8 resultados para Radiochirurgie stéréotaxique

em Université de Lausanne, Switzerland


Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Objectif : D'analyser l'évolution naturelle de la taille de la tumeur et de l'audition chez 151 patients avec schwannome vestibulaire (VS) en suivi et d'évaluer les mêmes paramètres pour une partie du group traité par Radiochirurgie Stéréotaxique Linac (SRS). Méthodes: Etude prospective des patients bilantés par IRM et tests audio-vestibulaires à l'inclusion, pendant la période du suivi et après SRS. L'audition a été gradé selon l'échelle de Gardner-Robertson (GR) et la taille tumorale selon l'échelle de Koos. L'analyse statistique inclut l'analyse de survie de Kaplan-Meier, analyse multivariée avec régression linéaire et logistique. Les patients avec une audition utile ont étés spécifiquement analysés. Résultats: Pendant la période du suivi (moyenne 24 mois, déviation 6-96), le risqué annuel de dégradation de la classe GR était 6% pour les patients GRI et 15% pour les GRII. La perte auditive comme symptôme initial était un facteur signifïcativement prédictif pour une aggravation auditive ultérieure (p=0.003). La croissance tumorale était de 25% à la dernière observation pendant le suivi. Pour les patients traités par Linac, la préservation d'une audition utile était 51% à 1 an et 36% à 3 ans. Le contrôle tumoral était 94 % and 91% respectivement. Conclusion: Chez les patients avec VS, la perte auditive déjà présente au diagnostique est un facteur prédictif négatif pour l'évolution de l'audition. La Radiochirurgie Stéréotaxique Linac est efficace pour le contrôle tumoral. Les patients ayant préservés leur status auditif prétraitement présentent un rythme annuel de perte auditive diminué après SRS compare à celle-ci avant le traitement. Cette constatation suggère un effet protectif potentiel de la SRS, à condition que la fonction cochléaire soit préservée.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Le traitement de radiochirurgie par Gamma Knife (GK) est utilisé de plus en plus souvent comme une alternative à la microchirurgie conventionnelle pour le traitement des pathologies neurochirurgicales intracrâniennes. Il s'agit d'irradier en dose unique et à haute énergie, en condition stéréotaxique et à l'aide d'une imagerie multimodale (imagerie par résonance magnétique [IRM], tomodensitométrie et éventuellement artériographie). Le GK a été inventé par le neurochirurgien suédois Lars Leksell, qui a réalisé le premier ciblage du nerf trijumeau en 1951, sur la base d'une radiographie standard. Depuis, les progrès de l'informatique et de la robotique ont permis d'améliorer la technique de radiochirurgie qui s'effectue actuellement soit par accélérateur linéaire de particules monté sur un bras robotisé (Novalis®, Cyberknife®), soit par collimation de près de 192 sources fixes (GK). La principale indication radiochirurgicale dans le traitement de la douleur est la névralgie du nerf trijumeau. Les autres indications, plus rares, sont la névralgie du nerf glossopharyngien, l'algie vasculaire de la face, ainsi qu'un traitement de la douleur d'origine cancéreuse par hypophysiolyse. Gamma Knife surgery (GKS) is widely used as an alternative to open microsurgical procedures as noninvasive treatment of many intracranial conditions. It consists of delivering a single dose of high energy in stereotactic conditions, and with the help of a multimodal imaging (e.g., magnetic resonance imaging [MRI], computer tomography, and eventually angiography). The Gamma Knife (GK) was invented by the Swedish neurosurgeon Lars Leksell who was the first to treat a trigeminal neuralgia sufferer in 1951 using an orthogonal X-ray tube. Since then, the progresses made both in the field of informatics and robotics have allowed to improve the radiosurgical technique, which is currently performed either by a linear accelerator of particles mounted on a robotized arm (Novalis®, Cyberknife®), or by collimation of 192 fixed Co-60 sources (GK). The main indication of GKS in the treatment of pain is trigeminal neuralgia. The other indications, less frequent, are: glossopharyngeal neuralgia, cluster headache, and hypophysiolyse for cancer pain.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction.- La radiochirurgie Gamma Knife (GKS) est une approche maintenant courante du traitement de la névralgie faciale (NF). Nous proposons les résultats d'une évaluation prospective a très long terme. Patients et méthode.