6 resultados para Social dialogue

em Université de Lausanne, Switzerland


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This study considers the question of the relationship between private labour regulation and workers' capacity to take collective action through the lens of an empirical study of the International Finance Corporation's (IFC) 'performance standards' system of social and environmental conditionality. The study covered some 150 IFC client businesses in four world regions, drawing on data made public by the IFC as well as the results of a dedicated field survey that gathered information directly from workers, managers and union representatives. The study found that the application of the performance standards system has had remarkably little impact on union membership and social dialogue. In those few cases where change could be causally linked to the standards, the effect depended on the presence of workers' organizations that already had the capacity to take effective action on behalf of their members. The study also uncovered some prima facie evidence of breaches of freedom of association rights occurring with no reaction from IFC. The study concludes that the lack of impact is largely due to the private contractual structure that supposedly guarantees standards compliance.

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Most corporate codes of conduct and multi-stakeholder sustainability standards guarantee workers' rights to freedom of association and collective bargaining, but many authors are sceptical about the concrete impact of codes and standards of this kind. In this paper we use Hancher and Moran's (1998) concept of 'regulatory space' to assess the potential of private transnational regulation to support the growth of trade union membership and collective bargaining relationships, drawing on some preliminary case study results from a project on the impact of the International Finance Corporation's (IFC) social conditionality on worker organization and social dialogue. One of the major effects of neoliberal economic and industrial policy has been the routine exclusion of workers' organizations from regulatory processes on the grounds that they introduce inappropriate 'political' motives into what ought to be technical decision-making processes. This, rather than any direct attack on their capacity to take action, is what seems best to explain the global decline in union influence (Cradden 2004; Howell 2007; Howe 2012). The evidence we present in the paper suggests that private labour regulation may under certain conditions contribute to a reversal of this tendency, re-establishing the legitimacy of workers' organizations within regulatory processes and by extension the legitimacy of their use of economic and social power. We argue that guarantees of freedom of association and bargaining rights within private regulation schemes are effective to the extent that they can be used by workers' organizations in support of a claim for access to the regulatory space within which the terms and conditions of the employment relationship are determined. Our case study evidence shows that certain trade unions in East Africa have indeed been able to use IFC and other private regulation schemes as levers to win recognition from employers and to establish collective bargaining relationships. Although they did not attempt to use formal procedures to make a claim for the enforcement of freedom of association rights on behalf of their members, the unions did use enterprises' adherence to private regulation schemes as a normative point of reference in argument and political exchange about worker representation. For these unions, the regulation was a useful addition to the range of arguments that they could deploy as means to justify their demand for recognition by employers. By contrast, the private regulation that helps workers' organizations to win access to regulatory processes does little to ensure that they are able to participate meaningfully, whether in terms of technical capacity or of their ability to mobilize social power as a counterweight to the economic power of employers. To the extent that our East African unions were able to make an impact on terms and conditions of employment via their participation in regulatory space it was solely on the basis of their own capacities and resources and the application of national labour law.

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The impact of transnational private regulation on labour standards remains in dispute. While studies have provided some limited evidence of positive effects on 'outcome standards' such as wages or occupational health and safety, the literature gives little reason to believe that there has been any significant effect on 'process rights' relating primarily to collective workers' voice and social dialogue. This paper probes this assumption by bringing local contexts and worker agency more fully into the picture. It outlines an analytical framework that emphasizes workers' potential to act collectively for change in the regulatory space surrounding the employment relationship. It argues that while transnational private regulation on labour standards may marginally improve workers access to regulatory spaces and their capacity to require the inclusion of enterprises in them, it does little to increase union leverage. The findings are based on empirical research work conducted in Sub-Saharan Africa.

