8 resultados para Risk perceptions
em Université de Lausanne, Switzerland
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Executive SummaryIn Nepal, landslides are one of the major natural hazards after epidemics, killing over 100 persons per year. However, this figure is an underreported reflection of the actual impact that landslides have on livelihoods and food security in rural Nepal. With predictions of more intense rainfall patterns, landslide occurrence in the Himalayas is likely to increase and continue to be one of the major impediments to development. Due to the remoteness of many localities and lack of resources, responsibilities for disaster preparedness and response in mountain areas usually lie with the communities themselves. Everyday life is full of risk in mountains of Nepal. This is why mountain populations, as well as other populations living in harsh conditions have developed a number of coping strategies for dealing with adverse situations. Perhaps due to the dispersed and remote nature of landslides in Nepal, there have been few studies on vulnerability, coping- and mitigation strategies of landslide affected populations. There are also few recommendations available to guide authorities and populations how to reduce losses due to landslides in Nepal, and even less so, how to operationalize resilience and vulnerability.Many policy makers, international donors, NGOs and national authorities are currently asking what investments are needed to increase the so-called 'resilience' of mountain populations to deal with climate risks. However, mountain populations are already quite resilient to seasonal fluctuations, temperature variations, rainfall patterns and market prices. In spite of their resilience, they continue to live in places at risk due to high vulnerability caused by structural inequalities: access to land, resources, markets, education. This interdisciplinary thesis examines the concept of resilience by questioning its usefulness and validity as the current goal of international development and disaster risk reduction policies, its conceptual limitations and its possible scope of action. The goal of this study is two-fold: to better define and distinguish factors and relationships between resilience, vulnerability, capacities and risk; and to test and improve a participatory methodology for evaluating landslide risk that can serve as a guidance tool for improving community-based disaster risk reduction. The objective is to develop a simple methodology that can be used by NGOs, local authorities and communities to reduce losses from landslides.Through its six case studies in Central-Eastern Nepal, this study explores the relation between resilience, vulnerability and landslide risk based on interdisciplinary methods, including geological assessments of landslides, semi-structured interviews, focus groups and participatory risk mapping. For comparison, the study sites were chosen in Tehrathum, Sunsari and Dolakha Districts of Central/Eastern Nepal, to reflect a variety of landslide types, from chronic to acute, and a variety of communities, from very marginalized to very high status. The study uses the Sustainable Livelihoods Approach as its conceptual basis, which is based on the notion that access and rights to resources (natural, human/institutional, economic, environmental, physical) are the basis for coping with adversity, such as landslides. The study is also intended as a contribution to the growing literature and practices on Community Based Disaster Risk Reduction specifically adapted to landslide- prone areas.In addition to the six case studies, results include an indicator based methodology for assessing and measuring vulnerability and resilience, a composite risk assessment methodology, a typology of coping strategies and risk perceptions and a thorough analysis of the relation between risk, vulnerability and resilience. The methodology forassessing vulnerability, resilience and risk is relatively cost-effective and replicable in a low-data environment. Perhaps the major finding is that resilience is a process that defines a community's (or system's) capacity to rebound following adversity but it does not necessarily reduce vulnerability or risk, which requires addressing more structural issues related to poverty. Therefore, conclusions include a critical view of resilience as a main goal of international development and disaster risk reduction policies. It is a useful concept in the context of recovery after a disaster but it needs to be addressed in parallel with vulnerability and risk.This research was funded by an interdisciplinary grant (#26083591) from the Swiss National Science Foundation for the period 2009-2011 and a seed grant from the Faculty of Geosciences and Environment at the University of Lausanne in 2008.Résumé en françaisAu Népal, les glissements de terrain sont un des aléas les plus dévastateurs après les épidémies, causant 100 morts par