- Entre décembre 1992 et novembre 2010, 737 patients présentant une NF typique (selon HIS 2003) ont été prospectivement sélectionnés, opérés par radiochirurgie et suivi cliniquement. Un isocentre unique de 4 mm avec une dose au maximum en moyenne de 85 Gy (70-90) été positionné sur la portion cisternale rétrogassérienne du trijumeau (IRM et CTscan stéréotaxiques). Les patients souffrant d'une SEP (n = 45) et ceux présentant un mégadolichotronc basilaire (MTB) sont exclus du fait d'une plus forte incidence des échecs dans ces deux sous-groupes (n = 45 et 29) (p = 0,0001). Ceux traités à plusieurs reprises (n = 14) par radiochirurgie le furent en raison d'un risque d'hypoesthésie plus élevé (p = 0,0193). Résultats ou cas rapporté.- Sont présentés les résultats des 497 patients avec un suivi de plus d'un an. Leur suivi médian est de 43 mois (12-174,41) ; et l'âge médian de 79 ans (28-93 ans). La douleur a disparu chez 91,75 % des patients et ce en moyenne en dix jours (1-459 jours). Une hypoesthésie est apparue chez 14,4 % des patients dans un délai médian de 12 mois (1-65). Le taux d'hypoesthésie gênante et très gênante est de 4,42 % et 2,21 % (BNI III et IV). Une récurrence survint chez 34,42 % des patients dans un délai médian de 24 mois (0,6-150). À 10 ans, 67,8 % des patients étaient libres de crise sans nouvelle chirurgie et 45,3 % sans traitement médicamenteux. Conclusion.- Cette étude prospective, unique par sa taille et la longueur de son suivi, démontre qu'en utilisant une cible rétrogassérienne, la majorité des patients présentent un soulagement durable après la GKS. L'hypoesthésie, seule complication rapportée, reste limitée à un petit pourcentage de patients et n'est pas nécessaire à une bonne efficacité de la GKS. Cette série rend légitime le recours à la GKS de première intention.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Abstract Right hemispheric stroke aphasia (RHSA) rarely occurs in right- or left-handed patients with their language representation in right hemisphere (RH). For right-handers, the term crossed aphasia is used. Single cases, multiple cases reports, and reviews suggest more variable anatomo-clinical correlations. We included retrospectively from our stroke data bank 16 patients (right- and left-handed, and ambidextrous) with aphasia after a single first-ever ischemic RH stroke. A control group was composed of 25 successive patients with left hemispheric stroke and aphasia (LHSA). For each patient, we analyzed four modalities of language (spontaneous fluency, naming, repetition, and comprehension) and recorded eventual impairment: (1) on admission (hyperacute) and (2) between day 3 and 14 (acute). Lesion volume and location as measured on computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI) were transformed into Talairach stereotaxic space. Nonparametric statistics were used to compare impaired/nonimpaired patients. Comprehension and repetition were less frequently impaired after RHSA (respectively, 56% and 50%) than after LHSA (respectively, 84% and 80%, P = 0.05 and 0.04) only at hyperacute phase. Among RHSA, fewer left-handers/ambidextrous than right-handers had comprehension disorders at second evaluation (P = 0.013). Mean infarct size was similar in RHSA and LHSA with less posterior RHSA lesions (caudal to the posterior commissure). Comprehension and repetition impairments were more often associated with anterior lesions in RHSA (Fisher's exact test, P < 0.05). Despite the small size of the cohort, our findings suggest increased atypical anatomo-functional correlations of RH language representation, particularly in non-right-handed patients. Rapport de synthèse : Des aphasies secondaires à un accident vasculaire ischémique cérébral (AVC) hémisphérique droit sont rarement rencontrées chez des patients droitiers ou gauchers avec une représentation du langage dans l'hémisphère droit. Chez les droitiers, on parle d'aphasie croisée. Plusieurs études sur le sujet ont suggéré des corrélations anatomocliniques plus variables. Dans notre étude, nous avons inclus rétrospectivement, à partir d'une base de données de patients avec un AVC, seize patients (droitiers, gauchers et ambidextres) souffrant d'une aphasie suite à un premier et unique AVC ischémique hémisphérique droit. Un groupe contrôle est composé de vingt-cinq patients successifs avec une aphasie suite à un AVC ischémique hémisphérique gauche. Pour chaque patient, nous avons analysé quatre modalités de langage, à savoir la fluence spontanée, la dénomination, la répétition et la compréhension et leur éventuelle atteinte à deux moments distincts : 1) à l'admission (phase hyperaiguë) et 2) entre le 3e et le 14e jour (phase aiguë). Le volume et la localisation de la lésion mesurés, soit sur un CT-scanner soit sur une imagerie par résonance magnétique cérébrale, ont été analysés à l'aide de l'échelle stéréotaxique de Talairach. Des statistiques non paramétriques ont été utilisées pour comparer les patients atteints et non atteints. . La compréhension et la répétition étaient moins souvent atteintes, seulement en phase hyperaiguë, après une aphasie suite à un AVC