10 resultados para Nitrène métallique

em Université de Lausanne, Switzerland


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RESUME Les changements locaux de la température à la surface de la peau humaine ont une influence importante sur sa perfusion. La chaleur augmente localement le flux sanguin cutané, mais les mécanismes et les médiateurs de cette réponse (réponse thermique d'hyperémie) sont incomplètement élucidés. Dans la présente étude, nous avons examiné la relation possible entre la réponse thermique d'hyperémie, les récepteurs cholinergiques muscariniques et la production des prostaglandines vasodilatatrices. Chez 13 sujets de sexe masculin en bonne santé âgés entre 20 et 30 ans, une chambre métallique (contenant de l'eau) dont la température peut être contrôlée, a été placée sur la face palmaire de leur avant-bras et utilisée pour augmenter la température de surface de 34 à 41°C. L'hyperémie cutanée consécutive a été enregistrée par l'intermédiaire d'un scanner laser-Doppler. Dans une expérience, chacun des 8 sujets a reçu un bolus i.v. de glycopyrolate (agent antimuscarinique) (4 µg/kg) lors d'une visite et de NaCl 0,9% lors de l'autre visite. La réponse thermique d'hyperémie a été déterminée dans l'heure suivant les injections. Les glycopyrolate a efficacement empêché la vasodilation des micro-vaisseaux cutanés induite par iontophorèse d'acétylcholine mais n'a pas influencé la réponse thermique d'hyperémie. Dans une deuxième expérience entreprise avec 5 autres sujets 1 g d'aspirine (inhibiteur de la cyclooxygénase) administrée oralement a totalement supprimé la vasodilatation induite dans la peau par le courant anodique, sans modifier la réponse thermique d'hyperémie. La présente étude confirme l'absence de stimulation des récepteurs muscariniques et la production de prostaglandines vaso-dilatatrices dans la vasodilatation induite chez l'homme par réchauffement local de la peau de l'avant-bras. ABSTRACT Local changes in surface temperature have a powerful influence on the perfusion of human skin. Heating increases local skin blood flow (SkBF), but the mechanisms and mediators of this response (thermal hyperemia response) are incompletely elucidated. In the present study, we examined the possible dependence of the thermal hyperemia response on stimulation of muscarinic cholinergic receptors and on production of vasodilator prostanoids. In 13 male healthy subjects aged 20 - 30 years, a temperature- controlled chamber was positioned on the volar face of one forearm and used to raise surface temperature from 34to41°C. The time-course of the resulting thermal hyperemia response was recorded with a laser-Doppler imager. In one experiment, each of 8 subjects received an i.v. bolus of the antimuscarinic agent glycopyrrolate (4µg/kg) on one visit and saline on the other. The thermal hyperemia response was determined within the hour following the injections. Glycopyrrolate effectively inhibited the skin vasodilation induced by iontophoresis of acetylcholine, but did not influence the thermal hyperemia response. In a second experiment conducted in 5 other subjects, 1 gram of the cyclooxygenase inhibitor aspirin administered orally totally abolished the vasodilation induced in the skin by anodal current, but also failed to modify the thermal hyperemia response. The present study excludes the stimulation of muscarinic receptors and the production of vasodilator prostaglandins as essential and nonredundant mechanisms for the vasodilation induced by local heating in human forearm skin.