an. Pourtant, ce chiffre est une sous-estimation de l'impact réel de l'effet des glissements sur les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire au Népal. Avec des prévisions de pluies plus intenses, l'occurrence des glissements dans les Himalayas augmente et présente un obstacle au développement. Du fait de l'éloignement et du manque de ressources dans les montagnes au Népal, la responsabilité de la préparation et la réponse aux catastrophes se trouve chez les communautés elles-mêmes. Le risque fait partie de la vie quotidienne dans les montagnes du Népal. C'est pourquoi les populations montagnardes, comme d'autres populations vivant dans des milieux contraignants, ont développé des stratégies pour faire face aux situations défavorables. Peu d'études existent sur la vulnérabilité, ceci étant probablement dû à l'éloignement et pourtant, les stratégies d'adaptation et de mitigation des populations touchées par des glissements au Népal existent.Beaucoup de décideurs politiques, bailleurs de fonds, ONG et autorités nationales se demandent quels investissements sont nécessaires afin d'augmenter la 'resilience' des populations de montagne pour faire face aux changements climatiques. Pourtant, ces populations sont déjà résilientes aux fluctuations des saisons, des variations de température, des pluies et des prix des marchés. En dépit de leur résilience, ils continuent de vivre dans des endroits à fort risque à cause des vulnérabilités créées par les inégalités structurelles : l'accès à la terre, aux ressources, aux marchés et à l'éducation. Cette thèse interdisciplinaire examine le concept de la résilience en mettant en cause son utilité et sa validité en tant que but actuel des politiques internationales de développement et de réduction des risques, ainsi que ses limitations conceptuelles et ses possibles champs d'action. Le but de cette étude est double : mieux définir et distinguer les facteurs et relations entre la résilience, la vulnérabilité, les capacités et le risque ; Et tester et améliorer une méthode participative pour évaluer le risque des glissements qui peut servir en tant qu'outil indicatif pour améliorer la réduction des risques des communautés. Le but est de développer une méthodologie simple qui peut être utilisée par des ONG, autorités locales et communautés pour réduire les pertes dues aux glissements.A travers les études de cas au centre-est du Népal, cette étude explore le rapport entre la résilience, la vulnérabilité et les glissements basée sur des méthodes interdisciplinaires ; Y sont inclus des évaluations géologiques des glissements, des entretiens semi-dirigés, des discussions de groupes et des cartes de risques participatives. Pour la comparaison, les zones d'études ont été sélectionnées dans les districts de Tehrathum, Sunsari et Dolakha dans le centre-est du Népal, afin de refléter différents types de glissements, de chroniques à urgents, ainsi que différentes communautés, variant de très marginalisées à très haut statut. Pour son cadre conceptuel, cette étude s'appuie sur l'approche de moyens de subsistance durable, qui est basée sur les notions d'accès et de droit aux ressources (naturelles, humaines/institutionnelles, économiques, environnementales, physiques) et qui sont le minimum pour faire face à des situations difficiles, comme des glissements. Cette étude se veut aussi une contribution à la littérature et aux pratiques en croissantes sur la réduction des risques communautaires, spécifiquement adaptées aux zones affectées par des glissements.En plus des six études de cas, les résultats incluent une méthodologie basée sur des indicateurs pour évaluer et mesurer la vulnérabilité et la résilience, une méthodologie sur le risque composé, une typologie de stratégies d'adaptation et perceptions des risques ainsi qu'une analyse fondamentale de la relation entre risque, vulnérabilité et résilience. Les méthodologies pour l'évaluation de la vulnérabilité, de la résilience et du risque sont relativement peu coûteuses et reproductibles dans des endroits avec peu de données disponibles. Le résultat probablement le plus pertinent est que la résilience est un processus qui définit la capacité d'une communauté (ou d'un système) à rebondir suite à une situation défavorable, mais qui ne réduit pas forcement la vulnérabilité ou le risque, et qui requiert une approche plus fondamentale s'adressant aux questions de pauvreté. Les conclusions incluent une vue critique de la résilience comme but principal des politiques internationales de développement et de réduction des risques. C'est un concept utile dans le contexte de la récupération après une catastrophe mais il doit être pris en compte au même titre que la vulnérabilité et le risque.Cette recherche a été financée par un fonds interdisciplinaire (#26083591) du Fonds National Suisse pour la période 2009-2011 et un fonds de préparation de recherches par la Faculté des Géosciences et Environnement à l'Université de Lausanne en 2008.
