7 resultados para Soulié, Jean André (1858-1905) -- Portraits

em Université de Lausanne, Switzerland


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(ENGLISH VERSION BELOW) En 1780, le médecin Jean-André Venel fonde à Orbe, dans le canton de Vaud, le premier institut orthopédique connu dans le monde, proposant une version clinique d'un savoir-faire médical ancestral. A travers des sources qui réactualisent les travaux consacrés à Venel, cet article retrace les origines de son institution et de sa pensée médicale, dans un contexte de production et de diffusion d'un savoir particulier en termes de technique du corps et de médecine de l'enfant. Revisitant la figure légendaire - ou mythique ? - de ce que l'histoire de la médecine a retenu comme étant le « père de l'orthopédie », l'article s'interroge par la même occasion sur les conditions d'émergence d'une spécialité médicale au sortir de l'Ancien Régime, et de son impact dans les premières décennies du XIXe siècle. In 1780, the physician Jean-André Venel creates in Orbe (canton of Vaud) the first orthopedic institute of the world, offering a clinical version of an ancient medical savoir-faire. By using sources that enable us to update the scholarship on Venel, this article traces the origins of his institute and of his medical thought, in the context of the production and diffusion of a specialized knowledge on the body and on children. With this new perspective on the legendary, if not mythical, figure, whom the history of medicine has canonized as the "father of orthopedia", this article also examines the conditions of emergence of a medical specialization at the end of the Ancien Régime and its impact in the first decades of the nineteenth century.

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Les monographies consacrées à Jean-Baptiste Perronneau (ca 1715-1783) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle traduisaient l'engouement pour l'art du XVIIIesiècle qui se déployait dans le Tout Paris de la Belle Époque. Elles rendaient justice au peintre de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, et à l'un des peintres favoris des contemporains des Impressionnistes qu'elles présentaient comme un artiste éclipsé de son vivant par son prestigieux aîné, Maurice Quentin Delatour (1704-1788). La première partie de la thèse étudie la carrière parisienne du peintre, ses appuis artistiques et sociaux, ses pratiques au pastel et à l'huile, de l'agrément en 1746 à la réception en 1753 et avant le début de la période des voyages en 1756. La rivalité avec Delatour, mise en scène dans un esprit d'émulation au Salon du Louvre pendant plus de vingt ans, y est largement évoquée. Un même nombre de portraits exposés fait comprendre que Perronneau avait de son vivant la faveur des artistes et du public. Il permet de mesurer les effets de la rivalité avec le peintre de Cour sur sa carrière. Delatour faisait exposer en 1750 son autoportrait à côté de son portrait demandé à Perronneau. Les qualités des deux peintres étaient comparées par la nouvelle critique. Notre étude s'attache à ce qui les rapproche comme à ce qui les sépare. Dans la deuxième partie, les peintres des milieux artistiques qu'il fréquente, Louis Tocqué, Jean-Baptiste Oudry, Charles Nicolas Cochin, pour citer les principaux, sont convoqués pour évaluer l'art de Perronneau dans ce que Cochin appelle la « ressemblance savante ». Les peintres les plus ambitieux s'attachent à son interprétation malgré les difficultés dues aux réactions de leur clientèle. La façon dont procède Perronneau est ici envisagée suivant deux aspects : d'une part, la composition du portrait selon une idée du naturel qui détermine l'attitude et une certaine imitation des défauts ; d'autre part, l'imitation de la nature qui réside dans les qualités de l'art, et donc picturales, appréciées des amateurs avertis. La façon qui lui est propre est de composer un naturel selon des poses variées, fondé sur la noblesse de l'attitude conjuguée à la simplicité, conformément à l'idéal courtois en vigueur depuis le XVIe siècle ; elle reste immuable au long de sa carrière. Dans l'imitation de la nature, sont mis en évidence des aspects cachés du faire lors de la mise en place du relief de la figure, les références aux maîtres anciens, Rembrandt, Van Dyck, la conscience de la distance à laquelle le tableau doit être vu, qui atténue la vigueur de la touche, comme le fait le verre qui sert aussi de vernis au pastel. L'idée de sprezzatura qui régit la distinction légère de la pose se décèle à la surface de ses portraits à travers l'apparence de facilité qu'il s'attache à leur donner, et jusque dans l'inimitable retouche finale. Grâce à la qualité de sa retouche, Perronneau accroît sensiblement dans certaines oeuvres à partir de 1768 l'expression savante et inventive de son sentiment. Afin de peindre comme il l'entend tout en gagnant sa vie et celle de sa famille, le peintre prend le parti de voyager comme l'y autorisait la libéralité de son statut. Dans la troisième partie est étudiée la trame de ses voyages que constituent les recommandations dont il bénéficie. Les identités des quatre cent dix modèles peints en France et en Europe de 1740 à 1782 sont systématiquement étudiées dans le catalogue ainsi que les conditions de leur rencontre avec le peintre. Elles décrivent une clientèle variée représentative de la mobilité des statuts dans l'Europe d'ancien Régime dont la composante nouvelle est la clientèle du monde de la banque internationale et du grand commerce. Leurs portraits peints à l'étranger ou dans les villes de Province que Perronneau présente au Salon irritent et inquiètent l'élite parisienne et donne lieu à de nouvelles tensions avec l'éternel rival, Delatour, au Salon de 1767. Perronneau se sent à juste titre évincé de Paris. Alors que l'on avait pu penser qu'il avait peu souffert des critiques du philosophe qui ne furent publiées qu'après sa mort, il apparaît que sa réputation pâtit de ses jugements diffusés par les nouvelles à la main au-delà des frontières et jusqu'auprès de la prestigieuse clientèle qui lui était acquise. Le travail sur son la carrière et l'oeuvre de Perronneau permet surtout une compréhension nouvelle de l'art du portrait au milieu du siècle, au moment où la représentation individuelle n'a jamais encore touché un aussi large public et où l'Académie ambitionne d'élever cet art au plus haut degré.

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Le sport doit beaucoup aux dirigeants qui construisent les conditions de développement des organisations sportives (création de structure, d'événements, de modèles économiques, de nouvelles logiques de fonctionnement...). Leur univers est plus caché et moins connu que celui des très grands champions... et pourtant leur influence est déterminante pour le sport et son avenir. Cet ouvrage analyse les parcours, les pratiques de management et l'héritage de 23 grands dirigeants du sport de différentes époques (du début du XXe siècle à aujourd'hui) et de différents univers sportifs (olympisme, sport professionnel, événementiel, industrie du sport...). Comment Juan Antonio Samaranch, Jacques Rogge, Annie Courtade, Jean-Michel Aulas, Serge Blanco, Philippe Chatrier, Joseph S. Blatter, Bernie Ecclestone, Thierry Sabine, Richard Peddy... ont géré leurs parcours ? Quelles ont été les stratégies et les pratiques de management suivies ? Quelles décisions majeures ont-ils prises et pourquoi ? Finalement, quel héritage ont-ils ou laissent-ils à leur organisation et pour leur sport ? Des experts de différents pays analysent et décortiquent ici ces éléments passionnants des coulisses du sport. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux experts et étudiants en gestion d'entreprise et en gestion du sport, aux dirigeants sportifs qu'au grand public.