39 resultados para State-dependent Riccati equation control
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
GLUT2-/- mice reexpressing GLUT1 or GLUT2 in their beta-cells (RIPGLUT1 x GLUT2-/- or RIPGLUT2 x GLUT2-/- mice) have nearly normal glucose-stimulated insulin secretion but show high glucagonemia in the fed state. Because this suggested impaired control of glucagon secretion, we set out to directly evaluate the control of glucagonemia by variations in blood glucose concentrations. Using fasted RIPGLUT1 x GLUT2-/- mice, we showed that glucagonemia was no longer increased by hypoglycemic (2.5 mmol/l glucose) clamps or suppressed by hyperglycemic (10 and 20 mmol/l glucose) clamps. However, an increase in plasma glucagon levels was detected when glycemia was decreased to < or =1 mmol/l, indicating preserved glucagon secretory ability, but of reduced sensitivity to glucopenia. To evaluate whether the high-fed glucagonemia could be due to an abnormally increased tone of the autonomic nervous system, fed mutant mice were injected with the ganglionic blockers hexamethonium and chlorisondamine. Both drugs lead to a rapid return of glucagonemia to the levels found in control fed mice. We conclude that 1) in the absence of GLUT2, there is an impaired control of glucagon secretion by low or high glucose; 2) this impaired glucagon secretory activity cannot be due to absence of GLUT2 from alpha-cells because these cells do not normally express this transporter; 3) this dysregulation may be due to inactivation of GLUT2-dependent glucose sensors located outside the endocrine pancreas and controlling glucagon secretion; and 4) because fed hyperglucagonemia is rapidly reversed by ganglionic blockers, this suggests that in the absence of GLUT2, there is an increased activity of the autonomic nervous system stimulating glucagon secretion during the fed state.
Resumo:
The multiscale finite-volume (MSFV) method is designed to reduce the computational cost of elliptic and parabolic problems with highly heterogeneous anisotropic coefficients. The reduction is achieved by splitting the original global problem into a set of local problems (with approximate local boundary conditions) coupled by a coarse global problem. It has been shown recently that the numerical errors in MSFV results can be reduced systematically with an iterative procedure that provides a conservative velocity field after any iteration step. The iterative MSFV (i-MSFV) method can be obtained with an improved (smoothed) multiscale solution to enhance the localization conditions, with a Krylov subspace method [e.g., the generalized-minimal-residual (GMRES) algorithm] preconditioned by the MSFV system, or with a combination of both. In a multiphase-flow system, a balance between accuracy and computational efficiency should be achieved by finding a minimum number of i-MSFV iterations (on pressure), which is necessary to achieve the desired accuracy in the saturation solution. In this work, we extend the i-MSFV method to sequential implicit simulation of time-dependent problems. To control the error of the coupled saturation/pressure system, we analyze the transport error caused by an approximate velocity field. We then propose an error-control strategy on the basis of the residual of the pressure equation. At the beginning of simulation, the pressure solution is iterated until a specified accuracy is achieved. To minimize the number of iterations in a multiphase-flow problem, the solution at the previous timestep is used to improve the localization assumption at the current timestep. Additional iterations are used only when the residual becomes larger than a specified threshold value. Numerical results show that only a few iterations on average are necessary to improve the MSFV results significantly, even for very challenging problems. Therefore, the proposed adaptive strategy yields efficient and accurate simulation of multiphase flow in heterogeneous porous media.
Resumo:
4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
Resumo:
Inhibitory control refers to the ability to suppress planned or ongoing cognitive or motor processes. Electrophysiological indices of inhibitory control failure have been found to manifest even before the presentation of the stimuli triggering the inhibition, suggesting that pre-stimulus brain-states modulate inhibition performance. However, previous electrophysiological investigations on the state-dependency of inhibitory control were based on averaged event-related potentials (ERPs), a method eliminating the variability in the ongoing brain activity not time-locked to the event of interest. These studies thus left unresolved whether spontaneous variations in the brain-state immediately preceding unpredictable inhibition-triggering stimuli also influence inhibitory control performance. To address this question, we applied single-trial EEG topographic analyses on the time interval immediately preceding NoGo stimuli in conditions where the responses to NoGo trials were correctly inhibited [correct rejection (CR)] vs. committed [false alarms (FAs)] during an auditory spatial Go/NoGo task. We found a specific configuration of the EEG voltage field manifesting more frequently before correctly inhibited responses to NoGo stimuli than before FAs. There was no evidence for an EEG topography occurring more frequently before FAs than before CR. The visualization of distributed electrical source estimations of the EEG topography preceding successful response inhibition suggested that it resulted from the activity of a right fronto-parietal brain network. Our results suggest that the fluctuations in the ongoing brain activity immediately preceding stimulus presentation contribute to the behavioral outcomes during an inhibitory control task. Our results further suggest that the state-dependency of sensory-cognitive processing might not only concern perceptual processes, but also high-order, top-down inhibitory control mechanisms.
