18 resultados para Rachis
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
The treatment of back pain patients refers to the biopsychosocial model of care. This model includes illness in patient's personal and relational life. In this context, it is not only the physical symptom of the patient which is focused but also his psychological distress often hidden by algic complain. Clinical interviews conducted with back pain patients have highlighted psychosocial aspects able to influence the relationship between health care user and provider. Taking account of psychosocial aspects implies an interdisciplinary approach that identify and assesses patients' needs through adequate tools. As a result, the different health care providers implied with back pain patients have to collaborate in a structured network.
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Objectifs: Comparer la qualité d'image entre des protocoles dose-standard avec rétroprojection filtrée et basse-dose avec reconstruction itérative en scanner du rachis cervical. Matériels et méthodes: 40 patients ont été investigués par scanner du rachis cervical et prospectivement randomisés en 2 groupes: dose-standard (120kV, 275mAs) avec rétroprojection filtrée, basse-dose (120kV, 150mAs) avec reconstruction itérative. Mesure du bruit, signal-sur-bruit et contraste-sur-bruit. Analyse semi-quantitative (4 points) par 2 observateurs indépendants des disques, foramens, cordon médullaire, ligaments, parties molles et vertèbres, en C3-C4 et C6-C7. Evaluation semi-quantitative (10 points) de la qualité d'image globale. Les paramètres de dose ont été mesurés. Résultats: Il n'y avait aucune différence significative de bruit, signal-sur-bruit ou contraste-sur-bruit entre les 2 protocoles (p≥0.39). En basse-dose avec reconstruction itérative, la visibilité était significativement meilleure pour les disques, foramens et ligaments (p≤0.05), égale pour le cordon médullaire et moins bonne pour les parties molles et vertèbres (p≤0.02). La qualité d'image globale était meilleure, avec une réduction de dose de 41%. Conclusion: Le scanner du rachis cervical basse-dose avec reconstruction itérative fournit des images égales ou meilleures pour les disques, foramens et ligaments, tout en réduisant la dose d'environ 40%.
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RÉSUMÉ Introduction: l'histoire naturelle et la physiopathologie des infarctus de la moelle épinière restent largement inconnues. En effet, la plupart des études cliniques portent sur des patients qui ont souffert d'infarctus médullaire secondaire à des chirurgies aortiques ou des hypotensions prolongées. Méthode: ce travail analyse les données cliniques, le laboratoire, l'imagerie (IRM) et l'évolution de 27 patients souffrant d'infarctus de la moelle épinière admis dans le service de Neurologie du CHUV. Parmi ces patients, il y avait 11 hommes et 16 femmes (âge moyen de 56 ans, tranche d'âge de 19 à 80 ans). Résultats: dix patients (37%) souffraient d'infarctus de l'artère spinale antérieure, 4 (15%) d'infarctus unilatéraux antérieurs, 4 (15%) unilatéraux postérieurs, 3 (11%) d'infarctus centraux, 2 (7%) d'infarctus des artères spinales postérieures, 2 (7%) d'infarctus transverse tandis que 2 patients présentaient des tableaux cliniques inclassables. Vingt patients (74%) n'avaient pas d'étiologie identifiable. Les patients avec infarctus centraux ou transverses présentaient fréquemment (40%) des artériopathies périphériques et tous les infarctus transverses survenaient à la suite d'hypotensions artérielles prolongées. Le début de tous les autres types d'infarctus était associé à des facteurs mécaniques (p=0.02} et ces patients avaient fréquemment des pathologies du rachis (p=0.003) au niveau de la lésion médullaire. Dans ces cas, les données cliniques suggèrent une lésion d'une racine nerveuse au niveau de l'infarctus médullaire compromettant mécaniquement le flux de son artère radiculaire. L'évolution clinique était généralement favorable, seuls 13 patients (48%) présentaient une atteinte significative de la marche à la sortie de l'hôpital. Conclusion: ce travail montre qu'il existe 2 types principaux d'infarctus de la moelle épinière : d'une part les infarctus dans le territoire d'une artère radiculaire (infarctus de l'artère spinale antérieure, des artères spinales postérieures et infarctus unilatéraux) et d'autre part les hypoperfusions régionales globales de la moelle épinière (infarctus centraux et transverses). Chacune de ces 2 catégories d'infarctus ont des caractéristiques cliniques, radiologiques, physiopathologiques et pronostiques distinctes.