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Cette étude porte sur la recherche biomédicale en Suisse dans une perspective interprétative. Elle s'intéresse à l'usage que font les acteurs scientifiques et institutionnels de la catégorie «biomédical», à la signification qu'ils en donnent et aux processus de structuration de la recherche biomédicale autour de ces enjeux de catégorisation. Nous avons formulé l'hypothèse que le «biomédical» pouvait être considéré comme un label, à savoir une stratégie discursive de positionnement des acteurs, ou pouvait constituer un champ, à savoir un espace social de recherche fortement structuré. Pour pouvoir vérifier la validité de ces hypothèses, trois perspectives analytiques ont été retenues: topographie, discours et pratiques. Dans un premier temps, nous avons établi une topographie de la recherche biomédicale en repérant les acteurs (et leur appartenance disciplinaire) et les institutions qui s'associent au terme «biomédical», que ce soit pour décrire des institutions ou des projets de recherche. Les résultats de cette analyse offrent une première approximation d'un espace de la recherche en donnant une image d'un domaine peu unifié. Ainsi, l'usage de la catégorie «biomédical» dans les projets des chercheurs n'est pas le fait des seuls médecins et biologistes, mais également de représentants d'autres disciplines. La physique, la chimie et les sciences de l'ingénieur occupent ainsi également une place très importante dans cet espace de recherche. Puis, dans une perspective discursive, nous avons analysé le «biomédical» non seulement comme un label, mais également comme un objet-frontière permettant d'articuler différentes significations, de produire du sens là où des univers de recherche pourraient s'opposer, ou à coordonner des politiques qui ne l'étaient pas. L'analyse des différentes définitions du «biomédical» nous a confirmé l'existence d'un espace social marqué par une grande diversité disciplinaire, toutefois articulé autour d'un coeur médical et, plus particulièrement, d'une application médicale (potentielle ou actuelle). De plus, il ne semble pas y avoir de profondes luttes pour l'établissement de limites claires au «biomédical». Finalement, nous avons étudié les différentes activités de la production des savoirs (carrières, financement, collaboration, publication, etc.). Cette analyse a permis de comprendre que la diversité des définitions et des significations que les acteurs attribuent à la catégorie «biomédical» a aussi un ancrage dans la matérialité des réseaux sociotechniques dans lesquels les chercheurs s'inscrivent. Ces éléments confirment l'idée d'une fragmentation et d'une hétérogénéité de l'espace de la recherche biomédicale. En dépit de cette fragmentation, nous avons également montré que différentes mesures et instruments d'action publique visant à organiser et réguler les pratiques des chercheurs sont mis en oeuvre. Néanmoins et paradoxalement, la recherche biomédicale ne constitue pas pour autant un objet de politique scientifique abordé par les autorités politiques, en tous les cas pas sous l'angle de la catégorie «biomédical». Ces différents niveaux d'analyse ont permis d'arriver à la conclusion que la catégorie «biomédical» n'est pas suffisamment institutionnalisée et que le degré d'interaction entre l'ensemble des chercheurs qui en font usage est trop faible pour que l'on puisse considérer le «biomédical» comme un espace social fortement organisé et structuré, à savoir un champ de la recherche biomédicale. Cela est principalement lié au fait que les acteurs ne partagent pas les mêmes définitions de ce qu'est (ou devrait être) le «biomédical», que leurs pratiques de recherche s'inscrivent dans des univers relativement séparés, et que cette diversité ne donne pas lieu à de fortes luttes pour l'imposition d'une définition légitime ou de normes d'excellence scientifiques dominantes. Par contre, les analyses ont permis de confirmer la validité du «biomédical» comme label, puisque les acteurs se servent de cette catégorie pour valoriser leurs pratiques de recherche et se positionner, même si d'autres notions ont émergé ces dernières années («translationnel», «biotech», «medtech», médecine personnalisée, etc.). On peut, in fine, considérer le «biomédical» comme un probable langage commun («objet-frontière») reposant tant sur la scientificisation du médical que sur la médicalisation des sciences («de base» et «techniques »), visant à améliorer les conditions de possibilité d'un dialogue fructueux entre chercheurs fondamentaux et cliniciens.