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Feelings of invulnerability, seen in judgments of 0% risk, can reflect misunderstandings of risk and risk behaviors, suggesting increased need for risk communication. However, judgments of 0% risk may be given by individuals who feel invulnerable, and by individuals who are rounding from small non-zero probabilities. We examined the effect of allowing participants to give more precise responses in the 0-1% range on the validity of reported probability judgments. Participants assessed probabilities for getting H1N1 influenza and dying from it conditional on infection, using a 0-100% visual linear scale. Those responding in the 0-1% range received a follow-up question with more options in that range. This two-step procedure reduced the use of 0% and increased the resolution of responses in the 0-1% range. Moreover, revised probability responses improved predictions of attitudes and self-reported behaviors. Hence, our two-step procedure allows for more precise and more valid measurement of perceived invulnerability. [Authors]
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Reducing comparative optimism regarding risk perceptions in traffic accidents has been proven to be particularly difficult (Delhomme, 2000). This is unfortunate because comparative optimism is assumed to impede preventive action. The present study tested whether a road safety training course could reduce drivers' comparative optimism in high control situations. Results show that the training course efficiently reduced comparative optimism in high control, but not in low control situations. Mechanisms underlying this finding and implications for the design of road safety training courses are discussed.
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Five years after the 2005 Pakistan earthquake that triggered multiple mass movements, landslides continue to pose a threat to the population of Azad Kashmir, especially during heavy monsoon rains. The thousands of landslides that were triggered by the 7.6 magnitude earthquake in 2005 were not just due to a natural phenomenon but largely induced by human activities, namely, road building, grazing, and deforestation. The damage caused by the landslides in the study area (381 km2) is estimated at 3.6 times the annual public works budget of Azad Kashmir for 2005 of US$ 1 million. In addition to human suffering, this cost constitutes a significant economic setback to the region that could have been reduced through improved land use and risk management. This article describes interdisciplinary research conducted 18 months after the earthquake to provide a more systemic approach to understanding risks posed by landslides, including the physical, environmental, and human contexts. The goal of this research is twofold: to present empirical data on the social, geological, and environmental contexts in which widespread landslides occurred following the 2005 earthquake; and, second, to describe straightforward methods that can be used for integrated landslide risk assessments in data-poor environments. The article analyzes limitations of the methodologies and challenges for conducting interdisciplinary research that integrates both social and physical data. This research concludes that reducing landslide risk is ultimately a management issue, based in land use decisions and governance.
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Landslides are an increasing problem in Nepal's Middle Hills due to both natural and human phenomena: mainly increasingly intense monsoon rains and a boom in rural road construction. This problem has largely been neglected due to underreporting of losses and the dispersed nature of landslides. Understanding how populations cope with landslides is a first step toward developing more effective landslide risk management programs. The present research focuses on two villages in Central-Eastern Nepal, both affected by active landslides but with different coping strategies. Research methods are interdisciplinary, based on a geological assessment of landslide risk and a socio-economic study of the villages using household questionnaires, focus group discussions and transect walks. Community risk maps are compared with geological landslide risk maps to better understand and communicate community risk perceptions, priorities and coping strategies. A modified typology of coping strategies is presented, based on previous work by Burton, Kates, and White (1993) that is useful for decision-makers for designing more effective programs for landslide mitigation. Main findings underscore that coping strategies, mainly seeking external assistance and outmigration, are closely linked to access to resources, ethnicity/social status and levels of community organization. Conclusions include the importance of investing in organizational skills, while building on local knowledge about landslide mitigation for reducing landslide risk. There is great potential to increase coping strategies by incorporating skills training on landslide mitigation in existing agricultural outreach and community forest user group training.