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Introduction: L'ossification du ligament commun vertébral postérieur (LCVP) est une hyperostose prédominant au rachis cervical, associée à différentes pathologies constructrices comme l'arthrose, la maladie de Forestier (ou DISH : Diffuse Idiopathic Squeletal Hyperostosis) ou les spondylarthrites (1). Nous rapportons le cas d'une patiente avec ossification cervicale du LCVP, avec coexistence de DISH et de spondylarthrite.Observation: Patiente de 55 ans, d'origine Irakienne, qui présente depuis l'âge de 40 ans des lombalgies et des talalgies attribuées initialement à un métier physique. En 2008, apparait une cervicobrachialgie C6 gauche. L'IRM cervicale retrouve plusieurs hernies discales (C5-C6 et C6-C7 gauches) avec un canal cervical étroit constitutionnel et une ossification du LCVP cervical. Cette ossification est attribuée à un DISH (Figure1). L'échec du traitement conservateur de la névralgie et la menace neurologique de l'ossification du LCVP conduisent en 2010 à une laminectomie C3-C6 avec fixation postérieure (figure 2). En 2011, la patiente consulte en raison de la persistance de cette névralgie, ainsi que pour des lombalgies inflammatoires. La coexistence de ces symptômes inflammatoires et de l'ossification du LCVP nous incite à réaliser une IRM des sacroiliaques qui retrouve une sacroiliite bilatérale (figure 3). Le diagnostic de spondylarthrite HLA B27 négative est retenu devant l'association des signes cliniques et radiologiques. L'étiologie précise quant à l'origine de l'ossification du LCVP reste incertaine, néanmoins un traitement spécifique de la spondylarthopathie est proposé.Discussion: L'ossification du ligament vertébral commun postérieur est une hyperostose dont les principales causes sont le DISH et les spondylarthrites. On retrouve une ossification du ligament commun vertébral, qu'il soit lombaire, cervical ou dorsal, dans 10 à 50 % des DISH, et 3.5 à 30% des spondylarthrites. 4 types d'ossification du LCVP sont décrites : continue, segmentaire, mixte ou circonscrite. Selon Resnick, le DISH se différencie de la spondylarthrite par la présence d'ossifications antérolatérales d'au moins 4 vertèbres contigües sans érosion des sacroiliaques. Cependant on retrouve dans la littérature quelques cas décrivant la coexistence des 2 pathologies. Récemment, Kim et al. Ont rapporté un cas similaire à notre patiente, avec ossification du LCVP cervical et coexistence de DISH et de spondylarthrite (2).Conclusion: Devant la présence d'une ossification du ligament vertébral commun postérieur cervical, il convient de rechercher des signes de DISH et de spondylarthrite, car leur coexistence est possible. La prévalence exacte de cette association reste encore à déterminer.
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Au cours des deux dernières décennies, la technique d'imagerie arthro-scanner a bénéficié de nombreux progrès technologiques et représente aujourd'hui une excellente alternative à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et / ou arthro-IRM dans l'évaluation des pathologies de la hanche. Cependant, elle reste limitée par l'exposition aux rayonnements ionisants importante. Les techniques de reconstruction itérative (IR) ont récemment été mis en oeuvre avec succès en imagerie ; la littérature montre que l'utilisation ces dernières contribue à réduire la dose d'environ 40 à 55%, comparativement aux protocoles courants utilisant la rétroprojection filtrée (FBP), en scanner de rachis. A notre connaissance, l'utilisation de techniques IR en arthro-scanner de hanche n'a pas été évaluée jusqu'à présent. Le but de notre étude était d'évaluer l'impact de la technique ASIR (GE Healthcare) sur la qualité de l'image objective et subjective en arthro-scanner de hanche, et d'évaluer son potentiel en terme de réduction de dose. Pour cela, trente sept patients examinés par arthro-scanner de hanche ont été randomisés en trois groupes : dose standard (CTDIvol = 38,4 mGy) et deux groupes de dose réduite (CTDIvol = 24,6 ou 15,4 mGy). Les images ont été reconstruites en rétroprojection filtrée (FBP) puis en appliquant différents pourcentages croissants d'ASIR (30, 50, 70 et 90%). Le bruit et le rapport contraste sur bruit (CNR) ont été mesurés. Deux radiologues spécialisés en imagerie musculo-squelettique ont évalué de manière indépendante la qualité de l'image au niveau de plusieurs structures anatomiques en utilisant une échelle de quatre grades. Ils ont également évalué les lésions labrales et du cartilage articulaire. Les résultats révèlent que le bruit augmente (p = 0,0009) et le CNR diminue (p = 0,001) de manière significative lorsque la dose diminue. A l'inverse, le bruit diminue (p = 0,0001) et le contraste sur bruit augmente (p < 0,003) de manière significative lorsque le pourcentage d'ASIR augmente ; on trouve également une augmentation significative des scores de la qualité de l'image pour le labrum, le cartilage, l'os sous-chondral, la qualité de l'image globale (au delà de ASIR 50%), ainsi que le bruit (p < 0,04), et une réduction significative pour l'os trabuculaire et les muscles (p < 0,03). Indépendamment du niveau de dose, il n'y a pas de différence significative pour la détection et la caractérisation des lésions labrales (n=24, p = 1) et des lésions cartilagineuses (n=40, p > 0,89) en fonction du pourcentage d'ASIR. Notre travail a permis de montrer que l'utilisation de plus de 50% d'ASIR permet de reduire de manière significative la dose d'irradiation reçue par le patient lors d'un arthro-scanner de hanche tout en maintenant une qualité d'image diagnostique comparable par rapport à un protocole de dose standard utilisant la rétroprojection filtrée.