Resumo:
The Notch and Calcineurin/NFAT pathways have both been implicated in control of keratinocyte differentiation. Induction of the p21(WAF1/Cip1) gene by Notch 1 activation in differentiating keratinocytes is associated with direct targeting of the RBP-Jkappa protein to the p21 promoter. We show here that Notch 1 activation functions also through a second Calcineurin-dependent mechanism acting on the p21 TATA box-proximal region. Increased Calcineurin/NFAT activity by Notch signaling involves downregulation of Calcipressin, an endogenous Calcineurin inhibitor, through a HES-1-dependent mechanism. Besides control of the p21 gene, Calcineurin contributes significantly to the transcriptional response of keratinocytes to Notch 1 activation, both in vitro and in vivo. In fact, deletion of the Calcineurin B1 gene in the skin results in a cyclic alopecia phenotype, associated with altered expression of Notch-responsive genes involved in hair follicle structure and/or adhesion to the surrounding mesenchyme. Thus, an important interconnection exists between Notch 1 and Calcineurin-NFAT pathways in keratinocyte growth/differentiation control.
Resumo:
Increased resting energy expenditure and malnutrition are frequently observed in patients with COPD. The aim of this study was to examine the possible contribution of an increased diet-induced thermogenesis (DIT) to weight loss. Eleven patients with COPD in stable clinical state and 11 healthy control subjects were studied. Resting energy expenditure (REE) was measured by standard methods of indirect calorimetry, using a ventilated canopy. Premeal REE was measured after an overnight fast. All subjects then received a balanced liquid test meal with a caloric content that was 0.3 times their REE extrapolated to 24 h. Diet-induced thermogenesis was measured over 130 min. Premeal REE was 109.9 +/- 11.7% of predicted values in the COPD group and 97.5 +/- 9.6% of predicted in the control group (p < 0.01). Seventy minutes after the test meal, REE had increased by 18.8 +/- 8.5% in the COPD group and by 15.1 +/- 5.8% in the control group (NS). After 130 min, REE had increased by 16.4 +/- 7.1% in the COPD group and by 12.4 +/- 5.3% in the control group (NS). The DIT expressed as a percentage of the caloric content of the meal was 4.3 +/- 1.6% in the COPD group and 3.3 +/- 1.4% in the control group (NS). We conclude that patients with stable COPD, although hypermetabolic at rest, do not show an increased DIT.
Resumo:
I present an optimisation model that links paternal investment, male display and female choice. Although deviced for sticklebacks, it readily applies to other fish with male guarding behaviour. It relies on a few basic assumptions on the ways hatching success depends on paternal investment and clutch size, and male survival on paternal investment and signaling. Paternal investment is here a state-dependent decision, and signal a condition-dependent handicap by which males inform females of how much they are willing to invest. Series of predictions are derived on female and male breeding strategies, including optimal levels of signaling and paternal investment as functions of clutch size, own condition, and residual reproductive value, as well as alternative strategies such as egg kleptoparasitism. Some predictions already have empirical support, for which the present model provides new interpretations. Other might readily be tested, e.g. by simple clutch-size manipulations.
Resumo:
This study investigates the intra-individual stability of the speed of several motor tasks and the intensity of associated movements in 256 children (131 girls, 125 boys) from the Zurich generational study using the Zurich neuromotor assessment battery (ZNA) over a 12-year period from the age of 6 to 18 years. The stability was assessed by correlograms of standard deviation scores calculated from age- and gender-adjusted normative values and compared with standing height and full scale intelligence quotient (IQ). While motor tasks of hand, finger and foot (HFT) and contralateral associated movements (CAM) exhibited a moderate stability (summary measure as correlation coefficients between two measurements made 4 years apart: .61 and .60), other tasks (dynamic balance, static balance and pegboard) were only weakly stable (.46, .47 and .49). IQ and height were more stable than neuromotor components (.72 and .86). We conclude that the moderately stable HFT and CAM may reflect "motor traits", while the stability of the pegboard and balance tasks is weaker because these skills are more experience related and state-dependent.