Public perceptions of collectives at the outbreak of the H1N1 epidemic: Heroes, villains and victims
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Lay perceptions of collectives (e.g., groups, organizations, countries) implicated in the 2009 H1N1 outbreak were studied. Collectives serve symbolic functions to help laypersons make sense of the uncertainty involved in a disease outbreak. We argue that lay representations are dramatized, featuring characters like heroes, villains and victims. In interviews conducted soon after the outbreak, 47 Swiss respondents discussed the risk posed by H1N1, its origins and effects, and protective measures. Countries were the most frequent collectives mentioned. Poor, underdeveloped countries were depicted as victims, albeit ambivalently, as they were viewed as partly responsible for their own plight. Experts (physicians, researchers) and political and health authorities were depicted as heroes. Two villains emerged: the media (viewed as fear mongering or as a puppet serving powerful interests) and private corporations (e.g., the pharmaceutical industry). Laypersons' framing of disease threat diverges substantially from official perspectives.
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Cette thèse comprend trois essais qui abordent l'information le processus d'ap-prentissage ainsi que le risque dans les marchés finances. Elle se concentre d'abord sur les implications à l'équilibre de l'hétérogénéité des agents à travers un processus d'apprentissage comprtemental et de mise à jour de l'information. De plus, elle examine les effets du partage des risques dans un reseau entreprise-fournisseur. Le premier chapitre étudie les effets du biais de disponibili sur l'évaluation des actifs. Ce biais décrit le fait que les agents surestiment l'importance de l'information acquise via l'expérience personnelle. L'hétérogénéité restante des différentes perceptions individuelles amène à une volonté d'échanges. Conformé¬ment aux données empiriques, les jeunes agents échangent plus mais en même temps souffrent d'une performance inférieure. Le deuxième chapitre se penche sur l'impact qu'ont les différences de modelisation entre les agents sur leurs percevons individuelles du processus de prix, dans le contexte des projections de modèles. Les agents sujets à un biais de projection pensent être représentatifs et interprètent les opinions des autres agents comme du bruit. Les agents, avec des modèles plus persistants, perçoivent que les prix réagissent de façon excessive lors des périodes de turbulence. Le troisième chapitre analyse l'impact du partage des risques dans la relation entreprise-fournisseur sur la décision optimale de financement de l'entreprise. Il étudie l'impact sur l'optimisation de la structure du capital ainsi que sur le coût du capital. Les résultats indiquent en particulier qu'un fournisseur avec un effet de levier faible est utile pour le financement d'un nouveau projet d'investissement. Pour des projets très rentables et des fournisseurs à faible effet de levier, le coût des capitaux propres de l'entreprise peut diminuer.
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Abstract: Background. The negative image surrounding AD has a substantial impact on caregiving and on those affected by the disease. Opinion surveys was created as part of the 2008-2012 Alzheimer Plan in France, which included two surveys in general population, at the beginning and at the end. Objective. To evaluate changes of the French population in perceptions, knowledge and beliefs since 5 years and to analyze dimensions with sociodemographics criteria and proximity with AD. Methods. After selection by quota sampling, 2013 French people aged 18 years and over were interviewed by phone in 2008 and 2509 in 2013. Chi-squared tests were carried out to measure the changes between two periods and multivariate logistics regressions were used to assess perceptions. Results. People who cited AD as one of the three most serious diseases increased in 2013 (33.6% versus 26.7% in 2008; p < 0.001). There was no significant change as regards the fear, the sense of being informed and the feeling of embarrassment. Opinions "there are treatments available to improve the wellbeing of patients" and "it is normal to suffer memory loss as you get older" decreased in 2013. Close family carers had a greater sense of the seriousness, a higher risk perception, a better sense of being informed and a greater ease in the presence of a person with AD. Conclusions. The results serve as indicators of the effects of the Alzheimer Plan on French society and testify to the rather weak impact of the Plan on public opinion.