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Introduction. - Le TBS ou Score Trabéculaire Osseux (TBS, Med- Imaps, France) est un index d'architecture osseuse apportant des informations indépendantes de la densité minérale osseuse (DMO), et calculé par la quantification des variations locales des niveaux de gris à partir d'examen de densitométrie (DXA) lombaire. Dans des études antérieures prospectives et cas-témoins, cet index a été considéré comme associé aux fractures. Nous avons comparé les effets du ranélate de strontium (RanSr) et de l'alendronate (ALN) sur l'architecture vertébrale à l'aide du TBS, chez des femmes ostéoporotiques ménopausées. Patients et méthodes. - Une analyse post hoc a été réalisée sur des DXA (Hologic and GE Lunar Devices) de 79 des 189 femmes incluses dans une étude en double aveugle et double placebo et réparties de façon randomisée entre un groupe à 2 g/jour de RanSr et un groupe à 70 mg/semaine d'ALN pendant 2 ans. Les paramètres de TBS ont été évalués en aveugle par TBS iNsight (v1,9) au niveau vertébral après 12 et 24 mois de traitement. Nous avons appliqué les règles de l'ISCD (International Society for Clinical Densitometry) pour chaque exclusion de vertèbre, de façon indépendante respectivement pour la DMO et le TBS. Des doubles mesures ayant été réalisées initialement, la reproductibilité est exprimée en % CV. Résultats. - Les caractéristiques initiales (moyenne ± DS) étaient identiques entre les groupes en termes d'âge, 69,2 ± 4,4 ans ; d'IMC, 23,8 ± 4,4 kg/m2 ; de T-score L1-L4, - 2,9 ± 0,9 et de TBS, 1,230 ± 0,09. Comme prévu, le coefficient de détermination entre la DMO et le TBS au niveau du rachis était très basse r2 = 0,12. Les reproductibilités brutes étaient respectivement de 1,1 et 1,6 % pour la DMO et le TBS au niveau vertébral. Après 1 et 2 ans, la DMO en L1-L4 a augmenté de façon significative de respectivement 5,6 % et 9 % dans le groupe RanSr et de respectivement 5,2 % et 7,6 % dans le groupe ALN. De même, le TBS au niveau vertébral a augmenté respectivement de 2,3 % (p < 0,001) et de 3,1 % (p < 0,001) dans le groupe RanSr et de 0,5 % (NS) et de 1 % (NS) dans le groupe ALN avec une différence entre groupe significative en faveur du RanSr (p = 0,04 et p = 0,03). Il n'y avait aucune corrélation entre la différence de DMO et de TBS à 1 ou 2 ans. Les deux traitements étaient bien tolérés. Discussion. - Ces résultats sur le TBS confortent des études précédentes qui sont en faveur de l'effet bénéfique du RanSr sur l'architecture osseuse. Conclusion. - Le ranélate de strontium a des effets plus importants que l'alendronate sur le score trabéculaire osseux, indice d'architecture osseuse au niveau vertébral, chez les femmes ayant une ostéoporose post-ménopausique, après 2 ans de traitement.
