98 resultados para Slutsky, histoire de la pensée économique

em Université de Lausanne, Switzerland


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L'économiste russe Tugan-Baranovskij (1865-1919) a publié en 1899 une notice sur le développement de la « science économique russe » pour la première encyclopédie universelle russe, le Brockhaus-Efron. Sous la forme d'un catalogue chronologique des économistes russes et de leurs ouvrages tout au long du XIXe siècle, le récit de Tugan-Baranovskij représente une des premières tentatives d'écrire une histoire de la pensée économique russe. L'intérêt du texte se manifeste lorsqu'on s'interroge sur l'existence d'une telle science « nationale » de l'économie politique. Nous présentons ici en traduction française ce récit jamais encore traduit du russe, et nous l'accompagnons de notes sur les auteurs et les ouvrages qui y sont signalés.

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John Roger Commons est, de manière quasi systématique, considéré comme l'un des pères fondateurs de l'ancien institutionnalisme américain. On souligne tout aussi couramment l'influence que la philosophie pragmatiste a pu avoir sur ses travaux, du moins en ce qui concerne son ouvrage de 1934. Plus rares sont les commentateurs soulignant le rôle qu'a le langage, a fortiori le langage de l'économiste, dans l'analyse qu'il fait de l'évolution institutionnelle. Notre but sera de souligner ce fait : pour Commons, dire c'est faire, dans la lignée de la linguistique performativiste, dire c'est agir sur l'évolution institutionnelle. Abstract : John Roger Commons is well known as one of the founders of old institutionnalism. It is current to emphazise his philosophical roots : the american pragmatism, at least in his masterpiece of 1934. On the other hand, it is less frequent to point out the important role that the langage, and a fortiori economics' langage, has in his understanding of institutional evolution. Our aim will be to spotlight this point : for Commons, we can do things with words, on the way of performativist linguistic, when we use words, we influence institutional evolution.

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L'épuisement des énergies fossiles est un thème d'actualité dont les prémices datent, selon l'opinion courante, des années 1970 et du premier choc pétrolier. En réalité, c'est une préoccupation plus ancienne, intimement liée à l'ère industrielle. Dans la deuxième partie du XIXème siècle, les économistes se sont penchés sur la question de l'épuisement des minerais, 'objet non identifié' jusqu'alors et nécessitant la mise sur pied de nouveaux outils d'analyse (effet-rebond chez Jevons, rente minière chez Marshall-Einaudi notamment). Avec le progrès des techniques et l'apparition de nouvelles énergies (pétrole, hydro-électricité), leurs craintes de déclin industriel se sont progressivement dissipées dans les années 1910 et 1920. Mais ces évolutions tenant à l'histoire des faits ne sont pas les seules à considérer. Des facteurs internes à la discipline économique, comme l'émergence du marginalisme dans les années 1870 et de la théorie de l'épargne et du capital dans les années 1890, ont aussi changé le regard des économistes sur la question de l'épuisement des ressources. Pourquoi ? Comment ? Quels enseignements peut-on en tirer pour les défis environnementaux d'aujourd'hui ? Voilà les questions qui sont traitées dans ce travail de thèse.

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De l'histoire de la conscience écologique aux thèmes qui la nourrissent (croissance, droits de la nature, démocratie écologique, justice climatique etc.), cette anthologie retrace la généalogie de la conscience du caractère problématique de nos relations à la nature, avec une centaine d'extraits de textes forts et originaux, de culture européenne, américaine ou même japonaise, souvent méconnus. Le livre comporte également de nombreuses introductions et notices biographiques sur les auteurs.

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La contribution propose une exploration longitudinale de la manière dont s'articulent chez Lefort, d'une part, sa compréhension des dimensions constitutives du politique avec, d'autre part, sa lecture d'événements singuliers de la politique française. La période considérée va de Mai 68 aux événements de l'hiver 1995. On montre que le cadre théorique d'arrière-plan, ce que Lefort appelle "le politique", commande très largement la lecture qu'il fait des événements par lesquels il se laisse convoquer. Plus précisément, on montre que, conçu sous l'interpellation de l'expérience totalitaire, ce cadre s'ordonne pour penser les choses politiques à la lumière de la différence totalitarisme/démocratie. Et du même coup, n'est pas en mesure d'accorder un caractère politiquement signifiant à ce qui se déroule dans la "sphère économique", en particulier le fantastique creusement des inégalités survenu depuis au moins la moitié des années 80 du siècle dernier. S'il est vrai que le totalitarisme, sous son visage "soviétique" en tout cas, semble ne plus constituer une menace politique crédible, on s'interroge, pour conclure, sur la pertinence de l'approche lefortienne dans la perspective des luttes émancipatrices.

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Si les versions cérébralisantes de la pathologie mentale ont eu plus ou moins de succès et de partisans selon les périodes et les courants dominants de la psychiatrie, elles n'ont cessé d'intéresser les aliénistes puis les psychiatres à travers les décennies. La question n'a pas fondamentalement varié au cours de ces deux derniers siècles. Elle peut être résumée ainsi : quels sont les dysfonctionnements cérébraux dont l'influence sur le comportement humain est telle qu'ils puissent provoquer parfois des pathologies qu'aucune thérapie biologique et/ou psychothérapeutique n'est capable de totalement maîtriser? Ce travail aborde ces questionnements à travers l'étude d'une hypothèse représentative des nombreuses tentatives de la psychiatrie de désigner les dysfonctionnements cérébraux potentiellement responsables des pathologies qu'elle tente de traiter: l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales, élaborée durant la première moitié du vingtième siècle, illustre en effet la quête de légitimité scientifique d'une psychiatrie constamment réduite à un tâtonnement thérapeutique. Se pencher sur la biographie d'une zone cérébrale permet premièrement de proposer un autre récit que celui généralement mis en avant par les historien·ne·s de la psychiatrie : il s'agit ici de montrer l'influence de la physiologie, de l'endocrinologie, de la neurologie et de la neurochirurgie sur la manière dont les psychiatres ont envisagé la relation esprit-cerveau, tant dans leur pratique clinique que dans leurs recherches expérimentales. En outre, l'étude de cette hypothèse révèle la continuité théorique entre la période qui précède et celle qui suit la « révolution neuroleptique », continuité qui contraste avec l'idée de rupture transmise par les récits plus classiques. Enfin, cette démarche permet de mettre en relief les enjeux actuels qu'entoure l'avancée des neurosciences psychiatriques, et de les réinscrire dans une histoire fondée sur des questionnements bien antérieurs au récent essor des neurosciences. Ainsi, revisiter la période durant laquelle a émergé l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales ne vise pas uniquement à s'intéresser au passer de la psychiatrie, mais plutôt à mobiliser ce passé pour mieux réfléchir à la façon dont cette discipline écrit sa propre histoire au présent.