Resumo:
There is evidence across several species for genetic control of phenotypic variation of complex traits, such that the variance among phenotypes is genotype dependent. Understanding genetic control of variability is important in evolutionary biology, agricultural selection programmes and human medicine, yet for complex traits, no individual genetic variants associated with variance, as opposed to the mean, have been identified. Here we perform a meta-analysis of genome-wide association studies of phenotypic variation using ∼170,000 samples on height and body mass index (BMI) in human populations. We report evidence that the single nucleotide polymorphism (SNP) rs7202116 at the FTO gene locus, which is known to be associated with obesity (as measured by mean BMI for each rs7202116 genotype), is also associated with phenotypic variability. We show that the results are not due to scale effects or other artefacts, and find no other experiment-wise significant evidence for effects on variability, either at loci other than FTO for BMI or at any locus for height. The difference in variance for BMI among individuals with opposite homozygous genotypes at the FTO locus is approximately 7%, corresponding to a difference of ∼0.5 kilograms in the standard deviation of weight. Our results indicate that genetic variants can be discovered that are associated with variability, and that between-person variability in obesity can partly be explained by the genotype at the FTO locus. The results are consistent with reported FTO by environment interactions for BMI, possibly mediated by DNA methylation. Our BMI results for other SNPs and our height results for all SNPs suggest that most genetic variants, including those that influence mean height or mean BMI, are not associated with phenotypic variance, or that their effects on variability are too small to detect even with samples sizes greater than 100,000.
Resumo:
Energy demand is an important constraint on neural signaling. Several methods have been proposed to assess the energy budget of the brain based on a bottom-up approach in which the energy demand of individual biophysical processes are first estimated independently and then summed up to compute the brain's total energy budget. Here, we address this question using a novel approach that makes use of published datasets that reported average cerebral glucose and oxygen utilization in humans and rodents during different activation states. Our approach allows us (1) to decipher neuron-glia compartmentalization in energy metabolism and (2) to compute a precise state-dependent energy budget for the brain. Under the assumption that the fraction of energy used for signaling is proportional to the cycling of neurotransmitters, we find that in the activated state, most of the energy ( approximately 80%) is oxidatively produced and consumed by neurons to support neuron-to-neuron signaling. Glial cells, while only contributing for a small fraction to energy production ( approximately 6%), actually take up a significant fraction of glucose (50% or more) from the blood and provide neurons with glucose-derived energy substrates. Our results suggest that glycolysis occurs for a significant part in astrocytes whereas most of the oxygen is utilized in neurons. As a consequence, a transfer of glucose-derived metabolites from glial cells to neurons has to take place. Furthermore, we find that the amplitude of this transfer is correlated to (1) the activity level of the brain; the larger the activity, the more metabolites are shuttled from glia to neurons and (2) the oxidative activity in astrocytes; with higher glial pyruvate metabolism, less metabolites are shuttled from glia to neurons. While some of the details of a bottom-up biophysical approach have to be simplified, our method allows for a straightforward assessment of the brain's energy budget from macroscopic measurements with minimal underlying assumptions.
Resumo:
Barn owl (Tyto alba) siblings preen and offer food items to one another, behaviours that can be considered prosocial because they benefit a conspecific by relieving distress or need. In experimental broods, we analysed whether such behaviours were reciprocated, preferentially exchanged between specific phenotypes, performed to avoid harassment and food theft or signals of hierarchy status. Three of the results are consistent with the hypothesis of direct reciprocity. First, food sharing was reciprocated in three-chick broods but not in pairs of siblings, that is when nestlings could choose a partner with whom to develop a reciprocating interaction. Second, a nestling was more likely to give a prey item to its sibling if the latter individual had preened the former. Third, siblings matched their investment in preening each other. Manipulation of age hierarchy showed that food stealing was directed towards older siblings but was not performed to compensate for a low level of cooperation received. Social behaviours were related to melanin-based coloration, suggesting that animals may signal their propensity to interact socially. The most prosocial phenotype (darker reddish) was also the phenotype that stole more food, and the effect of coloration on prosocial behaviour depended upon rank and sex, suggesting that colour-related prosociality is state dependent.
