2 resultados para Scopolamine
em Université de Lausanne, Switzerland
Hemodynamic consequences of chronic parasympathetic blockade with a peripheral muscarinic antagonist
Resumo:
Résumé Alors que le système nerveux sympathique a un rôle bien établi dans la régulation de la pression artérielle, l'influence de la fonction ou dysfonction du système parasympathique sur la pression artérielle n'est pas évidente, en particulier à long terme. Nous avons testé l'hypothèse que l'inhibition chronique du système parasympathique a un effet persistant sur la pression artérielle (PA), la fréquence cardiaque (FC) et la variabilité de la pression artérielle (VPA). Des rats de type Sprague Dawley ont été instrumentés pour monitoring de la pression artérielle 22h par jour par télémétrie et abrités dans des cages métaboliques. Après guérison de l'intervention et après une période contrôle de référence, de la scopolamine methyl bromide (SMB), un antagoniste muscarinique périphérique, a été perfusé i.v. pendant 12 jours. Le tout fut suivi d'une période de récupération de 10 jours. La SMB a entraîné une augmentation rapide de la PA de 98±2 mmHg à un maximum de 108±2 mmHg le deuxième jour de perfusion de la SMB puis la PA s'est stabilisée à une valeur plateau de +3±1 mmHg au dessus de la valeur contrôle (P < 0.05). Après l'arrêt de la perfusion de SMB, la PA moyenne a diminué de 6±1 mmHg. La FC a augmenté immédiatement et est restée significativement au dessus de la valeur contrôle le dernier jour de 1a perfusion de SMB. La SMB a également induit une diminution de la variabilité à court terme de la FC (au sein d'intervalles de 30 minutes et une augmentation de la variabilité à court terme et à long terme (entre intervalles de 30 minutes) de la PA. Ces données suggèrent que l'inhibition muscarinique périphérique chronique conduit à une augmentation modeste mais persistante de la PA, FC et VPA, qui sont des facteurs de risque cardiovasculaires connus.
Resumo:
Drugs of abuse, such as psychostimulants and opiates, are generally considered as exerting their locomotor and rewarding effects through an increased dopaminergic transmission in the nucleus accumbens. Noradrenergic transmission may also be implicated because most psychostimulants increase norepinephrine (NE) release, and numerous studies have indicated interactions between noradrenergic and dopaminergic neurons through alpha1-adrenergic receptors. However, analysis of the effects of psychostimulants after either destruction of noradrenergic neurons or pharmacological blockade of alpha1-adrenergic receptors led to conflicting results. Here we show that the locomotor hyperactivities induced by d-amphetamine (1-3 mg/kg), cocaine (5-20 mg/kg), or morphine (5-10 mg/kg) in mice lacking the alpha1b subtype of adrenergic receptors were dramatically decreased when compared with wild-type littermates. Moreover, behavioral sensitizations induced by d-amphetamine (1-2 mg/kg), cocaine (5-15 mg/kg), or morphine (7.5 mg/kg) were also decreased in knock-out mice when compared with wild-type. Ruling out a neurological deficit in knock-out mice, both strains reacted similarly to novelty, to intraperitoneal saline, or to the administration of scopolamine (1 mg/kg), an anti-muscarinic agent. Finally, rewarding properties could not be observed in knock-out mice in an oral preference test (cocaine and morphine) and conditioned place preference (morphine) paradigm. Because catecholamine tissue levels, autoradiography of D1 and D2 dopaminergic receptors, and of dopamine reuptake sites and locomotor response to a D1 agonist showed that basal dopaminergic transmission was similar in knock-out and wild-type mice, our data indicate a critical role of alpha1b-adrenergic receptors and noradrenergic transmission in the vulnerability to addiction.