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Fondements : La recherche sur l'oedème postopératoire consécutif à la chirurgie prothétique du genou est peu développée, notamment en raison de l'absence d'une méthode de mesure adaptée. Une collaboration entre physiothérapeutes et ingénieurs a permis de développer et valider une méthode de mesure innovante et facilement applicable. Les physiothérapeutes ont identifié un besoin clinique, les ingénieurs ont apporté leur savoir technologique, et l'équipe a conjointement élaboré le protocole de mesure et effectué l'étude de validation. Introduction : La bioimpédance est fréquemment utilisée pour évaluer l'oedème par l'analyse d'un signal électrique passant au travers du corps, en extrapolant la résistance théorique à une fréquence égale à zéro (R0). La mesure s'avère fiable et rapide, mais n'a jamais été appliquée et validée pour l'évaluation de l'oedème en chirurgie orthopédique. Objectif : L'objectif de l'étude est de valider la mesure de l'oedème du membre inférieur par bioimpédance, chez des patients ayant bénéficié d'une prothèse totale de genou (PTG). Questionnement : Après nous être assurés de l'absence d'influence de l'implant métallique de la PTG sur la mesure, nous nous questionnions sur la validité et la fiabilité des mesures de bioimpédance dans ce contexte. Méthodes : Deux évaluateurs ont mesuré à tour de rôle et à deux reprises successives l'oedème chez 24 patients opérés d'une PTG, à trois temps différents (préopératoire, J+2, J+8). L'oedème a été évalué par bioimpédance (R0) et par conversion en volume de mesures centimétriques du membre inférieur (MI). Nous avons calculé le ratio moyen des MI pour chaque méthode. Nous avons évalué la reproductibilité intra- et inter-observateurs de la bioimpédance (coefficient de corrélation intraclasse, CCI) et la corrélation entre méthodes (Spearman). Résultats : Le ratio moyen opéré/sain du volume des MI est de 1.04 (SD ± 0.06) en préopératoire, 1.18 (SD ± 0.09) à J+2 et 1.17 (SD ± 0.10) à J+8. Le ratio sain/opéré des MI de R0 est de 1.04 (SD ± 0.07) en préopératoire, 1.51 (SD ± 0.22) à J+2 et 1.65 (SD ± 0.21) à J+8. En préopératoire, à J+2 et J+8, les CCI tous supérieurs à 0.95 pour la reproductibilité intra- et inter-observateurs de la bioimpédance. La corrélation entre méthodes est de 0.71 en préopératoire, 0.61 à J2 et 0.33 à J8. Analyse et conclusion : La variation du ratio des MI entre les temps préopératoire, J+2 et J+8 est plus marquée pour R0. La mesure de bioimpédance bénéficie d'une excellente reproductibilité intra- et inter-observateurs. L'évolution dans le temps de la corrélation entre méthodes peut être expliquée par l'influence potentielle de facteurs confondants sur R0 (modification de la composition liquidienne) et par l'influence de l'atrophie musculaire postopératoire sur la mesure de volume. La collaboration physiothérapeutes-ingénieurs a permis le développement et l'évaluation d'une nouvelle méthode de mesure.

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La luxation d'une prothèse totale de la hanche est une complication majeure en termes de morbidité pour le patient et des coûts pour le système de santé. Cette complication est retrouvée entre 2 à 3% selon les séries (1-3) pour des prothèses primaires, et beaucoup plus élevée suite à des révisions. Pour remédier à ce problème, des systèmes de prothèses contraintes sont une option, cependant associés à des descellements fréquents entre 10 à 26 % selon les séries (4-6). Ces échecs étant en partie expliqués par une usure rapide des surfaces de frottements due aux fortes contraintes, mais également par les contraintes cupule-os occasionnant des descellements mécaniques (7). Par conséquent, pour augmenter la stabilité, tout en évitant les contraintes sur le couple de frottement, Bousquet développe, en 1976, une prothèse totale de hanche « à double mobilité ». Ce système consiste à combiner deux articulations apparentes, premièrement une tête métallique dans un insert de polyéthylène, articulé lui- même dans la concavité d'une cupule métallique fixée au bassin. En tant que tel, ce système biomécanique réduirait en théorie le risque de luxation. Dès lors, on aperçoit depuis environ 15 ans une augmentation progressive de l'utilisation de ce type d'implants que ce soit comme implant primaire ou secondaire, chez des patients jeunes ou âgés. Cependant, des études in vitro, ont montré que des grandes surfaces de friction sont associées à une augmentation de l'usure du polyéthylène (8). En revanche, les données sur la cinématique et l'usure, in vivo, de ce type d'implant étaient jusqu'alors limitées. Depuis quelques années, un certain nombre d'études cliniques avec un follow up significatif ont été publiées. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES FUTURES La prothèse totale de hanche à double mobilité, développée par Bousquet dans les années 1970, est un concept novateur dans l'arthroplastie totale de hanche. Depuis sa première conception, de nombreuses améliorations ont été adoptées. Cependant, ses effets à long terme sur la survie de l'implant doivent encore être effectué. Certes, des études ont montré un net effet sur la réduction du taux de luxation des prothèses primaires, lors de révision ou après résection tumorale. Toutefois, compte tenu des données limitées à long terme sur le taux d'usure et le descellement aseptique, il convient d'utiliser ce type d'implant avec prudence, en particulier lors d'arthroplastie primaire chez des patients jeunes.