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Two mutually exclusive hypotheses have been put forward to explain the evolution and adaptive function of melanin-based color traits. According to sexual selection theory melanism is a directionally selected signal of individual quality, whereas theory on the maintenance of genetic polymorphism proposes that alternative melanin-based variants achieve equal fitness. Alpine swift (Apus melba) males and females have a conspicuous patch of white feathers on the breast with their rachis varying continuously from white to black, and hence the breast varies from white to striated. If this trait is a sexually selected signal of quality, its expression should be condition dependent and the degree of melanism directionally selected. If variation in melanism is a polymorphism, its expression should be genetically determined and fitness of melanin-based variants equal. We experimentally tested these predictions by exchanging eggs or hatchlings between randomly chosen nests and by estimating survival and reproduction in relation to melanism. We found that breast melanism is heritable and that the environment and body condition do not significantly influence its expression. Between 5 and 50 days of age nestlings were heavier and their wings longer when breast feathers of their biological father were blacker, and they also fledged at a younger age. This shows that aspects of offspring quality covary positively with the degree of melanism. However, this did not result in directional selection because nestling survival and recruitment in the local breeding population were not associated with father breast melanism. Furthermore, adult survival, age at first reproduction and probability of skipping reproduction did not covary with the degree of melanism. Genetic variation in breast melanism is therefore maintained either because nonmelanic males achieve fitness similar to melanic males via a different route than producing fast-growing offspring, or because the advantage of producing fast-growing offspring is not sufficiently pronounced to result in directional selection.
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Introduction. - Les fractures ostéoporotiques entrainent une morbi-mortalité et des coûts économiques et humains grandissants. Des campagnes de dépistage se mettent en place associant questionnaire et DXA afin d'évaluer le risque fracturaire individuel et populationnel. La découverte fortuite d'une fracture vertébrale (VF), rendue possible par la réalisation d'une morphométrie vertébrale de profil (VFA par DXA) de D4 à L4, peut changer le diagnostic et le pronostic. Néanmoins sa reproductibilité de lecture est peu élevée, surtout sur le rachis dorsal et les fractures de grade 1 [1]. L'IOF/ISCD a proposé un guide pour en améliorer la lecture. Nous avons mesuré la reproductibilité de lecture des VFA avant et après application de ce guide sur une cohorte Suisse de dépistage de l'ostéoporose. Patients et méthodes. - 360 VFA (Hologic Delphi) issus aléatoirement de la cohorte OstéoLaus (femmes > 50 ans) ont été lus par 2 lecteurs indépendants avant et après application du guide de lecture. Il comporte des règles de condition de lecture (luminosité, contraste sur l'écran) et des étapes de lecture systématisées. La reproductibilité a été évaluée par le test de kappa sur : la lisibilité de chaque vertèbre, l'existence ou non d'une VF, son grade (1, 2 ou 3 selon Genant). Nous avons utilisé le Kappa de Cohen avec une technique de bootstrap pour les comparaisons avant/après sur des données corrélées. Résultats. - L'accord entre les lecteurs est élevé et s'améliore après application du guide de lecture (tableau). Le kappa de Cohen est modéré à bon selon Landis et Koch (0,4-0,7). La reproductibilité sur les grades est améliorée en regroupant les grades 0/1 et 2/3, mais pas par le guide de lecture. Conclusion. - L'utilisation du guide de lecture des VFA IOF/ISCD améliore la reproductibilité sur la lisibilité des vertèbres, la détection des VF, mais pas la classification du grade selon Genant. Ceci est principalement expliqué par le fait que le kappa de Cohen donne beaucoup d'importance à la distribution des données, qui devient asymétrique lorsque l'événement est rare. Le kappa uniforme [2] serait mieux adapté dans cette situation. Une réanalyse est en cours.
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Objectif Évaluer les sollicitations cardiorespiratoires d'une évaluation isocinétique des muscles extenseurs/fléchisseurs du tronc. Méthode Huit sujets masculins (24,9±1,4ans) ont réalisé des exercices d'extension-flexion du rachis en mode isocinétique. Ce test comportait trois répétitions à 30°/s, trois répétitions à 60°/s et 15 répétitions à 120°/s en mode concentrique. Deux minutes de récupération étaient respectées entre chaque série. Des mesures de fréquence cardiaque, pression artérielle, consommation d'oxygène, et lactates sanguins étaient réalisées au repos et en fin d'exercice. Résultats Une augmentation significative de 84 % de la FC max, correspondant à 80 % de la FC maximale théorique a été mesurée. L'élévation de la TA systolique à l'effort correspondait à une augmentation de 20 % par rapport au repos. Une augmentation de 47 % de la VO2max a été mesurée. Le pic de lactates observé lors de la série de 15 répétitions montrait une augmentation significative de 230 % par rapport à la valeur de repos. La recherche de facteurs de risque cardiovasculaires doit être faite avant tout test isocinétique. Une épreuve d'effort conventionnelle peut être proposée aux patients à risque si une série correspondant à un test de résistance à la fatigue est envisagée.