16 resultados para Pestalozzi, Johann Heinrich
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Menée dans une approche d'histoire culturelle, cette thèse de doctorat prend pour objet un corpus de guides de voyage en Suisse entre la fin du XVIIIe et le début du XXe siècle. Centrée sur les guides, ces livres qui entretiennent plus que d'autres des liens étroits avec le monde physique, elle a deux grands axes. Le premier est une lecture interdisciplinaire des guides de voyage, qui mêle littérature, bibliographie matérielle, histoire et histoire de l'art. Elle a cherché à comprendre les raisons et logiques du genre, en s'attachant particulièrement à ses fonctions et à ses formes (tant structurelles que textuelles et iconographiques). Cette partie de l'étude est importante, car elle n'a encore jamais été menée. Elle s'articule en deux volets : un volet théorique qui s'intéresse à l'histoire et à la forme des guides de voyage ; et une étude de cas qui s'attache à la lecture plus rapprochée de 6 guides : ceux de Thomas Martyr (1788, 1790 & 1794), Heinrich August Ottokar Reichard (1793 & 1802) et Johann Gottfried Ebel (1793, 1805, 1810-11 & 1817-18) pour la fin du XVIIIe siècle et le tournant du XIXe, et ceux de John Murray (1838 & 1886), Adolphe Joanne (1841, 1865, 1874, 1882 & 1908) et Karl Baedeker (1844, 1852, 1859, 1869, 1876, 1883, 1893, 1901 & 1913) pour le XIXe et la Belle Epoque. Le second axe de cette recherche est une réflexion sur les manières de mettre en scène l'espace dans un texte. En étudiant les itinéraires de voyage en Suisse (mais jusqu'au début du XXe siècle, « la Suisse »est pour les guides de voyage indifféremment un pays et une région supranationale : «les Alpes »), quatre types de mises en forme ont pu être identifiés : le voyage en boucle (linéaire, il part d'un point A pour y revenir), le voyage en marguerite (linéaire avec excursions), le voyage éclaté de l'ordre alphabétique, et enfin le voyage par «routes », fragments d'espace que l'on combine comme les pièces d'un puzzle, créant son chemin au fur et à mesure de sa progression. Ce faisant, on peut affirmer que les guides de voyage modernes (dont la forme se fixe dans les années 1830-1840 avec les premiers Murray, Baedeker et Joanne) se sont construits -malgré tout ce que l'on a pu dire sur la normativité prescriptive du tourisme -autour d'une liberté de plus en plus grande accordée aux voyageurs. Chacune de ces formes et chacun de ces types ayant une histoire et des conditions de possibilités, c'est en s'appuyant sur celles-ci que l'on peut mieux comprendre non seulement l'évolution du voyage et de ses pratiques, mais aussi la constitution de la forme littéraire qui l'a accompagné et permis. Ce faisant, des jalons pour une histoire culturelle du tourisme ont aussi été posés, histoire culturelle que j'appelle maintenant de mes voeux : il est quand même surprenant que, dans le pays de tourisme qu'est la Suisse, quand on s'est jusqu'à présent attaché à l'histoire du tourisme, on n'ait parlé qu'économie, société, infrastructures, loisirs ou santé, voire, plus récemment, écologie et bien-être. Redonner son creuset culturel à ce phénomène, c'est aussi retrouver une part du nôtre, car ces mémoires s'entremêlent indissociablement.
Généraliser la méthode Pestalozzi? Une évaluation en Suisse romande et son horizon d'attentes (1806)
Resumo:
Pour vérifier le statut spécifique d'Apodemus alpicola, 48 mulots de 11 localités ont été analysés par électrophorèse de protéines homologues, codés par 27 loci. Les résultats biochimiques confirment la présence de trois espèces de mulots dans la région du Vorarlberg (Autriche), soit A. sylvaticus, A.flavicollis et A. alpicola et certifient ainsi le statut spécifique de la dernière espèce. Les mêmes allozymes discriminants se retrouvent dans une population de mulots du Val d'Aoste, où A. alpicola est également en sympatrie avec les deux espèces. La présence d'A. alpicola en Suisse a été confirmée par l'analyse de spécimens de Bourg St-Bernard (Valais). Les critères de détermination morphologique, établis pour l'Autriche, ne sont que partiellement valables pour les populations occidentales.