hémisphérique droit (resp. 56% et 50%) plutôt que gauche (resp. 84 % et 80%, p= 0.05 et 0.04). Parmi les aphasies suite à un AVC ischémique hémisphérique droit, moins de gauchers et d'ambidextres que de droitiers avaient des troubles de la compréhension lors de la seconde évaluation (p=0.013}. La .taille moyenne de la zone infarcie était semblable entre les aphasies droites et gauches, avec moins de lésions postérieures (caudale à la commissure postérieure) lors des aphasies droites. Les troubles de la répétition et de la compréhension étaient plus souvent associés à des lésions antérieures lors d'aphasie droite. (Fischer's exact test, p>0.05). Malgré la petite taille de notre cohorte de patients, ces résultats suggèrent une augmentation des corrélations anatomocliniques atypiques lors d'une représentation du langage dans l'hémisphère droit, surtout chez les patients non droitiers.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le rétinoblastome représente 11% de tous les cancers apparaissant pendant la première année de vie. Pour éviter les effets secondaires de la chimiothérapie systémique ou de la radiothérapie externe, de nouveaux médicaments et de nouvelles techniques de traitement focalisé ont été développés. Des voies d'administration telles la voie périoculaire (topotécan) ou la voie artérielle ophtalmique directe (carboplatine) sont utilisées aujourd'hui dans certains cas résistants. La radiothérapie actuelle, appliquée exclusivement en deuxième intention, fait appel également à des techniques ciblées, permettant d'éviter les tissus sains et de réduire le risque de cancers radio-induits non oculaires. La radiothérapie stéréotaxique conformationnelle ou conformale et la proton-thérapie font ainsi partie du nouvel arsenal thérapeutique du rétinoblastome. Retinoblastoma represents 11% of all cancers during the first year of life. New drugs and focal treatments have been developed in order to avoid the side effects of systemic chemotherapy and external radiotherapy. New targeted and local administration strategies such as periocular chemotherapy (topotecan) or direct ophthalmic artery delivery (carboplatin), are already used today in selected resistant cases. Radiotherapy, presently indicated only as a second-line treatment, is also subject to new techniques, targeting tumors more closely to avoid involving healthy tissue and reduce the risk of radio-induced nonocular tumors. Stereotactic conformal radiotherapy and proton therapy may thus be included in the new range of treatment methods in retinoblastoma

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

L'objectif du présent travail de thèse est d'analyser rétrospectivement la série de méningiomes parasagittaux traités au CHUV, soit par traitements simples ou combinés (chirurgie et / ou radiochirurgie et radiothérapie fractionnée), afin de déterminer les facteurs qui influencent leur pronostic. Méthode: Entre Janvier 1999 et mai 2007, 37 méningiomes parasagittaux ont été traités dans notre centre. Nous avons analysé de manière rétrospective les différents paramètres du traitement de ces méningiomes ainsi que leur emplacement le long du sinus sagittal supérieur, leur volume, leur grade histologique et le degré de résection ainsi que le sexe et l'âge du patient afin de comprendre les facteurs qui influencent leur histoire naturelle. Résultats: Le suivi médian était de 6,7 ans (2,4 -12 ans). Les grades histologiques et le degré de résection tumorale (Simpson) étaient répartis uniformément le long du sinus sagittal supérieur. Le taux actuariel de contrôle global des tumeurs était de 65,9%. L'analyse de régression montre que le grade tumoral et le degré de résection sont deux facteurs extrêmement importants pour déterminer le contrôle tumoral (p <0,002 et ρ <0,008). La localisation le long du sinus sagittal supérieur a montré une baisse du taux de contrôle dans le tiers postérieur (p <0,002). Le sexe, l'âge et le volume de la tumeur n'étaient quand à eux pas des facteurs significatifs. Par ailleurs, et de façon inattendue, dans notre série, la proportion du traitement adjuvant a été beaucoup plus élevée que dans les séries décrites jusqu'à maintenant (39% vs 7%) mais avec un taux de contrôle similaire et diminution de la morbidité et la mortalité. Conclusions: Dans notre série, le grade histologique et le degré de résection tumorale (Simpson) sont des facteurs indépendants de récidive et de contrôle tumoral. Fait intéressant, l'emplacement dans le tiers postérieur du sinus sagittal supérieur semble être un autre facteur indépendant de récidive. Afin d'éviter les morbidités importantes liées à la chirurgie nous préconisons une utilisation précoce de traitements adjuvants pour les tumeurs grade histologique élevé et pour les tumeurs situées dans la partie postérieure du sinus sagittal supérieur

