despite this protection, they are included on the red list of threatened species edited by the International Union for Conservation of Nature (IUCN) and on the red list of some particular countries like Switzerland. Because of their similar morphology and a high intraspecific variability, the morphological identification of these species can be quite complicated. In addition, they are sometimes able to hybridize or to form mixed colonies. Consequently, the taxonomy of this group of ants has been much debated during the past decades. Based on a phylogenetic study, today the group is considered to count six species in Europe: F. rufa, F. po/yctena, F. lugubris, F. paralugubris, F. aquilonia and F. pratensis. Nevertheless, the taxonomy of the group is often neglected mainly due to the lack of reliable and easy to use identification methods.Considering the importance of correct species assessment in conservation biology, in this study we want to disentangle the taxonomical difficulties within the Formica rufa group and to clarify the diversity of these protected ants, by using an integrative approach.We first analyzed the distribution of .the sibling species F. lugubris and F. paralugubris in the Italian Alps by collecting new samples on the field and by examining one of the major red wood ant collections, which is deposited at the University of Pavia, Italy. After that, we developed a molecular tool based on mitochondria) DNA, which provides a reliable and easy-to-use technique for the identification of F. lugubris and F. paralugubris. Afterwards, we extended the use of molecular markers for species identification to the whole F. rufa group and made a microsatellite analysis. Results confirm that molecular markers are consistent tools for species identification and that the six known species represent six different genetic pools. In addition, genetic data highlighted the existence of a new cryptic species in the Swiss Alps, called Formica lugubris-X.The presence of a new species can have a great influence on future conservation plans in favour of these protected ants and consequently for forested habitats. We therefore completed molecular data by behavioural (pupae recognition) and chemical analyses based on six pheromones of the entire F. rufa group. Both approaches are in accordance to genetic results and confirm that F. lugubris-X really represents a new cryptic species of red wood ant within the Swiss National Park (Eastern Swiss Alps).Results obtained in this study have a great importance in terms of biodiversity. Moreover, they provide important taxonomical information, reliable tools for species identifications and future perspectives for a consequent conservation of red wood ant species.

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During the genomic era, a large amount of whole-genome sequences accumulated, which identified many hypothetical proteins of unknown function. Rapidly, functional genomics, which is the research domain that assign a function to a given gene product, has thus been developed. Functional genomics of intracellular pathogenic bacteria exhibit specific peculiarities due to the fastidious growth of most of these intracellular micro-organisms, due to the close interaction with the host cell, due to the risk of contamination of experiments with host cell proteins and, for some strict intracellular bacteria such as Chlamydia, due to the absence of simple genetic system to manipulate the bacterial genome. To identify virulence factors of intracellular pathogenic bacteria, functional genomics often rely on bioinformatic analyses compared with model organisms such as Escherichia coli and Bacillus subtilis. The use of heterologous expression is another common approach. Given the intracellular lifestyle and the many effectors that are used by the intracellular bacteria to corrupt host cell functions, functional genomics is also often targeting the identification of new effectors such as those of the T4SS of Brucella and Legionella.

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Obligate or facultative intracellular bacteria are fastidious organisms that do not or poorly grow on conventional culture media. Some of them may be the cause of frequent and potentially severe infections, such as tuberculosis (Myco- bacterium tuberculosis), community-acquired respiratory infections (Legionella spp., Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae) or blood culture-negative endocarditis (Coxiella burnetii, Bartonella spp., Tropheryma whipplei). The objective of this paper is to provide a comprehensive summary of the available and recommended diagnostic tests for the detection of these fastidious organisms in clinical practice.

