3 resultados para REVERSE-OSMOSIS MEMBRANES
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
PURPOSE: Retinal pigment epithelium (RPE) tear is an extremely rare complication in patients with classic neovascular membranes without RPE detachment. We evaluate their incidence and functional outcome following treatment with intravitreal ranibizumab. METHODS: Observational study of 72 consecutive patients (74 eyes) treated at Jules Gonin University Eye Hospital, Lausanne, with intravitreal ranibizumab 0.5 mg for classic choroidal neovascularization (CNV) between March 2006 and February 2008. Best-corrected visual acuity (BCVA), fundus examination and optical coherence tomography were recorded monthly; fluorescein angiography was performed at baseline and repeated at least every 3 months. RESULTS: RPE tears occurred in four (5.4%) eyes temporal to the fovea, after a mean of four injections (range 3-6). Mean baseline BCVA was 0.25 decimal equivalent (logMAR 0.67) and improved despite the RPE tear to 0.6 decimal equivalent (logMAR 0.22). CONCLUSION: RPE tears following intravitreal ranibizumab injections for classic CNV can occur in about 5% of patients, even in the absence of baseline RPE detachment. Nevertheless, vision may improve provided the fovea is not involved.
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Connexin-36 (Cx36) is a gap junction protein expressed by the insulin-producing beta-cells. We investigated the contribution of this protein in normal beta-cell function by using a viral gene transfer approach to alter Cx36 content in the insulin-producing line of INS-1E cells and rat pancreatic islets. Transcripts for Cx43, Cx45, and Cx36 were detected by reverse transcriptase-PCR in freshly isolated pancreatic islets, whereas only a transcript for Cx36 was detected in INS-1E cells. After infection with a sense viral vector, which induced de novo Cx36 expression in the Cx-defective HeLa cells we used to control the transgene expression, Western blot, immunofluorescence, and freeze-fracture analysis showed a large increase of Cx36 within INS-1E cell membranes. In contrast, after infection with an antisense vector, Cx36 content was decreased by 80%. Glucose-induced insulin release and insulin content were decreased, whether infected INS-1E cells expressed Cx36 levels that were largely higher or lower than those observed in wild-type control cells. In both cases, basal insulin secretion was unaffected. Comparable observations on basal secretion and insulin content were made in freshly isolated rat pancreatic islets. The data indicate that large changes in Cx36 alter insulin content and, at least in INS-1E cells, also affect glucose-induced insulin release.
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RESUME Les membranes néovasculaires (MNV) compliquent diverses pathologies ophtalmiques. Elles sont à l'origine d'une importante baisse de l'acuité visuelle lorsque elles se situent à proximité de la fovéa. A l'heure actuelle, peu de données relatives à leur association aux pathologies inflammatoires de l'oeil (uvéites) existent. Dans ce travail, la fréquence de MNV a été évaluée parmi 643 patients avec uvéite. Leur impact sur l'acuité visuelle ainsi que le pronostic en fonction des différents traitements effectués ont été étudiés. Les dossiers des 643 patients souffrant d'uvéite ont été étudiés. Les patients présentant une MNV ont été classés en trois groupes en fonction de l'importance de l'inflammation intraoculaire: élevée (2+ cellules dans le vitré), moyenne (1/2+ à 1+ cellules dans le vitré) ou absente (0 cellules dans le vitré). L'évolution de l'acuité visuelle fut considérée comme favorable (+VA: maintient de l'acuité visuelle ou gain d'une ou plusieurs lignes de Snellen) ou défavorable (-VA: perte d'une ou plusieurs lignes Snellen). Chez 9 patients, le traitement instauré a consisté, initialement, en l'administration orale de corticostéroïdes (CST) à haute dose qui, dans le cas d'évolution favorable (-FVA ou régression angiographique de la MNV), était arrêtée en doses dégressives. Dans les évolutions défavorables (-VA ou progression angiographique de la MNV), les CST étaient maintenus à dose moyenne en complémentation d'un traitement par thérapie laser (photothérapie dynamique (PDT), thermothérapie transpupillaire (TTT) ou laser Argon). Ce protocole thérapeutique ne fut appliqué chez trois patients en raison de la non disponibilité de PDT ou d'un diagnostic manqué d'uvéite. Douze patients sur 643 avec uvéite ont présenté une MNV. L'impact visuel moyen était de 4.5 lignes de Snellen et le temps moyen de suivi était de 19.5 mois. Deux patients avec inflammation intraoculaire élevée ont évolué favorablement sous CST seuls. Huit patients avec inflammation intraoculaire moyenne ont évolué favorablement sous CST seuls chez trois patients, alors que quatre patients ont nécessité une thérapie laser additionnelle. Le dernier patient ne fut traité que par thérapie laser sans CST (diagnostic manqué d'uvéite). Deux patients sans inflammation intraoculaire ont eu un pronostic défavorable sous CST seuls (pas d'autre alternative thérapeutique). Notre étude a démontré que les MNV sont une complication rare de l'uvéite qui, après traitement adéquat, ont un pronostic visuel relativement favorable. Bien que les CST semblent être la première modalité thérapeutique, les traitements laser devraient être adoptés tôt dans les situations d'inflammation intraoculaire moyenne ou absente.