Resumo:
Potentiation of glucose-induced insulin secretion by intestinal factors has been described for many years. Today, two major peptides with potent insulinotropic action have been recognized: gastric inhibitory peptide and truncated forms of glucagon-like peptide I, GLP-I(7-37) or the related GLP-I(7-36)amide. These hormones have specific beta-cell receptors that are coupled to production of cAMP and activation of cAMP-dependent protein kinase. Elevation in intracellular cAMP levels is required to mediate the glucoincretin effect of these hormones: the potentiation of insulin secretion in the presence of stimulatory concentrations of glucose. In addition, circulating glucoincretins maintain basal levels of cAMP, which are necessary to keep beta-cells in a glucose-competent state. Interactions between glucoincretin signaling and glucose-induced insulin secretion may result from the phosphorylation of key elements of the glucose signaling pathway by cAMP-dependent protein kinase. These include the ATP-dependent K+ channel, the Ca++ channel, or elements of the secretory machinery itself. In NIDDM, the glucoincretin effect is reduced. However, basal or stimulated gastric inhibitory peptide and glucagon-like peptide I levels are normal or even elevated, suggesting that signals induced by these hormones on the beta-cells are probably altered. At pharmacological doses, infusion of glucagon-like peptide I but not gastric inhibitory peptide, can ameliorate postprandial insulin secretory response in NIDDM patients. Agonists of the glucagon-like peptide I receptor have been proposed as new therapeutic agents in NIDDM.
When the Line is Crossed... : Paths to Control and Sanction Behaviour Necessitating a State Reaction
Resumo:
The article presents a special form of a European comparative synopsis. For this case examples have been chosen ranging from administrative or minor (criminal) offences to increasingly serious offences and offenders. In this way it can be comparatively demonstrated how the criminal justice systems studied handle specific cases and whether they do so in a similar or different way.
Resumo:
n this paper the iterative MSFV method is extended to include the sequential implicit simulation of time dependent problems involving the solution of a system of pressure-saturation equations. To control numerical errors in simulation results, an error estimate, based on the residual of the MSFV approximate pressure field, is introduced. In the initial time steps in simulation iterations are employed until a specified accuracy in pressure is achieved. This initial solution is then used to improve the localization assumption at later time steps. Additional iterations in pressure solution are employed only when the pressure residual becomes larger than a specified threshold value. Efficiency of the strategy and the error control criteria are numerically investigated. This paper also shows that it is possible to derive an a-priori estimate and control based on the allowed pressure-equation residual to guarantee the desired accuracy in saturation calculation.
Resumo:
The two incretins, glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) and glucagon-like peptide-1 (GLP-1), are insulinotropic factors released from the small intestine to the blood stream in response to oral glucose ingestion. The insulinotropic effect of GLP-1 is maintained in patients with Type II (non-insulin-dependent) diabetes mellitus, whereas, for unknown reasons, the effect of GIP is diminished or lacking. We defined the exon-intron boundaries of the human GIP receptor, made a mutational analysis of the gene and identified two amino acid substitutions, A207 V and E354Q. In an association study of 227 Caucasian Type II diabetic patients and 224 matched glucose tolerant control subjects, the allelic frequency of the A207 V polymorphism was 1.1% in Type II diabetic patients and 0.7% in control subjects (p = 0.48), whereas the allelic frequency of the codon 354 polymorphism was 24.9% in Type II diabetic patients versus 23.2% in control subjects. Interestingly, the glucose tolerant subjects (6% of the population) who were homozygous for the codon 354 variant had on average a 14% decrease in fasting serum C-peptide concentration (p = 0.01) and an 11% decrease in the same variable 30 min after an oral glucose load (p = 0.03) compared with subjects with the wild-type receptor. Investigation of the function of the two GIP receptor variants in Chinese hamster fibroblasts showed, however, that the GIP-induced cAMP formation and the binding of GIP to cells expressing the variant receptors were not different from the findings in cells expressing the wildtype GIP receptor. In conclusion, amino acid variants in the GIP receptor are not associated with random Type II diabetes in patients of Danish Caucasian origin or with altered GIP binding and GIP-induced cAMP production when stably transfected in Chinese hamster fibroblasts. The finding of an association between homozygosity for the codon 354 variant and reduced fasting and post oral glucose tolerance test (OGTT) serum C-peptide concentrations, however, calls for further investigations and could suggest that GIP even in the fasting state regulates the beta-cell secretory response.