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This study characterized the fecal indicator bacteria (FIB), including Escherichia coli (E. coli) and Enteroccocus (ENT), disseminated over time in the Bay of Vidy, which is the most contaminated area of Lake Geneva. Sediments were collected from a site located at similar to 500 m from the present waste water treatment plant (WWTP) outlet pipe, in front of the former WWTP outlet pipe, which was located at only 300 m from the coastal recreational area (before 2001). E. coil and ENT were enumerated in sediment suspension using the membrane filter method. The FIB characterization was performed for human Enterococcus faecalis (E. faecalis) and Enterococcus faecium (E. faecium) and human specific bacteroides by PCR using specific primers and a matrix-assisted laser desorption ionization-time of flight mass spectrometry (MALDI-TOF MS). Bacterial cultures revealed that maximum values of 35.2 x 10(8) and 6.6 x 10(6) CFU g(-1) dry sediment for E. coil and ENT, respectively, were found in the sediments deposited following eutrophication of Lake Geneva in the 1970s. whereas the WWTP started operating in 1964. The same tendency was observed for the presence of human fecal pollution: the percentage of PCR amplification with primers ESP-1/ESP-2 for E. faecalis and E. faecium indicated that more than 90% of these bacteria were from human origin. Interestingly, the PCR assays for specific-human bacteroides HF183/HF134 were positive for DNA extracted from all isolated strains of sediment surrounding WWPT outlet pipe discharge. The MALDI-TOF MS confirmed the presence of general E. coli and predominance E. faecium in isolated strains. Our results demonstrated that human fecal bacteria highly increased in the sediments contaminated with WWTP effluent following the eutrophication of Lake Geneva. Additionally, other FIB cultivable strains from animals or adapted environmental strains were detected in the sediment of the bay. The approaches used in this research are valuable to assess the temporal distribution and the source of the human fecal pollution in aquatic environments. (C) 2011 Elsevier Inc. All rights reserved.

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Antibiotic-resistant pathogens are a major health concern in everyday clinical practice. Because their detection by conventional microbial techniques requires minimally 24 h, some of us have recently introduced a nanomechanical sensor, which can reveal motion at the nanoscale. By monitoring the fluctuations of the sensor, this technique can evidence the presence of bacteria and their susceptibility to antibiotics in less than 1 h. Their amplitude correlates to the metabolism of the bacteria and is a powerful tool to characterize these microorganisms at low densities. This technique is new and calls for an effort to optimize its protocol and determine its limits. Indeed, many questions remain unanswered, such as the detection limits or the correlation between the bacterial distribution on the sensor and the detection's output. In this work, we couple fluorescence microscopy to the nanomotion investigation to determine the optimal experimental protocols and to highlight the effect of the different bacterial distributions on the sensor.

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AIMS: To assess the impact of the biocontrol strain Pseudomonas fluorescens CHA0 on a collection of barley rhizosphere bacteria using an agar plate inhibition assay and a plant microcosm, focusing on a CHA0-sensitive member of the Cytophaga-like bacteria (CLB). METHODS AND RESULTS: The effect of strain CHA0 on a collection of barley rhizosphere bacteria, in particular CLB and fluorescent pseudomonads sampled during a growth season, was assessed by a growth inhibition assay. On average, 85% of the bacteria were sensitive in the May sample, while the effect was reduced to around 68% in the July and August samples. In the May sample, around 95% of the CLB and around 45% of the fluorescent pseudomonads were sensitive to strain CHA0. The proportion of CHA0-sensitive CLB and fluorescent pseudomonad isolates decreased during the plant growth season, i.e. in the July and August samples. A particularly sensitive CLB isolate, CLB23, was selected, exposed to strain CHA0 (wild type) and its genetically modified derivatives in the rhizosphere of barley grown in gnotobiotic soil microcosms. Two dry-stress periods were imposed during the experiment. Derivatives of strain CHA0 included antibiotic or exopolysaccharide (EPS) overproducing strains and a dry-stress-sensitive mutant. Despite their inhibitory activity against CLB23 in vitro, neither wild-type strain CHA0, nor any of its derivatives, had a major effect on culturable and total cell numbers of CLB23 during the 23-day microcosm experiment. Populations of all inoculants declined during the two dry-stress periods, with soil water contents below 5% and plants reaching the wilting point, but they recovered after re-wetting the soil. Survival of the dry-stress-sensitive mutant of CHA0 was most affected by the dry periods; however, this did not result in an increased population density of CLB23. CONCLUSIONS: CLB comprise a large fraction of barley rhizosphere bacteria that are sensitive to the biocontrol pseudomonad CHA0 in vitro. However, in plant microcosm experiments with varying soil humidity conditions, CHA0 or its derivatives had no major impact on the survival of the highly sensitive CLB strain, CLB23, during two dry-stress periods and a re-wetting period; all co-existed well in the rhizosphere of barley plants. SIGNIFICANCE AND IMPACT OF THE STUDY: Results indicate a lack of interaction between the biocontrol pseudomonad CHA0 and a sensitive CLB when the complexity increases from agar plate assays to plant microcosm experiments. This suggests the occurrence of low levels of antibiotic production and/or that the two bacterial genera occupy different niches in the rhizosphere.