7 resultados para Proyectos PICT-O-CIN
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Enquête à visée réflexive autour d'une mission de terrain effectuée à Mexico D.F. sur les états dits « altérés » de la conscience.
Resumo:
Introduction : Les carcinomes de la conjonctive sont les tumeurs oculaires épithéliales des plus fréquentes. Ces tumeurs peuvent se limiter à la membrane basale ou l'envahir pour devenir des tumeurs invasifs. Le diagnostic différentiel entre tumeurs intra‐épithéliales (CIN) et invasifs est exclusivement fait histologiquement. Le but de la présente étude est de définir les caractéristiques cliniques qui sont en faveur du diagnostic d'une CIN ou d'un carcinome invasif afin de améliorer le traitement. Méthode : étude rétrospective des carcinomes de la conjonctive examinés et traités à la Clinique Ophtalmologique Universitaire de Lausanne. Au total 100 dossiers de patients sont étudiés : divers signes cliniques sont notés et analysé selon le type de tumeur (intra‐épithélial et invasif). Résultats : 20 des tumeurs étudié étaient invasifs et 80 intra‐épihteliales, avec une moyenne d'âge de 65 ans. La lésion conjonctivale était localisée pour 40 cas sur 100 dans la région nasale, 22 temporale, 7 inférieures, 3 supérieurs. La forme gélatineuse de la tumeur se présente dans 36 cas sur 100 avec une fréquence relative de 17% en tumeur invasive et 83% en CIN. La forme nodulaire apparait dans 26 cas sur 100 avec 15% en tumeurs invasive et 85% en CIN. La forme papillaire elle se trouve dans 17 cas sur 100 avec 24% invasif et 76% CIN. 21 cas sur 100 sont de type diffus avec 29% invasif et 71% CIN. La kératine était présente dans 40 cas sur 100 avec 23% dans la tumeur invasive et 77% dans CIN. La cornée était touchée dans 74 cas sur 100 avec 20% des cas invasifs et 80% CIN. La taille la plus commune avec 57 cas sur 100 cas est la petite, 21 cas étaient de taille moyenne et 22 cas de taille volumineuse. La grande partie des tumeurs se présente avec un vasodilatation et 45 tumeurs avaient un vascularisation des muscles rectilignes VxR (18% invasif et 82% CIN), 25 cas avaient une vascularisation conjonctivale VxC (0% invasif et 100% CIN), et 30 cas plutôt une vascularisation mixte VxM (33% invasif et 67% CIN). On a trouvé qu'une vasodilatation de la vascularisation mixte (P=0,0294) est statistiquement significative pour caractériser une tumeur invasive et une vasodilatation de la vascularisation de la conjonctive est indicatif pour diagnostiquer un CIN (P=0,0159). La taille de la tumeur joue aussi un rôle important ; dans notre cas la taille volumineuse est statistiquement significative pour déterminer le risque d'avoir une tumeur invasive (P=0,0234). Conclusion : Pour le moment l'excision de la lésion est la méthode la plus plausible pour différencier les carcinomes de la conjonctive. Différents critères permettent de suspecter si la tumeur est invasive ou un CIN, mais ils ne sont pas suffisamment forts pour baser la décision thérapeutique là dessus.