Resumo:
Der Aufsatz nähert sich dem Interpretationsproblem des ,Ring', eines seit Forschungsbeginn ausserordentlich konträr diskutierten Textes, aus wissenschaftsanalytischer Perspektive. Er führt die Zersplitterung und die Extremisierung der Deutungsansätze, die die breite Forschung zu Wittenwilers Werk kennzeichnet, auf einen vergleichsweise simplen Befund zurück: die ungeklärte Frage nach dem Verhältnis von Komik und Didaktik und der Ernsthaftigkeit des lehrhaften Angebots im ,Ring'. Die so auf grundlegendster Ebene offen gebliebene Erfassung des Textes führt in einen interpretatorischen Leerraum, in dem die widersprüchlichsten, oft wissenschaftsideologisch begründeten Positionen Platz finden. Ihre Analyse zeigt, dass sie sich in wiederkehrende Gruppierungen ordnen. Als Schlüsselglied sowohl der Befunddaten als auch der konträren Vernetzungen von Befund und Deutung wird die wechselnd rote und grüne Initialenlinie der Münchner Handschrift identifiziert. Als im Prolog eingeführte Markierung von Ernst auf der einen und Komik auf der anderen Seite ist sie nicht nur visueller Ausdruck des Deutungsproblems des ,Ring', sondern sie hat es wegen der scheinbaren Unstimmigkeit ihrer Zuweisungen auch wesentlich bedingt. Der Aufsatz zeigt ihren bisher übersehenen Aufschluss für das Verständnis des Werks. Nimmt man die Linie als graphisches Verfahren ernst, stellt sie sich als strukturelle Markierung zum Auffinden von Text im diskontinuierlichen Zugriff dar - nicht aber, wie man sie bisher ausnahmslos verstand, als semantische Kommentierung eines laufenden, kontinuierlich zu lesenden Textes. Die strukturierende Funktion des Farbwechsels ist auf zwei Ebenen nachzuweisen: Auf Makroebene trennen seine Zuweisungen vorwiegend narrative und vorwiegend wissensvermittelnde Grosspartien des ,Ring' durch eine jeweilige Grundfarbe. Auf Mikroebene wird diese Grundfarbe durch die jeweils andere Farbe durchbrochen, um formale Einschnitte wie etwa Sprecherwechsel, Ortswechsel, Handlungsneueinsätze, Beginn und Ende eines eingeschalteten Binnentextes oder einer Sentenz anzuzeigen. Dem Benutzer der autornahen Handschrift sollte so in einem ersten Schritt (makrostrukturell) ermöglicht werden, gezielt auf gewünschte Stellen des Textes zuzugreifen und ihn in einem zweiten Schritt (mikrostrukturell) schneller zu erfassen. Nicht in seiner Umsetzung, sehr wohl aber in seiner Funktion steht dieses ungewöhnliche Layout zeitgenössischen Techniken der Buchgliederung durchaus nahe. Auch im Profil der Zusammenstellung seiner Binnentexte rückt der ,Ring' damit in die Nähe der im Spätmittelalter beliebten Sammelhandschriften mit Ziel einer Wissenssumme, die hier narrativ verbundenen wird. Es scheint, als möchte der ,Ring' in einem ungewöhnlichen Experiment beides sein: Kompilation und Werkganzes, Wissenssammlung und Erzählwerk - Texte und Text. Als Ergebnis einer Neuuntersuchung des Münchner codex unicus des ,Ring' weist der Beitrag schliesslich darauf hin, dass auch zahlreiche Markierungszeichen am Spaltenrand formale und strukturelle Texteinschnitte anzeigen und somit die gleiche Funktion haben wie der Farbwechsel auf Mikroebene. Ein kausaler, produktionstechnischer Zusammenhang zwischen diesen Zeichen und der Verteilung des Farbwechsels ist nicht auszuschliessen, zumal beide Verfahren etwa im letzten Fünftel des Textes zunehmend zusammenfallen. Möglicherweise war nur die makrostrukturelle Funktion des Farbwechsel ursprünglich indendiert und mit der Erläuterung im Prolog bezeichnet, während seine mikrostrukturelle Funktion erst Resultat des Abschreibprozesses ist.