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La constante évolution des biotechnologies de la procréation médicalement assistée (PMA) introduit des nouveautés qui perturbent les représentations de la famille et du « naturel » de la procréation notamment. Ces nouveautés engendrent des préoccupations aussi bien sociales qu'individuelles sur la légitimité et les conditions du recours à la PMA. Partant d'une approche dialogique de la communication, du langage et de la cognition ainsi que de la théorie des représentations sociales, nous faisons l'hypothèse que ces perturbations sont traitées différemment selon l'activité communicative dans laquelle les individus sont engagés. Nous avons alors travaillé à partir de deux corpus de données relevant d'un type d'activité communicative différent : un corpus de presse, de l'ordre d'un discours générique, portant sur la grossesse dite « tardive » (post-ménopause) et un corpus d'entretiens de recherche, de l'ordre d'un discours singulier, avec des couples qui ont recouru à la PMA, et portant sur la cryoconservation des zygotes. Nous appuyant sur les méthodes de l'analyse thématique et de l'analyse de discours, nous centrons notre examen sur les représentations sociales de la maternité (corpus de presse) et du « naturel » (corpus d'entretiens). Nous analysons ce que ces discours permettent d'accomplir socialement, étudions le rapport qu'ils établissent à l'ordre social et symbolique et interrogeons leurs fonctions en termes de processus de « naturalisation » de la PMA. Nos résultats montrent que les nouveautés de la PMA forcent les individus à se (re)positionner dans le champ des valeurs et des normes, lis montrent aussi que, dans ce contexte, les représentations sociales existantes sont mobilisées de différentes manières en fonction des visées argumentatives poursuivies. Ceci impliquant, par ailleurs, si ce n'est une transformation, du moins un renouvellement des représentations. Ils indiquent en outre que, bien que le discours de presse et celui des entretiens ne servent pas exactement les mêmes objectifs, leurs effets de « naturalisation » de la PMA sont comparables en termes de (re)construction de la norme. D'un point de vue dialogique, ils permettent aussi d'avancer que les polémiques sociales et individuelles sont non seulement articulées mais se co-constituent. Ils témoignent aussi du fait que la référence au « naturel » renvoie, plus qu'à un problème de perturbation de la « nature », à l'idée d'une menace de l'ordre social et symbolique. De ce point de vue, les réflexions sur les pratiques de PMA méritent d'être menées par la psychologie sociale et les sciences humaines et sociales plus largement. -- The constant evolution of biotechnologies of medically assisted procreation (MAP) introduces novelties that disturb representations of the family and, notably, of what is considered « natural » in procreation. These novelties give rise to social and individual questions about the legitimacy and the conditions of the use of MAP. Drawing upon a dialogical approach to communication, language and cognition, as well as social representations theory, a hypothesis is advanced that these disturbances are handled differently, depending on the communicative activity individuals are engaged in. Two corpuses of data, representing different communicative activity types, were used: a press corpus, reflecting a generic discourse on "late" pregnancy (post-menopause), and a research interviews corpus, reflecting particular discourses developed by couples who used MAP and have cryopreserved zygotes. Using methods of thematic and discourse analysis, the study focuses on social representations of pregnancy (press corpus) and of the "natural" (interviews corpus). The analysis questions what these discourses enable to achieve socially, how they relate to the social and symbolic order, as well as their function in "naturalising" MAP. The results show that MAP novelties force individuals to (re)position themselves in the field of values and norms. They also show that, in this context, existing social representations are mobilised in different ways depending on the argumentative aims that are being pursued. This implies, if not a transformation, at minimum a renewal of representations. Additionally the results indicate that, although press and interviews discourses might not serve the same aims, their effects on "naturalising" MAP are comparable in terms of (re)constructing the norm. From a dialogical perspective, the findings also allow us to argue that social and individual polemics are not only articulated with one another but are effectively co-constituted. They also evidence the fact that the reference to the "natural" brings forth, more than a problem of disturbing "nature", a threat to the social and symbolic order. From this perspective, reflections on MAP practices deserve further attention within social psychology and social and human sciences at large.