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La stimulation cérébrale profonde (SCP) nécessite l'implantation chirurgicale d'un système comprenant électrodes cérébrales et boîtier(s) de stimulation. Les noyaux cérébraux visés par la méthodologie stéréotaxique d'implantation doivent être visualisés au mieux par une imagerie à haute résolution. La procédure chirurgicale d'implantation des électrodes se fait si possible en anesthésie locale pour faire des mesures électro-physiologiques et tester en peropératoire l'effet de la stimulation, afin d'optimiser la position de l'électrode définitive. Dans un deuxième temps, le ou les générateur(s) d'impulsions sont implantés en anesthésie générale. La SCP pour les mouvements anormaux a une très bonne efficacité et un risque de complications graves faible quoique non nul. Les complications liées au matériel sont les plus fréquentes. Deep brain stimulation (DBS) requires the surgical implantation of a system including brain electrodes and impulsion generator(s). The nuclei targeted by the stereotaxic implantation methodology have to be visualized at best by high resolution imaging. The surgical procedure for implanting the electrodes is performed if possible under local anaesthesia to make electro-physiological measurements and to test intra-operatively the effect of the stimulation, in order to optimize the position of the definitive electrode. In a second step, the impulsion generator(s) are implanted under general anaesthesia. DBS for movement disorders has a very good efficacy and a low albeit non-zero risk of serious complications. Complications related to the material are the most common.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le cancer du poumon est la première cause de mortalité associée au cancer dans le monde. Le traitement curatif des tumeurs pulmonaires non-à-petites-cellules (NSCLC) diagnostiquées à un stade précoce se base sur une approche chirurgicale. Cependant, étant donné les comorbidités liées à la consommation de tabac, dont la bronchopneumopathie chronique occupe la première place, l'éligibilité chirurgicale pour ce type de cancer se trouve fréquemment limitée. Dans ce contexte, l'emploi de la radiothérapie stéréotaxique (SBRT) est une alternative valable chez les patients atteints d'un NSCLC primaire de stade précoce, et qui sont considérés inopérables à cause de leurs comorbidités. Depuis peu seulemement, le spectre de la SBRT a été élargi aux patients atteints d'un deuxième NSCLC primaire (SPLC), faisant suite à un premier NSCLC, traité avec un but curatif. Ils concernent donc des patients ayant déjà subits une intervention chirurgicale au préalable et qui présentent une réserve fonctionnelle pulmonaire extrêmement réduite. Le succès croissant de la SBRT résulte soit d'une efficacité thérapeutique comparables à la chirurgie, soit de sa toxicité qui semble limitée. À notre connaissance, seulement une étude a reporté des issues cliniques de patients affectés par des NSCLC primaires traités par SBRT. Cette dernière a utilisé la tomothérapie comme système d'irradiation (T-SBRT), sur un faible échantillon de patients (n = 27). Concernant l'irradiation des patients présentant des SPLC, la littérature disponible est pauvre et aucune publication a décrit l'utilisation de la T-SBRT. Ces éléments innovants ont donc motivé la rédaction d'un travail de thèse concernant les premières données cliniques de l'expérience faite au CHUV. Du point de vue des effets secondaires, si la pneumonie actinique précoce et tardive survenant au niveau du champ d'irradiation est désormais une complication iatrogène bien connue de la SBRT, une seule étude s'est intéressée à ce sujet dans le cadre de la T-SBRT. De plus, une entité bénigne et transitoire de pneumonie ( ?) a été reconnue depuis peu : la pneumonie organisée radio-induite (OP). Celle-ci semble se chevaucher comme un autre effet iatrogène à l'extérieur du champ d'irradiation. Originellement, cette dernière avait été rapportée dans les suites de la radiothérapie pour les cancer du sein. Elle a été décrite comme étant initialement limitée au champ d'irradiation et successivement pouvant s'étendre dynamiquement en dehors de celui-ci. Nous avons donc supposé que des infiltrats de OP peuvent être présents chez des patients asymptomatiques, et que ce dynamisme pourrait être identifié déjà au sein du champ d'irradiation. Notre étude a démontré que le traitement par T-SBRT garde des issues cliniques très encourageantes, aussi bien pour les tumeurs primaires que pour les SPLC. Entre autre, ce traitement semble avoir une toxicité limitée, et l'existence vraisemblable de la OP, déjà au sein du champ d'irradiation, peut aider les radiologues à différencier les infiltrats radio-induits d'une une récidive tumorale.