2 resultados para Prostanoïdes
em Université de Lausanne, Switzerland
Effects of fish oil on the neuro-endocrine responses to an endotoxin challenge in healthy volunteers
Resumo:
Résumé Introduction et hypothèse : Certains acides gras polyinsaturés de type n-3 PUFA, qui sont contenus dans l'huile de poisson, exercent des effets non-énergétiques (fluidité des membranes cellulaires, métabolisme énergétique et prostanoïdes, régulation génique de la réponse inflammatoire). Les mécanismes de la modulation de cette dernière sont encore mal connus. L'administration d'endotoxine (LPS) induit chez les volontaires sains une affection inflammatoire aiguë, comparable à un état grippal, associé à des modifications métaboliques et inflammatoires transitoires, similaires au sepsis. Ce modèle est utilisé de longue date pour l'investigation clinique expérimentale. Cette étude examine les effets d'une supplémentation orale d'huile de poisson sur la réponse inflammatoire (systémique et endocrinienne) de sujets sains soumis à une injection d'endotoxine. L'hypothèse était que la supplémentation d'huile de poisson réduirait les réponses physiologiques à l'endotoxine. Méthodes : Quinze volontaires masculins (âge 26.0±3.1 ans) ont participé à une étude randomisée, contrôlée. Les sujets sont désignés au hasard à recevoir ou non une supplémentation orale : 7.2 g d'huile de poisson par jour correspondant à un apport de 1.1 g/jour d'acides gras 20:5 (n-3, acide écosapentaénoïque) et 0.7 g/jour de 22:6 (n-3, acide docosahexaénoïque). Chaque sujet est investigué deux fois dans des conditions identiques : une fois il reçoit une injection de 2 ng par kg poids corporel de LPS intraveineuse, l'autre fois une injection de placebo. Les variables suivantes sont relevées avant l'intervention et durant les 360 min qui suivent l'injection :signes vitaux, dépense énergétique (EE) et utilisation nette des substrats (calorimétrie indirecte, cinétique du glucose (isotopes stables), taux plasmatique des triglycérides et FFA, du glucose, ainsi que des cytokines et hormones de stress (ACTH, cortisol, Adré, Nor-Adré). Analyses et statistiques :moyennes, déviations standards, analyse de variance (one way, test de Scheffé), différences significatives entre les groupes pour une valeur de p < 0.05. Résultats :L'injection de LPS provoque une augmentation de la température, de la fréquence cardiaque, de la dépense d'énergie et de l'oxydation nette des lipides. On observe une élévation des taux plasmatiques de TNF-a et IL-6, de la glycémie, ainsi qu'une élévation transitoire des concentrations plasmatiques des hormones de stress ACTH, cortisol, adrénaline et noradrénaline. L'huile de poisson atténue significativement la fièvre, la réponse neuro-endocrinienne (ACTH et cortisol) et sympathique (baisse de la noradrénaline plasmatique). Par contre, les taux des cytokines ne sont pas influencés par la supplémentation d'huile de poisson. Conclusion : La supplémentation d'huile de poisson atténue la réponse physiologique à l'endotoxine chez le sujet sain, en particulier la fièvre et la réponse endocrinienne, sans influencer la production des cytokines. Ces résultats soutiennent l'hypothèse que les effets bénéfiques de l'huile de poisson sont principalement caractérisés au niveau du système nerveux central, par des mécanismes non-inflammatoires qui restent encore à élucider.
Resumo:
L'hyperhémie réactive, définie comme l'augmentation transitoire du flux sanguin après une courte période d'ischémie, pourrait être influencée par des vasoconstricteurs de la famille des prostanoïdes, telle que la thromboxane. Le terutroban (S18886) est un antagoniste spécifique des récepteurs à la thromboxane. L'étude présentée a cherché à déterminer l'effet du terutroban sur l'hyperhémie réactive dans la peau et le muscle squelettique de l'avant-bras de volontaires sains. Vingt volontaires sains ont été randomisés en aveugle pour recevoir oralement 30mg/j de terutroban ou un placebo pendant 5 jours puis réciproquement pendant une deuxième période de 5 jours, selon un schéma cross-over. L'ischémie transitoire a été provoquée par l'occlusion de l'artère brachiale par une manchette gonflée au dessus de la pression systolique. L'hyperhémie réactive était évaluée dans les tissus de l'avant- bras, en mesurant le flux sanguin, pour la peau par une méthode laser Doppler, et pour le muscle au moyen d'une pléthysmographie par jauge de contrainte durant une occlusion veineuse. Au premier et au dernier jour de chaque période de traitement, l'hyperhémie réactive était mesurée avant et 2 heures après l'ingestion du comprimé. Que ce soit dans la peau ou le muscle, le terutroban n'a pas montré d'effet sur le flux de pic post-occlusion ni sur la réponse globale d'hyperhémie, exprimée en aire sous la courbe. En conclusion, dans la peau et le muscle de sujets sains, l'hypérémie réactive n'est pas influencée par les récepteurs spécifiques à la thromboxane.